Un mot, un regard à chacun, une question sur leur famille, leur vie, leur contrée, nous mènerait à l’infini ; il vaut mieux faire ma prière ici devant ma fenêtre, devant l’infinité du ciel. » XXIX Le 22 août.
C’est là la question : la première semaine après sa défaite, la presse se tait ; la seconde, elle rallie par le droit de réunion ses forces disséminées ; la troisième, elle fermente et se révèle en symptômes menaçants par des mots d’ordre et par des rassemblements sur les boulevards, au sortir des clubs ; la quatrième, elle éclate et le sang coule.
C’est une autre question et dont chacun décide, le prince aussi bien que M.
», question commode, pour les jours où notre conscience et notre passion se disputent à chances égales, ou plutôt quand la passion commence à prendre le dessus.
La question de la répartition du bonheur n’est donc pas capitale quand il s’agit de produire une culture supérieure.
J’entretenais par mes questions cette rêverie qui lui plaisait et l’empêchait de songer à son mal.
» Elle jette impérieusement à Dieu, à elle-même, cette décisive question.
J’évite même d’entrer dans cette question si fameuse qui a fait une espéce de schisme dans les lettres.
Les questions d’Acomat laissent entrevoir une partie de ses projets.
Je suis las des histoires où il n’est question que des aventures d’un roi, comme s’il existait seul, ou que rien n’existât que par rapport à lui ; en un mot, c’est encore plus d’un grand siècle que d’un grand roi que j’écris l’histoire.
D’ailleurs, la question littéraire n’est qu’accessoire au but que je me propose.
En face des premiers paraît le savant et excellent Hooker, un des plus doux et des plus conciliants des hommes, un des plus solides et des plus persuasifs entre les logiciens, esprit compréhensif, qui en toute question remonte aux principes364, fait entrer dans la controverse les conceptions générales et la connaissance de la nature humaine365 ; outre cela, écrivain méthodique, correct et toujours ample, digne d’être regardé non-seulement comme un des pères de l’Église anglaise, mais comme un des fondateurs de la prose anglaise. […] « Comment sera gouvernée l’Église de Christ » : voilà la grande question qui s’agite entre les sectes. […] » et cent autres questions du même genre.
De graves dissertations sur des questions frivoles, de pénibles recherches pour trouver le mot d’une énigme, de la métaphysique sur l’amour, des subtilités de sentiment, et tout cela discuté avec une recherche exagérée de tours et un raffinement puéril d’expressions, tels étaient les sujets dont s’occupait cet aréopage hermaphrodite. […] Un jour qu’ils revenaient par eau d’Auteuil à Paris, ils se mirent de nouveau à agiter ces questions devant un minime qu’ils avaient trouvé dans le bateau. […] obligeant, qui semblait décider la question en sa faveur. […] Le gazetier du temps, Robinet, autorité irrécusable en cette question, parle de la bonne exécution de la pièce et donne les éloges les plus flatteurs aux acteurs du Palais-Royal. […] Madame de Sévigné, sans nous faire connaître davantage l’aventure en question, confirme pleinement l’assertion de l’abbé de Choisy quand elle écrit : « Il a fallu dîner chez M. d’Autun ; le pauvre homme !
Au déjeuner, il est question des nominations de la Légion d’honneur, passées au Moniteur. […] — C’est que pour moi, c’est bien simple ces questions-là, reprend la princesse, vous pouvez faire tout pour ces dames, quand c’est gratis, mais du moment qu’il y a de l’argent… Est-ce que vous ne pensez pas comme moi ?
Diderot, qui passe à tort ou à raison pour le plus artiste de tous, Diderot, qui traita dans une thèse spéciale de la question de la Beauté, ne fut pas plus haut que son temps et il le subit tout entier. […] Les volumes où l’on a renfermé ses critiques d’art contiennent un Essai sur le beau, essai malheureux, d’une connaissance médiocre et étranglée ; car Diderot se contente d’y exposer maigrement les maigres systèmes de Wolf, de Hutcheson, du père André, qui n’ont pas éclairé beaucoup cette question du beau qu’il faut renvoyer au chapitre des inutilités métaphysiques, et dans cet Essai sur le beau son don d’invention critique l’abandonne.
