Et en effet, aux environs de 1750, voici Montesquieu qui disparaît, sa tâche faite ; Voltaire, qui va chercher hors de sa patrie un asile où il puisse dire librement ce qu’il pense ; Rousseau, qui entre dans la gloire par un coup de foudre ; Diderot, qui se fait mettre en prison pour son début dans la littérature philosophique ; Buffon, qui publie les trois premiers volumes de son Histoire naturelle ; l’Encyclopédie, cette énorme machine de guerre, qui commence à battre en brèche les remparts croulants de l’ancien régime.
Ces Lettres, qui forment deux volumes in-12, & dont on vient de donner la sixieme édition, annoncent un Littérateur d’autant plus estimable, qu’il réunit à la sagesse des principes & à la solidité du raisonnement, le mérite d’une érudition très-étendue, & le talent de la mettre en œuvre sans prétention.
III On a écrit des volumes de controverses sans solution pour discuter sur l’origine de la parole.
Voyez la note L à la fin du volume.
Quant à la maniere d’écrire cette déclamation, nous avons déja dit dans la quatriéme section de ce volume, qu’il est très vraisemblable qu’elle se notoit avec les caracteres des accens.
S’il en avait eu, aurait-il demandé sa grâce au Régent dans des vers que de Lescure a publiés à la fin de son volume, et, la grâce obtenue, se serait-il relevé d’à genoux, à la mort du Régent, pour frapper d’une dernière Philippique la mémoire de l’homme qu’il ne craignait plus et qui lui avait pardonné ?
Enfin, comme appoint à ces trois dissertations historiques, l’auteur de Rome et la Judée finit son volume par un coup d’œil sur les hérésiarques et les imposteurs païens, sur le caractère des manifestations qu’ils provoquèrent, et sur l’Église, lieux communs qu’il n’a pu renouveler.
Deux ou trois sots, que le sort lui devait bien pour adversaires, et qu’il châtia, en passant, de sa noble plume, comme l’aigle secoue de sa grande aile les crottes tombées de l’escarbot sur la robe de Jupiter, constituèrent tous les malheurs de ce favori de la gloire, qui, avec deux volumes à peine, et mourant à quarante ans, honoré comme s’il ne le méritait pas, s’établissait, avec la sereine majesté d’un grand homme qui rentre dans sa demeure après sa journée, dans la plus solide et la plus tranquille immortalité.
Je feuillette le volume que les Goncourt lui ont consacré. […] Cette publication comportera quatre volumes. […] Le second volume : A propos de théâtre, traitera du théâtre en général. Le Drame historique et le Drame passionnel, tel sera le titre du troisième volume. […] Il m’était arrivé, errant sur les quais, de feuilleter quelque volume dépareillé de ce poète des amours.
Après avoir fermé le volume, on ne conserve guère dans sa mémoire que le souvenir d’une seule scène, celle entre Jonathan et l’aumônier de Newgate. […] Bien qu’on connaisse d’avance la vérité réelle, pendant la lecture des deux premiers volumes, l’imagination prend le change sur le mot de l’énigme. […] Il y a telle page dans les nouveaux volumes de M. de Lamartine, qui a dû être déchirée plusieurs fois avant d’arriver à bien. […] Le volume prit sa place dans les bibliothèques, mais il ne se fit aucun bruit autour du succès : ni sifflets ni battements de main. […] La Biographie de Clara, placée en tête du volume, les dispensait de l’éloge et de la récrimination.
Il avait beau les orner de son portrait gravé à l’eau-forte — il eût peut-être mieux valu qu’il le lavât à l’eau pure — les volumes pourrissaient aux devantures des libraires. […] Essayer de fixer quelques traits de cette personnalité qui fut un monde, et dont chacun exigerait des volumes et des poèmes, n’est-ce point une tentative folle ? […] Eh bien, non, il paraît que, malgré le châtiment de cet expiatoire volume, ceux parmi les écrivains que M. […] Jules Huret a mise en tête de son volume, de notre volume. […] Robert de Montesquiou vient de colliger en un volume exceptionnel et fastueux.
L’écrivain de la Mêlée sociale 2 et de tous les autres volumes qui vont suivre. […] Hamon et René Ghil, ces derniers ont, désormais, leur vie durant, des volumes tout faits sur la planche… La statistique nous apprend, en effet, qu’il existe, rien qu’en France et dans la principauté de Monaco, quatre cent quatre mille peintres, sans en excepter M. […] À dix autobiographies par volume, calculez ce que cela fait de volumes. […] René Ghil, pour leur donner un avant-goût de tous ceux dont ils sont appelés à éditer, en des volumes de science rigoureuse, les incommensurables vanités… *** Hier, j’ai rencontré M. […] Et la preuve, c’est que Marie-Claire paraît, aujourd’hui, en volume, chez Fasquelle.
Imprimé ensuite, le volume est de fortes dimensions. […] Ces petits volumes firent du bruit et même causèrent du scandale, parce que divers critiques ne les trouvèrent pas clairs à leur gré. […] Il avait gagné, avec peu de volumes, la plus haute estime des lettrés ; ceux qui le connaissaient le mieux lui promettaient une destinée magnifique. […] Même il publia un recueil de nouvelles, dont la première donna au volume son titre, un titre assez bizarre, celui de la Grenouille sauteuse. […] Un autre volume du même recueil, août-septembre 1910, « Causeries », contient des lettres importantes et des discours.
Notez que cela est écrit au septième volume d’un grand ouvrage qui s’appelle les Contemporains. Il est peu probable que Jules Lemaître ait pensé que ces sept volumes fussent propos sans importance. […] Dans le volume où il est recueilli, l’article enragé de Brunetière sur Baudelaire voisine avec un article dithyrambique où est canonisé Edme Caro. […] Cela figure au quatrième volume de ses Propos Littéraires, et c’est écrit au sujet de M. […] Seillière a fait en de nombreux volumes le tableau des successives générations « rousseauistes ».
— Mais c’est un volume. […] Michaut s’attache pendant tout son volume à démontrer qu’il n’y a pas de pièce plus racinienne que Bérénice. […] Le volume de M. […] Sardou a bien voulu joindre à ce volume une jolie préface, pimpante et gaie, qui est comme un flot de rubans sur une gracieuse épaule. […] Dans les cinquante volumes de Sainte-Beuve on trouverait, en réunissant ce qu’il a écrit sur le théâtre, la matière de cent cinquante pages.
Gerstemberg publie deux volumes, intitulés : l’Homme morose ou le mélancolique. […] Il publia aussi, en 1801, un volume intitulé : Du Sentiment, considéré dans la littérature et dans les arts. […] On en a composé un volume sous ce titre : Farcy Reliquiæ. […] En 1833, il publie un volume de poésies avec ce titre : « Feu et flammes. […] Là, il lit les poètes, Ossian surtout dont il porte toujours un volume.
Une lecture voluptueuse des Lettres philosophiques, par la volupté de vingt volumes de notes, le mot est de M. […] Qui eût cru, quand nous connaissions l’honnête Rudler à l’École Normale, qu’une vie généralement ingrate lui réserverait des vingt volumes de voluptés sourdes. […] Vingt volumes, c’est beaucoup pour le travail, c’est lourd à mettre à bout de bras. […] Ils font en vingt volumes une analyse épuisante. […] Nous avons fait, disent-ils, nous avons fait en vingt volumes cette analyse épuisante.
Un volume entier n’y suffit pas. […] Les livres y sont couchés à plat, les uns sur les autres, en pile, selon leur grandeur ou leur volume, sans aucun distinction des matières qu’ils traitent, comme on l’observe si bien dans nos bibliothèques. […] Il me fit réponse qu’il y en avait deux coffres, contenant chacun cinquante à soixante volumes, et il m’en fit voir les plus grands. […] Voyez mes Recherches sur l’essence de roses, un petit volume in-12, imprimé en 1804, à l’Imprimerie impériale.
maison, jardin, prairies, Treilles qui fléchissaient sous leurs grappes mûries, Ormes qui sur le seuil étendaient leurs rameaux Et d’où sortait le soir le chœur des passereaux, Vergers où de l’été la teinte monotone Pâlissait jour à jour aux rayons de l’automne, Où la feuille en tombant sous les pleurs du matin Dérobait à nos pieds le sentier incertain, Pas égarés au loin dans les frais paysages, Heures tièdes du jour coulant sous des ombrages, Sommeils rafraîchissants goûtés au bord des eaux, Songes qui descendaient, qui remontaient si beaux, Pressentiments divins, intimes confidences, Lectures, rêverie, entretiens, doux silences, Table riche des dons que l’automne étalait, Où les fruits du jardin, où le miel et le lait, Assaisonnés des soins d’une mère attentive, De leur luxe champêtre enchantaient le convive ; Silencieux réduit où des rayons de bois Par l’âge vermoulus, et pliant sous le poids, Nous offraient ces trésors de l’humaine sagesse Où nos yeux altérés puisaient jusqu’à l’ivresse, Où la lampe avec nous veillant jusqu’au matin Nous guidait au hasard comme un phare incertain, De volume en volume ; hélas ! […] ……………………………………………………… ……………………………………………………… XI Après nous être écrit tous les hivers d’innombrables lettres et des volumes de vers sur nos impressions, sur nos lectures, sur nos philosophies, sur nos rêves d’adolescents, nous nous réunissions tout l’été et tout l’automne, tantôt au Grand-Lemps, dans la sévère maison de madame de Virieu, semblable en tout à un cloître autour d’un tombeau, plein de tristesse, de méditation et de silence ; tantôt dans la vallée de Chambéry, dans la petite maison de Bissy, chez une tante hospitalière de Louis de Vignet ; plus habituellement et plus longuement chez Prosper de Bienassis. […] Chacun de nous se choisissait ensuite ses volumes de prédilection pour les savourer à loisir dans sa chambre pendant la nuit ou dans les bois pendant le jour.
Sans prétention aux connaissances physiologiques, se riant de toute connaissance, il écrivit un volume sur la néo-doctrine sans parvenir à la formuler nettement. […] Ces consciences impeccables eurent, un instant, l’intention de faire interdire le volume dans un mouvement de vertueuse indignation. […] Et le plus bizarre est que le plus mauvais de ses romans, Nana, celui qui ne se distingue que par un caractère permanent de pourriture et de putréfaction, a été demandé à l’éditeur ― il avait été publié en feuilleton avant qu’il n’ait paru en volume ― à 70,000 exemplaires. […] Après avoir fermé le volume, lorsqu’on retombe sur soi-même, dans le calme plat de tous les jours, on se sent à vide je parle ici des impressions de la jeunesse, dans ce cas, elle seule nous intéresse puisqu’il s’agit de former sa conscience, son intelligence et son cœur.
Voici le texte de ce qui a été dit à ce sujet, par l’école de Saint-Simon, dans le volume d’exposition qu’elle a publié cette année : « La loi du développement de l’humanité, révélée au génie de Saint-Simon et vérifiée par lui sur une longue série historique, nous montre deux états distincts et alternatifs : l’un, que nous appelons état organique, où tous les faits de l’activité humaine sont classés, prévus, ordonnés par une théorie générale, où le but de l’action sociale est nettement défini ; l’autre, que nous nommons état critique, où toute communion de pensée, toute action d’ensemble, toute coordination a cessé, et où la société ne présente plus qu’une agglomération d’individus isolés et luttant les uns contre les autres. » (Vol.
Cette Société, dans laquelle est admis, moyennant la plus modique cotisation, quiconque a publié un volume, se compose de la presque totalité des gens de lettres en activité.
J’ai lu quelques volumes de la correspondance de Mme de Maintenon, et la vie de cette excellente dame par La Beaumelle ; et j’aime assez celle nature arrangée, compassée, comptant tous ses pas, et gardant toutefois un certain laisser aller gracieux dans le langage et dans les manières.
On n’y trouve qu’un volume de Don Quichotte qui la retient, quand l’idée la prend d’être trop chevalière errante, et qui la rappelle tout à coup à l’ordre, avec la grosse voix de Sancho, Ce qu’elle décrit avec le plus de soin, ce sont les paysages, et elle les nuance comme elle ferait de sa tapisserie dans son boudoir, ou la beauté de quelques femmes dont elle dit successivement, avec une négligence et une bonne foi, ou une mauvaise, mais qu’on aime : « Celle-là était la plus belle femme que j’aie jamais vue en Asie », ou enfin les atours inouïs de luxe et de poésie parfois, mais plus souvent de mauvais goût, de ces grandes coquettes Barbares.
Avant d’ouvrir les deux gros volumes qu’il publie16, nous ne le connaissions pas ; mais c’est une bonne prévention, en faveur d’un homme, qu’une obscurité qui permet de tout supposer à une imagination bienveillante.
Sous ce modeste titre d’Études biographiques sur la Révolution d’Angleterre 6, Guizot a publié un volume d’histoire qui aurait bien eu le droit, à ce qu’il me semble, quand on pense au nom et au talent de l’auteur, de porter un titre plus orgueilleux.
Les deux morceaux qui ont le plus de valeur dans le livre que nous examinons sont le parallèle de Ximénès et de Richelieu, placé à la fin du volume, et celui d’Isabelle la Catholique et d’Élisabeth d’Angleterre, dont nous avons parlé plus haut.
De cinq volumes, réduits aujourd’hui en un seul, ils allécheront encore, tels qu’ils sont, les connaisseurs qui goûtent l’esprit qu’on a sur une cuillerée, mais ils ne donnent plus l’idée complète, l’idée exacte de ce que fut le comte de Vaublanc.
Quoique formé de plusieurs volumes, l’ouvrage n’a pas été fini.
la prétention, dans un seul chapitre, de suivre un auteur qui a devant lui l’espace de deux longs volumes pour dérouler les faits d’un règne de dix-huit ans.
Cet homme-ci se soulageait de sa pensée… Son livre, c’est toutes les idées portées cinquante ans dans sa tête et bloquées dans ces trois gros volumes, probablement pour y rester.
Martin a pris possession de ce grand sujet dans un premier volume précurseur de beaucoup d’autres… M.
légèrement audacieux, de faire un tableau bis-torique de tous les progrès de la philosophie depuis qu’elle existe dans un petit volume, assez propret, de 292 pages, ah !
dans cet énorme volume de cinq cent soixante pages, où la lumière passe sur toutes, mais ne se condense dans aucune, de manière à former ce noyau qu’il faudrait pour tout éclairer.
