Je ne vous parle pas de mes habits, tout est bien changé à cet égard ; je ne porte plus ceux dont j’aimais autrefois à me parer, vous me prendriez à présent pour un laboureur ou un berger des montagnes. […] « Trois fois, au milieu de la nuit, la porte de ma chambre fermée, je l’ai vue devant mon lit avec une contenance assurée réclamant son serviteur : la peur glaçait mes membres ; mon sang abandonnait mes veines pour se retirer dans le cœur. […] En un mot, ils m’ouvrent la porte de tous les arts et de toutes les sciences : je les trouve dans tous mes besoins. […] La pompe fut digne du peuple romain et du premier des poètes vivants ; le Capitole revit les jours antiques ; le procès-verbal de la cérémonie, que nous avons sous les yeux, porte : « Pétrarque a mérité le titre de grand poète et de grand historien, et, en conséquence, tant par l’autorité du roi Robert de Naples que par celle du sénat et du peuple romain, on lui a décerné le droit de porter la couronne de laurier, de hêtre ou de myrte, à son choix ; enfin on le déclare citoyen romain, en récompense de l’amour qu’il a constamment manifesté pour Rome, le peuple, la république, etc. » Cette gloire officielle ne fit rien à son bonheur et déchaîna contre lui plus d’envie.
La réverbération du soleil contre les parois de marbre de la vallée incendiait l’air respirable ; nous cherchâmes, vers le milieu du jour, un abri sous un vaste caroubier, espèce d’oranger sauvage et gigantesque qui affecte la régularité immobile de l’oranger taillé par la main de l’homme, qui porte des fèves succulentes pour les chevaux du désert, et qui verse, de son dôme touffu et toujours vert, une ombre imperméable au soleil de midi. […] IX Pendant que nous vaguions ainsi, à la froide rosée de la nuit, de châlet en châlet, sans qu’une porte voulût s’ouvrir à la voix des guides, les frissons qui sortaient des sapins et des cascades nous saisissaient ; la faim et le sommeil, après une journée de marche, faisaient transir et grelotter les femmes ; une nuit sans foyer, sans toit et sans nourriture, sur une couche d’herbe humide de neige, au sommet de l’Apennin, alarmait ma tendresse pour des santés chères et délicates. […] Ils venaient d’apprendre que le ministre de France et sa suite avaient été renvoyés comme eux, sans égards, des portes du couvent, et qu’ils cherchaient en vain un toit de berger pour y reposer leur tête. […] Cette terre est majestueuse de naissance ; la nature humaine y porte la couronne, une empreinte de dignité et de noblesse qu’aucune profession ne fait déroger.
Elle est petite, étroite et basse, cette maison ; sa façade en briques, percée d’une porte et de deux fenêtres, ouvre sur une longue rue solitaire et silencieuse, pareille aux rues désertes, quoique élégamment bâties, des quartiers ecclésiastiques de Rome. […] Un corridor fait face à la porte de la rue ; une chambre à droite, une autre à gauche, forment tout le rez-de-chaussée ; un petit escalier de pierre conduit par peu de marches au premier et seul étage de la maison. […] On le juge à l’inscription en lettres romaines qui surmonte la porte : Parva, sed apta mihi, sed nulli obnoxia, sed non sordida, parta meo sed tamen ære domus ! […] On n’y entendait guère que le pas lourd et régulier du vieux majordome de la maison, qui parcourait les corridors pour porter des cruches d’eau aux portes des chambres des hôtes, et le jaillissement monotone des jets d’eau retombant en notes argentines dans les bassins de la cour intérieure.
Enfin la porte s’ouvrit, et le défilé commença. […] Tandis que ces nombreux personnages défilaient successivement, et que les cardinaux, confondus dans la foule et sans le moindre égard pour leur dignité, dévoraient ces humiliations en attendant que le héraut d’armes ou le maître des cérémonies, qui était à la porte, les appelât enfin, on vit tout d’un coup s’élancer de la salle du trône un officier chargé d’un ordre de l’empereur. […] Tous les yeux se tournèrent sur les treize cardinaux que l’on mettait à la porte ; ils traversèrent ainsi la dernière antichambre, les autres qui précédaient et qui étaient remplies de monde, les salles et le grand vestibule. […] La fonction consistait à entrer lentement un à un, à s’arrêter au pied du trône, à faire une profonde inclination et à sortir par la porte de la salle suivante.
C’est là ce qui est propre à notre pays, et qui porte la marque éternelle de ce bon sens qui doit se fortifier et s’étendre, mais qui ne changera pas. […] Mais Malebouche l’a dénoncé à Jalousie ; celle-ci fait bâtir un château fort, et y enferme Bel-Accueil dans une tour dont une vieille a les clefs ; Honte, Peur, Malebouche et Dangier gardent les quatre portes principales. […] Il ressemblera au voyageur qui porte sur ses épaules ses provisions de route, et qui s’en décharge en s’en nourrissant. […] Cherchons ces raisons ; cela est plus utile et porte moins malheur que d’accuser Boileau d’ignorance et de caprice.
