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1755. (1896) Les origines du romantisme : étude critique sur la période révolutionnaire pp. 577-607

L’anecdote suivante est typique : La richissime Mme Mackay, qui débuta comme servante dans un bar d’une des villes minières du Colorado, ayant commandé, pour une somme fabuleuse, son portrait à Meissonier, et ne le trouvant pas à son goût, — le consciencieux artiste avait fait ressemblant, — l’accrocha dans son cabinet d’aisance.

1756. (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre V. Le souvenir du présent et la fausse reconnaissance »

Ne sommes-nous pas à même, tout au moins, d’anticiper, à chaque moment sur le moment suivant ?

1757. (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre III. Le comique de caractère »

Ou bien donc notre analyse est inexacte, ou elle doit pouvoir se formuler dans le théorème suivant : L’absurdité comique est de même nature que celle des rêves.

1758. (1870) La science et la conscience « Chapitre I : La physiologie »

« Je crois, dit l’éloquent professeur anglais Tyndall, défendant contre le reproche de matérialisme les physiologistes qui cherchent les correspondances entre les phénomènes intellectuels et les opérations du cerveau, je crois que tous les grands penseurs qui ont étudié ce sujet sont prêts à admettre l’hypothèse suivante : que tout acte de conscience, que ce soit dans le domaine des sens, de la pensée ou de l’émotion, correspond à un certain état moléculaire défini du cerveau, que ce rapport du physique à la conscience existe invariablement, de telle sorte qu’étant donné l’état du cerveau, en pourrait en déduire la pensée ou le sentiment correspondant, ou qu’étant donné la pensée ou le sentiment, on pourrait en déduire l’état du cerveau ; mais je ne crois pas que l’esprit humain, restant constitué tel qu’il est aujourd’hui, puisse aller au-delà.

1759. (1870) La science et la conscience « Chapitre III : L’histoire »

Les deux puissances de l’histoire, la fatalité et la liberté, font chacune leur œuvre suivant leurs lois propres.

1760. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE STAEL » pp. 81-164

Dès onze ans, Mlle Necker composait des portraits, des éloges, suivant la mode d’alors. […] Nous avons cherché à en reproduire le sentiment dans les stances suivantes, en supprimant toutefois l’histoire entière et détaillée de Rome qui fait le principal de la pièce allemande et qui est dans le style grave des Fastes ; mais le ton général du début, et tout le mouvement de la fin qui se rapporte à Mme de Staël, ont été conservés, autant du moins que nous avons pu y réussir.

1761. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Joseph de Maistre »

L’année suivante, en 1774, il entra comme substitut-avocat-fiscal-général surnuméraire (c’est le titre exact) au sénat de Savoie, et il suivit les divers degrés de cette carrière du ministère public jusqu’à ce qu’en avril 1788 il fut promu au siège de sénateur, comme qui dirait conseiller au parlement : c’est dans cette position que la Révolution française le saisit. […] C’est entre ces deux suppositions qu’il faut choisir, suivant le parti qu’on a pris sur la vérité du christianisme. » S’il se prononce dans les pages qui suivent, et avec une incomparable éloquence, pour le triomphe immortel de ce christianisme tant combattu, il a du moins donné jour à la perspective sur le rajeunissement.

1762. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre VI. Milton. » pp. 411-519

À la page suivante, l’adversaire disait, en façon de reproche spirituel et railleur : « Vraiment, mes frères, vous n’avez pas bien pris la hauteur du pôle. —  Rien d’étonnant, répond Milton, il y en a beaucoup d’autres qui ne prennent pas bien la hauteur de votre pôle, mais qui prendront mieux le déclin de votre élévation. » Il y a de suite trois calembours du même goût ; cela paraissait gai. […] Nous découvrons que vous chantez Dieu comme le vulgaire le prie, suivant une formule apprise, non par un tressaillement spontané.

1763. (1926) La poésie pure. Éclaircissements pp. 9-166

Il arrive même que, suivant le degré de l’inspiration poétique, le courant que nous avons dit électrise plus ou moins un seul et même mot. […] (Louis de Launay.) pour le moment, malgré la belle pierre de taille dont il grandit l’observatoire, il reconnaît l’existence d’un domaine psychique où sont possibles des transformations essentiellement inaccessibles aux méthodes de la science…, le sanctuaire où il n’est permis d’accéder qu’en suivant le dédales de l’introspection, où la logique déductive doit s’incliner devant les grandes révélations de cette « vue directe de la vérité », de cette « expérience supra-sensible », de cette « lumière naturelle » qu’on appelle aujourd’hui l’« intuition. » mais il ajoute : à cela près, — qui n’est pas une fissure-notre synthèse, basée sur des « faits scientifiques » et non des conceptions, « à priori », paraît douée d’un pouvoir explicatif s’étendant à l’intégralité des forces et des phénomènes de la nature, sans en excepter les faits du domaine de la psychologie, notre point de départ ayant été la recherche algébrique d’un « théorème d’unification ».