Nonobstant la note très modeste que Barthélemy Saint-Hilaire a placée en tête de son ouvrage, pour nous apprendre que son livre avait paru par articles dans le Journal des Savants, au fur et à mesure que William Muir, Sprenger et Caussin de Perceval publiaient les leurs, je suis sûr qu’avec les habitudes de sa pensée, avec sa préoccupation si singulièrement philosophique et religieuse prouvée par la dissertation que je trouve, dans ce volume sur Mahomet, concernant les devoirs mutuels de la religion et de la philosophie, Barthélemy Saint-Hilaire, l’auteur déjà d’un livre sur Bouddha et sa religion, devait aller — de son chef — à cette grande figure de Mahomet, qui nous apparaît, en ce moment, comme une figure neuve en histoire, tant jusqu’ici elle avait été offusquée et enténébrée par l’ignorance, le parti pris et toutes les sottises, volontaires ou involontaires, des passions et du préjugé !
Henri Heine I Il y a un certain nombre d’années déjà que la première partie d’une Correspondance de Henri Heine (complétée en 1877) a été publiée, et, il faut en convenir, ces deux premiers volumes de Correspondance ne grandissaient pas Henri Heine comme talent et le diminuaient comme caractère.
Duranty, qui a mis son extrait d’âge en guise de préface, à la tête de son volume, n’a encore que vingt-sept ans.
Je n’ai pris qu’un point, dans le charmant volume de M. […] Jusserand ne prend l’engagement de nous fournir ce volume second. […] Jusserand a évidemment envie d’écrire ce second volume suffisant et nécessaire. […] Si le second volume ne paraît pas, l’épilogue du premier suffira, à toute rigueur. […] Je ferais un volume de citations sur cette affaire.
Rostand », publié initialement dans le volume 59 de La Grande Revue, en 1910, Ghéon ne s’attache au « vêtement lyrique » dont Rostand pare ses pièces que pour y déceler « une préciosité toute verbale ». […] Mais il y a par ailleurs la préface, plus significative que le volume tout entier. […] Et là-dessus tu n’auras pas grande estime pour un volume de vers qui s’appelle les Musardises, c’est-à-dire les bagatelles, les enfantillages, les riens. […] Les Stances ont été publiées en deux volumes (1899 ; 1901). […] Achevé dès 1898 par Gide, Saül est publié en volume en 1903.
. — Notion de la distance en plus d’une direction ou notion de l’étendue de surface et de volume. — Notion de la position. — Notion de la forme. — Une série totale de sensations musculaires peut être épuisée en plus ou moins de temps. — Notion de la vitesse. — Double mesure sensible de l’amplitude du même mouvement effectué par le même membre. — Notion finale du trajet effectué ou de l’espace parcouru. — Théorie de Stuart Mill. — À quoi se ramène la notion d’espace vide parcouru et d’étendue solide continue. — Toutes les propriétés du corps se ramènent au pouvoir de provoquer des sensations. […] Addition à la théorie. — Les corps sont non seulement des possibilités permanentes de sensation, mais encore des nécessités permanentes de sensation. — À ce titre, ils sont des forces. — Ce qu’est un corps par rapport à nous. — Ce qu’est un corps par rapport à un autre corps. — Ce qu’est un corps par rapport à lui-même. — Trois groupes de propriétés ou pouvoirs dans un corps. — Ces pouvoirs ne sont jamais définis que par rapport à des événements du sujet sentant, du corps lui-même ou d’un autre corps. — Parmi ces pouvoirs, il y en a auxquels se réduisent les autres. — Parmi ces événements, il y en a un, le mouvement, que l’on peut substituer aux autres. — Idée scientifique du corps comme d’un mobile moteur. — Idée scientifique du solide, du vide, de la ligne, de la surface, du volume, de la force, définis par rapport au mouvement. — Les éléments de toutes ces idées ne sont jamais que des sensations et des extraits plus ou moins élaborés de sensation. […] Partant, les trois dimensions, c’est-à-dire le volume ou la grandeur totale d’un objet solide, sont perçues de la même manière… On voit sans difficulté qu’il en est de même pour ce qu’on appellesituation ou emplacement, puisque la situation est déterminée par la distance jointe à la direction, la direction étant elle-même déterminée par la distance aussi bien dans l’observation commune que dans les sciences mathématiques. — Pareillement, la forme est désignée et reconnue grâce aux mêmes sensations d’étendue ou de parcours27. — Ainsi, grâce aux sensations musculaires considérées au point de vue de leur prolongation plus ou moins grande, nous pouvons comparer les différents modes de l’étendue, en d’autres termes des différences de longueur, de surface, de situation et de forme.
Après son bréviaire dit pendant la matinée, il nous apporta tout radieux un volume poudreux d’une vieille édition de Venise, en faisant retentir les deux couvertures du volume entre ses grosses mains. […] puissance mystérieuse qui se réveille et qui s’attendrit en moi après tant d’années, comme par un contact électrique, chaque fois que j’ouvre un volume poudreux de l’Arioste dans ma solitude !
Mon fils m’en a apporté un qui m’a paru d’un volume étonnant, comparé à la taille de l’architecte : il n’a pas moins de sept pouces de diamètre sur une hauteur de huit. […] Le pewee ou gobe-mouche brun Les détails dont se compose la biographie de ce gobe-mouche sont, pour la plupart, si intimement unis avec les particularités de ma propre histoire, que, s’il m’était permis de m’écarter de mon sujet, ce volume serait consacré bien moins à la description et aux mœurs des oiseaux qu’aux impressions de jeunesse d’un homme qui a vécu, longues années, de la vie des bois, en Amérique. […] Elle était, du moins je la trouvais alors, suffisamment grande pour mes études : mon papier, mes crayons et parfois un volume des contes si naturels et si charmants d’Edgeworth ou des fables de la Fontaine m’y procuraient d’amples jouissances.
La variété est l’élément qui manque le plus radicalement aux peuples d’origine sémitique : leurs poésies originales ne peuvent dépasser un volume. […] Une histoire de la philosophie 132, où Platon occuperait un volume, devrait, ce semble, en consacrer deux à Jésus : et pourtant ce nom n’y sera peut-être pas une fois prononcé. […] Puis je consacrerais un volume à la critique de ces sources.
On trouvera la théorie de Wagner sur la modulation dans la musique dramatique aux volumes IV (185 à 195) et X (243 à 249). […] Ne voit-on pas de gros volumes, soi-disant documentaires, écrits par des hommes qui ne savent pas un seul mot d’allemand ! […] Le chiffre en caractères romains renvoie au volume et l’on trouve ensuite le numéro de la page [NdE] al.
Schuré (je parle du second volume), un certain caractère de précision analytique. […] Noufflard, Richard Wagner d’après lui-même, promettait d’être fort intéressant ; malheureusement ce livre en est resté à son premier volume, qui ne nous conduit que jusqu’en 1849. […] Il ne s’est point contenté des autographes, volumes, etc., de Wagner, il a acquis la collection complète des journaux musicaux de tous les pays, la collection complète des ouvrages où l’on peut découvrir une allusion à Wagner, à sa musique, ou simplement des faits pouvant contribuer à les éclairer.
Nos livres à nous, nous semblent bien écrits avec cela, mais encore avec ceci, — et c’est leur originalité, — avec nos nerfs et nos souffrances ; en sorte que chez nous chaque volume a été une déperdition nerveuse, une dépense de sensibilité en même temps que de pensée. […] Il y aurait un bien curieux, un bien intéressant et un bien nouveau volume, à faire de fragments de récits militaires, intitulé : La Guerre, — où l’on ne serait que le sténographe intelligent de choses contées. […] Il est devant une fenêtre fermée, dans la pose raide et ankylosée des hémiplégiques, une couverture de voyage sur les genoux, et assis devant une table où est posé devant lui un volume des Contes de Voltaire.
Or, voyez ce que vous trouverez dans les sept volumes de Sainte-Beuve : Pascal tient tout le livre III, vingt et un copieux chapitres. […] Huit ans après l’envoi du prospectus, le cinquième volume in-folio paraissait. […] Ce premier volume sera suivi, nous dit-on, de six ou sept autres. […] Claretie n’ait regardé que le dos des volumes ! […] Il faut publier pour vivre, entasser volume sur volume, incessamment, étendre au lieu de condenser, et faire un livre de ce qui eût donné vingt pages aux domestiques des grands : ou ne voit plus de ces livres drus et substantiels où toute une vie se résume et se consume.
Les sept autres pièces qui complètent ce volume se rattachent à la même inspiration par un lien moins visible peut-être, mais encore facile à saisir. […] Le poème le plus important de ce nouveau volume est la Tour d’Ivoire. […] Hugo, en plaçant cette description lugubrement fantastique à la fin du premier volume, a voulu nous préparer aux surprises renversantes que le second volume nous réserve. […] Quel contraste avec ces interminables séries de volumes où un orgueil bavard éternise son tête-à-tête avec le public et noie l’intérêt dans le déluge des petits faits ! […] Feuillet nous pardonnera sans doute de ne pas nous arrêter sur deux œuvres qu’il a jointes, on ne sait trop pourquoi (si ce n’est pour faire un juste volume) à La Petite Comtesse.
Imaginez le désagrément et la peine pour un honnête homme comme Kestner, heureux d’épouser celle qu’il aime depuis des années, l’emmenant comme en triomphe de Wetzlar à Hanovre, la présentant avec orgueil à tous les siens, et remplissant avec considération un emploi honorable, imaginez-le, après dix-huit mois de mariage, recevant de son meilleur ami, en cadeau, ce petit volume, où il est crayonné d’une manière assez reconnaissable sous les traits d’Albert ; où sa fiancée paraît à bien des moments près de lui échapper ; où elle n’est guère retenue que parce qu’elle est supposée déjà liée à lui par un engagement positif. […] si je pouvais me jeter à ton cou, écrit-il à Kestner (21 novembre), me jeter aux pieds de Lotte pendant une minute, une seule minute, et tout ce que je ne pourrais expliquer dans des volumes serait effacé et expliqué !
Quel fut mon étonnement le jour où je vis entrer dans ma mansarde un homme à la physionomie intelligente et agréable, qui me fit compliment sur quelques articles que j’avais publiés et m’offrit de les réunir en volumes ! […] J’ai le vieux volume de ma mère ; peut-être le décrirai-je un jour.
J’ai sous les yeux quantité de volumes anonymes ou pseudonymes de sa façon : l’Histoire du procès Fualdès (1818) ; les Mémoires de Mme Manson (il fit le voyage de Rodez exprès pour aller la voir) ; des Lettres à David sur le Salon de 1819 (en collaboration avec M. […] Se promenant un jour avec un de ses amis, la veille de la première et de l’unique représentation de sa comédie, La Reine d’Espagne, il disait, en proie à une vive agitation : « Je suis comme une femme enceinte, qui voit le volume de son ventre, et qui ne sait si l’enfant sortira. — Et pourtant, reprenait-il avec énergie et frémissement, il faut bien que ça sorte. » Mais trop souvent, chez lui, les membres du poète ne sortaient qu’en pièces et dispersés.
Lorsque parut le premier volume des Méditations de M. […] Dans le volume que je vous ai envoyé, il n’y a que des titres de chapitres ; à chacune des quelques idées qu’il contient manque le développement, c’est-à-dire la lumière qui justifie une idée en l’éclairant dans tout son cours, depuis son principe jusqu’à ses dernières conséquences.
Ce chef d’École, — si tant est qu’il puisse y avoir une École, quand la philosophie n’est plus qu’un tas de débris, enlevés à tous les systèmes, — publie une biographie de la duchesse de Longueville, dont le premier volume, in-8º de 480 pages, ne contient que la première partie de la vie que M. […] Le livre en question, s’il continue d’être ce qu’il est dans le premier volume, s’engloutira un jour tout doucement dans les œuvres complètes de l’auteur, et ne sera plus tiré par personne du rayon protecteur où les ouvrages qu’on ne lit plus se livrent à des somnolences éternelles.
le volume n’avait pas paru depuis quinze jours, que je recevais d’un Espagnol ce petit billet : « Monsieur, vous commettez une erreur en parlant de “don” Christophe Colomb. […] Presque aucune d’elles n’a été employée, et, comme on dit, versée dans le volume.
Cette conférence a paru, avec d’autres études dues à divers auteurs, dans le volume intitulé. […] Nous la donnons à la fin du volume.
La scène du cabinet, au fond du jardin, et celle de la chambre à coucher, dans la nuit des noces, ont été indiquées comme fort belles et le sont en effet, quoique je préfère pour ma part les courses moins arrangées et moins dramatisées du premier volume.
Le troisième volume de M.
En reproduisant cet article au milieu du volume à l’endroit où la continuité de vues et de système cesse ou du moins fléchit, nous voulons indiquer de quelle manière nous concevions alors la transformation de l’école romantique et critique de la Restauration : mais les programmes en divers genres ont eu tort.
J’espère que la mémoire de mes lecteurs, si j’en ai, voudra bien se rappeler ce volume charmant de leur édition de Voltaire, intitulé Facéties, et dont je rencontre souvent dans le Miroir des imitations fort agréables.
Ce charmant volume, l’Exilée, renferme quelques-unes des plus délicates inspirations de l’auteur du Reliquaire ou des Humbles.
Thomas a publié un Essai sur les Eloges, qui ajoute deux volumes à ses autres Œuvres.
Le simple bon sens qui a dicté cet Apologue, est supérieur à toutes les subtilités philosophiques ou théologiques, qui remplissent des milliers de volumes sur des matières impénétrables à l’esprit humain.
Quant à savoir si cet écrivain ou ces écrivains acquerront jamais la haute aptitude exigée pour résumer une société morte, après l’avoir ressuscitée dans un volume de trois cents pages, c’est là une question qu’il est inutile de poser, car, pour cela, il faut du génie.
Il a publié deux Études assez courtes, mais très substantielles, qu’il a dû détacher de son volume sur la littérature de l’Angleterre actuelle, et ces deux Études, dont l’une traite de l’Idéalisme et l’autre du Positivisme anglais contemporains, méritent vraiment de la Critique le coup d’œil à part, qu’à part elles sollicitent… En effet, elles font connaître mieux que des tendances d’esprit générales, mais deux individualités fort curieuses et fort intéressantes, dont la renommée, qui n’est pas encore de la gloire, commence de s’importer chez nous… L’une de ces deux individualités intellectuelles n’est rien moins que Thomas Carlyle, l’intraduisible Carlyle, comme disent ces fats d’Anglais, lesquels croient leurs grands esprits inabordables comme leur île, mais à qui M.
II Ce commentaire — car je ne veux vous priver de rien de ce qu’il nous offre d’inattendu et de frappant — est composé d’une introduction et de quatre chapitres (en tout un volume de 326 pages), dans lesquels, je le reconnais, toutes les questions critiques relatives à Thucydide et à son livre sont examinées avec soin.
Pourquoi ne l’a-t-on pas écrit, ce titre-là, en grandes lettres rouges, sur la couverture du volume, ou même surmonté d’une couronne au vermillon, qui dirait encore mieux la chose ?
À en juger par ce volume-ci, nous pensons que son ouvrage n’aura pas besoin d’être recommencé : il sera complet.