Ainsi, on admire son « indépendance civique », qui éclate dans le refus qu’il fit, à ce qu’il paraît, à Madame, de changer certain passage du Misanthrope, où il est question de « ce grand flandrin de vicomte, qui crache dans un puits pour faire des ronds ». […] La poésie a un domaine qui s’étend à tout ; on ne peut absolument rien lui interdire, ni l’exclure de rien ; et, par conséquent, il y aurait de la rigueur et de l’absurdité, il y aurait de l’étroitesse d’esprit à interdire à la poésie de se mêler, même directement, à la discussion catégorique des questions sociales ou politiques qui préoccupent une époque. […] Il plane au-dessus des événements de l’une ou de l’autre, il les domine, pour avoir action d’un côté ou de l’autre, indirectement ; ce n’est que de cette façon que les grands esprits qui ont été le plus l’expression de leur monde, qui l’ont le plus devancé et l’ont le plus poussé en avant, ont agi par la poésie sur les questions politiques ou sociales ; c’est ainsi qu’il a été donné d’agir à Goethe dans son siècle, à Molière dans le sien. […] ——— La fidélité des femmes est une question comme la science des médecins, et la sincérité des prêtres d’une religion fausse.
Hugo abordait à nu la question par Hernani.
En France, parmi les journalistes même les mieux placés, la méprise avait eu lieu ; les critiques, dès le premier moment, n’avaient pas manqué de retrouver dans l’ode en question les qualités, les défauts surtout du grand lyrique d’alors : il fallut décompter.
Je n’exagère rien : des voix éloquentes dans les chaires ont proclamé depuis longtemps la nécessité, l’à-propos de cette connaissance heureuse, et cherchent à en propager l’esprit ; mais en France rien n’est fait tant que le grand public n’est pas saisi des questions et mis à portée des résultats, tant qu’il n’y a pas un pont jeté entre la science de quelques-uns et l’instruction de tous116.
A peine le dauphin a-t-il fait une question qu’il lui a donné six réponses.
Je dois à un examen plus attentif des questions sociales, à l’âge, à l’expérience, des sentiments plus justes sur la société politique, qu’elle soit républicaine ou monarchique.
Il aime, il peint avec une émotion vraie et un charme rare les vieux prêtres, les « bonnes dames », les vieilles demoiselles pieuses, les jeunes filles innocentes, les mœurs terriennes, les antiques foyers, les vies modestes, dévouées, secrètement héroïques… Parce que le père Labosse, au milieu de ses gambades, n’a point cessé d’être « bien pensant », qu’il a gardé le respect des choses essentielles et que, docile au fond et enfantin, il n’a jamais commis « le péché de l’esprit », Henri Lavedan, bon psychologue en même temps que bon interprète de la miséricorde divine, accorde à ce polichinelle une mort comiquement orthodoxe et touchante… Sur quoi, je me pose cette question : — Tandis qu’il absolvait son vieux marcheur, qui sait s’il n’y avait pas, chez Lavedan, cette arrière pensée que Dieu lui appliquerait à lui-même, pour des péchés plus fins, le bénéfice de bons sentiments plus réfléchis, mais analogues ?
Voici : Comme je l’écrivais tout à l’heure, la grande question, au point de vue des techniques récentes, est le rapport du rythme à l’analyse logique.
Je ne sais, et à vrai dire je crois la question impertinente ; car il faut s’arrêter aux notions simples.
Il avait eu raison, le grand homme insulté, d’écrire sur ses poëmes cette fière et sombre dédicace : Au temps De son blasphème, il n’en fut plus question ; ce blasphème l’avait fait mourir en exil, c’était bien, c’était assez ; il fut comme non avenu.
Il y est question de la messe à laquelle les cloches convoquent les fidèles initiés au culte nouveau. […] » « Avant qu’elle n’eût vu que c’était son mari, elle se mit à penser à la question de Hagene : comment il devait faire pour préserver la vie de Sîfrit.
On interroge Nefftzer qui ne répond pas directement à la question, et avec son scepticisme finement blagueur sous son gros rire, et avec sa parole malignement mordante sous son épais accent alsacien, se moque de Gambetta venant d’envoyer, comme maire de Strasbourg, un maire, qui, d’après lui, se serait sauvé, et remplacerait un maire qui se battrait courageusement, et il accuse X… d’avoir fait sa fortune dans les travaux des fortifications, et encore des officiers du génie, de faire inscrire, sur les feuilles des entrepreneurs, trois cents ouvriers, là, où un atelier de cinquante travaille seulement. […] Il est question de l’intérieur aristophanesque du gouvernement de la Défense nationale, d’Arago que Saint-Victor appelle un vrai Pantalon de la Comédie italienne, de Mahias, de Gagneur, de… On parle de la publication de la Correspondance de l’Empereur. […] Il est question de fusées au carbone, d’un ballon devant rapporter par une Correspondance-Journal avec la province, 600 000 fr. et dont le lancement attend encore l’autorisation.