1764. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « M. Ampère »

C’est sous le coup menaçant de cette douleur, et à l’extrémité de toute espérance, que dut être écrite la prière suivante, où l’un des versets précédents se retrouve : Mon Dieu, je vous remercie de m’avoir créé, racheté, et éclairé de votre divine lumière en me faisant naître dans le sein de l’Église catholique.

1765. (1861) La Fontaine et ses fables « Troisième partie — Chapitre I. De l’action »

Dès lors, suivant le mot antique, « le juste est devenu injuste », et la fable s’arrête.

1766. (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLIIIe entretien. Vie et œuvres du comte de Maistre (2e partie) » pp. 5-80

Bientôt son idée originale engagea entre nous la conversation suivante, dont nous étions fort éloignés de prévoir les suites intéressantes.

1767. (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVIIe entretien. Littérature latine. Horace (1re partie) » pp. 337-410

Suivant votre usage, vous me répondîtes brièvement.

1768. (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIVe entretien. Cicéron (3e partie) » pp. 257-336

Un seul jour passé suivant tes préceptes est préférable à l’immortalité de quiconque s’en écarte.

1769. (1861) Cours familier de littérature. XI « LXVe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (1re partie) » pp. 337-416

Le succès des paroles et de la musique de l’opéra du Devin du village donné à Fontainebleau devant le roi, et à Paris l’année suivante, fit éclater de nouveau le nom de Rousseau et lui donna cette popularité que le théâtre donne en une soirée et que les plus beaux livres ne donnent qu’à force de temps.

1770. (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIIe entretien. Balzac et ses œuvres (2e partie) » pp. 353-431

Suivant la nature du commerce, les échantillons consistent en deux ou trois baquets pleins de sel et de morue, en quelques paquets de toile à voile, des cordages, du laiton pendu aux solives du plancher, des cercles le long des murs, ou quelques pièces de drap sur des rayons.

1771. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre neuvième »

Tircis répond : Alors ne pense pas que j’épouse un visage   : Je règle mes désirs suivant mon intérêt.

1772. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre premier. La sensation, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. La sensation »

Si l’état organique précédent influe sur le suivant, c’est par la combinaison des mouvements qui en résulte, mais il ne s’ensuit pas que nous sentions seulement des rapports.

1773. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre deuxième. L’idée de l’espace. Son origine et son action »

William James cite l’expérience suivante.

1774. (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1884 » pp. 286-347

la nuit suivante, dans la diligence qui nous emportait vers la Haute-Marne, elle était prise du choléra.

1775. (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « Gustave Flaubert. Étude analytique » pp. 2-68

Ainsi de chacune des phrases suivantes : « Les Barbares, le lendemain, traversèrent une campagne toute couverte de cultures.

1776. (1856) Cours familier de littérature. I « IIIe entretien. Philosophie et littérature de l’Inde primitive » pp. 161-239

XL Le dialogue suivant explique la théorie du bien pour le bien, du renoncement complet au fruit de la bonne action, de la vertu pour elle-même, des sacrifices.

1777. (1856) Cours familier de littérature. I « IVe entretien. [Philosophie et littérature de l’Inde primitive (suite)]. I » pp. 241-320

Un des dieux, témoins de son mariage avec Damayanti, le poursuit de sa jalousie : ce dieu trouble sa raison, il le possède, suivant l’expression moderne ; il lui inspire la passion du jeu jusqu’à la frénésie.

1778. (1856) Cours familier de littérature. II « VIIIe entretien » pp. 87-159

L’espace nous manque ; nous le prendrons dans l’entretien suivant, et nous dirons pourquoi nous ne désespérons pas d’une littérature qui a peut-être autant de chefs-d’œuvre dans l’avenir qu’elle en a dans le passé.

1779. (1857) Cours familier de littérature. III « XVIIIe entretien. Littérature légère. Alfred de Musset » pp. 409-488

» ………………………………………………… ………………………………………………… ………………………………………………… Enfin lisez dans la dernière page dont il a scellé ses œuvres, son sonnet d’adieu à ce bas monde : Jusqu’à présent, lecteur, suivant l’antique usage, Je te disais bonjour à la première page.