Ce détail minutieux et infini, qui doit embrasser la triple sphère de notre activité physique, intellectuelle et morale, le trouvons-nous abordé ou seulement indiqué dans ce petit volume ?
Le service et la découverte ne sont pas là… Ils sont bien plutôt dans la publication de la correspondance, formant presque un volume entier, entre Vauvenargues et ses amis, et en première ligne le marquis de Mirabeau, père de l’orateur.
Forgues et de tout homme ; mais, l’amusant, l’odieux besoin de l’amusant a dominé, et l’épopée du Bonaparte des mers a été étriquée, en un petit volume de poche, commode à emporter à la campagne.
Quand on tombe de son titre dans le volume de M.
Forgues et de tout homme ; mais l’amusant, l’odieux besoin de l’amusant a dominé, et l’épopée du Bonaparte des mers a été étriquée en un petit volume de poche, commode à emporter à la campagne.
… Ces Lettres intimes embrassent un temps bien court et forment un bien petit volume.
Le service et la découverte ne sont pas là… Ils sont bien plutôt dans la publication de la correspondance, formant presque un volume entier, entre Vauvenargues et ses amis, et en première ligne le marquis de Mirabeau, père de l’orateur.
Depuis très longtemps et toute sa vie, Charles de Rémusat a été travaillé par cette personnalité d’Abélard, et il en a tracassé en deux gros volumes les doctrines et l’histoire.
je l’ai cherché — mais sans le trouver — dans la deux cent quarante-sixième page de ce volume, que je ne puis m’empêcher de citer tout entière : « Enfonçons.
Quatre livraisons de son ouvrage, qui formera un magnifique volume grand in-4º, ont déjà paru, et par le cintre de ce portique commencé, on peut déjà juger de la grandeur et de l’entente de l’édifice.
Autran n’est pas dans les deux volumes que nous signalons aujourd’hui, Laboureurs et Soldats et Milianah ; elle est encore ailleurs.
M. de Guerle ne s’est pas demandé si le moment était favorable pour publier son volume : il l’a publié.
Voir le troisième volume, Ire série : les Poëtes.
Il a attaché les deux siennes, dans toute leur longueur, au loup de velours noir qu’il a mis sur le visage de sa femme de chambre, pourtraite au frontispice de ce volume qui pue le faux ; et si on ne sait pas le sexe de ces deux oreilles, on en sait l’espèce, et cela suffit… L’auteur, quel qu’il soit, n’a pas même de talent littéraire… Du moins n’en a-t-il pas montré.
Lévy-Bing, tira de sa tête un gros volume qu’il intitula Linguistique dévoilée. […] Si son livre rappelle tant soit peu quelqu’un de ceux que je viens de nommer, c’est peut-être au premier volume des Mémoires de George Sand qu’il ferait plutôt songer. […] Un volume in-16. […] Un volume. […] Si j’étais vieux et si j’habitais la province, j’en ferais une glose en un ou deux volumes in-8º.
Ces nouvelles leçons, fort différentes de leurs aînées, ont fait autrefois quelque bien, et nous avons l’espoir que les deux volumes qui les représentent en feront encore. […] Le second volume de l’année 1829 (le troisième de cette collection) est consacré à l’examen critique de la Philosophie de Locke. […] En Angleterre, ce volume a été le sujet d’une vive et utile controverse qui dure encore11. […] Quel simulacre obscur, équivoque, incomplet, de l’idée de l’infini qu’une vaste mer, une haute montagne, c’est-à-dire un grand volume d’eau et un amas de pierres ! […] Cependant la conscience de l’érudit l’emporte, et les néoplatoniciens ont tout un gros volume ; mais le philosophe prend sa revanche en les maltraitant outre mesure.
Ce volume, Les Pas sur la Terre, n’a d’autre fin que de nous remettre en mémoire, au moyen d’exemples délicieux, nos origines intellectuelles. […] Par ces trois volumes qui narrent la genèse de la pensée française, et après le Tourment de l’Unité, Mithouard se classe parmi nos critiques libres les plus avertis de l’heure. […] Ce volume, je le compare à une sonate développée en trois parties avec, pour thème générateur, l’idée de vie. […] À l’heure où j’écris ces lignes, un troisième volume s’achève avec ce titre : La Flamme immortelle, où l’exaltation intérieure est conçue comme le facteur de toute force, de tout progrès, de toute beauté, de toute harmonie. […] Je n’insiste pas sur la qualité de ces deux volumes.
Amante, épouse, mère, Julie a tant d’esprit, de grâce et de raison, elle est surtout si belle qu’il faut l’adorer. » C’est un échantillon, entre vingt semblables que ce volume contient. […] La Gaule poétique a paru en 1813, quatre ans après les Martyrs, en huit volumes. […] Elle devint matière d’exploitation pour l’imprimerie à bon marché, qui la dépeça et remplit de ses récits mutilés de petits volumes de colportage destinés aux gens de la campagne. […] Il lui devait de la reconnaissance pour la lucide et généreuse largeur avec laquelle Saint-Saëns avait, dans son volume Harmonie et Mélodie, expliqué au public français les beautés de la tétralogie wagnérienne. […] Ayant trouvé sur la banquette du café un volume oublié par un client qui ne le réclama pas, il en constitua sa bibliothèque.
Si l’on examine le portrait du poète par Eugène Carrière114, dont une photographie précède le volume des poésies choisies de l’auteur, et particulièrement celui exposé en 1892 par M. […] Il s’approche du soir de sa vie et n’a encore publié, en dehors de quelques plaquettes, telles que Les Dieux de la Grèce et L’Après-Midi d’un Faune, et quelques vers et comptes rendus de livres et de pièces dispersés dans des revues, — en tout à peine un maigre volume, — que quelques traductions de l’anglais et quelques livres scolaires (M. […] Évidemment, l’étendue du volume ne fait rien à l’affaire, si celui-ci est exceptionnellement remarquable. […] C’est un monument de pure « graphomanie », et ni Octave Delepierre dans sa Littérature des Fous, ni Philomneste (Gustave Brunet) dans ses Fous littéraires, ne citent d’exemples d’une plus complète confusion mentale qu’on ne la rencontre à chaque page de ce volume.
On en retrouve trace et témoignage dans le présent volume ; cette âme semble tout à fait vouée à aimer sans être aimée, sans trouver de juste réponse dans l’objet de son erreur.
J’allais de l’Institut à la place Royale chez mes amis Olivier, pour leur lire le premier chapitre de Port-Royal (du troisième volume qu’on imprime).
Autrefois, dit Horace, on ne se servoit point pour accompagner ni pour soutenir les choeurs de flutes d’un volume égal à celui de nos trompettes, et qu’il fallut relier avec du fil de laiton.
C’est surtout Paulin Paris, qui s’est fait l’annotateur et le glossateur de l’auteur des Historiettes, et enfin c’est Techener, qui, dans un volume charmant, du reste, de disposition, de correction et de caractères, a élevé à l’œuvre de des Réaux un véritable arc de triomphe typographique.
Telle est la composition du volume sur les précieux et les précieuses.
De toutes les éruditions dont Édouard Fournier a fait montre dans ces trois volumes, j’avoue que c’est la seule qu’il m’est impossible de lui pardonner.
I Ce volume, très intéressant, est moins une histoire qu’une dissertation historique sur ce grand événement dont le monde moderne est sorti, — la Réforme.
La biographie qu’il en fait est détachée intégralement de l’Histoire de la Révolution française (volume VI ou VII).
nous dit dans la préface de son volume « qu’il ne sera lu avec fruit que par les hommes d’honneur et les femmes honnêtes, mais que les sots ne le liront pas sans danger… ».
C’est ce que firent MM. de Goncourt, entassant ces cent années dans l’étroitesse d’un volume qui les étreignait, — les pressant dans un fourmillement éblouissant, enlevant à la force du poignet cette surcharge des livres d’une époque qui a immensément écrit, et la lançant d’un train si rapide qu’on pourrait regarder les deux auteurs de La Femme au xviiie siècle comme les deux plus brillants postillons de l’Histoire, et qui l’aient jamais menée avec la vigueur de ce train-là !
Oscar de Vallée a clos son volume par ces ïambes incomparables et immortels, qui ont fondé en France la poésie iambique et qui sont bien autrement beaux que ceux d’Auguste Barbier, qui sont déjà si beaux et qu’ils ont inspirés !
Si cette femme d’aperçu, et qui savait si nettement styler sa pensée, avait cru jamais que juger les hommes c’était donner le sacre de la confiance à ces grands enfants qui se permettent la fatuité ou se prendre pour eux de compassion intellectuelle, nous n’aurions jamais retrouvé ce volume de lettres, savoureux et sain, où la rigueur de la raison et la brusquerie de la vérité se mêlent délicieusement la svelte légèreté du tour et au charme calmant d’une religieuse tristesse.
II Et je me permets d’insister sur cette mâle conduite, sur l’excellence d’une méthode qui a peut-être beaucoup coûté à l’enthousiasme du nouvel historien de saint Vincent de Paul, mais dont il ne s’est jamais départi dans les quatre immenses volumes qu’il a publiés.
Nous n’avons que les deux premiers et le premier volume de l’ouvrage, mais ce que nous avons fait pressentir ce que nous aurons par la suite.
pour rouler, comme le vent roule une feuille, ce rêve qui tient en quatre mots, sans l’abandonner jamais et en le renouvelant toujours, le long d’un volume tout entier, une vigueur de projection et de propulsion peu communes.
Paul de Musset sent peut-être autant que moi en ce moment l’insuffisance de son volume et le néant d’une entreprise faite à l’instigation des trois éditeurs de son frère, — de ces trois Rois Mages d’éditeurs qui ont suivi la même étoile, et qui ont voulu la faire luire également sur leurs trois éditions !
Deux célébrités contemporaines de trop de bruit, d’un bruit qui ne fut pas toujours de la gloire, et qui en vont faire encore, l’un du fond de sa tombe, l’autre du fond de sa vieillesse, en nous condamnant à lire ces deux volumes d’Elle et Lui et de Lui et Elle, à la lueur cruelle de leur triste célébrité.
Autrefois, tout ce qui se croyait une destinée littéraire dans le cerveau faisait sa tragédie, identiquement comme aujourd’hui on fait son roman ou son volume de contes, car le conte, c’est le roman en raccourci… Malheureusement, les popularités ne sont jamais bien longues, et l’amour des foules est mortel.
(Lettre du 10 août, p. 237, Roger Allier, volume composé pour un cercle de parents et d’amis.)
« Vous rappelez-vous le médaillon dédié à Paul Verlaine dans son dernier volume ? […] Le poète feuilleta le volume sans mot dire. […] Sa renommée littéraire est établie sur la publication d’un petit volume qui a paru chez Lemerre, et de ce volume même ce ne sont que les vingt premières pages qui ont attiré l’attention. […] Enfin il le déposa parmi les autres volumes qui attendaient leurs acheteurs, et s’en alla, le traître ! […] Oui, si vous voulez, disons plutôt, pour rester dans la vérité, un volume de trois francs cinquante à couverture jaune.
Le lancement d’un volume et l’attente d’un article en sont les seuls événements. […] Vendu 300 francs à Dentu nos Portraits intimes du dix-huitième siècle (deux volumes), pour la fabrication desquels nous avons acheté 2 ou 3000 francs de lettres autographes… » — « 11 juin 1857. […] En 1864, il publia son premier livre, le recueil des Contes à Ninon ; en 1871, le premier volume de la série des Rougon-Macquart. […] Ce volume, dont la Bibliothèque nationale ne possède pas d’exemplaire, est devenu très rare. […] Victorien Sardou : Préface au 3e volume des Premières illustrées.
Il faudrait, pour examiner la valeur des accusations sans nombre qu’il intente à Bacon, y employer tout un volume. […] Voir l’étude sur le comte Xavier de Maistre, insérée dans la Revue des deux Mondes, numéro du Ier mai 1839 ; on ne l’a pas mise dans ce volume, d’après la règle qu’on s’est posée de n’y pas faire entrer de vivants. — (Cette étude sur le comte Xavier est entrée depuis dans le tome II des Portraits contemporains, 1846.) […] Voir ci-après l’Appendice, à la fin du présent volume. […] J’en donne un extrait dans l’Appendice ci-après, à la fin de ce volume. […] « M. de Maistre pourtant (et l’éloquent novateur s’en plaignait) ne comprenait pas son second volume de l’Indifférence », ce qui signifie qu’il lui faisait des objections et n’entrait pas volontiers dans cette méthode un peu trop scolastique et logique avec son esprit platonicien.
Qui néanmoins ne la préfère à cent volumes de vers raisonnables ? […] Il me faudrait de toute évidence, ajouter à ces dix pages trois ou quatre volumes d’éclaircissements. […] Cette conclusion, je l’indique à peine, en finissant, car il m’eût fallu plusieurs volumes pour l’établir, et des précisions qu’une lecture publique ne saurait permettre : c’est le rapprochement-nécessaire, selon moi- je ne dis pas l’identification -entre l’expérience poétique et l’expérience mystique. […] Il part donc d’un monde qui occupe expérimentalement un espace à 3 dimensions, d’où trois qualités de figures : les lignes, figures à 1 dimension : longueur, les surfaces, figures à 2 dimensions : longueur, largeur, les volumes, figures à 3 dimensions : longueur, largeur, hauteur (ou profondeur) ; d’où trois qualités de mouvements : les translations, (ou vibrations) mouvement, à 1 dimension, à caractère d’ impulsion, les rotations, (ou oscillations) mouvements à 2 dimensions, à caractère d’ induction, les déformations élastiques, (dilatations, pulsations radiales, flexions ou torsions) mouvements à 3 dimensions, à caractère d’ expansion, et conséquemment trois qualités dans toutes les catégories de phénomènes, ceux-ci devant être considérés, avec Descartes et Pascal, comme des combinaisons de figure et de mouvement. […] Mais il m’a paru que le sujet débordait le cadre de ces éclaircissements ; je l’ai donc traité à part dans le petit volume des « cahiers verts », annoncé en commençant, qui paraît en même temps que celui-ci.
Pour qui, il y a vingt ans, a jeté parfois un œil curieux, dans une attente chérie, et a promené une main distraite sur quelqu’un de ces volumes préférés, rien de plus connu que Caliste, ou Lettres écrites de Lausanne ; rien ne l’est moins que l’auteur. […] Il me semble qu’un volume entier de titres ne me ferait pas envier ce jour-ci : il faut bien autre chose pour compenser ce qu’un engagement éternel a d’effrayant. […] Pour l’entière exactitude bibliographique, je dois dire que le titre de Caliste ou Lettres écrites de Lausanne n’appartient qu’aux éditions postérieures à la première : celle-ci s’intitulait simplement au premier volume Lettres écrites de Lausanne, et au second Caliste ou Suite des Lettres, etc. ; les deux titres se sont bientôt confondus.