Voici du moins la version très authentique de Mlle Des Houlières, répondant là-dessus à une question que lui adressait Brossette.
Les coups de bâton qu’il distribue, les violences qu’il commet, les meurtres et les assassinats dont il se rend coupable, ne sont-ce pas des affaires qu’on assoupit et dont au bout de six mois il n’est plus question Que ce même homme soit volé, toute la police est aussitôt en mouvement, et malheur aux innocents qu’il soupçonne Passe-t-il dans un lieu dangereux, voilà les escortes en campagne
Herman avait entendu avec joie la dernière question que lui avait adressée la jeune fille.
VI En quoi l’erreur, du le crime, ou la législation de la France sous Louis XV ou sous ses prédécesseurs, quand la QUESTION était un article stupide du code criminel du pays ; en quoi les immanités atroces de l’inquisition ; en quoi les crimes des rois, des prêtres, des sectes religieuses ; en quoi les souffrances du peuple de ces temps néfastes, ces souffrances aussi éternelles que la misère humaine, légitiment-elles les sévices que les prétendus vengeurs du peuple, en 1793, exercèrent contre d’autres classes de la société ?
Celui-ci cessa aussitôt ses questions, et dit : Quel qu’il soit, il est le bienvenu dans une maison où l’on aime à honorer et à secourir les étrangers.
.… Quant à ce que vous m’écrivez, dit-elle, de mon cousin, M. de Guise, je vouldray qu’une si meschante créature, que le personnage dont il est question (M. l’amiral), fust hors de ce monde, et seroy bien ayse que quelqu’un qui m’appartienst en fust l’instrument, et encore plus qu’il fust pendu de la main d’un bourreau, comme il a mérité ; vous sçavez comme j’ai cela à cueur.… Mais de me mesler de rien commander à cest endroit, ce n’est pas mon mestier.
Le poëte et l’homme de cour y mena la vie d’un bénédictin, mangeant au réfectoire des moines, assistant aux offices, veillant dans la bibliothèque ; ce fut là surtout qu’il étudia, sous la direction de dom Calmet, ces questions bibliques et théologiques qui donnèrent plus tard à ses controverses religieuses les armes de l’érudition la plus inattendue dans un écrivain laïque.
C’est une question d’aristocratie et de démocratie ; le drame est l’image la plus fidèle de la civilisation.
Notre littérature y perdit sans doute en hauteur et profondeur ; et les plus grandes questions, les plus vitales en furent exclues ou furent réduites à s’y glisser par occasion : de là ce que nos chefs-d’œuvre classiques paraissent avoir quelquefois d’un peu court, quand on les compare à certaines œuvres des autres littératures.
A ses questions, elle lui répond que ce sont des diamants faux qu’elle vient d’acheter ; et voilà son premier pas fait dans la voie qui la ramène à l’abîme.
» — demandait Tourguéneff au général en question, un très gros homme.
… Naturellement, il laisse ces grandes questions dans l’ombre, — dans l’ombre du mépris de son temps, — mais il ne les met jamais dans la clarté de son esprit.
Cette crudité de style et cette violence de vérité ne sont que les effets de la passion ; voici la passion pure : Prenez l’affaire la plus mince, une querelle de préséance, une picoterie, une question de pliant et de fauteuil, tout au plus digne de la comtesse d’Escarbagnas : elle s’agrandit, elle devient un monstre, elle prend tout le cœur et l’esprit ; on y voit le suprême bonheur de toute une vie, la joie délicieuse avalée à longs traits et savourée jusqu’au fond de la coupe, le superbe triomphe, digne objet des efforts les plus soutenus, les mieux combinés et les plus grands ; on pense assister à quelque victoire romaine, signalée par l’anéantissement d’un peuple entier, et il s’agit tout simplement d’une mortification infligée à un Parlement et à un président.