La nuit qui suivit le conseil entre Artabane et Mardonios, un Songe sortit donc par la porte d’ivoire des visions funestes, et visita Xerxès dormant sur son trône. […] La Grèce avait deux portes sur terre, le défilé de Tempée et les Thermopyles : la première douteuse et exposée aux surprises, d’autres passages étant ouverts sur toute la chaîne des monts Cambusiens. […] Le matin, Acératès, son prophète, vit devant la porte les armes votives suspendues à la voûte de la cella, et qu’aucune main sacrilège n’aurait osé décrocher : elles étaient venues s’y ranger d’elles-mêmes, comme des guerrières accourues à l’appel d’un chef. […] Un contre-fort escarpé se dressait sur le front de la citadelle opposé aux murs ; le croyant inaccessible, on l’avait laissé sans défense, Quelques soldats hardis réussirent à l’escalader, ils coururent aux portes et les enfoncèrent.
James, a deux portes : l’une de devant, les cinq sens, l’autre de derrière, les modifications internes et les accidents morphologiques. Les agents qui affectent le cerveau par la porte des cinq sens sont ceux « qui deviennent immédiatement des objets de notre expérience » ; les autres ne le deviennent pas : ils agissent sans être connus et représentés ; ils sont en dehors de notre expérience et peuvent cependant influer sur notre expérience. […] Il faut donc restreindre le terme d’expérience individuelle ou ancestrale aux influences directes exercées sur l’esprit par la porte de devant, c’est-à-dire par l’intermédiaire des sens, de l’habitude et de l’association. […] Déjà, au point de vue physiologique, l’individu porte en lui-même une société : nous sommes plusieurs en un, un en plusieurs, puisque notre organisme est composé d’une multitude d’organismes.
On ne devinerait pas que le mot de la fin vient d’une horrible histoire, qui nous était restée dans l’oreille de l’esprit, d’un refrain ordurier d’une petite rouleuse, qui rentrant au matin, après avoir fait la retape toute la nuit, criait, à travers la porte, à sa mère qui ne lui ouvrait pas : « M’man, m’man, ouvre-moi ! […] Dans l’ivresse on se cogne, on se tape, on se poursuit dans les chambres du haut, et à la fin ça tourne à la chiade de collège… si bien qu’à la note de 400 francs du dîner, vient s’ajouter 75 centimes d’arnica pour la Wurtembergoise, qui en se sauvant s’est fait, au coccyx, un noir contre une porte. […] Enfin la terrible sonnette du jury, et par la porte ouverte, sur la paroi de l’escalier éclairé par lequel descendent les jurés, leurs ombres les annoncent et les précèdent d’une façon saisissante, presque fantastique. […] Il se promène dans un va-et-vient étroit, tournant autour de la porte d’Auteuil, qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il gèle, qu’il neige, insensible aux intempéries, et le regard au ciel, disputant, grommelant, s’emportant dans le vide avec la voix aigre, l’espèce de claquette d’un maniaque.
11 janvier Ces jours-ci, trouvant dans la rue de la Paix un encombrement de voitures de maîtres, tout semblable à celui d’une première au Théâtre Français, je me demandais quel était le grand personnage qui avait sa porte assiégée par tant de grand monde, quand, levant les yeux au-dessus d’une porte cochère, je lus : « Worth ». […] Une scène s’ensuivait avec le préfet, qui faisait jeter l’artiste à la porte de son cabinet. […] On lui demande, en voyant le grand étui qu’il porte, s’il vend des lunettes. […] Mardi 3 septembre En entrant au Musée national, on voit de l’escalier, par la porte ouverte d’une petite salle à gauche, une tête de diable, au milieu d’objets inconnus et inexplicables.
Des fougères comme les échelles d’un rêve sous une porte y emmurent leurs arbres de Noël, fleuris des regards très bons, ronds sur les feuilles, du « Jardin aux noyaux de diamants ». […] Dans ces conditions, toute partie de décor dont on aura un besoin spécial, fenêtre qu’on ouvre, porte qu’on enfonce, est un accessoire et peut être apportée comme une table ou un flambeau. […] Quoique nous préférions à ce tourisme des sites et monuments, sans comparaison, l’émotion esthétique de la vitesse dans le soleil et la lumière, les impressions visuelles se succédant avec assez de rapidité pour qu’on n’en retienne que la résultante et surtout qu’on vive et ne pense pas, nous ne pouvons que glorifier ce livre, série d’itinéraires pratiques avec une profusion de très bonnes photographies de tous les cyclistes depuis la porte de Suresnes jusqu’à la cathédrale de Chartres. […] Mais ce point serait faux que la métaphore resterait exacte, et l’image porte avant tout simplement sur l’idée de travail et l’idée d’abeille, « tes petites mains » s’adressant à la personne.
« Je lui ai marqué ses limites, je lui ai opposé des portes et des barrières ; « Et j’ai dit : Tu viendras jusque-là, et tu n’iras pas plus loin. […] « Les portes de la mort se sont-elles ouvertes devant toi ? […] « Qui ouvrira les portes de sa gueule ? […] « Quand je m’avançais vers la porte de la ville, on me dressait un trône au milieu des chefs du peuple.
