. — Le Maître d’école (1839). — Diane de Chivry (1839). — Le Lion amoureux (1839). — Le Fils de la folle (1839). — L’Ouvrier (1840). — Un rêve d’amour (1840). — La Chambrière (1840). — Les Mémoires du Diable (1840). — Confession générale (1841-1845). — Le Maître d’école (1841). — Eulalie Pontois (1842). — Marguerite (1842). — Gaétan (1842). — Les Prétendus (1843). — Les Amants de Murcie (1844). — Le Château de Walstein (1844)
Xanrof n’est-il pas un sublime moraliste, et l’école du Chat-Noir une grande école ?
La jeune école littéraire du réalisme qui s’évertue aujourd’hui à le réhabiliter, ne parviendra qu’à se salir l’imagination sans parvenir à le laver. […] Les poètes de cette école sont des favoris de talent ; ils se sont seulement donné, comme on dit, la peine de naître. […] Si nous avions fondé l’école des larmes, deux écrivains d’un immense génie, mais d’une dépravation de cœur aussi prodigieuse que leur génie, avaient fondé l’école du rire. […] Musset a fait une école, l’école de ceux qui ne croient à rien qu’aux beaux vers et aux belles ivresses. […] Nous avons attendu dix ans, et qu’avons-nous vu sortir de ces écoles de Byron, de Heine, de Musset ?
Il représente une phase nouvelle et un progrès social dans la science qu’il cultivait avec succès ; il contribua plus que personne en son moment à la rendre facile, accessible, même élégante de forme, en la laissant sérieuse et solide ; à la tirer des écoles, sans la rendre pour cela frivole et sans la profaner. […] Il avait ouvert ses premiers cours libres et gratuits d’anatomie pendant les vacances de 1773 : à la rentrée des Écoles, comme les professeurs de la Faculté devaient enseigner aux mêmes heures, on lui proposa de changer les siennes, et il refusa. […] Il était de l’intérêt de la haute administration d’avoir une sorte de conseil médical consultatif, libre des préjugés et de la routine, dégagé des lenteurs d’écoles, prévenant sans entêtement les abus de l’empirisme, ou en accueillant, s’il y avait lieu, les bons résultats, et prêt à répondre, à donner un avis sur quantité de questions à l’ordre du jour. […] Bouillet), parlant de la confiance qui n’est due en fait de médecine qu’aux hommes vraiment savants et vertueux : Et où peut-on en trouver un plus grand nombre que dans cette capitale, disait-il, où une faculté respectable par son antiquité, recommandable par la pureté de sa doctrine, célèbre par les grands médecins qu’elle a produits et par ceux qu’elle possède aujourd’hui dans son sein, continue de s’occuper avec la plus grande activité du soin de former des sujets dignes d’une école aussi illustre ! […] Ce ne fut certes point un des passages les moins applaudis : Vicq d’Azyr semblait proposer aux peintres de l’école sentimentale et aux amateurs de l’Arcadie helvétique un tableau du genre de celui qui représente deux Canadiens au tombeau de leur enfant.
Ayant toujours habité en Italie et travaillé dans la retraite, loin des questions de salon et d’école, en dehors de ce qu’on appelait les classiques et les romantiques, il ne s’est jamais bien rendu compte de ce que voulaient chez nous ces derniers80. […] Léopold Robert n’était certes pas pour le système que préconisaient la plupart des classiques en peinture comme en littérature, lesquels recommandaient toujours les maîtres, les grands maîtres, et semblaient les proposer pour uniques modèles, lorsqu’il écrivait de Venise, en novembre 1830 : Il y a dans ce moment à Venise plusieurs artistes étrangers qui y sont venus pour étudier l’école vénitienne. […] On voit le côté par lequel Léopold Robert confine et tient à l’école des modernes rénovateurs. […] J’ai indiqué les points par lesquels Léopold Robert tient des deux écoles. […] Marcotte : Nous avons ici, à Rome, un jeune peintre qui est de la nouvelle école, et je suis bien aise d’avoir pris par ses ouvrages une idée du genre de talent qu’on peut leur accorder.
Et quels massacres des opinions enseignées et convenues Voilà deux siècles qu’on célèbre Tartufe comme le chef-d’œuvre des chefs-d’œuvre. « N’était le parti pris d’école et presque de faction, écrit M. […] Je voudrais la voir, une fois, jouer l’École des femmes et la Chercheuse d’esprit. » Parmi toutes ses autres originalités, M. Weiss s’est donné celle de traiter l’École normale de prison. « … Pour intellectuelle que soit une prison, c’est toujours une prison… La plus belle, la plus féconde, la plus riante de nos facultés, l’imagination s’y attriste… » Il ne nous paraît pas que la sienne se soit fort attristée à l’Ecole, ni que cette prison l’ait comprimée plus qu’il ne fallait. […] Et je ne vois pas non plus que l’École normale ait beaucoup gêné M.
Le charme, c’est peut-être une certaine aisance heureuse, une fleur de naturel même dans le rare et le recherché ; c’est, en tout cas, quelque chose d’incompatible avec des qualités trop laborieuses et trop voulues : ainsi le charme ne se rencontre guère chez les chefs d’école. […] A Lyon, où il fait souvent l’école buissonnière et passe des journées dans les bois ou le long de l’eau ; au collège de Sarlande, où il invente des histoires pour les « petits », à Paris même, où, fraîchement débarqué, de ses yeux de myope encore tout pleins de songerie, il s’essaye à regarder ce monde nouveau qu’il peindra si bien, le petit Chose, délicat et joli comme une fille, timide, fier, impressionnable, distrait, continue de rêver effrontément, fait des vers sur des cerises, des bottines et des prunes, chante le rouge-gorge et l’oiseau bleu, soupire le Miserere de l’amour, et adresse à Clairette et à Célimène des stances cavalières qui semblent d’un Musset mignard et où l’ironie, comme il convient, se mouille d’une petite larme. […] Mais, d’une façon générale, on peut dire de lui, et plus justement que de n’importe quel autre romancier, même de la nouvelle école, qu’il ne raconte et ne décrit plus que ce qu’il a vu. […] » Et, de fait, nombre des romans de la nouvelle école sont des oeuvres violentes et froides et ne donnent que des émotions pessimistes, c’est-à-dire des émotions qui, par-delà les souffrances des individus, vont à la grande misère universelle. […] N’avez-vous jamais entendu dans quelque école un bambin épeler le terrible évangile de saint Mathieu sur la fin du monde ?