Vertueuse et sublime réponse où respire l’éternelle douleur de son veuvage, et qui ne laisse plus douter que la victime des liens de Pyrrhus ne soit, dans le fond de son âme, restée la fidèle épouse du seul Hector. […] Ne quittons pas encore ce deuxième chant de Virgile, chant magnifique et si digne d’éternels éloges. […] J’avouerai qu’il est étrange d’entendre l’Éternel commander à Satan de persécuter, de ruiner, de couvrir de lèpres son plus pieux serviteur, et de voir que le salaire du juste, fidèle à Dieu, soit d’être sans cesse aux prises avec le diable : mais quels traits foudroyants d’éloquence jaillissent de cette lutte inexplicable de Job ! […] quel aiguillon pour réveiller les génies industrieux à consacrer dans la mémoire les objets qui mériteront une éternelle célébrité ! […] « ………………………………………………… « Tout semblait annoncer ses beautés éternelles : « Ses vers ont trois mille ans, leurs grâces sont nouvelles.
Elle fut jadis puissante et belle ; elle ne se vendit peut-être jamais guère, en grande courtisane qu’elle fut ; mais elle aura l’éternelle gloire de s’être donnée tout entière aux poètes de l’école nouvelle.
Henri Beauclair : L’Éternelle Chanson.
Il faisoit le monde éternel, le Hasard maître de tout, l’ame matérielle, & croyoit la vertu pratiquée en pure perte.
Bien que nous soyons parfaitement convaincus que les parlementaires ne nous donneront jamais une liberté en faveur de laquelle ils ont écrit tant de diatribes antigouvernementales, mais qui, naturellement, les gênerait pour gouverner, bien que l’homme pratique en conséquence aime autant faire des ronds dans la Seine que faire des interjections sur cet éternel plat du jour de la conférence Molé, il demeure intéressant de calculer le mal que cette incapacité de s’associer produit dans notre pays.
Il refait cet éternel poëme de la jeunesse que six mille ans n’ont pas vieilli. […] Irréparable deuil, éternel désespoir, plaie que rien ne peut fermer et qui saigne toujours ! […] Flaubert père ; c’est là qu’il contracta, avec le futur auteur de Madame Bovary et de Salammbô, une amitié qui ne connut aucun nuage et laissera d’éternels regrets dans l’âme du survivant. […] Qu’elle a dû coûter à sa main tremblante cette signature veuve, témoignage d’un deuil éternel ! […] ce jeune homme si vivace, si robuste en apparence, qui jamais n’avait dit « je souffre », brisé, emporté, disparu, sans qu’on ait eu la triste douceur des adieux éternels !
» À cette logique féminine un homme ne trouvera jamais ce que l’on peut bien répondre, et il ne saura que se réfugier dans le silence éternel de M. […] Égoïsme, vanité, orgueil, tout cela nous l’acceptons comme le milieu où ce granit devait se refroidir pour faire une roche éternelle. […] * * * La loi éternelle se vérifie toujours et le style épouse chez Flaubert un geste de l’homme. […] Vos remarques sur l’éternel imparfait de Flaubert sont parfaites. […] Les problèmes qui ont opposé les Éléates et les Ioniens, Platon et Aristote, désignent beaucoup plus certainement les formes éternelles de la philosophie que l’épopée d’Homère ou le drame de Sophocle ne figurent les formes éternelles de l’art.