VI Ce fut alors que j’appris qu’il était poète jusqu’à l’adoration, et que le volume des Consolations de Sainte-Beuve, entre autres, tombé par hasard dans ses mains, lui avait donné tant d’enthousiasme qu’il lui avait écrit : « Je viens de passer trois heures entières à vous lire ; je pars pour l’Italie ; venez, il y aura toujours à votre service une chambre solitaire pour le travail, une liberté entière pour votre loisir, une admiration sincère et passionnée pour vous. […] VII Ce volume commence par une des épîtres les plus éthérées de la littérature française. […] Vous aviez un défaut, il y a quelques années, dans vos premiers volumes de vos conversations du Lundi : vous étiez trop riche, trop abondant, trop nuancé, trop fin.
III Les quatre volumes de la Logique parcourue, on s’écrie avec Voltaire : « Quel homme qu’Aristote, qui trace les règles de la Tragédie de la même main dont il a donné celles de la Dialectique, de la Morale, de la Politique, et dont il a levé, autant qu’il a pu, le grand voile de la nature ! […] Un volume d’opuscules d’Aristote, traduit pour la première fois, complète ce volume sur l’âme et lui est supérieur en vérité.
Ainsi demeure l’unité logique entre ces volumes ; et le même effort constant à renouveler cet art qu’il veut rendre enfin raisonnable, se manifeste, nécessairement, sous trois formes successives : artistique, technique et philosophique. […] De Bach à Wagner 17, tel est le titre de cette très remarquable étude, établie d’après des citations textuelles puisées dans les dix volumes d’écrits théoriques de Richard Wagner. […] Cette publication formera le premier volume d’une Bibliographie de Richard Wagner.
Dans les livrets du Ring, on ne trouve même plus les vers sublimes dans lesquels le Maître avait exprimé sa pensée ; ils sont enfouis dans une note du sixième volume de ses écrits, où l’initié, seul, peut les trouver. […] 9e volume (Gesammelte Schriften und dichtungen, fritzsch, éditeur) [NdA] 17. […] Au sujet des querelles liées à la traduction, on se reportera aux notes du premier volume de La Revue wagnérienne.
« Je vois, dit Ulysse dans une tragédie de Sophocle, que nous ne sommes que des images vaines ou des ombres légères. » C’est dans ce sens que disait La Bruyère : « Il n’y a point d’année où les folies des hommes ne puissent fournir un volume de caractères. » Ajoutez : et de Comédies. « Un volume chaque année, à ce compte, ô Muses, disait Pindare, comment s’y prendre pour être un de vos favoris et pour mener une vie heureuse en faisant des vers. » Horace a dit aussi, « Celui-là est heureux qui mène une honorable vieillesse, entre la musique et les beaux vers. » Nec turpem senectam Degere nec cithara carentem ! Chaque année un volume de caractères, chaque année une comédie !
Dans le volume II de La Critica (p. 1-28, et 85-110) M. […] Né dans les Abruzzes en 1863 (ou 1864), Gabriele D’Annunzio débuta à seize ans par un volume de vers (Primo vere), et vint à Rome en 1881, où il fit partie d’un groupe de « jeunes » ; groupe dont l’histoire serait fort intéressante ; il comprenait, entre autres, le peintre Michetti, le journaliste Scarfoglio, le musicien Tosti, le poète Pascarella, et Giulio Salvadori qui écrivait alors le Canzoniere civile… On en était aux premières ivresses de la jeune Italie, avant la crise économique, politique et sociale. […] Il a donné depuis, outre quelques volumes de vers que l’étranger connaît trop peu, de nombreux romans et tragédies dont on n’a que trop parlé grâce à une réclame savante et à l’engouement des snobs.
On trouverait d’ailleurs dans ce même volume d’Odes, d’Olivier de Magny, au livre IV, quelques pièces, d’un tout autre ton, ardentes, respectueuses, où il se dit amoureux d’une Loyse (page 131, 143) ; dans une ode à Du Bellay (page 133), il décrit les grâces et perfections d’une maîtresse qui, entre autres mérites, a celui de faire des vers aussi bien que Saint-Gelais, ce qui ne saurait s’appliquer qu’à un petit nombre ; il parle, en une chanson (page 137), d’une beauté qui unit dans ses regards Mars à Vénus, ce qui peut s’entendre de notre guerrière ; enfin, dans une pièce à Maurice Sève, où il se représente comme ayant quitté Lyon et absent de s’amie depuis un mois, il s’écrie (page 149) : Rivages, monts, arbres et plaines, Rivières, rochers et fontaines, Antres, forêts, herbes et prez, Voisins du séjour de la belle, Et vous petits jardins secrets, Je me meurs pour l’absence d’Elle, Et vous vous égayez auprez ! […] Ceci était de convenance dans la Revue des Deux Mondes, où l’article a paru d’abord ; mais n’ayant pas, dans un volume, à observer les mêmes conditions de réserve rigoureuse, je laisse glisser le fruit savoureux : Oh !
Indépendamment des articles recueillis dans le volume des Mélanges, M. […] Damiron publia de lui, peu après, un volume posthume de Nouveaux Mélanges philosophiques ; la haine et l’esprit de parti s’en emparèrent.
Ce volume perdu ou égaré se retrouvera un jour, je n’en doute pas ; il se retrouvera grossi de poésies plus mûres et plus humaines ; il dira combien le donjon sans fumée de Saint-Lupicin et combien son toit blanchi de neiges ont caché de flammes et d’ardeurs sous la cendre de cette jeunesse évaporée en mélodieux soupirs qui ne montaient qu’au ciel, où montent tous les rêves et tous les encens. […] XLIV C’est sur ces souvenirs d’un double voyage à Athènes et sur l’impression toujours présente du Parthénon, entrevu dans le ciel du pont d’un vaisseau et contemplé ensuite à loisir du pied de ses colonnades, que j’écrivais, il n’y a pas longtemps, un Entretien sur la sculpture, quand je reçus, un matin du mois d’août 1861, le volume de M. de Ronchaud, intitulé Phidias.
Quant à moi, j’en pense ce que les pieux cénobites du quatorzième siècle pensèrent de l’Imitation, c’est qu’il y a des secrets dont Dieu est le confident ; j’en pense ce que les femmes du dix-septième siècle pensèrent de la correspondance de Mme de Sévigné, ce livre des cours, je veux dire que ce volume du Journal de Mlle de Guérin m’a paru une des plus touchantes révélations de l’âme humaine dans nos deux siècles : le dix-huitième, avec ses existences calmes, puissantes, recueillies dans la solitude de leurs châteaux, moitié rurales, moitié aristocratiques, au fond de leurs provinces ; le dix-neuvième, avec ses orages, ses renversements, ses dépouillements, ses honorables et glorieuses misères, demandant aux lettres ce que la féodalité ne lui donnait plus : le gentilhomme sans épée et sans éperons enseignant les petits enfants pour un morceau de pain dans les mansardes d’un collège de la capitale, et mourant jeune de misère après avoir coûté au dévouement d’une sœur accomplie sa dot, son mariage, son bonheur ; et cette sœur, à la fois souffrante et heureuse de ce sacrifice, vivant isolée dans les ruines du château paternel, développant son génie natal et confidentiel dans des soliloques avec elle-même ou avec son Dieu, et mourant de tristesse quand son frère et son père lui manquent : Walter Scott seul aurait pu peindre une existence aussi romanesque dans quelque masure d’Écosse, quand les fidèles adorateurs des Stuarts sont vaincus, mais non ralliés à la révolution triomphante. […] XX Mais vous qui vivez à la campagne, soit dans le château démantelé de vos pères, non loin de l’église du village et des pauvres du hameau, soit dans la maison modeste, château nivelé de l’honnête bourgeoisie du dix-neuvième siècle, élevant là des fils, des filles, des sœurs étagées par rang d’âge dans la vie, qui vous demandent des livres à la fois intéressants et sains, où respirent dans un style enchanteur toutes les vertus que vous cherchez à nourrir dans votre jeune tribu ; vous qui, après une existence laborieuse, vous êtes retirés à moitié de la vie active dans le verger de vos pères pour y soigner les plantes naissantes destinées à vous remplacer sur la terre, et qui voulez les saturer de bonne heure de ce bon air vital plein des délicieuses senteurs de l’air ; enfin vous qui, déjà vieillis et désintéressés de votre propre existence prête à finir, voulez cependant jeter un dernier regard consolant sur les péripéties intérieures de ceux qui traversent les sentiers que vous avez traversés, afin d’y retrouver vos propres traces et de vous dire : « Voilà ce que j’ai éprouvé, pensé, senti, prié dans mes moments de tristesse ou de consolation ici-bas ; voilà la moisson en gerbes odorantes que j’emporte à l’autre vie » ; mettez à part, ou plutôt gardez jour et nuit sur votre cheminée, comme un calendrier du cœur, non pas ce livre confus où l’on a entassé pêle-mêle les œuvres du frère et de la sœur pour que le génie de l’une fit passer sur la médiocrité de l’autre, mais le volume de Mlle de Guérin, cette sainte Thérèse de la famille, qui n’a écrit que pour elle seule, et dont une amitié longtemps distraite n’a recueilli que bien tard les chefs-d’œuvre involontaires qu’elle oublia de brûler au dernier moment.
Laissons là ce sujet, qui demanderait un volume. […] Revue Encyclopédique, 1831. — Voyez le Discours aux Artistes, page 61 de ce Volume.
Voir le chapitre relatif à cette affaire, dans le volume de M. […] Elle fait une dernière apparition, une trentaine d’années plus tard, au commencement de la Prise de Troie, dans l’Allégro : « Quitte-moi dès ce soir » de l’air de Chorèbe dans la scène avec Cassandre ; voir l’intéressante interprétation de ce passage dans le volume d’Alfred Ernst ; L’œuvre dramatique de Berlioz (Calmann Lévy, 1884) [NdA] 59.
Les sottises d’Armand Silvestre m’ont permis de définir Boissier de façon plus vivante et je dirai peu de choses de son volume suivant : Esquisses et fresques. […] Pourtant le volume commence par des « tableautins » intitulés Au temps de Henri III, Au temps de Louis XIII, Au temps de Louis XIV, Au temps de Louis XVI.
Laissez-vous faire, ne craignez pas tant de sentir comme les autres, n’ayez jamais peur d’être trop commun ; vous aurez toujours assez dans votre finesse d’expression de quoi vous distinguer. » Mais je n’aurais pas affecté non plus de paraître plus prude que je ne le suis et qu’il ne convient de l’être à ceux qui ont commis, eux aussi, leurs poésies de jeunesse et qui ont lu les poètes de tous les temps ; j’aurais ajouté de grand cœur : « J’aime plus d’une pièce de votre volume ; les Tristesses de la lune, par exemple, joli sonnet qui semble de quelque poète anglais, contemporain de la jeunesse de Shakespeare.
Il appela ce volume de prédilection : Paroles d’un Croyant, et, ayant ainsi achevé sa pensée devant Dieu, il se sentit un peu calmé ; son grand travail de philosophie le retrouva plus dispos et plus persévérant.
* * * * * Vagliami ’l lungo studio e ’l grande amore Che m’ lian fatto cercar lo tuo volume ; Tu se’ lo mio maestro, e ’l mio autore…, sans doute il nous est trop charmant de le lui dire, et il ne doit pas lui être indifférent de l’entendre.
En s’y reportant lui-même à son tour, en repassant sur ses anciennes traces, le maître vient d’y répandre la lumière qui est inséparable de sa plume comme de sa parole ; il n’a pu sans doute rendre à ces premiers canevas tout le développement et tout le souffle qui s’est évanoui avec l’improvisation même ; mais il a su y mettre partout la précision, la netteté, l’élégance, indépendamment de quelques riches et neuves portions dont il les a relevés ; il a su faire enfin de cette suite de volumes sérieux un sujet de vive et intéressante lecture.
Cet intervalle de près de deux ans est marqué, dans l’œuvre du critique : 1° par la publication en 1828 de son premier livre, en prose, Tableau historique et critique de la Poésie française et du Théâtre français au xvie siècle ; 2° en 1829, par l’apparition de son premier volume de vers, Vie, Poésies et Pensées de Joseph Delorme.
Il y a aussi dans ce volume un conte qui a le mérite d’être chinois, et d’un chinois traduit par M.
Il m’aurait été même impossible de réduire mon sujet ainsi compris en un seul volume, si je n’avais très rigoureusement défini ma matière.
—Véridique histoire de la conquête de la Nouvelle-Espagne, par le capitaine Bernal Diaz del Castillo, traduction, 4 volumes (Lemerre) Sonnets inédits .
Il y fallait peut-être moins de volumes que la série des Rougon-Macquart n’en comporte En tous cas, voilà qui est fait.
La Plume Léon Deschamps était venu de sa province pour conquérir Paris avec deux volumes, l’un de vers : À la gueule du monstre, l’autre de prose, le Village.
Dans une préface accordée à je ne sais plus quel volume de vers socialistes, il regrette que l’auteur n’ait pas chanté le patron comme l’ouvrier, n’ait pas magnifié « l’héroïsme de travail » du patron et pleuré sur les « heures d’angoisses » ; du patron.
Buffon cependant, qui avait du génie, a écrit sur l’homme tout un volume, encore scientifiquement valable, et dans une langue qu’un enfant de douze ans comprend à la première lecture.
Dans l’éloge de Dumarsais, qui se trouve à la tête d’un volume de l’Encyclopédie, on lui attribue, en partie, la gloire de ce changement, & l’on a raison.
On ferait des volumes rien qu’avec les conjectures dont il a été l’objet.
Ce second volume ouvre par le plus beau des Apologues de La Fontaine, et de tous ses Apologues.
On en trouve des preuves évidentes dans les lettres de Mirabeau à Chamfort, imprimées à la fin de notre quatrième volume.
Quand il parut, c’est ainsi que je le traitai, en n’en parlant pas, je le traitai comme une chose légère et manquée… manquée par une femme, jolie peut-être, et qui, si elle est jolie, n’a pas besoin d’être bas-bleu… Je laissai les galantins de la Critique se ruer aux compliments, selon leur usage, dès que la moindre femme écrit la moindre chose ; et elle, je la laissai aussi faire sa compote de tous leurs compliments, entassés à la fin de son volume.
[Chapitre écrit pour compléter le volume, 1878.]
[Chapitre écrit pour compléter le volume, 1878.]
Oui, vingt-deux traducteurs, dans le même volume, pour un seul poète !
Victor Hugo doit donner un volume sur Shakespeare, pour joindre à la traduction de son fils.
il a deux volumes, et il n’a pas un paradoxe !
