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1836. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Victor Hugo. Les Contemplations. — La Légende des siècles. »

littérairement et nonobstant le rude travail de forgeron qui a martelé cette poésie, cette pièce (l’une des mieux fabriquées) est d’un grotesque involontaire et d’une fausseté d’images qui montre que l’imagination dans M. 

1837. (1854) Causeries littéraires pp. 1-353

Étienne arrive pour assister à l’épilogue de ce drame : on lui raconte ce qui s’est passe ; on lui montre la louve agitée des dernières convulsions de l’agonie, l’enfant mordu, et qui succombera plus tard ; Gaston, que l’on a hissé sur un arbre, et qui, Dieu merci ! […] La Clef d’or nous montre une jeune fille enthousiaste et confiante, au moment où elle vient de s’unir à un homme qu’elle aime et de qui elle se croit aimée. […] Cousin retrace l’adolescence de cette jeune fille appelée à une si brillante et si mélancolique destinée, Anne-Geneviève de Bourbon ; il nous la montre tantôt dans sa famille, tantôt aux Carmélites, partagée entre sa vocation religieuse et ces premières images d’héroïsme et de grandeur que personnifiait sous ses yeux le jeune duc d’Enghien, et qui se mêlaient, comme une légende de famille, aux traditions de ces deux illustres races, les Condé et les Montmorency. […] Mignet nous montre avec un accent presque respectueux, presque solennel, « M. de Talleyrand montant sur l’autel élevé dans le champ de Mars pour inaugurer en quelque sorte les destinées futures de la France ». — Hélas ! […] M. de Beauchesne nous fait assister aux premières scènes de la Révolution ; la prise de la Bastille, les alternatives de popularité mensongère et d’hostilités naissantes ; le départ de la famille royale pour les Tuileries, au milieu des massacres et des attentais du 6 octobre ; la mort des deux jeunes gardes du corps Deshuttes et Varicourt ; le célèbre et impardonnable sommeil de M. de Lafayette, Il nous montre l’enfant royal, travers toutes ces scènes dont il ne peut comprendre l’horreur ni la portée, tendant ses petites mains au peuple, et parfois, soulevé entre les bras de sa mère, désarmant pour quelques heures ces colères et ces haines, ou faisant ressortir, par le touchant contraste de sa beauté et de son innocence, tout ce qu’ont de menaçant et de farouche ces premiers groupes révolutionnaires.

1838. (1892) Essais sur la littérature contemporaine

Laissons aller le monde ; que chacun se montre tel qu’il est ; s’il découvre en soi quelque défaut original, ou le germe de quelque vice inédit, qu’il le cultive, bien loin de le détruire ; et qu’il s’en fasse, s’il le peut, un moyen d’existence littéraire, une réclame, et des rentes. […] D’ailleurs, un grand écrivain en tout genre est celui qui sait exprimer clairement des idées même obscures, qui le demeurent encore après qu’il a parlé : Bossuet, quand il nous montre Dieu « développant du centre de son éternité l’ordre des siècles » ; ou Hugo lorsqu’il nous fait voir : ……… tous les morceaux noirs qui tombent Du grand fronton de l’inconnu. […] Spronck le retrouve dans quelques ballades, dans quelques chansons, dans quelques historiettes, moitié musulmanes, moitié chevaleresques, telles que la Fille de l’Émir ; et, cet « autre penseur », il nous le montre dans le Catéchisme républicain et dans l’Histoire populaire de la Révolution. […] Que, d’ailleurs, cette volonté soit aux prises avec le destin, c’est-à-dire, comme de nos jours, avec la nature, avec la loi, avec l’état social, avec les mœurs environnantes ; ou, qu’elle ait à combattre une volonté contraire ; ou qu’enfin, embarrassée de ses propres contradictions et comme entravée dans les liens qu’elle s’est à elle-même donnés, on nous la montre en lutte avec elle-même, ce n’est pas là le point, mais il faut qu’elle agisse. […] Mais s’ils parvenaient surtout, fût-ce au prix de quelques « paysanneries », à nous débarrasser de ce « parisianisme » dont la plupart des auteurs, depuis une vingtaine d’années, se croient obligés de faire montre, c’est encore de quoi nous ne les remercierions jamais trop.