» La question qu’il se fait est celle que nous cherchons à résoudre. […] (A) Soit, Monsieur ; renonçons aux anciens pour défendre la règle en question, et convenons que, l’art s’étant perfectionné depuis Racine, l’inobservation de sa loi la plus importante contrarie la pratique assidue de nos meilleurs poètes. […] Je n’aurais pas besoin de vous dire, s’il en était question ici, qu’elle ne reconnaît aucun prétexte qui autorise les crimes.
Mais, cette part faite au feu de son temps, il reste un roi qui partageait, sur la question ordinaire et extraordinaire, l’opinion de Perrin-Dandin : Et cela fait toujours passer une heure ou deux. […] Il estoit question de lever le charme, pourvu qu’il eust été jetté depuis le mariage ; s’il l’avoit été avant il n’y avoit point de remède tant qu’il dureroit. […] Nous trouvasmes ensuite que la question avoit été proposée à de certains théologiens, et que quelques-uns d’entre eux avoient déjà opiné pour la nullité du mariage. […] S’il est supérieur, il tient toujours par quelque côté à ces influences assidues ; s’il est médiocre, elles l’accaparent et le dominent tout entier : la politique devient alors une question de chambre à coucher. […] Questions sans réponses.
On parle ici de ces délibérations sur une question importante qui intéresse le sort d’un empire : telle est celle d’Auguste, lorsqu’il veut quitter l’empire ; telle est encore celle où Ptolomée examine s’il doit recevoir Pompée, ou lui donner la mort. […] S’il y est question d’une divinité du ciel, de l’enfer, d’un naufrage, des êtres même moraux et inanimés, il les représente au naturel par la magie des décorations.
Mardi 28 mars Les journaux ne voient, dans ce qui se passe, qu’une question de décentralisation. […] Tout à coup son langage se brouille et se hollandise, ses paroles deviennent bizarres, incohérentes… Il y est question d’agents de Louis XVII, de choses horribles dont le peintre aurait été témoin… Il se lève, comme mû par un ressort : « Voyez-vous, une électricité vient de passer à côté de moi », — et il fait, avec sa bouche, l’imitation d’une balle qui siffle… Le soir, Verlaine confesse une chose incroyable. […] Un déjeuner de garçons (peinture de diplomates français et étrangers) où l’on ne parle que de Paris, et où il est beaucoup question de l’actrice.
C’est de cela qu’on lui parle dans les églises, en style grave et froid, avec une suite de raisonnements sensés et solides : comment un homme doit réfléchir sur ses devoirs, les noter un à un dans son esprit, se faire des principes, avoir une sorte de code intérieur librement consenti et fermement arrêté, auquel il rapporte toutes ses actions sans biaiser ni balancer ; comment ces principes peuvent s’enraciner par la pratique ; comment l’examen incessant, l’effort personnel, le redressement continu de soi-même par soi-même doivent asseoir lentement notre volonté dans la droiture : ce sont là les questions qui, avec une multitude d’exemples, de preuves, d’appels à l’expérience journalière1331, reviennent dans toutes les chaires, pour développer dans l’homme la réforme volontaire, la surveillance et l’empire de soi-même, l’habitude de se contraindre, et une sorte de stoïcisme moderne presque aussi noble que l’ancien.
Elles étaient ensemble à la campagne avec plusieurs gentilshommes du voisinage, et entre autres l’aspirant en question.
Ce fut la question qui se posa pour Lamartine.
On n’eût pas osé donner des rangs, désigner les premiers et les derniers, après la parole du Christ, qui laisse cette question de rang dans une incertitude redoutable.
Il est question du livre des Liaisons dangereuses, qu’il n’a pas lu, et que je le pousse à lire : « Lire, répète-t-il, mais on n’a pas le temps… moi je n’en ai pas le temps !
Seigneur, la douce familiarité qui règne dans votre conversation m’enhardit à vous faire quelques questions : Pourrions-nous savoir de quelle noble famille vous faites l’ornement ; quelle contrée est actuellement dans le deuil, à cause de votre absence ; et quel motif, vous, dont toutes les manières annoncent une délicatesse exquise, a pu vous déterminer à entreprendre un voyage pénible, pour visiter cette forêt consacrée aux plus rudes austérités ?
Sa retraite et sa mort ont laissé douteuse, à son grand honneur, la question de savoir si, lui vivant, le siège de Sébastopol et toute l’expédition de Crimée n’eussent point été considérablement abrégés ; car sa retraite, après le premier grand coup d’épée, eut pour effet immédiat de supprimer la rapidité dans les opérations, cette rapidité foudroyante qui était sa pensée même et qui, à ce début, était le premier élément de succès.