Pour donner une idée des choses excellentes et souvent fort belles que nous perdons dans cette espèce d’étouffement de l’esprit de l’auteur par les détails de son récit, nous transcrirons tout entier un passage que nous trouvons dans son quatrième volume, et qui nous a paru avoir la profondeur et la mâle mélancolie de Bossuet lui-même, quand Bossuet est seulement historien.
Encore une fois, il faut citer, pour qu’on nous croie : « La première femme, — dit dogmatiquement Bellegarrigue, page 88 de son volume, — la première femme qui échangea son célibat contre espèces a bien mérité de l’humanité ; car elle a proclamé le grand principe de la paix publique et de la prospérité universelle. » Certes !
Entre les femmes célèbres par le dévouement et l’amour, il n’y en a pas de plus grande que la veuve de Montmorency, mais sa vertu n’a pas eu d’ombre, et s’est ensevelie dans sa perfection. » Telles sont les pénétrantes paroles par lesquelles finit un volume qui nous prend l’âme avec une main tout à la fois puissante et douce, et dont on sent autour de son cœur l’empreinte longtemps.
Il n’y a pas d’Académie des Inscriptions, pas de bureau de renseignements, pas de notes à la fin d’un volume, pas de discussion sur le moindre fait.
La Tour d’Auvergne fait tout pâlir dans le livre de Michelet, Desaix, le Sultan juste, le héros sans phrases, qui, de l’aveu de Michelet (aveu qui l’honore), avait été élevé par des prêtres, — ce qui expliquerait le christianisme de ses vertus ; Hoche le clément, qui ne s’est élevé que par lui-même, s’effacent devant La Tour d’Auvergne… C’est, en art, une faute, selon moi, d’avoir, dans le volume, donné sa Vie la première.
Dans l’édition du Monde illustré, il y avait une phrase charmante, qu’on ne retrouve pas dans l’édition en volume.
Regardez-la dans ce portrait de Madame Lebrun, gravé par Rajon, qui est à la tête du volume, et avant de l’avoir lu vous aurez déjà l’idée d’une femme qui ne ressemble aux femmes de son siècle ni par les passions, ni par les mœurs, ni par la beauté.
V Le portrait gravé par Rajon à la tête du volume, et qui représente ce Roi de beauté créé Roi politique par une femme, nous le montre avec son cou nu de taureau adouci découvert jusqu’à la poitrine, et ses magnifiques épaules pleines de promesses viriles et nonobstant d’une grâce tombante d’épaules de femme.
Quand on a lu cet immense volume d’hypothèses sur la pluralité des mondes éternels, savez-vous à quoi l’on retourne pour se délasser d’une telle lecture ?
Il se tient si loin de la forge aux réputations, il fait si peu antichambre dans les boutiques où nous brassons la renommée ; moitié aigle et moitié colombe, c’est un esprit si haut et si chaste dans la solitude de sa province, qu’on est obligé de rappeler qu’à vingt-trois ans il achevait son ouvrage de L’Unité spirituelle, trois volumes, étonnants d’aperçus, malgré leurs erreurs, et qui donnaient du moins la puissance de jet et le plein cintre de cet esprit qui s’élançait, et que plus tard il s’élevait d’un adorable Traité de la douleur, jusqu’à cette Restauration française, l’ouvrage le plus fort d’idées qu’on ait écrit sur notre époque.
je ne veux parler que des philosophes, et non pas des prêtres positivistes, des philosophes qui prétendent tirer une grande doctrine des six volumes de fatras qu’Auguste Comte a légués… aux vers de la terre, et qui font actuellement de si grands efforts pour cacher le ridicule fondamental de leur grand homme.
Le Saint Anselme d’aujourd’hui est bien de la même main qui écrivit l’Abailard, et il y a quelques années, cet Essai de philosophie en plusieurs volumes qui, erreurs à part, accusait plus d’aperçus et de verve cérébrale que les livres publiés depuis par l’auteur.
Voir Les Œuvres et les Hommes, ive volume, 1re série : Les Romanciers, chapitre 3e.
ne fût-ce que pour l’engager à donner un second volume à cet ouvrage, que je ne voudrais pas fini, mais seulement interrompu… On regrette que cet abatteur de sophistes n’ait cloué sur sa porte cochère que ces deux grandes chauves-souris du sophisme contemporain : — Stuart Mill et Herbert Spencer.
… et, dans le désespoir, pour la première fois du volume, d’un calme résolu plus pathétique que la fureur.
Journalistes et polémistes (2e série, XVe volume).
Je les ai prises le temps qu’elles ont passé dans ce volume ouvert devant moi.
Telle est la raison qui nous a fait mettre ici un examen qui aurait mieux sa place dans le volume des Critiques (les Juges jugés).
Il écrivit, après leur publication, près de trente volumes qu’il jeta dans le torrent de la publicité avec l’insouciance d’une de ces natures qui se sentent supérieures à ce qu’elles produisent, et qui, malheureusement pour elles, ne s’incarneront jamais de pied en cap dans une œuvre quelconque.
Mettre du citron dans sa limonade, mais pas trop, couper d’eau fraîche un vin trop fort, et cependant n’en pas abolir toute la force, opération de dosage et de mixture, alchimie littéraire dont le résultat produit immanquablement sur tant de volumes, vendus par le libraire, tant de petits sous à l’auteur.
La matière d’un conte va devenir sous sa plume celle d’un volume en cinq livres.
Colomba et la Chronique de Charles IX, qui sont ses œuvres les plus longues, ne dépassent pas un volume.
Comme chez de Latouche et Chamfort, ce qui domine chez lui, c’est l’esprit, l’esprit, ce roi en France, qui fera un succès plus grand certainement que celui de Christian à cette chose ravissante, l’Été de la Saint-Martin, mise là, à la fin du volume, à ce qu’il semble pour le finir, et qui en sera la fortune !
Il a déjà écrit trois volumes, et je vous assure qu’ils sont écrits !
A propos de Goya, je dois d’abord renvoyer mes lecteurs à l’excellent article que Théophile Gautier a écrit sur lui dans le Cabinet de l’Amateur, et qui fut depuis reproduit dans un volume de mélanges.
Cent trente volumes de romans, de contes et de nouvelles, trois vaudevilles, deux tragédies, quarante drames, quatorze comédies, deux opéras comiques, dix volumes de Mémoires, sans compter une bibliothèque de « scènes et d’études historiques », d’« impressions de voyages » et même de critique, voilà son héritage. […] Hippolyte Parigot a insérée dans un volume intitulé Génie et métier. […] J’ai relu, dans cette retraite, une bonne partie des deux volumes de M. […] Le volume élégant que M. […] Il n’a pas fait peindre, sur la couverture de son volume, des drapeaux-réclames.
Aux trois volumes du Journal publiés chez Stock, qu’on en joigne, si on veut, un quatrième édité chez Schiffrin, sous le titre Philine. […] Remarquant, dans un éloge funèbre d’Amiel à l’Institut genevois, que cette existence n’eut « d’autres incidents que ses voyages, la publication de quelques volumes et malheureusement aussi quelques maladies », M. […] Il se dira plus tard l’arrière-petit-fils indigne du Penseroso ; il en donnera, comme Milton, le nom au volume de vers prosaïques où, après le Journal, il a mis probablement le plus pur de lui. […] En 1854, il tira de son Journal et de ses papiers un petit volume qu’il nomma Grains de mil, moitié en prose, moitié en vers. […] Elle a écrit une vingtaine de volumes pour les enfants, fait représenter une cinquantaine de pièces par des petits garçons et par des petites filles, même au Grand-Théâtre de Genève une traduction en vers de l’Alceste d’Euripide.
Le premier mot qu’on lit au premier chapitre de ce quatrième volume, c’est celui de « décadence ». […] Pour parler nettement, ce qui jette une teinte fausse sur l’ensemble de ce quatrième volume, ce qui contribue à égarer sinon M. […] Les critiques que nous avons adressées à son dernier volume ne sont pas de celles qui diminuent un livre dans l’esprit du lecteur. […] Au bout de chaque volume qu’il compulse, il entrevoit une barricade, et, au bout de tous les volumes ensemble, un bouleversement social. […] Madame Sand, presque à chaque volume, invente une religion nouvelle ou une nouvelle forme de république.
Ce qui prouve bien le danger de cette conception, c’est que Mme Rivière, par exemple, diffère la publication d’un roman de son mari35, dont le sujet est l’amour profane, mais publie par contre de gros volumes de correspondance36, discussions avec Claudel sur des questions de dogme, ou avec des abbés sur des questions confessionnelles15. […] Nous parlons, au cours de ce présent volume, du projet Herriot qui a été appelé : « Le domaine public payant ». […] La célèbre correspondance entre Antonin Artaud et Jacques Rivière (Nouvelle Revue Française, n. 132, sept. 1924) est publiée en volume en 1927. […] Après la mort de Jules, neuf volumes du Journal des Goncourt parurent entre 1887 et 1889, par la volonté d’Edmond.
Ce troisième volume constate la faillite générale des penseurs qui ont figuré dans le second. […] Stendhal a résumé les études morales sur le sujet qui lui était le plus cher dans un petit volume intitulé de l’Amour, qui ne manque pas de mérite. […] Ces découragés et ces mélancoliques font de leur découragement beaucoup de volumes, et mettent bien souvent leur mélancolie en grands poèmes. […] Il croit qu’il va écrire une brochure, à propos d’un incident, et il écrit un volume. […] Une fois même, au lieu de la brochure projetée, c’est trois volumes, c’est quinze cents pages (Justice dans la Révolution et dans l’Eglise) qu’il a écrites.
Ne fournissent-ils pas une matière de peu de poids aux volumes, si plaisants soient-ils, où ils sont mis en pièces, et malmenés comme des rats que secoue un terrier. […] Que ses récits soient brefs comme une nouvelle à la main, ou étendus aux dimensions d’un volume entier, on se croit toujours sous le charme d’un narrateur cordial près de qui l’on vient s’asseoir familièrement. […] À côté d’eux quelques rares auteurs, les La Bruyère, les Baudelaire, les Mallarmé ont donné une œuvre parfaite, mais d’un petit volume. […] Non, ce milieu particulier, dans lequel se déroulent les volumes de M. […] La plupart des idées qu’il devait émettre se trouve résumée dans le petit volume que forme cette douzaine de fascicules.
Il en a rassemblé les feuillets épars, et c’est ainsi que sont nés les volumes qu’il nous présente. […] Le premier volume du Journal intime, introduit par l’étude magistrale de M. […] Secrétan l’aborde de front et lui consacre la meilleure partie de son volume. […] Ni ce volume, ni ceux qui l’ont suivi, ne modifie d’ailleurs notre impression première, telle que nous l’exprimons ici. […] Les deux volumes publiés ne renferment qu’un choix restreint de fragments.
Il y a déjà fort longtemps, je trouvai chez un bouquiniste un petit volume intitulé : Souvenirs entomologiques. […] Les Souvenirs de Fabre, dont le dixième volume vient de paraître, sont les seuls ouvrages qui permettent l’étude de la question capitale de l’instinct. […] S’il était plus connu, si ses écrits, très disséminés, étaient réunis en un volume maniable, Guillaume Monod ferait encore des conversions parmi les chrétiens sérieux. […] Le grave Cujas a rédigé ses dix gros volumes de jurisprudence, couché à plat ventre. […] C’est le titre d’un gros volume où M.
Il débuta très jeune par un volume de poésies bientôt suivi d’autres recueils de prose et de vers. […] On en trouverait le dénombrement imposant dans le volume que M. […] Chacun des deux volumes qu’il a publiés contient environ six mille vers. […] Tout ce que j’en puis dire, après l’avoir lu, est que c’est un mince volume édité à Bruxelles, chez Lacomblez. […] On a fini le volume ; il en reste encore.
Le volume ouvre par un essai sur l’Hermann et Dorothée de Goethe. […] Vous trouverez exposé dans ce volume ce rêve d’une belle intelligence, éprise d’utopie. […] … » Je vous renvoie au volume pour la suite du développement. […] Le premier volume, qui a seul paru jusqu’à présent, traite de la littérature anglaise depuis Milton et Dryden jusqu’à Burns. […] » Une note, à la page 503 du troisième volume, pour nous apprendre de quelle couleur était la barbe du héros !
Lebrun dont les deux premiers volumes ont paru ; un troisième volume contenant beaucoup de pièces de vers inédites doit compléter cette publication.
Le mathématicien d’Alembert publie de petits traités sur l’élocution ; le naturaliste Buffon prononce un discours sur le style ; le légiste Montesquieu compose un essai sur le goût ; le psychologue Condillac écrit un volume sur l’art d’écrire En ceci consiste leur plus grande gloire ; la philosophie leur doit son entrée dans le monde. […] Sa démonstration se noue, maille à maille, pendant un, deux, trois volumes, comme un énorme filet sans issue, où, bon gré, mal gré, on reste pris.
C’est avec la pointe de ce poignard qu’il devait graver en leur présence les cultes, les crimes, les vertus de l’époque qui ne lui cachait rien ; il prenait des notes en silence sur les événements, il venait de compulser ces notes et d’en publier le contenu dans huit ou dix volumes sur les terroristes et sur les thermidoriens, ces complices et ces vengeurs à la fois de Robespierre. […] Sa bibliothèque se composait d’une cinquantaine de volumes philosophiques, épars sur une planche de sapin clouée contre le mur nu de sa chambre.
J’achetai les quatre volumes du prophète scientifique de Berlin, et je passai quatre mois de l’été à lire. […] Dans les dernières années de sa calme existence de savant, Humboldt s’occupa de préférence de son ouvrage du Cosmos, qui parut en 1858, jusqu’aux premières parties du quatrième volume.
J’ai fait imprimer l’année passée un ouvrage en 3 volumes, intitulé : Études de la nature. […] Si mon livre a cours dans votre pays et que quelque libraire veuille en prendre une certaine quantité, en payant comptant ou simplement sur votre ordre, je lui ferai une remise d’un cinquième, c’est-à-dire je lui donnerai mes trois volumes pour 8 livres, pris en feuilles au magasin chez Didot le jeune.
Ce Philadelphe avait fort augmenté la bibliothèque d’Alexandrie qui, de son vivant, comptait deux cent mille volumes, et qui, au sixième siècle, atteignit, dit-on, le chiffre incroyable de sept cent mille manuscrits. […] Cela dit, nous ne voyons aucune raison pour casser le verdict de l’histoire, nous adjugeons au calife la fumée des sept cent mille volumes d’Alexandrie, Eschyle compris, et nous maintenons Omar en possession de son incendie.
Il y a la Flore des poisons et des végétaux vénéneux, la Flore du mal, et on voit où je veux en venir, au volume de poésies du traducteur d’Edgar Poe, aux Fleurs du mal de Ch. […] Baudelaire, déjà connu par une traduction remarquable et consciencieuse d’Edgar Poe, et par deux volumes de Salons, verra, nous le croyons, son nouvel appel à la publicité réunir les conditions de tout succès : injures passagères et suffrages durables.