1839. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre II. Le théâtre. » pp. 2-96

Jugez maintenant des matériaux qu’ils fournissent au théâtre et des personnages qu’ils demandent au théâtre ; pour être d’accord avec le public, la scène n’aura pas trop des plus franches concupiscences et des plus puissantes passions ; il faudra qu’elle montre l’homme lancé jusqu’au bout de son désir, effréné, presque fou, tantôt frissonnant et fixe devant la blanche chair palpitante que ses yeux dévorent, tantôt hagard et grinçant devant l’ennemi qu’il veut déchirer, tantôt soulevé hors de lui-même et bouleversé à l’aspect des honneurs et des biens qu’il convoite, toujours en tumulte et enveloppé dans une tempête d’idées tourbillonnantes, parfois secoué de gaietés impétueuses, le plus souvent voisin de la fureur et de la folie, plus fort, plus ardent, plus abandonné, plus audacieusement lâché à travers le réseau de la raison et de la loi qu’il ne fut jamais. […] Il envoie des assassins contre Antonio, et cependant il vient à elle dans l’obscurité avec des paroles affectueuses, semble se réconcilier avec elle et subitement lui montre des figures de cire couvertes de blessures, qu’elle prend pour son mari et ses enfants égorgés.

1840. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre sixième »

Plus d’une pièce nous le montre atteint du mal dont il voulait guérir les autres. […] C’est la sensibilité du juge connaissant les passions humaines, moins pour en avoir éprouvé tous les effets que par la lumière de la raison, qui lui en montre le germe dans son propre fond, et le fait compatir aux misères dont il s’est gardé lui-même.

1841. (1835) Critique littéraire pp. 3-118

Sainte-Beuve nous montre les sens plus forts que l’amour, les sens vainqueurs de l’âme, les sens dans toute leur laideur, dans tout le brutal abandon de leurs jouissances ; et ainsi exposés, nus et frissonnants, il les flétrit, il les marque, il les flagelle par le remords, il les épuise par la satiété, et ne cesse de les châtier qu’après qu’ils se sont cachés sous la bure du séminaire et sous le cilice de la pénitence. […] J’en ai déjà cité quelques preuves ; mais nulle part sa présence d’esprit ne se montre avec plus d’éclat que sur cette mer de montagnes, comme il l’appelle, qui sépare la province de Cachemyr de celle de Lahore.

1842. (1889) Les artistes littéraires : études sur le XIXe siècle

Son audace montre « combien l’esprit qui l’anime est favorable aux essais, aux tentatives dans les sens les plus divers ». […] Le commerce est naturel, donc il est infâme. » Et quelques pages plus haut : « La femme est naturelle, c’est-à-dire abominable109. » Partant de ces idées, Baudelaire écrit sa théorie du maquillage qu’il montre destiné, non pas à corriger les rides d’un visage flétri et à le faire rivaliser avec la jeunesse, mais à donner à la beauté le charme de l’extraordinaire, l’attrait des choses contre-nature. […] Leconte de Lisle l’avait comprise, et il l’a fait passer dans ses écrits avec une spontanéité si vraie que le lien philosophique qui la rattache à l’Inde se montre à peine visible. […] Le fait psychologique se montre si clairement de part et d’autre qu’il valait la peine d’être noté. […] Il n’avait pas lu l’auteur des Orientales en simple amateur, par pur dilettantisme, de manière à n’en garder qu’une impression de surface plus ou moins durable ; enfant encore, à dix ou douze ans, sa Correspondance nous le montre entraîné vers la littérature par la même ardeur fiévreuse qu’il conserva jusqu’à la fin, et déjà prêt à en faire l’étude et le souci de sa vie entière.

1843. (1902) Le chemin de velours. Nouvelles dissociations d’idées

Il l’entoure de rayons et le montre au peuple. […] S’il a envie de mordre, le chien retrousse ses babines, montre ses dents. […] La multiplicité des cas de conscience discutés par les casuistes montre clairement qu’à leur idée il y a autant de morales que d’individus ou du moins que de groupes de caractères ou de tempéraments. […] La maxime de Pascal montre la corde de son ironie pour en fouetter les Jésuites.

1844. (1899) Arabesques pp. 1-223

On doit le louer également pour le parti pris qu’il montre dans ses critiques parce que ce parti pris est souvent fort juste. […] Or la vie quotidienne nous montre, pourvu qu’on l’examine avec soin, que sous les dogmes de propriété individuelle, d’égalité devant la loi et de patrie, — principes et fondements de la société actuelle offerts à notre vénération par de rusés sophistes, — s’abritent l’égoïsme et la rapacité d’un petit nombre de Mangeurs qui ne peuvent même pas invoquer le prétexte d’une supériorité d’intelligence afin de motiver, plus ou moins subtilement, leurs déprédations. — Prenons la Patrie. « C’est un devoir sacré que de défendre la Patrie !  […] Huysmans affirme tranquillement qu’il « fut la mort de tout grand art en France ». — En cela, il se montre conséquent avec lui-même, car, au jugement d’un catholique détraqué, quelle époque pourrait l’emporter sur ce Moyen Âge où le Pape fut tout-puissant, où les moines pullulèrent à l’aise, où l’on n’imprimait pas, où l’on ne discutait que les billevesées de la scolastique et où l’homme abêti avait peur du Bon Dieu qu’il s’était imposé ?