1780. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre I : Variations des espèces à l’état domestique »

Si l’on nie l’origine unique de toutes nos races de Pigeons, il faut alors faire une des deux suppositions suivantes, l’une. et l’autre fort improbables : ou bien tous les divers types originaux étaient colorés et marqués comme le Biset, bien que nulle autre espèce existante ne présente les mêmes caractères, de manière qu’en chaque race il y ait une tendance à revenir à cette couleur et à ces marques ; ou bien il faut que chaque race, même la plus pure, ait, dans l’intervalle d’une douzaine ou tout au moins d’une vingtaine de générations, été croisée avec le Biset ; et je dis douze ou vingt générations, parce qu’on ne connaît pas d’exemples qu’un descendant ait jamais manifesté quelque tendance de réversion vers un ancêtre accidentel plus éloigné.

1781. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « III. M. Michelet » pp. 47-96

En parlant de la concubine de Marat, qu’il ose appeler la veuve Marat, au front souillé de laquelle il ose attacher ce noble voile de veuve, le plus beau qu’après son voile de vierge une femme puisse jamais porter, il écrit sans rire les mots suivants : « On trouva dans les papiers de Marat une promesse de mariage à Catherine Éverard.

1782. (1868) Curiosités esthétiques « I. Salon de 1845 » pp. 1-76

Notre méthode de discours consistera simplement à diviser notre travail en tableaux d’histoire et portraits — tableaux de genre et paysages — sculpture — gravure et dessins, et à ranger les artistes suivant l’ordre et le grade que leur a assignés l’estime publique.

1783. (1739) Vie de Molière

GEORGE DANDIN, OU LE MARI CONFONDU, Comédie en prose, et en trois actes, représentée à Versailles le 15 de juillet 1668,  et à Paris le 9 de novembre suivant.

1784. (1888) Impressions de théâtre. Première série

Et, comme il y a en effet deux façons de prendre la vie, nous avons nous-même reconnu que nous avions en nous un Alceste et un Philinte ; que nous étions l’un ou l’autre, suivant les heures, et peut-être les deux à la fois dans nos meilleurs jours. […] Je songeais, en suivant les manèges élémentaires de cette gentille créature, à la stratégie de la baronne Pfeifer dans le Fils de Giboyer. […] Tandis que j’écris cette phrase, je ne sais pas encore quelle sera la suivante, ni si je serai capable de l’écrire. […] Dumas ne prétend que la femme est fondée légalement à tromper le mari qui la trompe ; la représaille juridique est la plainte en adultère, la demande en séparation de corps ou en divorce suivant l’intensité de la foi religieuse ; mais, en dehors de la loi écrite, en vertu de la loi naturelle qui prime celle-ci, la femme peut se croire déliée à l’égard de son mari, quand le mari n’exécute plus le contrat.

1785. (1904) En lisant Nietzsche pp. 1-362

Le passage suivant, très important, peut appuyer l’une ou l’autre de ces deux hypothèses, ou celle-ci encore qu’il étudia les Grecs et les Français en même temps : « Quand on lit Montaigne, La Rochefoucauld, Fontenelle et particulièrement ses Dialogues des morts, Vauvenargues, Chamfort, on est plus près de l’antiquité qu’avec n’importe quel groupe de six auteurs d’un autre peuple. […] Les différentes « sensibilités » des trois derniers siècles s’expriment le mieux de la manière suivante : « Aristocratisme : Descartes, règne de la raison, témoignage de la souveraineté dans la volonté. — Féminisme : Rousseau, règne du sentiment, témoignage de la souveraineté dans les sens, mensonges. — Animalisme : Schopenhauer, règne des appétits, témoignage de la souveraineté des instincts animaux, plus véridique, mais plus sombre […] La plèbe, en son ascension vers ce but, procède de la façon suivante : « Les opprimés, les inférieurs, toute la grande masse des esclaves et des demi-esclaves veulent arriver à la puissance. […] On peut émettre sur le processus du sens esthétique les hypothèses suivantes : « Si l’on songe aux germes primitifs du sens artistique et si l’on se demande quelles sont les différentes espèces de plaisir engendrées par les premières manifestations de l’art, par exemple chez les peuplades sauvages, on trouve d’abord le plaisir de comprendre ce que veut dire un autre ; l’art est ici une espèce de devinette qui procure à celui qui en trouve la solution le plaisir de constater la rapidité et la finesse de son propre esprit. — Ensuite on se souvient, à l’aspect de l’œuvre d’art la plus grossière, de ce que l’on sait par expérience avoir été une chose agréable, et l’on se réjouit, par exemple, quand l’artiste a indiqué des souvenirs de chasses, de victoires et de fêtes nuptiales [intervention de la sensibilité]. — On peut encore se sentir ému, touché, enflammé, en voyant, d’autre part, des glorifications de la vengeance et du danger. […] L’époque suivante, élevée à mettre un frein aux formes extérieures, avait perdu les passions elles-mêmes et pris, par contre, une allure élégante, superficielle, badine, époque tellement atteinte de l’incapacité d’être malhonnête que même une offense n’était reçue et rendue qu’avec des paroles courtoises.