En effet (mettant toujours à part la poésie dramatique qui fera tout à l’heure l’objet d’un examen spécial) voyons quels monuments impérissables nous ont laissés nos poètes classiques : Voltaire se présente avec ses épîtres philosophiques, un poème héroï-comique qui est un péché mortel et immortel, et toute sa poésie légère ; Boileau avec un poème didactique, un volume de satyres et son admirable Lutrin ; et Lafontaine, le plus poète de tous, avec ses fables et ses contes. […] … Les hommes forts et pensants n’ont pas pu écouter longtemps tout ce ramage ; et ils se sont habitués à ne plus ouvrir un volume de vers, de peur d’en voir sortir, à chaque page, tout un poulailler décrit, ou de la mélancolie de Directoire.
Je ne suis donc et ne serai jamais qu’un demi-converti, et c’est pour cela qu’en recevant et en relisant le volume de poésies dans lequel M.
À ces académiciens, Boileau adjoignait Quinault, le maître de la tragédie doucereuse, puis la précieuse et raisonneuse Mlle de Scudéry, si experte à diluer en dix volumes d’un roman le mélange des aventures impossibles et des sentiments outre nature.
De Ruble, Soc. de l’Hist. de France 5 vol. in-8, 1864 : édition seule correcte et complète ; les deux derniers volumes contiennent les Lettres de Monluc. — A consulter : Monluc, par Ch.
Bain a publié un volume sur ce sujet : On the study of characler including an estimate of phrenology.
Comme on peut le voir par la Lettre que nous avons écrite, peu de temps après la premiere édition, au Rédacteur du Mercure, & qu’on trouvera à la fin du quatrieme volume, avec quelques autres Lettres relatives aux Trois Siecles.
Deux volumes contenant les préliminaires, sur la formation, le développement et le rôle des ordres monastiques au Moyen Âge, sont imprimés, mais non publiés.
Pour une œuvre de fantaisie il dépouilla cent volumes d’histoire.
. — Réunis d’un coup en volume, ces cinq drames manifestent un travail et une puissance d’invention considérables. — Aucune analyse, si détaillée soit-elle, ne peut donner aucune idée de ces cinq drames ; ils ne rappellent quoi que ce soit, et l’on est étonné qu’ils existent ; ils semblent palpiter et vivre, avec des organes nouveaux, agiter des bras inconnus, respirer avec des branchies, penser avec les sens, et sentir avec les objets ; — mais ils vivent pourtant ; ils vivent d’une vie rouge et violente, pour étonner, rebuter et exaspérer le grand nombre, pour enthousiasmer quelques-uns. » La Dame à la Faux de M.
On feroit en deux lignes le catalogue de ces critiques, et des volumes entiers suffiroient à peine pour faire le catalogue des critiques du goût opposé.
Je ne sais pas trop pourquoi, à vrai dire, mais peut-être parce que le papier et l’impression d’un volume du XVIIe siècle suggèrent de couper l’alexandrin à l’hémistiche, je ne lis jamais la prière d’Esther sans scander ainsi : Ô mon souverain roi, Me voici donc tremblante, | et seule devant toi.
Ce fut cette raison qui le décida à jouer cette grande comédie qu’on peut appeler une comédie de caractère (car il en faut beaucoup pour la jouer), et dont les scènes, multipliées en deux gros volumes, toujours variées et toujours nouvelles, eurent le succès le plus triomphant et le plus complet.
Rien dans tout cela, pour nous, cependant, n’élève le volume de d’Arpentigny au-dessus des mille autres livres dans lesquels des esprits tenaces, et menés par un seul point de vue, comme le bison par son anneau, souples d’ailleurs et puissants à trouver des rapports éloignés ou subtils, sont arrivés, avec des facultés très positives, à la chimère.
Michelet, avant de faire paraître chaque volume de sa scandaleuse Histoire de France, y fait des communications qui ne révoltent nullement la pudeur de Buloz, de ce farouche, comme dirait Sainte-Beuve, qui trouvait autrefois qu’un éloge de Brummell était bien léger pour sa revue, et qui ordonnait de ne pas rire, en ce grave sujet, à John Lemoine, lequel, si vous vous le rappelez, fut superbe d’indignation puritaine contre les pots de pommade du dandy et l’immoralité de ses rouleaux d’eau de Cologne !
Mais il devait s’arrêter à cette grosseur de lui-même, et ne pas l’étendre à tous les autres amis de Lamartine, qui empiètent trop dans le volume sur l’emplacement que Lamartine devrait occuper et remplir.
Roselly de Lorgues sur Colomb, dans ses deux volumes de six cents pages qui attestent en leur auteur une persévérance de volonté à exprimer de ce fruit mystérieux qui n’avait jamais été ouvert, — la gloire de Colomb, — toute la pulpe d’une vertu divine que ne connaissaient pas les hommes, il y aurait assez pour intéresser tous les esprits qui s’occupent d’histoire.
En vérité, il faut avouer que s’il n’a pas eu un autre dessein que de relever Clément XIV dans le respect de la catholicité qui l’accuse, il n’aura pas assez réussi pour que, du haut de ses deux immenses volumes, piédestal épais d’une gloire manquée, il fasse répéter à l’histoire le mot d’ordre qu’il vient lui donner !
, et qu’il nous fasse une galerie de portraits ou un volume de Caractères !
Bergerat, son gendre, l’obligea d’écrire la matière de trois cents volumes. […] Dans les centaines de volumes qu’amoncela son labeur, il n’y a pas une goutte de venin. […] Augustin Filon nous a donné, sur Mérimée, deux volumes très documentés et suggestifs. […] Et si je répète, après l’auteur, que les épreuves de ce volume ont été revues par M. […] Ouvrez le volume.
Ils occupent le tiers du volume. […] De l’Essai sur la métaphysique d’Aristote le premier volume parut dès 1837, le second ne fut publié que neuf ans plus tard. […] La métaphysique qu’il nous expose à la fin de son premier volume, c’est la doctrine d’Aristote unifiée et réorganisée. […] Le second volume de l’Essai est plus hardi encore. […] C’est de 1835 à 1837, dans les deux années qui s’écoulèrent entre la rédaction du mémoire et celle du premier volume, c’est surtout de 1837 à 1846, entre la publication du premier volume et celle du second, que M.
C’est hier que la grand-mère nous apporta ces deux volumes. […] Théodore avait accaparé les deux volumes, et il les feuilletait. […] Dites-moi où est la synthèse par vous aperçue dans ces deux nouveaux volumes. Sommé de répondre, je répondis : — Ces deux volumes sont une histoire personnelle. […] C’est lui qui inventa les éditions complètes en un volume.
Nous nous croyons donc dans d’excellentes conditions d’impartialité pour étudier avec vous ce livre ; et si le plaisir est déjà un jugement anticipé, nous pouvons laisser préjuger d’avance le nôtre, car nous avons lu cinq fois cette histoire depuis la première page jusqu’au dernier mot, et n’avons jamais fermé le volume qu’avec ce regret et avec ce déboire qu’on éprouve en quittant trop tôt le commerce d’un grand esprit. […] Ce système, il l’expose tout entier lui-même dans un Avertissement de l’Auteur qu’il a inséré dans son douzième volume. […] Les négociations avec l’Autriche, celles avec la Prusse ; les premières agaceries diplomatiques de Bonaparte à Paul Ier, empereur de Russie ; le coup d’œil sur l’état intérieur et scandaleux de la cour de Madrid, livrée à un favori, Godoy, tracé d’une main qui charge les couleurs afin d’atténuer d’avance les torts du cabinet des Tuileries envers les Bourbons d’Espagne ; les négociations avec le Saint-Siège, préludes de négociations plus graves pour le Concordat ; la rupture des conférences par l’Autriche, les préparatifs de guerre repris des deux côtés avec une égale vigueur ; le tableau de la prospérité croissante de la France en dix mois d’un gouvernement personnifié dans un jeune dictateur ; l’analyse savante et pénétrante de la situation des différents clergés, séparés en sectes par les serments ou les refus de serments constitutionnels ; la rentrée rapide des émigrés, la statistique profondément étudiée des partis dans l’opinion et dans les assemblées ; les portraits de M. de Lafayette, de Fouché, de M. de Talleyrand, de Carnot, de Berthier, portraits finis et fermes, sans minutie comme sans recherche, où l’on voit que l’historien s’oublie lui-même pour ne penser qu’à son modèle, remplissent ce volume.
Trente-quatre volumes ont à peine suffi à les contenir. […] « Oui, Romains, vous que j’honore et que je révère à l’égal des dieux immortels, oui, mon vœu le plus ardent, le premier besoin de mon cœur sera toujours de paraître à vos yeux, aux yeux de votre postérité et de toutes les nations, digne d’une cité qui, par ses unanimes suffrages, a déclaré qu’elle ne se croirait rétablie dans sa majesté que lorsqu’elle m’aurait rétabli moi-même dans tous mes droits. » XVI Dix volumes contiendraient à peine ces plaidoyers et ces harangues politiques, autant de chefs-d’œuvre de pensée, de sentiment et d’élocution, que nous parcourrons bientôt ensemble quand nous traiterons spécialement de l’éloquence. […] Si ces lignes étaient trouvées par vous anonymes dans un volume de vos bibliothèques de Paris ou de Londres, ne les attribueriez-vous pas en conscience à Bacon, à Fénelon, à vos plus pures philosophies, à vos plus éloquentes plumes ?
Les incidens qu’ils renferment prouverent qu’en effet leurs Auteurs ne manquaient pas d’imagination ; mais le nombre seul des volumes annonça qu’ils manquaient de jugement. […] Tant de lettres, éloquemment inutiles, ne leur permettraient pas d’aller le puiser au dernier volume. […] Une foule prodigieuse de volumes était le fruit de cette émulation. […] Elle se faisait lire en dépit du sujet & du nombre des volumes.
En effet, on peut concevoir, comme je le disais dans le premier volume de ces leçons, deux sortes d’enseignements. […] Les idées générales qui m’ont guidé dans cette comparaison se trouvent développées dans la première leçon qui sert en quelque sorte d’introduction au volume. […] Les leçons de ce second volume ont été recueillies sous mes yeux et rédigées, par mes élèves et amis, M. […] Chez les différents animaux, nous voyons, en effet, son volume et son développement être constamment en rapport avec l’importance et l’intensité de la mastication. […] C’est une inversion en quelque sorte dans le volume des conduits pancréatiques.
Tant de volumes paraissent qui ne sont pas des œuvres, naissent et meurent en même temps. […] Et l’on dira la mévente des volumes de vers. […] Leurs volumes paraissent, font du bruit, se vendent. […] Ce n’est ni à l’éditeur d’en faire les frais ni aux commis-voyageurs à placer les volumes.
Benjamin Constant, qui en empruntait des volumes à M. […] Ma lettre, si je n’y prends garde, deviendra un volume. […] Le ministre Chaillet, rédacteur du Journal littéraire de Neuchâtel, homme d’esprit, un peu trop admirateur de Rétif, ce qui ne l’a pas empêché de laisser cinq volumes d’édifiants sermons. […] Quant à la traduction de Gibbon, Benjamin Constant ne sut pas non plus arriver à temps ; il fut devancé par Leclerc de Sept-Chênes et son royal collaborateur, Louis XVI ; leur premier volume parut en 1788. […] On trouve dans l’édition de Caliste (Paris, 1845), à la fin du volume, quelques lettres tout aimables de Mme de Staël à Mme de Charrière, qui prouvent bien que la froideur entre elles deux vint d’un seul côté.
Ils passent leur vie à donner des coups d’épée ; ils sont tués au second volume ; ils reparaissent au troisième, ils ne meurent jamais, ils font des actions inouïes, et les lecteurs de cabinet de lecture les croient, s’enthousiasment pour ces ferrailleurs. […] S’il me fallait d’autres illustres exemples, je n’aurais qu’à ouvrir le premier volume venu de critique, car, aujourd’hui, il est de mode de réimprimer en volume les inutilités hebdomadaires qui se publient dans les journaux. […] Sur ce thème de la vie campagnarde, les trois Allemands Hebeld, Auerbach et Gotthelf ont écrit à eux trois, depuis quinze ans, une quarantaine de volumes, qui, avec des moyens littéraires beaucoup plus simples, arrivent à des effets de vérité dont nous n’avons pas idée, par la bonne raison que ces trois hommes, ayant passé leur enfance à patauger, les pieds nus, dans les boues de leur village, tiraient leurs œuvres de leur propre fond. […] Total : 13 volumes.
Cela dit, et ne pouvant rien ajouter d’ailleurs à tout ce que rassemble de vif et de varié le volume de M. […] Parmi les écrits du duc de Nivernais qui se rapportent assez bien avec cette ambition d’être gouverneur d’un prince et qui peuvent indiquer qu’il en était assez digne, on distingue au troisième volume de ses Œuvres quelques essais moraux (Sur l’état de courtisan ; Sur la manière de se conduire avec ses ennemis), toutes instructions et conseils qu’il adressait à son beau-fils, le comte de Gisors, celui qui fut tué à vingt-cinq ans à la journée de Crefeld.
Mais, comme ces hommes simples sont aussi les plus impressionnables et les plus séductibles de tous les hommes, et en même temps les plus incapables d’analyser en masse un ouvrage de dix volumes, accumulés d’une main de géant pour mêler le vrai et le faux, le raisonnement et le sentiment dans un mouvement d’art inextricable, je lui proposai d’en causer à loisir, et de me permettre de l’interroger en notant ses réponses. […] Et voilà le misérable avec lequel l’auteur veut qu’on sympathise pendant dix longs volumes !
Le Tasse reconnaît lui-même plus tard, dans deux passages de ses œuvres, écrits hors des États de Ferrare (huitième et dixième volume de ses lettres), que le duc de Ferrare, dans cette circonstance, lui montra l’affection « non d’un maître, mais d’un frère et d’un père ». […] « Sans égard, dit-il, pour ma santé et pour ma vie, j’ai volontairement aggravé mon mal par les excès d’une intempérance sans borne, de telle façon que ma mort pourrait en être la conséquence (8e volume des Lettres).
XLIX Mais le génie de madame de Staël s’élève encore avec le sujet dans le troisième volume de l’Allemagne, qui traite de la philosophie, de la conscience, de la liberté, de la politique. […] J’avais emporté avec moi un volume de Corinne, comme pour me porter bonheur ; le livre ou le jour me portèrent en effet bonheur.
Cette poésie, j’essayais quelquefois de l’exprimer dans des vers ; mais ces vers, je n’avais personne à qui les faire entendre ; je me les lisais quelques jours à moi-même ; je trouvais avec étonnement, avec douleur, qu’ils ne ressemblaient pas à tous ceux que je lisais dans les recueils ou dans les volumes du jour. […] J’ai anéanti ainsi des volumes de cette première et vague poésie du cœur, et j’ai bien fait, car à cette époque, ils seraient éclos dans le ridicule, et morts dans le mépris de tout ce qu’on appelait la littérature.