1845. (1893) Alfred de Musset

Il gronde le jeune auteur de commencer « sa vie poétique » par les exagérations et les folies, et lui montre à quoi il s’expose : « Le ridicule, une fois imprimé sur un front ou sur un nom d’écrivain, y reste souvent comme une de ces taches, qui ne s’effacent plus, même à grand renfort de savon et de brosse. » M. de Musset mérite d’éviter ce triste sort, car il y a çà et là des traces de talent dans son recueil, malgré son « mépris pour les lois du bon sens et de la langue ». […] Il est de même très antique, et très moderne à la fois, dans ses comparaisons, où il se montre entièrement dégagé du souci du mot noble, qui préoccupait tant les poètes du xviiie  siècle. […] La Quenouille de Barberine (1er août 1835) nous montre comment une femme d’esprit met en pénitence les blancs-becs qui font profession de ne pas croire à la vertu des femmes, pour donner à comprendre qu’ils ont toujours été irrésistibles.

1846. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. RODOLPHE TÖPFFER » pp. 211-255

Trois jours après, à Genève, Charles, qui s’y est rendu en sortant de sa niche, dès qu’il l’a pu, reçoit du chantre une lettre qu’il faut lire en son idiome natif, et, jointe à la lettre, la montre de famille, gage des fiançailles.

1847. (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « PARNY. » pp. 423-470

Ce qui est certain, c’est que dans une lettre à Bertin, datée de Bourbon janvier 1775, il parle de son retour comme prochain ; et de plus une lettre de Bertin à lui (en supposant la date exacte) nous le montre revenu en France et plus que revenu en juin 1776, pleinement rendu aux plaisirs de la confrérie, et n’ayant pas du tout l’air d’un amant désolé.

1848. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre IV. L’âge moderne. — Conclusion. Le passé et le présent. » pp. 424-475

Nous avons beau nous dire indépendants ; dès que nous marchons en corps, nous avons besoin d’un chef de file ; nous jetons les yeux à droite et à gauche, attendant qu’il se montre.

1849. (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIIe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (5e partie) » pp. 145-224

Ce sourire mécanique, produit par trop de mâchoire et trop peu de peau, montre les dents plutôt que l’âme.

1850. (1831) Discours aux artistes. De la poésie de notre époque pp. 60-88

Ou bien, si je parle, par exemple, de l’art du Moyen-Âge et du Christianisme, et que l’on m’objecte la Renaissance, l’école de Ronsard, ou celle de Racine et de Boileau, il faudra bien que je montre comment ces écoles se détachent du Moyen-Âge, et perdent à la fois le sens moderne et l’originalité pour l’imitation.

1851. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre quatrième »

Je tiendrais la chose impossible, si, après ce que j’ai vu de vos pères, je ne savais pas qu’ils peuvent faire facilement ce qui est impossible aux autres hommes. » Ailleurs, l’interlocuteur se montre impatient d’en savoir plus ; il excite le père, qui voudrait bien garder quelque chose du secret de la société.

1852. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre II. Prière sur l’Acropole. — Saint-Renan. — Mon oncle Pierre. — Le Bonhomme Système et la Petite Noémi (1876) »

Or le spectacle de ce monde nous montre l’égoïsme seul récompensé.

1853. (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Théâtre » pp. 83-168

La grande comédienne se montre accueillante, avec une voix rude, rocailleuse, une voix que nous ne reconnaissons pas, et qu’elle avait l’art de transformer en une musique au théâtre.

1854. (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1882 » pp. 174-231

* * * — Une folie, un prurit de japonaiseries, cette année, j’aurai dépensé là-dedans 30 000 francs : tout l’argent que j’ai gagné, et parmi tout cet argent, je n’aurai jamais trouvé 40 francs pour m’acheter une montre en aluminium.

1855. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre V. Des orateurs anciens et Modernes. » pp. 223-293

Ce n’est point à tort qu’il se montre reconnoissant dans sa préface, des secours qu’il a reçu de tous ceux qui ont donné en françois quelqu’une des harangues de son auteur.

