Etude littéraire sur le xixe siècle, par Emile Faguet, un vol. in-18 jésus 5e édit.
Tout ce qu’on nous explique, nous croyons le comprendre, et nous ne sommes pas loin de nous imaginer que les seules choses dont on puisse bien juger sans études, c’est la société et l’État.
J’imagine, du reste, que l’étude scientifique et expérimentale de l’éducation des races sauvages deviendra un des plus beaux problèmes proposés à l’esprit européen, lorsque l’attention de l’Europe pourra un instant se détourner d’elle-même.
. — Il devrait encore étudier à fond l’action de la littérature sur les mœurs, étude à la fois longue et délicate, dans laquelle on ne saurait trop se mettre en garde contre les affirmations erronées ou hasardées.
Augier n’est donc pas dans son ensemble ni dans ses études, il est dans ses détails, dans les scènes parfois charmantes d’enjouement, de mélancolie ou de tendresse.
M. de Chateaubriand, au milieu des songes et des fantômes de son imagination, a toujours eu le goût des études sérieuses.
Il fut précoce, et, bien qu’il ait commencé le métier des armes à treize ans, dit-il, ou du moins à quinze (car les dates qu’il donne souffrent quelque difficulté), il avait déjà fait de bonnes études, d’abord chez les Jésuites d’Autun, ensuite au collège de Clermont à Paris.