Son œuvre écrite dépasse, par le nombre des volumes, celle même de Voltaire et égale, par la puissance et l’éclat, celle des plus grands poètes. […] mais c’est un volume qu’il faudrait écrire !
Ce fut de la part de Lamotte une dernière adresse de ne pas profiter de tous les avantages que lui donnaient sur Mme Dacier la rudesse de sa polémique, la lourdeur de son style et la grosseur de son volume. […] Par là seulement il n’a pas péri tout entier sous le ridicule d’avoir traduit et abrégé en barbare l’Iliade d’Homère, traité de futilité la poésie tout en faisant des volumes de vers, mis en prose les vers de Mithridate, essayé de l’ode sans vers.
Oesterlein réunit, depuis de nombreuses années, une bibliothèque de toutes les choses ayant rapport à Richard Wagner, et dont les deux volumes de son Catalogue donnent la teneur. […] Nous ne traiterons que ces quelques points, car nous devons nous arrêter ici : il faudrait un volume pour noter, simplement, les ridicules de notre monstrueux art dramatique moderne.
Dans ce dernier volume, par exemple, — qui nous reporte aux événements dont la Chine fut le théâtre après la prise de Pékin, et tandis que les batailles finissaient dans l’effondrement des pagodes ou dans les sinistres lueurs d’incendies grandioses, — apparaissent un laisser-aller plein d’art, une ordonnance savante dans son apparent désordre, des impressions qui ont l’air d’être fugitives et dont la mémoire demeure obsédée. […] Lui qui, dans ses délicieux volumes sur le Japon, nous donna des albums d’un pittoresque si aigu, lui qui sut évoquer avec une si lumineuse fidélité des paysages de féerie, des scènes comiques ou attendries, voire des gestes de simple grâce animale, il a découvert ici l’élan aveugle de la brute humaine déchaînée et l’épouvante des tortures ingénieuses, affinées par des siècles de pratique infernale.
Me voici donc, comme un chirurgien, qu’on arracherait à d’aimables curiosités, obligé de reprendre la cruelle autopsie moderne, la brutale prose, le travail qui fait mal, et dont tout mon système nerveux souffre, tout le temps que le volume se pense et s’écrit… * * * — Il s’élève, à l’heure qu’il est, une génération de jeunes liseurs de bouquins, aux yeux ne connaissant que le noir de l’imprimé, une génération de petits lettrés, sans passion, sans tempérament, les yeux fermés aux femmes, aux fleurs, aux objets d’art, à tout le beau de la nature, et qui croient qu’ils feront des livres. […] Il n’y a pas huit jours qu’il était venu, en voisin, me demander de lui écrire la préface de son troisième volume de Paris au jour le jour.
Sans doute le vrai critique est doué d’un tact délicat qui lui révèle dans quelques lignes l’ouvrage digne de son attention ; ses doigts eux-mêmes, en feuilletant un volume, semblent s’arrêter sur une heureuse page et y appeler le regard. […] Le reste, brochures et volumes, s’amoncelle dans un coin de leur cabinet, jusqu’à ce qu’un valet daigne les en débarrasser.
Saint-Simon, un si grand esprit, remplit des volumes et consuma des années pour des querelles de préséance. […] Ainsi fait Saint-Simon ; à chaque volume il trouve le moyen de sauver l’État.
Un des derniers traducteurs de Dante, une manière de personnage politique, me faisant un jour l’honneur de m’apporter le premier volume de sa traduction, me disait d’un air dégagé : « Je l’ai traduit avec charme. » C’est là de la fatuité.
J’avais dix-sept à dix-huit ans quand je lisais cette suite de débauches d’esprit, et jamais depuis je n’ai eu la tentation d’en ouvrir un seul volume ; non par crainte, il est vrai, qu’ils me fissent du mal, mais par le sentiment profond de leur indignité.
(voir les volumes de Portraits contemporains), on peut bien juger en quel sens et dans quelle mesure l’auteur a cru devoir se déclarer, à certains moments, pour le parti de la conservation en littérature et de la résistance.
Incapable d’une activité quelconque, « il était maintenant incapable de comprendre un mot aux volumes qu’il consultait », il se rangeait parmi ces épigones de Nietzsche, toujours tournés vers le passé.
Dévorer des volumes n’est rien : on pourrait savoir tout Larousse par cœur et n’avoir pas une idée dans la tête.
J’ai vu des volumes de 400 pages où il n’y avait point de chapitres, point même d’alinéas : ils pouvaient être excellents, ils étaient illisibles.
Biographie : Denis Diderot (1713-1784) refusa de prendre une profession pour s’adonner à la littérature, donna des leçons, fit des travaux de librairie, vécut misérablement souvent, jamais régulièrement, fut chargé en 1745 de la direction de l’Encyclopédie, dont le premier volume parut en 1751.
— Les Jeux divers La Chasse aux mouches d’or Les Rimes ironiques, 3 volumes, chez Lemerre.
Il a toujours été très préoccupé du dandysme et a consacré un volume à Georges Brummel.
Il ne proteste même pas, du moins dans ce volume, contre l’éducation que recevaient encore la plupart des jeunes Françaises de son temps.
Paul Verlaine s’affirme davantage aujourd’hui dans un petit volume homogène et artistique, parfait d’un bout à l’autre, par la conception et l’exécution.
Soulavie a rédigé sur ses notes des volumes pleins de scandales, d’aventures récréatives et plus ou moins vulgaires.
Flourens, le premier volume de M.
Furetière, dans son Dernier placet 3, relève, sans y répondre, toutes ces turpitudes : il se plaint d’un gros volume, joint au dossier, qui a longtemps couru la ville, et dans lequel il est traité, dit-il, de bélître, maraud, fripon, fourbe, buscon, saltimbanque, infâme, traître, fils de laquais, impie, sacrilège, voleur, subornateur de témoins, faux monnayeur, banqueroutier frauduleux, faussaire, d’homme sans honneur, plein de turpitudes et de comble d’horreurs, etc.
IV Malheureusement de ces trois livres, dont un seul a trois ou quatre volumes (la Vie de Notre-Seigneur Jésus-Christ), on ne peut rien citer, parce que, pour donner une idée de cette manière et de ce langage, il faudrait citer plus que la dimension d’un chapitre.
Voilà ce que nous retrouvons, sans adjonction, sans accroissement, sans modification d’aucune sorte, en ces deux volumes de Correspondance où Stendhal se montre complètement, mais ne s’augmente pas.
C’est, enfin, toujours le produit du xviiie siècle, l’athée à tout, excepté à la force humaine, qui voulait être à lui-même son Machiavel et son Borgia ; qui n’écrivit pas, mais qui caressa pendant des années l’idée d’un Traité de logique (son traité du Prince, à lui), lequel devait faire, pour toutes les conduites de la vie, ce que le livre de Machiavel a fait pour toutes les conduites des souverains ; voilà ce que nous retrouvons sans adjonction, sans accroissement, sans modification d’aucune sorte en ces deux volumes de Correspondance, où Stendhal se montre complètement, mais ne s’augmente pas !
Mais adieu ; trois de mes amis m’attendent ; nous devons discuter aujourd’hui la manière dont l’intelligence passe du moi au non-moi, et du subjectif à l’objectif. » Le pauvre disciple de Laromiguière, un peu confus et inquiet, monta à la bibliothèque de la Sorbonne, et pour se rassurer ouvrit le premier volume de son professeur. « Serait-il bien possible, disait-il, que la doctrine de mon cher maître renfermât de si étranges conséquences ?
Je n’ai pas à m’expliquer sur le point de vue qui règne dans ce livre ; on trouvera des éclaircissements suffisants à ce sujet dans la première leçon, qui sert en quelque sorte de préface à ce volume. […] Après le refroidissement, nous lisons actuellement sur l’éprouvette le nombre de centimètres cubes que présente son contenu : ce nombre est de 169 centimètres cubes, représentant le volume du tissu du foie et du liquide qui l’accompagne. […] Mais dans les 169 centimètres cubes de liquide, il faut tenir compte du volume du tissu du foie mêlé au liquide : c’est pourquoi nous ramasserons avec soin, et sans en perdre, le tissu hépatique resté sur le filtre, nous le ferons sécher dans une étuve à 100 degrés, et, après la dessiccation complète, nous en évaluerons le volume en le jetant dans l’eau mesurée d’un vase gradué. […] Alors la turgescence du foie a disparu et son volume diminué. […] En 1853, M. le docteur J. de Becker a publié, dans le Ve volume du Journal de zoologie scientifique de Siebold et Kölliker, un grand nombre d’expériences relatives à l’absorption du sucre dans l’intestin.
Outre que chacun de nous l’a faite, selon ses forces et au fur et à mesure que le grand peintre montrait au public les travaux successifs de sa pensée, le compte en est si long, qu’en accordant seulement quelques lignes à chacun de ses principaux ouvrages, une pareille analyse remplirait presque un volume. […] Je m’étais présenté chez lui pour lui offrir un petit volume de vers de la part de deux amis absents. […] Après avoir rapidement feuilleté le volume, il me fit remarquer que les poëtes en question se permettaient trop souvent des sonnets libertins, c’est-à-dire non orthodoxes et s’affranchissant volontiers de la règle de la quadruple rime. […] Le volume obtint un prix à l’Académie, et Pierre Dupont eut dès lors une petite place en qualité d’aide aux travaux du Dictionnaire. […] Un jour que j’avais le cerveau embarbouillé de ce problème à la mode : la morale dans l’art, la providence des écrivains me mit sous la main un volume de Berquin.
Francis Jammes vient de faire paraître un volume de vers, De l’Angélus de l’aube à l’Angélus du soir, et c’est une excellente occasion pour nous, de juger la valeur réelle de cet enfant chéri des muses symbolistes, que M. de Régnier salue avec déférence (ce qui ne signifie pas grand-chose), et que M. […] J’ai hâte, cependant, d’arriver au volume du poète roman, où il vient de réunir la plupart de ses poésies. […] Clément Rochel a essayé de suppléer à ce défaut fatal d’information en écrivant, au seuil du volume, une longue préface, toute remplie de ces faits, de ces propos, de ces anecdotes qui nous ont été révélés ces dernières années et qui manquent précisément dans le texte de Proudhon. […] Au cours des deux volumes que nous venons de regarder ensemble, MM.
… » Cette sentence austère de Sénèque brûle quelques milliers de volumes… Est-elle juste ? […] Je vais passer rapidement sur les Lettres qui suivent ; on formerait un volume de ce qu’elles offrent de remarquable. […] Cette Lettre est pleine de sens ; il y a plus de substance dans une de ses pages, que dans tous les volumes des détracteurs de Sénèque. […] Il y a plus de saine morale dans ses écrits que dans aucun autre auteur ancien, et plus d’idées dans une de ses lettres que dans les quinze volumes de Saint-Évremond. […] Les détracteurs modernes de Sénèque ont été beaucoup plus cruels que les anciens ; les douze lignes d’un Suilius ont enfanté des volumes d’injures atroces.
Les portraits qui composent ce volume sont d’une ressemblance parfaite, et aucun des nombreux imitateurs que M. […] Mais tout en s’imposant pour règle de demeurer constamment fidèle à la vérité, l’auteur n’en a pas moins distribué avec beaucoup d’art les remarques et les souvenirs qu’il a réunis dans ce volume. […] Cependant, aux personnes qui voudraient se borner à feuilleter le volume, il est bon d’indiquer les nouvelles qui caractérisent le mieux le paysan russe.
Les chansons de table ou de jeunesse dont ce premier volume est enrichi suivant les uns, maculé selon nous, ne sont pas de la compétence de la critique ; elles sont de la compétence de la morale. […] Toutefois nous ne pouvons nous empêcher d’éprouver un sentiment de tristesse quand nous rencontrons sous nos doigts les débauches de gaieté folle dans ces volumes, dont les mères déchireront bien des pages pour préserver l’innocence de leurs fils. […] Ce billet était daté de cinq heures du matin ; le prince, que l’on aurait supposé si peu susceptible d’une impression poétique et d’une insomnie littéraire, disait à son amie « qu’il n’avait pas dormi avant d’avoir lu le volume, et qu’un poète était né cette nuit. » M. de Talleyrand et Béranger, deux hommes si semblables d’esprit, si divers de caractères, parrains de mon avenir !
Nous ferons successivement paraître, avec le même soin et la même fidélité, les autres volumes dont voici les titres : Récits moraux et tragiques ; Mélanges et propos littéraires ; Le VIIe Livre des Stances, déjà connu, mais qui n’a pas encore été réuni à ses œuvres complètes ; nous y ajouterons des fragments d’Ajax et quelques vers inédits. […] Il avait copié de sa main un gros volume des épîtres de Cicéron, et comme il s’en servait aussi habituellement que de son Virgile, il le tenait sans cesse à sa portée. Ce volume in-folio, couvert en bois avec de bons fermoirs en cuivre, tomba plusieurs fois sur sa jambe gauche, la frappant au même endroit. […] Le fruit a pour pépins une graine onctueuse, D’ample volume et précieuse : Elle a l’effet du baume et fournit aux humains, Sans le secours du temps, sans l’adresse des mains, Un remède à mainte blessure. […] C’est une édition en quatre petits volumes, parue en 1827, chez Ladvocat, l’éditeur des romantiques ; elle est ornée d’un beau portrait gravé de Ducis.
Albalat, qui va chercher ses exemples dans les derniers volumes des Oiseaux, lesquels ne sont pas de Buffon, mais de son collaborateur, l’abbé Bexon 24. […] Tous les chiffres peuvent également sortir ; c’est pourquoi il est déraisonnable de jouer à la loterie, de voler, même des millions, et de copier, même quinze lignes, dans un ouvrage en cinquante volumes. […] Henri Albert comme un bienfait public ; en même temps, par son volume de Kant à Nietzsche. […] Enfin Heredia vint … Il n’est pas douteux que tel sonnet de M. de Heredia ne vaille tel volume entier de vers libres. […] Taine a jugé lui-même cet article : il ne l’a pas recueilli en volume.
Ce dernier volume est à peine publié, que déjà il nous en prépare un autre sur le peuple juif au temps des grands prophètes. […] Sainte-Beuve, cet escargot sans clairvoyance de l’article hebdomadaire, a laissé derrière lui une bave de trente volumes avant de sortir des frivolités inouïes de sa pensée pour rentrer dans le néant épouvantable de son origine. […] Il a publié trois volumes chez Charpentier pour nous le dire, il va nous le redire dans un quatrième, et il a un journal quotidien pour le pétarader trente fois par mois. […] Je viens d’avaler les trois volumes Charpentier et je consens à devenir moi-même Jules Vallès si on y découvre autre chose. […] Nous avons un second volume à succès qu’on rencontre déjà partout.