1856. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre X : De la succession géologique des êtres organisés »

Plus une forme est ancienne, plus souvent il arrive, au moins en apparence, qu’elle montre des caractères jusqu’à certain point intermédiaires entre des groupes aujourd’hui distincts ; car plus une forme est ancienne, plus elle doit être en étroite connexion, et, par conséquent, plus elle doit avoir de ressemblance avec le commun progéniteur du groupe, depuis devenu successivement très divergent.

1857. (1855) Préface des Chants modernes pp. 1-39

Pour les savants, le Cosmos est insuffisant ; il s’arrête à des descriptions inutiles, il substitue parfois la poésie à la science ; il oublie souvent la formule pour parler un langage humain ; il cherche à intéresser et sort volontiers du tabernacle où seuls les élus peuvent pénétrer ; au lieu de cacher son Dieu, il le montre.

1858. (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre V. Le souvenir du présent et la fausse reconnaissance »

Elle nous montre qu’on peut perdre ses souvenirs visuels sans cesser de voir et ses souvenirs auditifs sans cesser d’entendre, que la cécité et la surdité psychiques n’impliquent pas nécessairement la perte de la vue ou de l’ouïe : serait-ce possible, si la perception et la mémoire intéressaient ici les mêmes centres, mettaient en jeu les mêmes mécanismes ?

1859. (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre III. Le comique de caractère »

Les mots profondément comiques sont les mots naïfs où un vice se montre à nu : comment se découvrirait-il ainsi, s’il était capable de se voir et de se juger lui-même ?

1860. (1865) La crise philosophique. MM. Taine, Renan, Littré, Vacherot

Taine ne montre aucune invention ni aucune originalité, il reprend toutes les questions exactement dans les mêmes termes où on les posait il y a cinquante ans, sans se soucier le moins du monde des raisons, après tout assez sérieuses, il me semble, pour lesquelles on avait abandonné toutes ces solutions. […] Or, comme il n’y a aucune raison de fixer à l’absolu ou à l’être en soi tel degré de perfection ou de détermination plutôt que tel autre, si je le conçois comme un infiniment petit, je devrai diminuer son être de plus en plus, et ne pouvant jamais m’arrêter dans cette opération d’élimination, je le verrai s’enfuvrait et se dispersant à l’infini, ayant ainsi une tendance infinie à se confondre avec le zéro ; on ne voit pas alors d’où il prendrait la force nécessaire pour augmenter sans cesse son être, comme l’expérience nous montre que cela a lieu.

1861. (1842) Discours sur l’esprit positif

Considérée maintenant sous l’aspect historique, cette intime solidarité naturelle entre le génie propre de la vraie philosophie et le simple bon sens universel, montre l’origine spontanée de l’esprit positif, partout résulté, en effet, d’une réaction spéciale de l’a raison pratique sur la raison théorique, dont le caractère initial a toujours été ainsi modifié de plus en plus. […] Mais une plus mûre appréciation montre, au contraire, qu’elle doit trouver d’énergiques résistances chez presque tous les esprits maintenant actifs, par suite même de la difficile rénovation qu’elle exigerait d’eux pour les associer directement à sa principale élaboration.

1862. (1868) Curiosités esthétiques « II. Salon de 1846 » pp. 77-198

Pierrot, un œil ouvert et l’autre fermé, avec cet air matois qui est de tradition, montre au public Arlequin qui s’avance en faisant les ronds de bras obligés, une jambe crânement posée en avant. […] Brutale et positive comme la nature, elle est en même temps vague et insaisissable, parce qu’elle montre trop de faces à la fois.

1863. (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « L’obligation morale »

Pas plus que nous ne voyons la maladie quand nous nous promenons dans la rue, nous ne mesurons ce qu’il peut y avoir d’immoralité derrière la façade que l’humanité nous montre. […] Mais nous nous en tenons à l’expérience, qui nous montre dans la transmission héréditaire de l’habitude contractée une exception — à supposer qu’elle se produise jamais — et non pas un fait assez régulier, assez fréquent, pour déterminer à la longue un changement profond de la disposition naturelle.

1864. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Ma biographie »

Physionomie claire et honnête, et sur laquelle on ne lit rien que de bon, de simple, d’intelligent, avec ce que ces qualités comportent naturellement de spirituel et de fin chez celui qui les possède et les montre à ciel ouvert sur son visage.