1786. (1916) Les idées et les hommes. Troisième série pp. 1-315

Nos cavaliers le tiennent toute la nuit, toute la matinée suivante. […] Dans les âges suivants, elle est vivifiée, nourrie par nos intelligents et fervents humanistes ; plus tard, le nombreux détail de son culte est sans relâche assuré par nos archéologues, épigraphistes, linguistes et grammairiens. […] C’est qu’il n’a pas réussi à séparer (suivant Montaigne) l’ambassadeur et Chateaubriand. […] L’histoire ne serait-elle pas simplement l’opinion que se fait du passé le lecteur attentif des documents, le plus habile à y démêler les signes de la réalité importante, le plus adroit à suppléer aux manques de l’information, le plus érudit et le plus imaginatif ensemble, de telle sorte qu’il imagine (les documents étant toujours incomplets) suivant les lignes de vérité que tracent déjà les documents. […] L’Empereur était indécis ; Gramont, suivant qu’il venait de causer avec tel ou tel, changeait, — non de préférence, — d’indécision.

1787. (1730) Discours sur la tragédie pp. 1-458

Corneille, Rotrou et Durier ont fait dans le cours de peu d’années, l’un, le Cid, l’autre, Vinceslas, et l’autre, Scevole ; toutes tragedies qui ont perfectionné le théatre à beaucoup d’égards : mais tous trois ont succombé aux vices de leur tems, pour ce qui regarde le discours : j’ose même avancer qu’il leur a fallu, je ne dis pas plus de raison, mais plus d’imagination et plus de souplesse pour briller, en suivant le mauvais goût établi, qu’il ne leur en auroit fallu pour l’éviter. […] On ne trouve les événemens pressés que parce qu’on ne fait pas assez d’attention au voisinage des lieux et à l’interruption des actions qu’on imagine, sans y penser, d’une plus grande étenduë ; ajoutez que les préparations que j’ai ménagées aux événemens, sont bien moins frappantes pour les spectateurs, que les événemens mêmes qui, suivant le cours ordinaire des choses, laissent l’idée d’un tems plus long que celui où je me suis étudié à les réduire. […] Son imagination n’est plus montée au même objet ; et sans qu’il y réfléchisse, il a l’équité de n’exiger pas un plaisir aussi vif que celui de la situation précédente : en un mot, il ne faut pas que les larmes qu’une scene fait couler se séchent dans la scene même : mais on n’est pas obligé d’en exciter encore dans la scene suivante.

1788. (1914) Une année de critique

Alors : Marie, inquiétée, sentant son inconséquence et réveillée de sa mélancolie, masquait dans la lettre suivante cette vue vraie de son âme, dangereuse également à René et à elle. […] * * * Celui-ci connaît la bonne fortune de faire œuvre utile rien qu’en suivant son inclination, ce qui n’est permis qu’aux esprits justes et aux cœurs droits. […] Ces rapports de l’intelligence et de la sensibilité au cours de la création de l’œuvre d’art, nous les distinguons en suivant, avec M. 

1789. (1859) Critique. Portraits et caractères contemporains

L’art moderne, tout au rebours, vous montre avec une joie féroce les plaies, le sang, les cadavres ; à l’Opéra même, il vous montre pour toute réjouissance, au premier acte, une juive qu’on va brûler ; au second acte, un soldat qu’on tue ; à l’acte suivant, un roi qu’on enterre, et, enfin, une réunion d’inquisiteurs qui font égorger trois malheureux. […] À la leçon suivante, laissant là Shakspeare, et se plaçant dans un ordre d’idées encore plus élevé, le professeur, qui a déjà conseillé, comme un bon palliatif à ces vapeurs de l’amour-propre, les sentiments et les travaux de la vie réelle, indique un remède admirable : la foi et l’espérance. […] — C’est convenu. » Les deux amis se séparent, et, le dimanche suivant, l’ami retrouvé s’en va d’un pied léger à Passy. […] « Elle était là quand j’écrivais, suivant d’un regard attentif les mots échappés à ma plume ; elle me disait souvent : C’est bien ! […] Pour notre petit cadet, je réserve le siècle suivant ; à ma paisible vieillesse appartiendra le siècle des bruits et des tempêtes.