Quant aux questions de Médée, elles sont bien naturelles en même temps que finement insinuantes : elle parle d’Orchomène et de l’île d’Æa, parce qu’elle ne connaît guère d’autres pays lointains : de l’un est venu son beau-frère Phrixus, et dans l’autre habite sa tante Circé.
Mais à qui s’adresser pour cette question délicate ?
C’est là une question réservée ; nous n’en prenons point souci ; notre idée a été construite pour elle-même. — Et cependant il y a chance pour que la construction mentale coïncide avec quelque construction réelle.
Il possède l’art de mêler des questions de littérature aux conversations les plus enjouées et d’assaisonner la philosophie de beaucoup d’agréments.
Il n’était question d’abord que de m’exercer à la lecture par des livres amusants ; mais bientôt l’intérêt devint si vif que nous lisions tour à tour, sans relâche, et passions les nuits à cette occupation.
s’ils avaient autant d’ardeur pour extirper leurs vices et pour cultiver la vertu que pour remuer de vaines questions, on ne verrait pas tant de maux et de scandales dans le peuple, ni tant de relâchement dans les monastères.
La question allait se poser entre le système constitutionnel et le régime absolu dans les États d’Italie dépendant de l’influence de la maison de Bourbon.
redoutable question, dont la dialectique longuement doit remonter aux invraisemblables et nécessaires origines naturelles de cet art excellemment fictif.
« Jusque-là il n’avait point été question de moi, et on n’imaginait pas que je dusse y représenter un rôle ; mais me trouvant présente aux récits que M.
J’aime la nature, et je me sens meilleur quand je suis dans mes bois. » Puis, reprenant la question de ma tragédie à jouer : « Voyez, me dit-il, c’est très bien. « Si nous étions au siècle de Louis XIV, où la tragédie française, fille de la tragédie grecque et latine, n’était qu’une sublime conversation, un dialogue des morts en action sur la scène, je n’hésiterais pas à vous jouer demain et à vous garantir un grand applaudissement au théâtre ; mais entre Corneille, Racine et ce siècle-ci, il est né une autre tragédie, d’un homme de génie moderne, antérieure à eux, nommée Shakespeare (connaissez-vous Shakespeare ?).
Nous n’échangeâmes que quelques-unes de ces questions et de ces réponses insignifiantes que s’adressent deux inconnus quand le hasard les rapproche dans une assemblée publique.
On a soulevé et discuté toutes ces questions, on a trouvé des réponses.
Un autre, du même âge, réplique à une question du prince Henri de Prusse par un agréable impromptu en vers258.
À un signe que je lui fais, il pose le bowl sur la table et s’éloigne, tout en se retournant encore vers moi, une question sur les lèvres.
Mes livres, ce sont des gens de tous les pays et de tous les siècles : distingués à la guerre, dans la robe et dans les lettres ; aisés à vivre, toujours à mes ordres ; je les fais venir quand je veux, et je les renvoie de même ; ils n’ont jamais d’humeur et répondent à toutes mes questions.
« Cependant si, comme nous le craignons, vous êtes vaincu dans votre guerre d’agression contre l’Autriche ; si vous êtes refoulé en Piémont et menacé jusque dans Turin en expiation de votre témérité et de votre impatience, alors nous descendrons en Italie pour vous couvrir contre la conséquence extrême de votre agression, nous nous placerons non comme ennemis, mais comme médiateurs armés entre l’Autriche et vous ; nous ne permettrons pas aux armées de l’Allemagne de vous effacer du sol italien ; nous vous laisserons petite puissance gardienne des Alpes ; ce ne sera qu’une question de frontière pour nous.
Il avait deux fils, Charles-Édouard d’abord, dont il est ici question, et le duc d’York, nommé, à vingt ans, cardinal.
. — M’étant remis en route, j’arrivai bientôt au lieu indiqué et n’eus pas de peine à reconnaître l’arbre en question : c’était un sycomore presque sans branches, portant de soixante à soixante-dix pieds de haut sur huit de diamètre à la base ; il pouvait en avoir encore près de cinq, même à une hauteur de cinquante pieds, où le tronçon d’une branche brisée et creuse, d’environ deux pieds de diamètre, se séparait de la tige principale.