1865. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre premier. La structure de la société. — Chapitre III. Services locaux que doivent les privilégiés. »

Tu ne saurais penser le plaisir que j’ai eu les jours de fête de voir le peuple entier partout dans le château, et de bons petits paysans et petites paysannes venir regarder le bon patron sous le nez et presque lui tirer sa montre pour voir les breloques, tout cela avec l’air de fraternité sans familiarité.

1866. (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre troisième. La connaissance de l’esprit — Chapitre premier. La connaissance de l’esprit » pp. 199-245

. — Le sauvage prend une montre qui fait tic-tac et dont l’aiguille marche, pour une petite tortue ronde. — Le mouvement, en apparence spontané, surtout s’il semble avoir un but, suggère toujours l’idée d’une volonté.

1867. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIIe entretien. Vie et œuvres de Pétrarque (2e partie) » pp. 81-155

J’ai plus de gloire que je n’en voudrais pour mon repos : le plus grand prince d’Italie avec toute sa cour me chérit et m’honore ; le peuple même me fait plus de caresses que je ne mérite ; il m’aime sans me connaître, car je me montre peu, et c’est peut-être à cause de cela même que je suis aimé et considéré.

1868. (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVIIe entretien. Littérature latine. Horace (1re partie) » pp. 337-410

Si jeune encore et si loin de la grondeuse vieillesse, ne dédaigne pas les danses et les amours ; montre-toi sans honte au champ de Mars ou dans ces promenades publiques où l’on entend, aux heures convenues, les doux chuchotements des mystérieux entretiens ; épie cet éclat de rire folâtre qui trahit l’asile où la jeune fille s’est cachée dans ses jeux, et ravis-lui, après une feinte lutte, son bracelet ou son anneau. » XXII Tout portait l’âme d’Horace, en ce temps-là, à la sérénité, à l’insouciance des affaires publiques et aux plaisirs de la ville ou des champs.

1869. (1860) Cours familier de littérature. X « LVIe entretien. L’Arioste (2e partie) » pp. 81-160

L’Arioste se montre dans cet épisode aussi tendre amant que grand poète.

1870. (1861) Cours familier de littérature. XI « LXVe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (1re partie) » pp. 337-416

) Voilà un vieillard qui se sauve en Angleterre avec un ami, et qui, en route, assassine de calomnie cet ami pour prix de la pitié qu’il lui montre et de l’asile qu’il lui propose !

1871. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre neuvième »

Je n’ai pas peur de l’honnête liberté de ses discours : une fille qui montre ainsi sa pensée n’a rien à cacher.

1872. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VI »

Le troisième acte montre plus évidente encore l’exclusive expansion de la musique ; l’historiette qui encombrait le premier acte est annulée ; ce n’est plus que le fait moral ; une agonie d’amour, et une agonie d’amour ; nul mot qui ajoute une sensation dans le drame émotionnel ; et tous les mots que prononcent et Tristan et Isolde, et Kurwenal, la voix des lointains joyeux, inutiles en fait, mais admirables articulations syllabiques des mélodies, commentent aux badauds que nous sommes les trop hautaines symphonies.

1873. (1856) Cours familier de littérature. I « IIIe entretien. Philosophie et littérature de l’Inde primitive » pp. 161-239

L’histoire, qui est le registre de naissance et de mort de ces civilisations, nous les montre partout naissant, croissant, dépérissant, mourant avec les dieux, les cultes, les lois, les mœurs, les langues, les empires qu’elles ont fondés pour un moment ici ou là dans leur passage sur ce globe.

1874. (1840) Kant et sa philosophie. Revue des Deux Mondes

Mais, d’un autre côté, qu’on nous montre quelque vérité géométrique sortant directement de ces axiomes comme de leur principe.

1875. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « III. M. Michelet » pp. 47-96

À côté de ces figures d’une gloire officielle, l’historien des Femmes de la Révolution nous en montre d’autres entourées d’un nimbe moins éclatant et moins large.

1876. (1739) Vie de Molière

Mais la folie du bourgeois est la seule qui soit comique, et qui puisse faire rire au théâtre : ce sont les extrêmes disproportions des manières et du langage d’un homme, avec les airs et les discours qu’il veut affecter, qui font un ridicule plaisant ; cette espèce de ridicule ne se trouve point dans des princes ou dans des hommes élevés à la cour, qui couvrent toutes leurs sottises du même air et du même langage ; mais ce ridicule se montre tout entier dans un bourgeois élevé grossièrement, et dont le naturel fait à tout moment un contraste avec l’art dont il veut se parer.