1790. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Théocrite »

Simétha, pour nous en tenir à elle, s’est donc rendue la nuit dans un endroit désert, aux environs de sa maison, dans quelque cour ou quelque jardin ; elle est accompagnée de sa servante Thestylis, et s’est fait apporter tout l’appareil et les ingrédients nécessaires au sacrifice ; elle commence brusquement en s’adressant à la suivante : « Où sont mes lauriers ?

1791. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXVIe entretien. La littérature des sens. La peinture. Léopold Robert (1re partie) » pp. 397-476

Mon état me coûte beaucoup ; je suis forcé d’avoir toujours des modèles pour mes tableaux, car je suis résolu de ne pas faire un seul trait sans ce secours, qui ne peut jamais tromper… Je fais aussi des excursions dans les montagnes les plus sauvages, et j’y trouve des sujets et des modèles tout nouveaux pour ce nouveau genre de peinture. » « Cependant, ajoute-t-il dans la lettre suivante en parlant de son tableau de Corinne, ce tableau commence à me peser ; j’ai peur de m’être fourvoyé en acceptant de le composer ; j’ai choisi un sujet trop difficile à rendre, et d’ailleurs je m’aperçois qu’une Corinne est trop relevée pour moi, qui n’ai jamais fait que des contadines (des paysannes). » « Cette figure de Corinne est ingrate à faire, poursuit-il quelque temps après ; on ne sait quel caractère lui donner, ni quel costume. » XXXI On voit que, dans la lutte entre la nature et la convention, la nature en lui triomphe et qu’elle triomphe de lui.

1792. (1859) Cours familier de littérature. VII « XLe entretien. Littérature villageoise. Apparition d’un poème épique en Provence » pp. 233-312

» Moi j’en lus jusqu’à l’aurore, je relus encore le lendemain et les jours suivants !

1793. (1859) Cours familier de littérature. VII « XLIe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Troisième partie de Goethe. — Schiller » pp. 313-392

Triste chose que le monde, continue-t-il ailleurs ; on y apprend bien des choses, mais qui au fond ne nous apprennent rien ; mais quant à ce qui nous importe davantage, à la seule chose même qui nous importe véritablement, l’inspiration intérieure, le monde, au lieu de nous la donner, nous la prend. » — « Je lis madame de Staël, répond Schiller ; elle oublie son sexe sans s’élever au-dessus de lui ; c’est une nature raisonneuse, mais très peu poétique (c’est-à-dire créatrice). » Dans les lettres suivantes, la tragédie de Schiller, Wallenstein, est enfin terminée.

1794. (1860) Cours familier de littérature. IX « LIe entretien. Les salons littéraires. Souvenirs de madame Récamier. — Correspondance de Chateaubriand (3e partie) » pp. 161-240

C’est pendant une de ces tentatives d’émigration qu’il écrivait à Ballanche les lettres suivantes.

1795. (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (3e partie) » pp. 193-271

Le temps n’est, suivant la grande parole de Timée, qu’une image mobile de l’éternité.

1796. (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxve entretien. Histoire d’un conscrit de 1813. Par Erckmann Chatrian »

fit-il, on ne perd pas de temps… ça presse. » Il est facile de se faire une idée de mon chagrin durant ce jour et les suivants.

1797. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre V. Jean-Jacques Rousseau »

Suivant de mon mieux le fil de ses méditations, j’y vis partout le développement de son grand principe, que la nature a fait l’homme heureux et bon, mais que la société le déprave et le rend misérable.

1798. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre troisième »

C’est ainsi que Rollin reste lui-même tout en suivant les anciens comme à la trace.

1799. (1890) L’avenir de la science « XV » pp. 296-320

Un voyageur a traversé la France du nord au sud ; un autre de l’est à l’ouest ; un autre suivant une autre ligne ; chacun d’eux donne sa relation comme la description complète de la France ; voilà l’image exacte de ce qu’ont fait jusqu’ici ceux qui ont tenté de présenter un système de philosophie de l’histoire 131.

1800. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre VII, seconde guerre médique. »

Le jour suivant, Xerxès fit donner sa garde ; les Immortels s’avancèrent et lâchèrent pied comme les autres.

1801. (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1887 » pp. 165-228

Jeudi 18 août À mon grand étonnement, en ouvrant, ce matin, Le Figaro, je trouve en tête une exécution littéraire de Zola, signée des cinq noms suivants : Paul Bonnetain, Rosny, Descaves, Margueritte, Guiches.

1802. (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre onzième. La littérature des décadents et des déséquilibrés ; son caractère généralement insociable. Rôle moral et social de l’art. »

A la page suivante, on voit les « vastes nuages en deuil », devenir les « corbillards de ses rêves ».