En quelque endroit qu’il porte ses armes, il trouve à son arrivée toutes choses prêtes à le couronner de gloire, et vous faites beaucoup plus pour lui que jamais le bonheur ne fit pour César, puisqu’il a vaincu souvent avant même que d’avoir vu… Résumant dans un tableau qui n’est pas trop emphatique cette politique armée qui se montre partout à la fois en divers pays, qui soutient des luttes et des alliances sans nombre, et où la supériorité de la pensée se fait toujours sentir dans l’exécution : J’en prendrais à témoin, s’écriait-il, et La Rochelle et Nancy…, si Perpignan n’en était un témoignage plus nouveau et pour le moins aussi glorieux. […] De ce même roi Henri III, rentrant en France et débutant par une faiblesse et une perfidie : « Voilà la première faute que fit le roi, chopant, comme dit le proverbe, à l’entrée de la porte. » Il a habituellement de ces mots, grabuges, empêtrer dans des filets, etc., qu’on voudrait effacer ; il fait, en tout, passer le naturel avant la noblesse.
On apprécie surtout mieux ce constant et noble effort qui porte un si vigoureux talent à se fortifier, à s’étendre, à se perfectionner sans cesse, à posséder de plus en plus toute cette matière immense qu’il dispose avec ordre, développement et grandeur, et qui lui sert à bâtir un monument le plus digne du modèle pour la majesté. […] Doué, par la nature, d’une intelligence vaste et capable de tout, plutôt que d’une vocation précise et impérieuse, c’est lui-même qui, par ambition et par choix, détermine la direction de cette intelligence et qui la porte décidément vers telle ou telle conquête.
Sans doute il y avait des contradictions dans l’Essai, et ces contradictions pouvaient être une porte entrouverte pour que l’auteur remontât par là jusqu’à la lumière, comme cela est arrivé ; sans doute il se séparait, jusque dans son incrédulité, des encyclopédistes et des philosophes proprement dits, jaloux d’établir leur domination sur les esprits, puisqu’il leur disait : Vous renversez la religion de votre pays, vous plongez le peuple dans l’impiété, et vous ne proposez aucun autre palladium de la morale. […] Il est le premier à nous l’avouer, et il y aurait mauvaise grâce à le trop presser là-dessus : Quand les semences de la religion, dit-il en un endroit de ses Mémoires, germèrent la première fois dans mon âme, je m’épanouissais comme une terre vierge qui, délivrée de ses ronces, porte sa première moisson.
Son texte est pénible à lire d’une manière continue ; il se plaint quelquefois, lui d’humeur si libre, d’avoir à traîner ce « pesant chariot de l’histoire », et le lecteur en porte sa part avec lui. […] D’Aubigné voyait dans ce dévouement et cette vaillance une preuve du bon droit : « Il arrive peu souvent, pensait-il, que l’injustice ait les meilleures épées de son côté, parce que c’est la conscience qui émeut la noblesse et la porte aux extraordinaires dépenses, labeurs et hasards. » D’Aubigné, si on l’avait pressé, eût peut-être été dans l’embarras de fixer ce beau temps où l’épée de la noblesse était toujours pour le parti le plus juste ; dans les souvenirs de la fin de sa vie, il confond involontairement ce temps idéal avec celui de sa jeunesse, le bel âge pour tous : quand il devint vieux, il ne fut pas des derniers à crier à la décadence.
Santeul fut l’auteur de choix qu’on employa dans cette œuvre de réparation, disait-on alors, — d’altération, dit-on aujourd’hui, — et il en porte en ce moment la peine. […] Il fit un distique pour mettre sur la porte de la chambre criminelle de Paris ; Hic scelerum Poenae ultrices posuere tribunal.
Mlle de Rambouillet avait-elle témoigné son admiration pour le roi de Suède Gustave-Adolphe, on se mettait à lui faire la guerre de ce qu’elle était éprise de lui, et Voiture, saisissant ce beau prétexte du roi de Suède, faisait travestir cinq ou six hommes en Suédois, lesquels arrivaient un jour en carrosse à la porte de l’hôtel de Rambouillet et présentaient à Mlle de Rambouillet, comme de la part du conquérant, son portrait avec une lettre : « Mademoiselle, voici le lion du Nord et ce conquérant dont le nom a fait tant de bruit dans le monde qui vient mettre à vos pieds les trophées de l’Allemagne, et qui, après avoir défait Tilly, etc., etc. » Une autre fois Voiture, alors en voyage, écrivait de Nancy à Mme de Rambouillet, sous le nom de Callot, en lui envoyant un recueil de ce graveur. […] Voiture, dans une lettre fort belle et qui porte plus que d’habitude un cachet de vérité, lui dit : (De Madrid, 8 juin 1633.)… Ceux qui occupent des places comme la vôtre sont d’ordinaire traités comme les dieux ; plusieurs les craignent, tous leur sacrifient, mais il y en a peu qui les aiment, et ils trouvent plus aisément des adorateurs que des amis.
Quand je dis que Sénecé ne porte pas dans son talent ni dans son esprit la marque précise et le cachet du siècle de Louis XIV, je désire bien faire entendre en quoi cela est vrai ; car il a de ce siècle la politesse, l’élégance facile et une langue pure ; mais il n’en a pas le procédé de composition, ni les jugements ni certaines qualités non moins essentielles que la pureté et l’élégance. […] La montagne que l’on trouve à droite est la plus élevée ; la ville qu’elle porte sur sa croupe se nomme Invention ; elle est superbe en tours et en édifices dont la structure paraît merveilleuse.