1877. (1900) La vie et les livres. Cinquième série pp. 1-352

Scherer, lorsqu’il nous montre, dans les couloirs de la Chambre, certains de ses collègues, se frottant les mains et disant : « Enfin ! […] La République Française, dans son numéro du 12 avril 1882, publia une lettre par laquelle un électeur demandait une montre en argent à son député, « comme souvenir de sa noble et bienveillante personne ». « Outre le besoin, écrivait le malin solliciteur, je serai fier de pouvoir dire à nos adversaires politiques que vous n’oubliez pas vos bons amis. » Par une attention délicate, l’auteur de la lettre réclamait la photographie de son député en même temps que la montre.

1878. (1864) Histoire anecdotique de l’ancien théâtre en France. Tome I pp. 3-343

Nous ne nous amusons point en chose, ni si basse, ni si sotte, et qui ne montre qu’une pure ignorance de nos vieux Français. […] Il montre à la France ses malheurs dans ceux de Rome succombant sous les blessures que lui font ses propres enfants.

1879. (1904) En lisant Nietzsche pp. 1-362

Ils auront découvert le bonheur ; ils en seront très persuadés, et en effet ils auront découvert ce qu’ils cherchent maintenant et qui n’est pas difficile du tout à trouver et qu’ils appellent par avance le bonheur et qui est une chose à donner quelque nausée : « Je vous montre le dernier homme. […] C’est la vie scientifique, c’est la vie rationnelle et théorique qui est une décadence. « Le fait que la science est devenue à ce point souveraine montre que le xixe  siècle s’est soustrait à la domination de l’idéal. […] Toute servilité un peu ingénieuse tient à l’impératif catégorique et se montre ennemie mortelle de ceux qui veulent enlever au devoir son caractère absolu. » Tout cela se ramène peut-être à dire que la conscience, loin qu’elle soit le fond même de notre nature et sur quoi nous devons nous appuyer sans cesse, n’est qu’une accommodation de notre être à ce qui l’entoure et à ce avec quoi il est obligé de vivre. […] Rien ne montre mieux que la morale était primitivement très étrangère à ces peuples, patriotes, religieux par patriotisme, ou plutôt ayant la religion de la patrie, mais aristocrates et, par conséquent, immoralistes, qui sont ce que l’antiquité et même toute l’histoire a produit de plus grand et qui ont jeté tant d’éclat sur la planète que nous habitons. […] Je ne rapporterai ici que les deux passages essentiels de Nietzsche sur Corneille, l’un caractérisant le génie cornélien en général, l’autre inspiré évidemment par une lecture de Cinna et montrant quel profond psychologue des grandes âmes et quel historien de la « race supérieure » fut Corneille : « On me dit que notre art s’adresse aux hommes d’à présent, avides, insatiables, dégoûtés, tourmentés, et qu’il leur montre une image de la béatitude, de l’élévation, de la sublimité, à côté de l’image de leur laideur, afin qu’il leur soit possible d’oublier une fois et de respirer librement, peut-être même de rapporter de cet oubli une incitation à la fuite et à la conversion.

1880. (1906) La rêverie esthétique. Essai sur la psychologie du poète

Le peintre nous montre une surface grise sur laquelle se détache en noir la silhouette de quelques roseaux ; au-dessus un ciel sombre, qui s’éclaire seulement à l’horizon d’une vague lueur. […] Quand par exemple on me montre un personnage de roman engagé dans quelque situation pathétique, en même temps que je me représente les objets dont il est ému, je me figure ses émotions ; elles deviennent pour moi un objet de contemplation ; et cette représentation du sentiment est plus poétique que le sentiment même. […] Guyau, dans tous ses ouvrages, a fait une large place à la poésie (Voir par exemple, dans l’Irréligion de l’avenir, l’allégorie de la fiancée toujours déçue qui tous les matins revêt sa robe blanche, ou du voyageur épuisé de fièvre qui suit des yeux l’onduleuse caravane de ses frères en marche vers les pays inconnus ; dans la Morale, sans obligation ni sanction, la page vraiment sublime qui dans les flots en mouvement nous montre le symbole du roulis éternel qui berce les êtres).

1881. (1896) Les époques du théâtre français (1636-1850) (2e éd.)

Mais, prenons-y garde, à vouloir ainsi faire montre de soi-même, le grotesque est tout proche, et pour y choir ensemble, nous n’avons qu’à rouvrir la Mariamne de Tristan, dont je vous parlais tout à l’heure. […] La jolie façon de plaisanter, et qu’un homme montre d’esprit lorsqu’il vient vous dire : « Madame, vous êtes dans la place Royale, et tout le monde vous voit de trois lieues de Paris, car chacun vous voit de bon œil », à cause que Boneuil est un village à trois lieues d’ici ! […] Si d’un heureux hymen la mémoire t’est chère, Montre au fils à quel point tu chérissais le père. » « Hymen » et « gage », « flamme » et « trépas », ce sont sans doute là des expressions aussi surannées que celles de Corneille, puisque aussi bien ce sont les siennes.