1803. (1884) Articles. Revue des deux mondes

Mais la croissance de cette plante libre et responsable, l’humanité, n’est pas ainsi emportée d’un mouvement uniforme et nécessaire, suivant une ligne inflexible, vers un but qui ne peut manquer d’être atteint.

1804. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre III. Le roman » pp. 135-201

Nous citons : « Notre collaborateur Jules Bois vient de recevoir la lettre suivante de M. 

1805. (1926) L’esprit contre la raison

Cette métaphore un peu lyrique du grand soir de la Révolution, de même que le geyser, qui figure dans la phrase suivante « l’esprit jaillissant » après avoir été longtemps emprisonné, s’oppose à la « Walkyrie domestiquée ».

1806. (1767) Salon de 1767 « Peintures — La Grenée » pp. 90-121

Cette jambe d’Hersé, à l’extrémité de laquelle il y a un si beau pié, cette jambe étendue et posée sur ce si beau, si prétieux genou de Mercure, est de quatre grands doigts trop longue ; en sorte que laissant ce beau pié à sa place, et raccourcissant cette jambe de son excès, il s’en manqueroit beaucoup, mais beaucoup, qu’elle tînt au corps ; défaut qui en a entraîné un autre, c’est qu’en la suivant sous la draperie, on ne scait où la raporter.

1807. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XVIII. J.-M. Audin. Œuvres complètes : Vies de Luther, de Calvin, de Léon X, d’Henri VIII, etc. » pp. 369-425

L’un est le feu, l’autre est la glace ; mais, comme le froid, à force d’être intense, finit par brûler comme la flamme, suivant la loi qui veut que les extrêmes se touchent et confluent, il s’est trouvé que Luther et Calvin, avec leurs organisations contraires, ont développé un mal confluent dans l’intelligence humaine et dépravé, à la même profondeur, les générations.

1808. (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre IV. De la délimitation, et de la fixation des images. Perception et matière. Âme et corps. »

Il doit donc y avoir, dans l’ensemble des perceptions qui occupent un moment donné, la raison de ce qui se passera au moment suivant.

1809. (1907) L’évolution créatrice « Chapitre IV. Le mécanisme cinématographique de la pensée  et l’illusion mécanistique. »

Tandis que la conception antique de la connaissance scientifique aboutissait à faire du temps une dégradation, du changement la diminution d’une Forme donnée de toute éternité, au contraire, en suivant jusqu’au bout la conception nouvelle, on fût arrivé à voir dans le temps un accroissement progressif de l’absolu et dans l’évolution des choses une invention continue de formes nouvelles. […] En suivant la seconde, au contraire, on aboutissait à toutes les conséquences que l’intuition de la durée vraie implique.

1810. (1888) Impressions de théâtre. Deuxième série

Et jamais anachorète tenté n’a fait si plaisante mine que le vénérable Hermocrate quand il se décide à poser devant la suivante Corinne qui peint pour sa maîtresse le portrait du vieux philosophe. […] L’acte suivant est tout à fait piquant et distingué, — sauf une scène. […] Et quand sa belle-mère est morte, Iza, en pleurs, tombe sur la poitrine de son mari… À l’acte suivant, un hasard révèle à Pierre l’infamie d’Iza. […] C’est la vieille aventure de la chair, l’aventure des pauvres amants liés par le désir, puis par l’habitude, et qui veulent rompre leur lien et qui ne peuvent pas ; de l’homme qui sent que sa dignité, son honneur, ses meilleurs sentiments, tout s’en va, tout fond dans la lâcheté de cette servitude charnelle ; et de la fille qui s’attache, qui s’accroche désespérément et qui ne veut pas être quittée, car c’est peut-être son dernier amour, — jusqu’au suivant : tout cela avec de la honte, de la colère, du dégoût et des larmes, et de la folie et de la mélancolie et de la pitié. […] Mais, la nuit suivante, elle fait un rêve, oh !

1811. (1896) Impressions de théâtre. Neuvième série

Elle lui dit : « Je te comblerai de richesses et d’honneurs. » Il répond : « La récompense que je demande, c’est celle que vous avez promise. » Et l’évêque Sophron ajoute : « Madame, c’est ennuyeux : mais il n’y a pas à dire : vous avez juré. » À l’acte suivant, nous retrouvons Gismonda dans un joli couvent où elle est venue faire une retraite, — un peu comme la reine Fiammette dont elle est assez proche parente ; ce qui veut dire qu’elle est éminemment femme. […] Il n’a, d’ailleurs, rien de commun avec ces patriotes qui, suivant une jolie phrase de Huysmans, réclament une revanche « dont l’éventualité lointaine les rassure ». […] Au tableau suivant, Du Guesclin, dans son château de Pontorson, reçoit l’argentier Jacques Bureau, qui vient, de la part du régent Charles, implorer le secours du capitaine breton. […] À l’acte suivant… Eh bien ! […] Et, en effet, nous voyons qu’à l’acte suivant cet homme aimé se trouve avoir le choix entre deux « positions » superbes.