On crie au secours de chaque côté ; beaucoup faiblissent et capitulent ; Rohan se porte partout où il peut. […] Qu’on l’aide un peu du côté de France, qu’on le renforce d’infanterie et de cavalerie pour garder les passages, qu’on le secoure surtout d’argent, ce nerf de la guerre, et plus nécessaire encore au pays des Grisons ; que le duc de Savoie aussi veuille bien l’épauler, et Rohan, à la tête de 4000 hommes de pied et de 500 chevaux, son idéal de petite armée, répond d’entrer dans le Milanais avec des desseins tout mûris, de s’emparer de Lecco et de Côme, et maître de tout le lac, ruinant le fort de Fuentes qui en est la porte du côté de la Valteline, de condamner les Allemands à n’avoir plus que le passage du Saint-Gothard pour entrer dans le nord de l’Italie.
ce pauvre Charles qui l’aime, et que par moments elle voudrait tâcher d’aimer, n’a pas l’esprit de la comprendre, de la deviner ; s’il était ambitieux du moins, s’il se souciait d’être distingué dans son art, de s’élever par l’étude, par le travail, de rendre son nom honoré, considéré ; mais rien : il n’a ni ambition, ni curiosité, aucun des mobiles qui font qu’on sort de son cercle, qu’on marche en avant, et qu’une femme est fière devant tous du nom qu’elle porte. […] L’ouvrage, en tout, porte bien le cachet de l’heure où il a paru.
Et en post-scriptum : Je me porte à merveille. […] Un jour (c’était dans l’après-midi même du 3 ou 4 septembre), revenant à sa maison de Monceaux et passant devant la maison de Mme Elliott dont il vit les portes ouvertes, il demanda si elle était en ville, et s’arrêta pour lui faire visite.
« C’est à peu près, dit-il, la seule consolation de ce monde : quand les hommes vous maudissent, c’est alors que Dieu vous bénit. » Il a besoin, je l’ai dit, de sensations intellectuelles aiguës ; cette ardeur effrénée et cette surexcitation que d’autres, poètes surtout et artistes, ont portée dans les jouissances sensuelles, il la porte, lui, dans les systèmes philosophiques et politiques. […] En arrivant, je vis à la porte un carrosse, et, en traversant la cour, je rencontrai l’archevêque de Paris, M. de Quélen, qui venait de visiter M. de Lamennais, et, sans doute, de lui prodiguer les égards pour le contenir.
On conjecture que, né dans un village près de Dourdan, il fut élevé à la campagne ; car il garda toujours de la nature une impression vive qu’il a exprimée avec bonheur, et il porte à l’homme des champs, pour l’avoir vu de près à la peine, un sentiment de compassion et d’humanité qu’il a rendu d’une manière poignante. […] Tout coup porte.
La reine s’avança pour le recevoir à l’entrée de son appartement, c’est-à-dire d’une chambre de paysan, de la porte à l’escalier ; elle parut se jeter à genoux pour lui baiser la main ; il l’en empêcha et la releva, mais ils se trouvèrent tous deux bien embarrassés de ne se pouvoir entendre. […] Ils l’envoyèrent reconnaître par des médecins affidés ; ils allèrent même jusqu’à faire partir quelques mulets pour porte, des équipages par avance, et ne rompirent le voyage qu’un jour avant celui qu’on avait pris pour le départ.
. — Peu vous souciez de qui vous porte envie, — car tout le monde vous sera enclin et soumis. — En votre corps (votre personne) je mets le bien et le mal ; — qui a tel don n’est pas lié à un pal (à un pieu, — c’est-à-dire est libre), etc., etc… » On le voit, Dieu parle d’une manière bien enfantine : nous voilà tombés dans la rue et dans le populaire ; adieu la belle liturgie ! […] » Voilà le dernier mot clément, qui laisse la porte ouverte à l’espérance ; et, selon la remarque de M.
Le sujet porte de soi-même. […] Ils s’entretiennent à l’entrée du désert et à la fois à l’entrée de l’Enfer dont une des portes ou des ouvertures devait être figurée un peu au-dessous, avec vue jusque dans la profondeur.
Ce bon sous-prieur fit garde toute la nuit à la porte de la chambre où je couchais, qui était la sienne, et où apparemment il avait son trésor. » Le lendemain, après avoir entendu la messe dans l’église de cette abbaye à la Rabelais, où se voyaient les armes de Roland, on se mit en marche dès sept heures du matin pour rentrer en France ; on prit un autre chemin qu’en allant et où il n’y avait pas de neige : « Tous les soldats étaient chargés de jambons et de barricots de vin, que leurs hôtes leur avaient donnés, car c’est le pays des jambons ; et je ne reçus aucune plainte d’exactions des soldats. » Foucault ne manque pas d’écrire aussitôt à M. de Louvois pour rendre compte de l’expédition et assurer le roi du zèle de ses sujets de par-delà les Pyrénées, et de la bonne volonté des Navarrais espagnols à rentrer sous son obéissance comme étant leur prince légitime, successeur de Charlemagne. […] Il porte une ample perruque qui dérobe un peu la mesure du front.
