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1038. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258

Molière le prête à une précieuse, dans sa Critique de l’École des femmes, au sujet de la scène où Arnolphe interroge Agnès sur ce que son galant lui a pris : « il y a là, dit Climène, une obscénité qui n’est pas supportable. » Élise est étonnée du mot : « Comment dites-vous ce mot-là ?

1039. (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre IV »

Il restait à adoucir la théorie, comme on avait adouci la pratique et à faire rentrer dans renseignement primaire les termes français chassés au profit du grec ; on ne l’a pas osé et l’on continue à enseigner dans les écoles toute une terminologie très inutile et très obscure.

1040. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 4, objection contre la proposition précedente, et réponse à l’objection » pp. 35-43

L’histoire des peintres, des poëtes et des autres gens de lettres, est remplie de faits qui convaincront pleinement que rien ne sçauroit empêcher les enfans, nez avec du génie, de franchir la plus grande distance que la naissance puisse mettre entr’eux et les écoles.

1041. (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Taine — VI »

∾ « Commune, Département, Église, École, ce sont-là, dans une nation, à côté de l’État, les principales sociétés qui peuvent grouper des hommes autour d’un intérêt commun et les conduire vers un but marqué : d’après ces quatre exemples, on voit déjà de quelle façon, à la fin du xviiie  siècle et à la fin du xixe , nos politiques et nos législateurs ont compris l’association humaine.

1042. (1914) Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne pp. 59-331

Il a été l’élève et plus que l’élève de Bergson à l’École Normale. […] Elle voyait bien que tout le monde allait à l’école. […] Parlez-moi, même, le langage de l’école. […] Vous voyez que je le parle, le langage de l’école. Parlons même celui des autres écoles.

1043. (1889) La bataille littéraire. Première série (1875-1878) pp. -312

Une division s’impose, plus tranchée de jour en jour, entre l’école spiritualiste et l’école matérialiste ; c’est donc sous l’une ou l’autre de ces deux bannières qu’il faut placer les écrivains de notre temps, suivant leurs écrits, leur influence et leurs tendances. […] Les œuvres d’imagination pure, les romans d’aventure, bien que d’un art inférieur, relèveront également de cette école. […] Aussi faut-il les mettre au rang des chefs de l’école du roman moderne. […] Sacher-Masoch est un grand coloriste, et je n’oserais affirmer qu’il ne fera pas école un de ces jours. […] Jean Aicard, un poète s’il en fut et de la bonne école.

1044. (1902) La formation du style par l’assimilation des auteurs

Il est nécessaire de connaître l’art sous tous ses aspects, pour échapper aux théories exclusives et aux préjugés d’école. […] Les habitudes d’esprit, les préjugés d’école nous créent des résistances injustes. […] Dans ses Lettres de Dupuis et Cotonnet, Alfred de Musset a spirituellement raillé ce genre d’amplification dont l’école romantique a tant abusé. […] Daudet, les Goncourt, Maupassant, Zola, Loti, et même Ferdinand Fabre, Theunet et l’école réaliste atténuée. […] Sans Télémaque, nous n’aurions pas eu la longue école de description fade qui finit à Florian, Raynal, Marmontel, Barthélémy et Ballanche, etc.

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