1812. (1890) Nouvelles questions de critique

Et, de là, cette conséquence que, si la base du Dictionnaire historique de l’Académie française est manifestement trop étroite, il n’appartient pas à l’Académie de prétendre l’élargir, — puisqu’elle ne le pourrait qu’en manquant à son institution, qui n’est pas de faire l’histoire de la langue, mais de suivre l’usage, de l’épurer tout en le suivant, et de le légitimer enfin, en l’adoptant. […] Il y aurait beaucoup à dire, et du plan que les bénédictins eux-mêmes avaient cru devoir adopter, et des additions ou corrections que leurs successeurs, tout en le suivant, ne pouvaient cependant se dispenser d’y faire. […] « L’originalité supérieure de Madame Bovary », suivant lui, « ce serait, en effet, d’avoir concilié ce qu’avaient de légitime les visées du romantisme avec ce que les exigences du réalisme avaient de fondé » ; et nous, si nous voyons dans Madame Bovary, quelque chose d’original et de supérieur, c’est au contraire et justement ce que nous appellerons la dérision du romantisme. […] Ce sont ceux-là surtout qu’égare la préoccupation de plaire et, assez généralement, pour avoir trop plu à leurs contemporains, il arrive qu’ils déplaisent dans les âges suivants.

1813. (1897) La vie et les livres. Quatrième série pp. 3-401

Me sera-t-il permis de citer ici les lignes suivantes, qui furent écrites sur Chemin fleuri par un critique dont me séparent plus de cent lieues de pays, et qui prouvent que l’on peut encore, même sans ententes préalables ni camaraderies, être compris comme on souhaiterait de l’être toujours : Le portrait de Suzanne est tracé d’une touche si fine et si émue en même temps que nous n’osons l’appeler une œuvre d’art : c’est plutôt une œuvre d’amoureux. […] Il y en eut, suivant les époques, de trente à quarante. […] Les travaux de la mission française, interrompus au mois de juillet, à cause des extrêmes chaleurs qui faisaient du champ de fouilles une vraie fournaise, ne recommencèrent point l’automne suivant.

1814. (1891) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Première série

Avant-propos Je réunis ici quelques études sur les penseurs français du commencement du XIXe siècle. Les moralistes du siècle qui va finir ont ceci de très particulier qu’ils se sont occupés tout autant de politique que de morale, et même un peu plus de celle-là que de celle-ci, et c’est pourquoi l’on pardonnera peut-être aux essais que voici d’être parfois des études politiques encore plus que des études morales. Il n’y a pas lieu de s’étonner beaucoup de l’importance que la politique a prise dans l’esprit des philosophes français de 1800 à 1830. Après la Révolution française, c’était bien une politique constituante qu’il paraissait le plus urgent de fonder, et par conséquent une sociologie générale qu’il s’agissait de trouver. Avant 1789, il y avait en France une Constitution à améliorer ; après la Révolution française et l’Empire, il y avait à trouver une Constitution pour la France.

1815. (1938) Réflexions sur le roman pp. 9-257

Jules Lemaître faisait boire à Panurge « ce vin blanc de Vouvray qui sent jusqu’à la dernière goutte le pressoir et la vendange, et qui continue, même en bouteilles, à vivre sa vie propre et à subir l’influence des saisons, tour à tour sec et sucré, pétillant ou paisible, suivant que là-haut, sur le sol pierreux, la vigne sa mère porte des fleurs ou des grappes. » Les deux dernières bouteilles, je veux dire les deux derniers contes, sont du sucré et du paisible, et de fait il y a, tout de même, dans certaines de ces bouteilles, un excès de sucre qui doit plaire aux vieilles dames gourmandes ; mais les vrais amateurs, les fins buveurs, savent aussi où trouver leur part. […] À elles cinquante, suivant un illustre exemple, elles n’avaient pu remplir un seul recoin de sa mémoire. […] Et je me demandais, en suivant ces filiations qui en somme sont assez justes, pourquoi nous ne possédons pas une histoire du roman français, ou plutôt pourquoi nous l’avons laissé écrire par un critique anglais, d’ailleurs fort distingué, M.  […] Ce roman qui était en puissance dans L’Empreinte et Le Ferment, et qu’à la lueur des œuvres suivantes nous voyons se dégager, M.  […] Bourget ; on le voit, par exemple, suivant le cours et le rythme de L’Échéance, et recevant le titre de Drame de famille.