Une autre fois, dans le même temps du séjour de Rousseau à l’Ermitage, Deleyre, au retour de quelque absence et de quelque poursuite de fortune, écrivait à celui dont l’amitié était sa première ambition : « Rappelez-moi, cher citoyen, dans votre retraite, sur vos bancs de gazon, au pied du grand escalier à six marches, qui s’élève devant votre porte. […] la jolie porte, faite comme celle de votre cœur pour de vrais amis, et où l’on ne peut entrer deux à la fois !
Lebrun, tout cela est sensible à la simple lecture ; mais ce que je prétends, c’est que ce n’est nullement par un procédé d’imitation ou par un goût de fusion qu’il nous offre de tels produits de son talent, car il est, il a été poète, sincèrement poète, de son cru et pour son propre compte ; il en porte la marque, le signe au cœur et au front : il a la verve. […] Il me semble en mon sein sentir battre des ailes ; Un air intérieur me soulève avec elles, Me porte, et je m’envole à chaque lieu connu, Léger comme un oiseau vers son nid revenu.
Un homme d’esprit et de tact qui avait vieilli dans le journalisme me disait un jour « Un critique, en restant ce qu’il doit être, peut avoir jusqu’à trois jugements, — trois expressions de jugement : — le jugement secret, intime, causé dans la chambre et entre amis, un jugement d’accord avec le type de talent qu’on porte en soi, et, par conséquent, comme tout ce qui est personnel, vif, passionné, primesautier, enthousiaste ou répulsif, un jugement qui, en bien des cas, emporte la pièce : c’est celui de la prédilection ou de l’antipathie. […] On ne saurait rien imaginer de plus pittoresque et de plus grandiose que cette porte de l’Andalousie.
Pour être véritablement un homme du régime moderne, pour résister à l’idée et au premier mouvement qui porte (si on en a le pouvoir) à l’emploi de la force, pour réprimer l’attaque et faire taire l’adversaire, il faut avoir en soi une conviction bien ferme de la fécondité du régime moderne : il faut être bien sûr aussi qu’on a en soi et de son côté un principe plus énergique et supérieur à opposer à de telles attaques, et être bien déterminé à l’employer à armes égales, pour ainsi dire, afin de triompher non seulement en fait, mais dans l’opinion de tous. […] Le fait même des édits qu’il allègue et qu’il impute à Louis XI (car Louis IX que porte le texte ne peut être qu’une faute d’impression) n’est nullement justifié ni prouvé ; mais, dans sa pétulance et son tranchant, l’érudition rubichonienne n’y regarde pas de si près.
« Madame ma chère fille, c’est à cinq heures du matin et bien à la hâte, le courrier étant à ma porte, que je vous écris. […] Jamais occasion n’a été plus importante, et sans entraîner ou exposer les convenances de la France, le roi peut nous être du plus grand secours, en marquant avec fermeté l’amitié qu’il nous porte et à notre alliance.
Il y avait vingt-cinq ans qu’il n’avait mangé de pain, ni bu de vin ; Malouet lui fit faire un bon repas qui réveilla ses souvenirs : « Il me parla de la perruque noire de Louis xiv, qu’il appelait un beau et grand prince, de l’air martial du maréchal de Villars, de la contenance modeste du maréchal de Gatinat, de la bonté de Fénelon, à la porte duquel il avait monté la garde à Cambrai. […] Suard et imprimée par celui-ci dans ses Mélanges, porte tout à fait le cachet de cette période dernière et sensible du xviiie siècle, dans laquelle M. de Montyon fondait des prix de vertu.
Mais il leur faut du temps pour se rhabiller, et la femme du consul attend un instant à la porte des thermes. […] Eux morts, la ville ouvrit ses portes. » Et après avoir exposé les conséquences de cette bataille de Rome, où la nationalité italienne périt, et où Rome en même temps épuisa son reste de vigueur et de défense, comme patrie distincte, l’historien résume le tout en cette forte image : « Le duel de Marius et de Télésinus fut comme un présage des destinées de l’Italie.
Je leur dis alors que, mon discours leur ayant fait quelque plaisir, il auroit fait plaisir à toute la terre, si elle avoit pu m’entendre ; qu’il me sembloit qu’il ne seroit pas mal à propos que l’Académie ouvrît ses portes aux jours de réception, et qu’elle se fît voir dans ces sortes de cérémonies lorsqu’elle est parée… Ce que je dis parut raisonnable, et d’ailleurs la plupart s’imaginèrent que cette pensée m’avoit été inspirée par M. […] On sait les hautes qualités de M. de Vigny, son élévation naturelle d’essor, son élégance inévitable d’expression, ce culte de l’art qu’il porte en chacune de ses conceptions, qu’il garde jusque dans les moindres détails de ses pensées, et qui ne lui permet, pour ainsi dire, de se détacher d’aucune avant de l’avoir revêtue de ses plus beaux voiles et d’avoir arrangé au voile chaque pli.
On le porte une dernière fois à Sainte-Anne. […] Ça partait toutes les trois ou quatre secondes, roulait un instant ; puis ça s’arrêtait et ça reprenait, juste le petit frisson qui secoue les chiens perdus, quand ils ont froid l’hiver, sous une porte » (p. 555).
