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412. (1874) Portraits contemporains : littérateurs, peintres, sculpteurs, artistes dramatiques

A ma première étude il me trouva plein de « chic », accusation au moins prématurée. […] Une fois entrés, les élèves ne sortaient du collège qu’à la fin de leurs études. […] On voit bien à nos œuvres que nous n’avons pas suivi ce plan d’études si sage. […] Sainte-Beuve, poëte, serait aisément le sujet d’une intéressante et longue étude. […] Pendant tout ce temps, Marilhat fit des portraits pour vivre et des études pour apprendre.

413. (1886) Le roman russe pp. -351

qu’elle est instructive, l’étude de cet esprit sincère ! […] Tsarskoé-Sélo ne fut point un foyer de fortes études. […] On découvrit qu’un des maîtres d’étude était un forçat évadé, et qu’il avait sur la conscience quatre ou cinq assassinats. […] Après avoir terminé les études qui y donnent accès, Gogol partit pour Pétersbourg. […] Il prétendait, comme le fit plus tard Tourguénef, qu’il ne voyait bien le pays objet de ses études qu’alors qu’il en était loin.

414. (1875) Premiers lundis. Tome III « Viollet-Le-Duc »

La collection riche et complète qu’il avait su rassembler des poëtes de cette époque et de la suivante, dans un temps où la plupart étaient à peine connus de nom par les littérateurs même instruits, fournissait une base essentielle à une histoire de la poésie, et était déjà une partie de cette étude. […] Mais, en venant ajouter à cet ensemble d’études et de vues ses indications nombreuses, à la fois agréables et précises, le livre de M. 

415. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Barbey d’Aurevilly, Jules (1808-1889) »

[Étude sur Jules Barbey d’Aurevilly, avec un portrait gravé à l’eau-forte de Legros (1862).] […] Charles Buet Lamartine a caractérisé d’un mot l’écrivain dont nous inscrivons le nom glorieux en tête de cette étude : il a appelé M. 

416. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — Q — Quillard, Pierre (1864-1912) »

. — Étude phonétique et morphologique sur la langue de Théocrite dans les « Syracusaines », avec M.  […] Pierre Quillard commença sa collaboration au Mercure de Franco, reparu depuis un an, et où il devait donner tour à tour des poèmes, des pages de prose, et ces études de littérature et de critique qui vont de Stéphane Mallarmé à Georges Clemenceau, en passant par Laurent Tailhade, Bernard Lazare, Henri de Régnier, Anatole France, Paul Adam, José-Maria de Heredia, Remy de Gourmont, Théodor de Wyzewa, Albert Samain, Rachilde, Leconte de Lisle, André Fontainas, Henri Barbusse, Émile Zola et Gustave Geffroy, et qu’il n’a point encore réunies en volume.

417. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Première partie. Plan général de l’histoire d’une littérature — Chapitre III. Les questions que l’historien doit se poser. » pp. 16-17

De même, l’étude la plus attentive ne pourra relever les innombrables rapports de cause, d’effet, de coïncidence, que cette littérature soutient avec la constitution physique et mentale d’une nation, avec la nature du pays où elle se développe, avec toutes les branches de la civilisation dont elle fait partie. […] Ce sont là les grandes lignes de son travail ; ce sont les cadres où doit venir s’enchâsser l’étude des grandes œuvres individuelles qui retrouveront ainsi leur place naturelle dans la série des œuvres environnantes.

418. (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Avertissement de l’auteur »

Mais je n’ai pas dû choisir cette dernière dénomination, non plus que celle de philosophie des sciences, qui serait peut-être encore plus précise, parce que l’une et l’autre ne s’entendent pas encore de tous les ordres de phénomènes, tandis que la philosophie positive, dans laquelle je comprends l’étude des phénomènes sociaux aussi bien que de tous les autres, désigne une manière uniforme de raisonner applicable à tous les sujets sur lesquels l’esprit humain peut s’exercer. En outre, l’expression philosophie naturelle est usitée, en Angleterre, pour désigner l’ensemble des diverses sciences d’observation considérées jusque dans leurs spécialités les plus détaillées ; au lieu que, par philosophie positive, comparé à sciences positives, j’entends seulement l’étude propre des généralités des différentes sciences, conçues comme soumises à une méthode unique, et comme formant les différentes parties d’un plan général de recherches.

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