/ 3036
1926. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Lettres d’une mère à son fils » pp. 157-170

Et même ceux-là qui, comme Hyacinthe Corne, pensent le moins à l’être, et qui affectent, au contraire, de se rapprocher le plus du bon sens et de l’expérience dans leurs sources pures en parlant tout simplement comme l’âme d’une mère. Mais l’âme d’une mère n’y suffit pas non plus.

1927. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Félix Rocquain » pp. 229-242

Mais il y a une manière de la prendre qui est le geste du talent et l’assimilation à une âme ou à un esprit qui lui communique de sa force ou de sa lumière. […] Ils peuvent se fausser l’esprit tant qu’ils veulent et ils y réussissent très bien, mais s’ils ont l’âme froide, ils ne sont pas capables de l’enflammer.

1928. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XI. Gorini »

de vocation, cette reine des miracles, un érudit sans bibliothèques, sans livres, ou avec peu de livres, au fond du plus modeste presbytère, dans une campagne perdue, et tout en remplissant les devoirs du pasteur qui a charge d’âmes, et qui sait porter son fardeau. […] Il fallut deux choses et les deux choses les plus puissantes que je connaisse dans une âme humaine : la sensation d’une épouvante et le sentiment d’un devoir.

1929. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Gérard Du Boulan »

C’est le comique de l’âme et de l’esprit. […] On ne regarde que la babiole du siècle, au lieu de voir l’âme immortelle !

1930. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Henri Cantel »

A de certaines saveurs de son volume, on pourrait croire que l’auteur est chrétien d’éducation première et peut-être d’âme par sa mère ; mais littérairement, non ! […] S’il moule quelque chose de sa main lumineuse et forte, c’est ce qu’il y a de plus divin au fond de nos âmes ; car c’est ce que l’homme n’a pas fait.

1931. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Eugène Sue » pp. 16-26

« Prenez acte de ceci, — a-t-il dit à ses amis, — que je meurs en libre penseur », c’est-à-dire sans souci de Dieu, de l’âme et de sa destinée. […] L’un et l’autre sont morts l’âme déchirée pour avoir voulu s’appliquer le mot de César, qui est le mot de tant de gens, très-peu Césars d’ailleurs   : « Être le premier dans une bicoque plutôt que le second à Rome. » Ce fut le mot de Lamennais dans le genre superbe ; ce fut celui d’Eugène Sue dans le genre pittoresque, car son ambition avait ce caractère.

1932. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — J — Jhouney, Alber (1860-1926) »

. — L’Ame de la foi (1890). — Ésotérisme et socialisme (1898).

/ 3036