Les erreurs de tout genre, en politique et en morale, ne peuvent à la longue subsister à côté de cette masse imposante de connaissances et de découvertes qui, dans l’ordre physique, porte partout la lumière. […] Il est impossible de ne pas éprouver le besoin d’une doctrine nouvelle, qui porte la lumière dans cet affreux amas de prétextes informes, derrière lesquels se retranche l’esprit faux, ou l’homme vil ou l’homme coupable, comme si la transformation d’erreurs en principes, et de sophismes en conséquences, changeait rien à la fausseté radicale d’une première assertion, et palliait les effets détestables de cette logique de scélératesse.
Gil Blas devient le favori du duc de Lerme ; et nous pénétrons à la cour, par la petite porte, il est vrai, et les couloirs dérobés. […] Chaque philosophe met sur le roman l’empreinte de son tempérament comme de sa doctrine : Voltaire y porte son esprit mordant, sensé, léger, son ironie dissolvante et meurtrière, peu de sensibilité, peu de tirades ; il excelle à trouver les faits menus, secs et précis, qui font apparaître l’absurdité d’une opinion.
Partout il porte sa netteté de conception et la vigueur de son éloquence : Beaumarchais en apprend quelque chose, lorsqu’ils représentent des intérêts opposés dans l’affaire des eaux de Paris. […] Mirabeau y a donné complaisamment, et dans les théâtrales banalités dont la pauvre antiquité faisait les frais, la poussière de Marius, Catilina aux portes : c’était là que jadis on admirait le grand orateur.
Cette maison de la rue de Rome me frappa dès la porte de l’entrée, dès l’escalier. […] André Gide ; c’était le soir ; on trouvait là d’abord un grand silence ; à la porte tous les bruits de la rue mouraient.
Je viens de relire Je m’accuse, un des plus verveux pamphlets de Léon Bloy, un de ceux aussi contre lesquels ma critique porte moins. […] Ses opuscules font partie d’une collection, qui porte deux étiquettes : Science et religion et, au-dessous, Études pour le temps présent.
Elles me peignent bien la diversité de cet esprit mobile, qui se croit revenu de tout, et qui porte encore en lui toutes les illusions. […] Corvisart dans sa jeunesse est informé qu’une place de médecin est vacante à l’hôpital Necker : il se présente chez la respectable fondatrice, Mme de Necker ; mais il ne porte point perruque, nonobstant l’usage.
Je désirerais qu’il traitât moins légèrement Retz, Saint-Évremond, et en général tous les adversaires, qu’il ne méprisât pas si fort même les sots Mémoires de La Porte. La Porte est un valet de chambre qui a laissé des mémoires, non pas du tout d’un homme d’esprit, mais d’un honnête homme, et il n’y a pas de sots mémoires de valet de chambre pour la postérité.
Il la quitte, et au moment où il se croit pour longtemps séparé d’elle, il la retrouve encore, par le plus heureux hasard, sur le vaisseau qui le porte de Gênes à Marseille. […] Agathe, en vieille, dira : Je me porte encor mieux que tous tant que vous êtes ; Je fais quatre repas, et je lis sans lunettes ; Je sirote mon vin, quel qu’il soit, vieux, nouveau ; Je fais rubis sur l’ongle, et n’y mets jamais d’eau.
Je crois en moi parce qu’il n’est dans la nature aucune beauté, aucune grandeur, aucune harmonie, qui ne me cause un frisson prophétique, qui ne porte l’émotion profonde dans mes entrailles et ne gonfle mes paupières par des larmes toutes divines et inexplicables. […] Il porte la marque de la nouveauté tout en se rattachant à une moitié de notre tradition poétique, à la filiation gauloise qui n’a jamais disparu. […] Panurge et Macette n’ont point de secrets pour elle ; Léandre et Isabelle, le Matamore et Scapin sont ses amis : les portes d’Éliante et d’Alcindor ne lui sont jamais fermées. […] Le titre d’Émaux et Camées que porte un de ses recueils caractérise et loue tout à la fois l’ensemble de ses œuvres poétiques ». […] Orgueil en face des êtres antérieurs qui gravitent obscurément vers lui ; humilité en face des êtres supérieurs dont il porte en lui la substance et dont il sent intérieurement le battement d’ailes incessant depuis l’époque de Platon.
Fermez les portes, les huis, les fenêtres. […] Ces trois hommes louèrent un petit jeu de paume à la porte Saint-Jacques, à l’entrée de ce qui était alors le fossé de l’Estrapade. […] L’art dramatique eut devant lui une porte nouvelle. […] Elle porte ce nom de Suivante. […] « Figurez-vous, lui dit l’abbé, qu’on me l’a enlevé pendant que j’étais à la comédie. — Quoi, s’écria plaisamment l’ami, à la porte de votre cathédrale.
Et l’Espagnole Conchita aussi, elle garde son secret et son mystère, mais elle porte et agite autrement que Jobbie l’orage intérieur ; elle semble avoir emprunté à l’antique Sapho sur son promontoire un éclair de sa flamme : Conchita « Et moi, je garde aussi mon mystère et mon voile.