1882. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « M. Littré. »

À le voir passer si souvent tout près de l’éclat en l’évitant, et si en garde contre toute magie, même celle du langage, on ne peut s’empêcher de faire la comparaison de lui à tant d’autres, qui ont du talent, mais aussi la montre et l’emphase du talent.

1883. (1929) Dialogues critiques

L’histoire montre que même dans les grands siècles, à côté d’un petit nombre de vrais génies, il y a eu des multitudes de grimauds, et que ceux-ci, maintenant bien oubliés, houspillaient et irritaient les quelques élus.

1884. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre deuxième. Les images — Chapitre premier. Nature et réducteurs de l’image » pp. 75-128

Là-dessus, les exemples abondent ; j’en choisis un rapporté par le Dr Lhomme, qui montre avec détail tous les stades de cette transformation spontanée et jette de grandes lumières sur le mécanisme de l’esprit.

1885. (1858) Cours familier de littérature. V « XXXe entretien. La musique de Mozart (2e partie) » pp. 361-440

Il l’appelle dans sa maison, lui montre son trésor ; il lui propose de lui donner en mariage sa fille unique, beauté accomplie qui vient de sortir du couvent, et qu’il fait apparaître devant lui dans toute la fraîcheur de son adolescence : d’Aponte est enivré à la fois par l’amour et par la fortune, mais sa fatale passion pour la courtisane qu’il aime et qu’il redoute le fait hésiter.

1886. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXVe entretien » pp. 317-396

Mais, ce qui ne sera peut-être pas au goût de toute l’Europe, il prétend que les hommes ont trop de besoins et trop peu de force pour que le superflu des uns ne soit pas le nécessaire des autres ; en conséquence il peint le luxe des couleurs les plus odieuses, le montre partout comme l’écueil du bonheur public, et affecte de prouver, par les événements, que la décadence des mœurs, qui en est la suite nécessaire, a entraîné celle des deux dynasties Hia et Chang.

1887. (1859) Cours familier de littérature. VII « XLIe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Troisième partie de Goethe. — Schiller » pp. 313-392

« Que l’on nous confonde dans nos talents, écrivait-il à Schiller, ce m’est chose agréable ; cela montre que nous nous élevons toujours davantage ensemble au-dessus de l’affectation de notre siècle, c’est-à-dire au beausimple, pour arriver à ce qui est universellement bon.

1888. (1860) Cours familier de littérature. IX « LIe entretien. Les salons littéraires. Souvenirs de madame Récamier. — Correspondance de Chateaubriand (3e partie) » pp. 161-240

J’étais éveillé ; je pensais tristement et tendrement à vous, lorsque ma montre a marqué minuit.

1889. (1864) Cours familier de littérature. XVII « XCVIIe entretien. Alfieri. Sa vie et ses œuvres (2e partie) » pp. 1-80

Si nous ne possédons pas cette correspondance où tant de choses sans doute nous seraient révélées, on montre du moins à Florence un document assez bizarre qui appartient précisément à cette date, et n’a pas besoin de commentaire.

1890. (1890) L’avenir de la science « XV » pp. 296-320

L’explication des maladies par des démons, qui se montre si naïvement dans l’Évangile, tient au même procédé intellectuel.

1891. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VIII »

bh » Et cette phrase montre en même temps quel merveilleux emploi le maître savait faire de l’allitération.

1892. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1869 » pp. 253-317

Au bout d’une heure de gronderie à propos de tout le livre, il nous accuse d’avoir dénaturé le sens de l’Imitation, ce doux livre d’amour et de mélancolie, et envoyant Troubat chercher son exemplaire, il nous le montre pareil à un herbier, plein de fleurs sèches et d’annotations en marge, et il se met, se tournant vers le jour qui tombe, à en nasiller le latin, qu’il épelle avec une voix subitement changée, une voix prêtreuse, et il ferme le livre sur cette phrase : « Oh !

1893. (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Le Comte Léon Tolstoï »

Ce sont là les secrets que Tolstoï arrache à la vie pour la reproduire ; il la conçoit active, intense, infiniment variée et expansive ; il la montre évoluant, passant par toutes les phases que lui impose l’usure de l’organisme par le temps ; il la décrit instable, réagissant capricieusement aux influences du dehors, empreinte de tout l’illogisme, le hasardeux, l’incalculable, qui proviennent de sa complexité et lui simulent son ondoyante liberté.

