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1011. (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Mémoire de Foucault. Intendant sous Louis XIV »

« Au mois de décembre 1682, j’ai proposé à M. le chancelier Le Tellier et à M. de Châteauneuf la démolition du temple de Montauban, sur des contraventions aux édits qui défendent aux ministres de recevoir à leur cène des nouveaux convertis, les temples de Bergerac et de Montpellier ayant été démolis suc ce fondement » Il insiste et revient à la charge deux mois après : « Au commencement de février 1683, le Parlement de Toulouse ayant décrété de prise de corps les ministres de Montauban pour contraventions aux édits, j’ai mandé à M. le chancelier, à MM. les ministres, à M. l’archevêque de Paris et au Père de La Chaise (il n’en oublie pas un), que ce décret n’avait causé aucune émotion parmi les religionnaires, et que l’on pouvait sans aucun danger faire démolir leur temple.

1012. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Les cinq derniers mois de la vie de Racine »

Il est guéri, et il est à Melun pour la profession de sa seconde fille… » Ce voyage de Melun et les émotions qu’il y éprouva causèrent bien de la fatigue à Racine.

1013. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « GLANES, PÖESIES PAR MADEMOISELLE LOUISE BERTIN. » pp. 307-327

Ce que je préfère pourtant dans le volume, ce que j’y ai cherché d’abord avec une curiosité pleine d’intérêt, c’est ce qui touche à la femme et à ses propres émotions, aux tristesses voilées, si distinctes de tant d’autres aujourd’hui qui s’affectent et vont s’affichant.

1014. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Mémoires de madame de Staal-Delaunay publiés par M. Barrière »

Le séjour au château de Silly chez une amie d’enfance, l’arrivée du jeune marquis, son indifférence naturelle, la scène de la charmille entre les deux jeunes filles qu’il entend sans être vu, sa curiosité qui s’éveille bien plus que son désir, l’émotion de celle qui s’en croit l’objet, son empire toutefois sur elle-même, la promenade en tête à tête où l’astronomie vient si à propos, et cette jeune âme qui goûte l’austère douceur de se maîtriser, cette suite légère compose tout un roman touchant et simple, un de ces souvenirs qui ne se rencontrent qu’une fois dans la vie, et où le cœur lassé se repose toujours avec une nouvelle fraîcheur.

1015. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Préface » pp. 1-22

On a ajouté ici l’impulsion, parce qu’elle est l’événement élémentaire dont les composés forment les émotions et la volonté, de même que la sensation est l’événement élémentaire dont les composés forment les idées et la connaissance.

1016. (1894) Propos de littérature « Chapitre III » pp. 50-68

Car l’émotion se traduit par un geste : le geste est plastique, mais musique aussi, puisqu’il est rythme, — et le rythme, geste inscrit dans la durée, est un des deux modes fondamentaux de la musique, celui-là même qui lui est essentiel.

1017. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Seconde Partie. De l’Éloquence. — Éloquence de la chaire. » pp. 205-232

Il suppose toujours les principes, ou les établit en deux mots, & se jette sur la morale : il préfère le sentiment à tout : il remplit l’ame de cette émotion vive & salutaire, qui nous fait aimer la vertu.

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