Voici une de ces remarques qui porte sur l’ensemble de mon œuvre critique : « J’ai beaucoup écrit, on écrira sur moi, on fera ma biographie, et les critiques chercheront à se rendre compte de mes ouvrages fort différents ; je veux leur épargner une partie de la peine et leur abréger la besogne, en expliquant ma vie littéraire telle que je l’ai entendue et pratiquée.
Depuis l’instant où il entre comme capitaine à bord de la Caroline jusqu’à celui où il revient à bord du Dauphin, toute l’action porte sur lui, et il la soutient admirablement : c’est la plus belle partie du livre.
Allez sur le boulevard extérieur, dans un éden que signale aux passants un moulin lumineux aux ailes de pourpre flamboyante : vous y verrez valser une aimable fille dont le sobriquet exprime un appétit sans mesure, et un homme d’aspect sévère qui porte le même nom que le frère infortuné de Marguerite.
N’avez-vous point entendu dire que, rassurées par la bienfaisante antisepsie, des noceuses, les unes du monde et les autres d’ailleurs, hésitaient peu à se faire délivrer une fois pour toutes afin d’être tranquilles, attendu que sublata causa tollitur effectus ; et que cette opération, préservatrice de la maternité, était presque à la mode, au point qu’un humoriste a pu écrire que ce dont elles se débarrassent « ne se porte pas cette année ?
Il en porte la destinée, et on lui saura gré de l’excellente influence qu’il a prise sur ses disciples et dont je tiens à nommer au moins M.
Aucune grille, aucune porte ne nous résistaient.
On connaît ce mot plaisant prêté à je ne sais plus quel chef de bandes indisciplinées : « Il faut bien que je les suive : je suis leur chef. » De même un grand homme n’est aussi reconnu pour tel qu’à condition d’aller dans le sens du courant qui l’entraîne et le porte.
C’est un devoir strict envers notre langue de n’ouvrir les portes sévères de son vocabulaire qu’à des termes nouveaux qui apportent avec eux une idée nouvelle et qui prennent au dépourvu nos propres ressources linguistiques.
Peut-être ne trouvera-t-on pas mauvaise un jour la fantaisie qui lui a pris de mettre, comme l’architecte de Bourges, une porte presque moresque à sa cathédrale gothique.
Exemple de deux personnes qui montent d’une cave, dont l’une porte une lumière et que l’autre suit : si celle-ci a la quantité de lumière ou d’ombre qui lui convient, vous sentirez qu’en la plaçant sur la même marche que celle-là, elles seront toutes deux également éclairées.
Elle est suivie de Joseph et de l’âne qui porte le bagage.
Je ne parle pas de celle qui dit son rosaire, qui fait de sa cour un couvent, et qui n’est pourtant pas une petite femme ; mais de celle qui donne des lois à son pays qui n’en avait point ; qui appelle autour d’elle les sciences et les arts, qui fonde les établissemens les plus utiles, qui a su se faire considérer dans toutes les cours de l’Europe, contenir les unes, dominer les autres, qui finira par amener le polonais fanatique à la tolérance ; qui aurait pu ouvrir la porte de son empire à cinquante mille polonais, et qui a mieux aimé avoir cinquante mille sujets en Pologne ; car vous le savez tout aussi bien que moi, mon ami, ces dissidens persécutés deviendront persécuteurs, lorsqu’ils seront les plus forts, et n’en seront pas moins alors protégés par les russes.
Leur attention se porte toute entiere sur l’execution mécanique, et c’est par là qu’ils jugent de tout l’ouvrage.
Séko : panneau de paille grossièrement tressée, utilisé comme porte mobile.
Appliquée aux sociétés, l’idée de l’égalité se définit par des appréciations : le jugement qu’elle porte sur les hommes est un jugement de valeur.
Ne vous a-t-il pas ouvert, par sa mort, la porte d’un séjour d’où la douleur sera bannie, et où tous seront rétribués suivant leur mérite et pour leurs souffrances mêmes ? […] Je porte mes yeux sur les heureux de la terre. […] La société aujourd’hui porte en elle la Régence et le siècle de Louis XV, puisqu’elle n’a pas d’autre religion, d’autre lumière, d’autre frein. […] Et si des hommes je passe à l’univers, si je porte mes regards vers l’infini, je trouve encore le doute, toujours le doute. […] Va, marche au milieu de ce monde ennemi ou embarrassé d’obstacles ; tu portes en toi une force fatale, et il y a tout à parier qu’elle ne produira que du mal. » Aujourd’hui quand des têtes de criminels sont tombées sur des échafauds, nos savants recueillent ces têtes, qui vont enrichir leurs précieuses collections.