1894. (1894) Textes critiques

Et nous déroulerons ces notes sur FILIGER parce qu’après tous les peintres « parisiens » il est agréable d’en voir un qui s’isole au Pouldu ; parce qu’il montre présentement une sainte Cécile avec un violon et trois anges, et que cela est très beau ; parce qu’il nous plaît ainsi ; parce qu’enfin c’est un déformateur, si c’est bien là le conventionnel nom du peintre qui fait ce qui est et non — forme soufflée dont il le dégangue — ce qui est conventionnel.    ‌

1895. (1857) Cours familier de littérature. IV « XIXe entretien. Littérature légère. Alfred de Musset (suite) » pp. 1-80

Tel se montre Alfred de Musset dans presque toutes les poésies qui ont suivi le poème de Rolla.

1896. (1857) Cours familier de littérature. IV « XXe entretien. Dante. Deuxième partie » pp. 81-160

« “Ô toi qui montres un si bestial instinct de haine contre celui que tu manges ainsi, dis-moi pourquoi ?

1897. (1884) Articles. Revue des deux mondes

L’étonnement va croissant à la lecture de la magistrale introduction où l’éminent traducteur compare Aristote à ses devanciers et montre de quel néant est sortie cette œuvre au pied de laquelle Buffon, Cuvier, Geoffroy Saint-Hilaire et, plus récemment, Carus, Gegenbaur, Clauss, Hæckel, Siciliani, les partisans comme les adversaires du transformisme, sans distinction d’école et de système, sont venus déposer le témoignage de leur unanime admiration.

1898. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre III. Le roman » pp. 135-201

La Maison des sourires montre tout à fait ses belles qualités que l’on avait seulement devinées, Le livre de M. 

1899. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IX : Insuffisance des documents géologiques »

Lors donc qu’une espèce se montre au bas, au milieu et au sommet d’une telle formation, il est de toute probabilité qu’elle n’a pas vécu dans ce même lieu pendant tout le temps de l’accumulation des dépôts, mais qu’elle a disparu et reparu peut-être plusieurs fois, pendant cette même période géologique.

1900. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XVIII. J.-M. Audin. Œuvres complètes : Vies de Luther, de Calvin, de Léon X, d’Henri VIII, etc. » pp. 369-425

Audin, le plus intéressant et le plus savant des biographes modernes (car la Vie de Rancé par Chateaubriand, cet orgueil de dégoûté qui se raconte, en racontant l’humilité d’un saint, n’est qu’une sublime flânerie d’un grand poète à travers l’histoire), Audin a quelquefois porté son regard par-dessus le cadre dans lequel il aimait à le ramasser, et l’étendue de l’horizon qu’il a embrassé montre bien que, s’il avait voulu, il aurait pu s’arracher à l’encoignure d’une biographie.

1901. (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre III. De la survivance des images. La mémoire et l’esprit »

Il faut supposer que les idées s’entre-choquent au hasard, ou qu’il s’exerce entre elles des forces mystérieuses, et l’on a encore contre soi le témoignage de la conscience, qui ne nous montre jamais des faits psychologiques flottant à l’état indépendant.

1902. (1903) La renaissance classique pp. -

Ce qu’il daigne uniquement apercevoir, c’est ce qui tombe en poussière, ce qui est étiqueté et conservé sous une vitrine : c’est le cadavre de la jeune princesse allemande que l’on voit à Saint-Thomas de Strasbourg, petit monstre grimaçant sous les soies de ses atours brûlées par les poisons corrosifs des aromates funéraires ; c’est le roide squelette de cette Thaïs arrachée aux sépultures d’Antinoë, qui montre les trous béants de ses orbites sous les boucles de sa chevelure encore vivace et qui mêle l’épouvantable misère de son corps décomposé à l’éclat de ses joyaux, plus durables qu’elle.

1903. (1837) Lettres sur les écrivains français pp. -167

Quand il a amassé quelque argent et quelques vers, il se montre au soleil. […] Musset se montre le premier, ce sont ses vers qui ne tarderont pas.

1904. (1932) Le clavecin de Diderot

Je ne me sers pas de montre, mais je descends une rue, croyant la monter. […] Elle parlait de précision, d’instruments, d’expérience, mais au lieu de montre, elle offrait un cadran, avec deux aiguilles peintes à même le carton.

/ 1972