1816. (1914) Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne pp. 59-331

Quand même il y aurait de la grêle tous les ans, il resemera du blé toutes les années prochaines, toutes les années suivantes. […] C’est toujours le même qui sert, la même matière, le temps (et même en ce sens la durée) n’ayant qu’une dimension, de sorte qu’il n’y a point une deuxième dimension par où, suivant laquelle l’action proprement historique pourrait s’échapper. […] Pour cela on se transporte à l’instant immédiatement suivant, instantanément suivant, à l’instant d’aussitôt après et de là on regarde le présent, où l’on est, comme un passé tranquille.

1817. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393

Le comte répondit qu’il apporterait lui-même, son anneau, la nuit suivante, et qu’il le donnerait à la belle Florentine. […] notre poète écrivait l’histoire des Bélise et des Araminte du siècle suivant, après que madame de La Fayette et madame de Sévigné auront jeté, spontanément, leur éclat imprévu sur le grand siècle. […] La Malade i maginaire Il faut cependant que nous nous décidions à quitter Molière et à revenir à mademoiselle Mars, qui nous appelle et qui bientôt va disparaître à jamais de ce théâtre dont elle était l’ornement et la gloire. — À ces causes, vous n’aurez plus que ce petit chapitre qui est la suite du Malade imaginaire, et le chapitre suivant où l’on voit Molière qui préside aux fêtes de la cour. […] À l’acte suivant, le docteur Loewe se fait annoncer chez la malade imaginaire, madame de Sturmer, et certes il est loin d’avoir les lâches complaisances de MM. 

1818. (1894) La vie et les livres. Première série pp. -348

Il allait, comme les poètes lyriques, suivant obstinément son désir et criant sa folie par les rues : Des vers ! […] Bourget s’attarde complaisamment à dépeindre ce César subtil, dont il aime le dilettantisme, ce sceptique qui protégeait des philosophes juifs, ce théologien qui recommandait au Pape, son ennemi, de revenir à la pauvreté et à la simplicité de la primitive Église, ce sultan dont un moine saxon raconte « qu’il faisait danser devant lui des aimées qui contournaient leurs bras en jouant et chantant et repliaient leurs corps en arrière suivant le rythme de leurs chansons ». […] Il sait combien elle est, suivant les circonstances, calme et violente. […] La Semaine religieuse de Paris a enregistré, avec une visible satisfaction, la phrase suivante, où l’ancien député de Draguignan s’apitoie sur le sort des souffrants et des humbles.

1819. (1896) La vie et les livres. Troisième série pp. 1-336

Verlaine À Athènes, le jour des Skyrophories, une procession, partie de l’Acropole, se rendait, en suivant la Voie sacrée d’Éleusis, à un sanctuaire situé en dehors des murs de la cité. […] Marcel Prévost définit en bloc par le diagnostic suivant, que je ne puis citer en entier, et qui est d’un moraliste bien rigide : Jeunes filles qui échantillonnent en juste proportion la jeune personne de Paris jouisseur, celle qui a des parents à l’aise et sans morgue, qui va au bois, au bal, au théâtre, à Aix, à Trouville ; qui fait de l’hydrothérapie, du tennis, des parties de rallies… Chattes frôleuses, dont le titre et la vêture de vierges rendent les discours, les allures plus déconcertants… Qui se gêne pour parler devant elles du scandale d’hier ?

1820. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE CHARRIÈRE » pp. 411-457

Hier, il nous régala de la compagnie du baron van H…, cousin de la suivante, gentilhomme très-noble et non moins gueux.

1821. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIIIe entretien. Vie du Tasse (3e partie) » pp. 129-224

Il arriva le surlendemain aux portes de Turin ; son costume flétri par la route, son dénuement d’argent et de lettres pour le gouverneur, lui firent refuser l’entrée par les gardes ; il fut contraint à traverser de nouveau le Pô et à aller, suivant son habitude, demander un asile pour la nuit au couvent des Capucins.

1822. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCVe entretien. Alfred de Vigny (2e partie) » pp. 321-411

Il le fit épiquement, c’est-à-dire en récits successifs et dramatiques tels que ceux dont nous allons vous donner l’exemple dans les deux citations suivantes.

1823. (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXXXIXe entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »

Ils s’avancèrent magnifiquement, suivant la coutume de leur pays.

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