Ceux-ci n’iront pas. à leur exemple, s’emplir de viandes et de boissons brûlantes pour inonder leurs veines par un afflux soudain de sang grossier, pour porter dans leur cerveau la stupeur ou la violence ; on les voit à la porte de leur chaumière, qui mangent debout un peu de pain et leur soupe ; leur vin ne met dans leurs têtes que la vivacité et la belle humeur. […] Ces bourgeois, sur le pas de leur porte, clignent de l’œil derrière vous ; ces apprentis derrière l’établi se montrent du doigt votre ridicule et vont gloser. […] Je crois même que l’homme, ayant plus de facultés, reçoit des impressions plus profondes ; le dehors entre en lui davantage, parce que les portes chez lui sont plus nombreuses. […] Je défie avec cela le malheur de m’atteindre ; je porte avec moi le parterre charmant de la variété de mes pensées. […] Nous sommes aujourd’hui moins accommodants que cet Eudoxe ; mais nous sommes moins tranquilles, plus inquiets, plus passionnés que ce Philalèthe ; et c’est justement parce que nous aimons le vrai que nous sommes plus passionnés ; je n’ai point voulu arrêter par des réflexions ou par des commentaires un texte aussi exubérant, aussi plein, aussi fervent ; je me rends bien compte qu’un texte aussi plein dépasse de partout ce que nous voulons lui demander aujourd’hui ; que de lui-même il répond à toutes sortes d’immenses questions que nous ne voulons point lui poser aujourd’hui ; et je suis un peu confus de retenir si peu d’un texte aussi vaste ; c’est justement ce que je disais quand je disais que tout le monde moderne est dans Renan ; on ne peut ouvrir du Renan sans qu’il en sorte une immensité de monde moderne ; et si le Pourana de jeunesse était vraiment le Pourana de la jeunesse du monde moderne, le testament de vieillesse est aussi le testament de toute la vieillesse de tout le monde moderne ; je me rends bien compte qu’ayant à traiter toutes les autres immenses questions qu’a soulevées le monde moderne c’est au même texte qu’il nous faudrait remonter encore ; et c’est le même texte qu’il nous faudrait citer encore, tout au long ; nous le citerions, inlassablement : nous l’avons cité aujourd’hui, tout au long, sans l’interrompre, et sans le troubler de commentaires, parce que s’il porte en même temps sur une infinité d’autres immenses questions, il porte aussi, tout entier et à plein, sur la grosse question qui s’est soulevée devant nous ; et sur cette question nous ne l’avons pas interrompu, parce qu’il est décisif, pourvu qu’on l’entende, et sans même qu’on l’interprète ; il est formellement un texte de métaphysique, et j’irai jusqu’à dire qu’il est un texte de théologie.
L’Histoire du peuple de Dieu porte, d’un bout à l’autre, sur eux. […] Le sait & le droit, voilà sur quoi porte tout ce qu’il dit. […] Quelques-uns, selon la réflexion de l’auteur des Essais historiques, ne vont quêter, de porte en porte, que pour ne pas s’enorgueillir de leurs richesses. […] Aux portes & dans l’intérieur de la plupart de leurs maisons, on voit ce saint avec les marques de sa glorieuse prérogative. […] Tout leur systême porte sur ces paroles, qui sont le précis de plusieurs passages de saint Augustin.
De la plus humble à la plus haute, la création porte témoignage d’un créateur. […] Soudain, l’on frappe à la porte de la loge où elle s’habille. […] Quelque temps, Euphorion porte Leucosia sur son dos. […] Dans Virgile, écrivait Hugo, le vers « porte à sa cime une lueur étrange ». […] Les preuves de l’hypocrisie de Savignan, Calvières les porte à Fauchon.
Il prend dès ce moment un masque, et le porte pendant toute sa vie. […] La célèbre Ninon de l’Enclos habitait tout près de là, rue des Tournelles ; et madame de Sévigné, pas bien loin, rue Culture-Sainte-Catherine, qui porte aujourd’hui son nom 5. […] Clindor C’est m’exposer… Matamore Adieu : je vois ouvrir la porte, Et crains que sans respect cette canaille sorte. […] Elle est divisée en trois journées ; c’est à la troisième. « Voici venir, — dit le messager, — un chevalier qui arrive d’Aragon, il porte la tête de Rodrigue et vient l’offrir à Chimène. » Consternation générale. […] Ceux qui rendent les places mal à propos manquent à la fidélité qu’ils doivent au Roi et à l’État : ils ouvrent à l’ennemi la porte du royaume ; ils lui mettent le royaume en main. » Puis, il fit revenir le Roi de Saint-Germain et se mit avec lui à la tête de cinquante mille hommes.
Il accourt sur les pas de Henri, se figurant déjà voir s’ouvrir les portes de sa chère Florence. […] Quoi qu’il en soit, Virgile et Dante franchissent la porte fatale. […] La porte de Dité leur est ouverte. […] Je ne sais quel souffle sibyllin porte partout avec lui la chaleur et le mouvement. […] De la main gauche, il saisit, non sans émotion, un couteau de poche qu’il porte sur lui ; il le lance dans l’espace.
Même, on disait qu’il avait commencé plus bas encore, et que pour gagner son pain il avait gardé les chevaux des gentilshommes à la porte du théâtre178. […] Allez, jetez-le hors des portes, et qu’il flaire sa route — jusqu’à Douvres233. […] Il sourit et porte la santé de Banquo. […] Sa démence est feinte, je le veux ; mais son esprit, comme une porte dont les gonds sont tordus, tourne et claque à tout vent avec une précipitation folle et un bruit discordant. […] Montez d’un étage et contemplez la scène tout entière : l’ensemble porte la même marque que les détails.