Il a passé deux fois de l’armée à l’Église et de l’Église à l’armée ; il a prêché avec succès, est entré dans l’ordre des bénédictins, a écrit, malgré la tournure romanesque de son imagination, un volume entier de la Gallia Christiana, un volume dont la composition effrayerait aujourd’hui bien des hommes qui se donnent pour érudits, pour laborieux ; plus tard, l’amour de l’indépendance l’a forcé de fuir en Hollande, et, par respect pour les vœux qu’il avait prononcés, il a refusé d’épouser une femme jeune et belle, attachée à lui par les liens de la reconnaissance, mais qui n’était pas de la même communion que lui. […] Les Odes et Ballades embrassent une période de dix années ; ce recueil, formé de la réunion de trois volumes, publiés en 1822, 1824 et 1826, contient le germe évident de toutes les qualités que l’auteur devait développer plus tard sous une forme si éclatante. […] L’unité manque absolument aux Chants du crépuscule ; l’auteur avait annoncé un recueil de poésies politiques, ce recueil est encore à naître ; mais il y a çà et là dans le volume publié en 1835 plusieurs pièces qui appartiennent évidemment au recueil que nous n’avons pas. […] Hugo a tenté de rallier à une pensée unique les éléments contradictoires de ce volume, et d’éclairer d’un jour égal toutes les parties de ce monument lyrique. […] La préface et le prélude destinés à expliquer l’intention du poète n’ont fait qu’épaissir les ténèbres qui enveloppaient toutes les pièces de ce volume.
Or, soit pendant que les Aspects paraissaient en articles, soit lors de leur réunion en volume, on a répondu à l’analyse scrupuleuse, étayée d’exemples que je fis des écrits de cet étrange éponyme, en me traitant de fou, d’imbécile, de frénétique et d’assommeur. […] Les précurseurs de ce bel avenir invoquent déjà une œuvre où nous pouvons vérifier l’état d’esprit qui deviendra le nôtre s’ils réussissent à nous ramener aux bons principes : les volumes de M. […] Dans le premier volume, Lourdes, l’abbé doutait ; et ce doute le troublait dans l’accomplissement de son ministère. […] Le second volume Rome, raconte une tentative de l’abbé, repris d’un accès de catholicisme, pour réformer l’Église. […] L’ensemble en acquiert une intensité de vie et une portée sociale qui classent ce volume parmi les meilleurs de M.
Vous entrez dans une ferme, même médiocre, de cent acres par exemple ; vous trouvez des gens décents, dignes, bien vêtus, qui s’expliquent clairement et sensément, un grand bâtiment sain, confortable, souvent un petit péristyle avec des fleurs grimpantes, un jardin bien tenu, des arbres d’ornement, les murs intérieurs blanchis tous les ans à la chaux, les carreaux du sol lavés tous les huit jours, une propreté presque hollandaise ; avec cela un assez grand nombre de livres, des voyages, des traités d’agriculture, quelques volumes de religion ou d’histoire, au premier rang la grande Bible de famille. […] Par les revues, les journaux, les innombrables volumes de géographie, de statistique et de voyages, ils ont le monde sur le bout du doigt.
Pourquoi s’étonner qu’un grand nombre de Français ne goûtent pas la musique de Wagner, quand Wagner lui-même a écrit des volumes pour prouver que la musique italienne est sans valeur, que la musique française est ridicule dans Gounod, grotesque dans Auber ? […] Pour ce qui est des relations complexes de Camille Saint-Saëns avec Wagner, on se reportera au Dictionnaire encyclopédique Richard Wagner d’Actes Sud et aux notes du premier volume de La Revue wagnérienne.
Il a montré que la moindre excitation cérébrale fait affluer le sang au cerveau, et que, pendant le travail intellectuel, cet afflux du sang est assez grand pour diminuer le volume du bras plongé dans l’eau. […] Un homme est couché de son long dans une caisse en bois disposée comme une balance et en équilibre sur un couteau d’acier ; des appareils marquent le tracé du pouls pour les pieds et les mains, ainsi que les changements de volume subis par ces organes.
Lacroix, Verboeckhoven et Cie, 1866. 1 volume in-8º. […] Charpentier, 1879. 1 volume in-18.
Comme nous possédons seulement le dernier volume de nos archives géologiques, et que, de plus, ce volume est fort incomplet, nous ne pouvons nous attendre, excepté en des cas très rares, à pouvoir remplir les profondes lacunes du système généalogique naturel de manière à relier parfaitement ensemble nos différents ordres ou familles.
— Comme ce volume tout entier n’est qu’une longue argumentation, il sera peut-être agréable au lecteur de trouver ici une récapitulation succincte des faits principaux et des indications qu’il renferme. […] Quoique je sois pleinement convaincu de la vérité des principes exposés dans ce volume, il est vrai sous une forme trop abrégée, je n’espère nullement entraîner la conviction de certains naturalistes expérimentés, mais dont l’esprit est préoccupé par une multitude de faits considérés pendant une longue suite d’années d’un point de vue directement opposé au mien.
Les détails scabreux recherchés avec soin et étalés avec complaisance, abondent dans ces volumes de forme austère. […] Comme le goût de son temps était à la philosophie, il a philosophé de tout son cœur, en plusieurs volumes ; car il avait cela aussi de féminin qu’il obéissait à la mode. […] On ouvre le volume, on parcourt, et c’est une surprise aimable. […] Au bout de sa vie il a cinq ou six volumes, sur des sujets très différents, qui n’ont pour lien commun qu’un même esprit général. Montesquieu a fait ainsi ; mais de ces cinq ou six volumes il a formé un livre unique auquel il a donné un seul titre.
Ce curieux voyage est le sujet d’un volume publié en 1789, sous le privilège, comme on disait, de l’Académie des sciences, et sous le titre d’Observations faites dans les Pyrénées, pour servir de suite à celles que l’auteur avait déjà faites sur les Alpes dix années auparavant.
[NdA] Pour mieux faire encore, il y faudrait joindre l’étude des documents italiens ; on les trouve dans la collection intitulée « Archivio storico italiano » qui s’imprime à Florence, le second volume notamment contient l’histoire du siège de Florence, par Sozzini.
Le présent volume, qui est le premier d’une série qui n’en comprendra pas moins de dix, ne contient que les Lettres sur l’éducation.
Les amis de M. de Tocqueville eurent besoin eux-mêmes de quelques explications pour être assurés de sa pensée fondamentale et de son but, lorsque les deux premiers volumes de La Démocratie en Amérique parurent.
2 volumes in-8° avec atlas, chez Dumaine, rue et passage Dauphine, 30.
Frédéric Baudry, à qui nous devons ce volume, est lui-même un érudit et un savant très-distingué en plus d’un genre, et cette application qu’il a mise, en fidèle Normand, à éditer ce Journal d’un ancien intendant de Normandie, ne doit être comptée dans sa carrière littéraire que pour un accident et presque un hors-d’œuvre.
La description est belle, très-belle : il y a un tel encombrement et une telle continuité de descriptions dans ce volume qu’elles gagnent certainement à être découpées et détachées.
Et ainsi de plus d’un volume que je vois d’ici mis en réserve sur cette petite table ronde, et qui me sont autant de remord ?
J’ai voulu attendre que la question polonaise ne fût pas une question politique tout actuelle et toute brûlante, pour parler de ce volume ; car je n’en veux parler qu’historiquement et en ne sortant pas du cercle des souvenirs.
. — Trop empreint d’ailleurs du langage et des passions du temps, ce volume renferme quelques bons traits qui ne sont que là et qui portent leur cachet d’authenticité.
Un critique très-distingué de ce temps l’a fait déjà : Camille Selden (un pseudonyme et une femme) a donné dans un volume qui se publie en ce moment45 une analyse exacte et forte de trois femmes, à peu près contemporaines : — une Française catholique, Eugénie de Guérin précisément ; — une Anglaise et protestante, Charlotte Brontë, auteur du beau et douloureux roman de Jane Eyre ; — une Allemande et juive convertie, la célèbre Rahel de Berlin, Mme de Varnhagen.
Il relisait avec M. de Tillemont les volumes manuscrits de son Histoire ecclésiastique ; il surveillait la réimpression des Réflexions morales du Père Quesnel ; il collationnait avec de nouveaux traducteurs de saint Augustin, et l’original à la main, le texte de leur traduction.
On parcoure encore sans ennui le volume où le chansonnier octogénaire s’est plu, en 1811, à recueillir quelques-uns de ces opuscules fugitifs.
Un volume in-8°, chez Reinwald, libraire-éditeur, rue des Saints-Pères, 15.
J’ai vu deux fois la pièce, et, à ne consulter que mon souvenir, sans recourir au volume, il m’est presque impossible de distinguer nettement un acte de l’autre par quelque scène bien tranchée.
Comment la littérature peut-elle se former dans un pays où l’on publie près de trois mille volumes par an ?
. — Le 4e volume a été ajouté en 1861.
Il a réuni, voilà quelques mois, une petite partie de ses leçons sous ce titre : la Poésie au moyen âge ; et l’on ne sait ce qui est le plus intéressant dans ce volume, de M.
Les sévérités de mon jeune confère n’iraient qu’aux derniers volumes de M.
Stanislas de Guaita publie chez Lemerre deux volumes de vers : La Muse Noire (1883), Rosa Mystica (1885), vers jeunes et inexpérimentés de forme et où l’idée n’arrive pas à se dégager de l’empreinte baudelairienne.
Merz, à Munich (un volume de poche, à 2 francs).
Par malheur, tout le long du volume, il oublie ces larges déclarations.
[NdA] Voir au présent volume, p. 40.
J’ai, pour écrire quelques pages sur Pascal, un désavantage, c’est d’avoir fait moi-même autrefois tout un gros volume dont il était presque uniquement le sujet.
C’étaient en effet des gazettes bizarres celles où les Goncourt faisaient paraître, vers 1852, les chroniques et les nouvelles qui formèrent depuis la Lorette, une Voiture de masques et le présent volume.
C’est ce qui lui a fait composer un volume in quarto de plus de six cens pages et divisé en deux parties.
Stapfer à la tête de son volume, il semble bien mieux qu’il ne dit.
C’est par le nombre de ses idées que l’âme vit, qu’elle existe : en lisant l’ouvrage le plus court, elle peut donc avoir un sentiment plus vif et plus répété d’elle-même, qu’en parcourant des volumes entiers.
J’aurais voulu tirer aujourd’hui de ce gros livre un volume plus maniable et d’une lecture plus facile. […] Nordau crut refermer, comme la double porte d’un asile d’aliénés, sur Mallarmé et sur bien d’autres, ses deux épais volumes, le poète sourit, et ne se déplut pas même à « la fréquence des termes d’idiot et de fou ». […] Son œuvre tient presque en une plaquette dont les artifices de la typographie font un livre, et en un volume de prose15. […] Un de nos regrets sur Mallarmé c’est de n’avoir pas, outre son livre de vers et son livre de prose, ce qu’il peut comporter d’œuvres complètes : le surcroît d’un volume de fragments et d’un volume de correspondance. […] Tout honneur est la reconnaissance ou la création d’un absolu : le poète met son honneur à faire du Livre un absolu. « Impersonnifié, le volume, autant qu’on s’en sépare comme auteur, ne réclame approche de lecteur.
Je viens de résumer à ma manière, c’est-à-dire telles que je les comprends et que je les adopte pour ma part, les idées qui sont répandues dans les trois volumes de M. […] Le petit volume qui est l’objet de ces pages n’est pas un de ses écrits originaux ; c’est une traduction que l’auteur avait en portefeuille depuis longues années et qu’il ne se décida à publier qu’à la fin de 1860. […] Percy Fitzgerald s’est imposé la tâche aimable d’élever un monument littéraire à la mémoire de Sterne, et il a écrit deux très longs volumes remplis des détails les plus minutieux. […] La personne de Sterne remplit mal deux gros volumes, et l’on pourrait dire que le gentil ecclésiastique est là-dedans comme dans une soutane trop large. […] Les autres volumes se succédèrent par couples, d’année en année, jusqu’à la mort de l’auteur, qui laissa ce livre à l’état de fragment, aussi bien que le Voyage sentimental, dont la première partie seule a été achevée.
Il convient de ne pas laisser passer, sans en dire quelques mots, un volume de littérature dramatique signé Hugo. […] Et maintenant, à ceux qui disent qu’au lieu de ces éditions complètes et combles, c’est bien plutôt un choix des œuvres d’Hugo, en dix petits volumes, qu’il faudrait faire pour aider à son passage à la postérité, parce que, trente ans passés, on ne lit jamais d’un auteur plus de dix volumes, je réponds : ceci est une troisième affaire, et précisément celle dont nous n’avons pas, nous, à nous occuper. […] Cela amuse les jeunes gens de voir une fois par an un volume posthume d’Hugo s’élever majestueusement vers la lumière. […] S’il y a cent volumes inédits de Victor Hugo, il faut les publier, pour que la postérité ait son jugement à elle, que nous n’avons pas le droit de lui dicter, même par voie d’omission. […] Donnay aurait commencé le volume s’il avait écrit un roman au lieu d’écrire une comédie.
Il a écrit quarante volumes de mauvais romans, qu’il savait mauvais, avant d’aborder sa Comédie humaine. […] Là-dessus il vous rend les seize volumes et dit : « Quand je lis quelqu’un, c’est comme si j’admettais chez moi un homme bien élevé et sachant causer. […] Les écrits de Jefferson comprennent neuf volumes. […] Quelquefois on lit un volume pour écrire une page. […] Ils ne vendent point de volume isolé, mais seulement la collection d’une année, et encore à un petit nombre d’exemplaires.
Hugo, Littérature et philosophie mêlées, Ier volume, p. 217. […] Littérature et philosophie mêlées, p. 80-81, Ier volume 225. Littérature et philosophie mêlées, Ier volume.
Observateur consciencieux et pénétrant, logicien timide et médiocre, écrivain d’une clarté persuasive quand il décrit les faits, flottant et peu rigoureux quand il aborde les lois générales, il a fait, dans le second volume de son ouvrage68, une étude approfondie de la parole et de récriture au point de vue psychologique, dans laquelle il a, le premier, assigné à la parole intérieure sa place légitime, non seulement dans la théorie du langage, mais aussi dans la psychologie générale ; on peut dire qu’il a fait entrer dans la science ce qui, parmi les idées de Bonald, méritait de durer ; malheureusement son ouvrage n’est jamais sorti d’une quasi-obscurité d’où les deux cents pages consacrées à la théorie du langage auraient dû suffire à le tirer. […] [Egger renvoie vraisemblablement à la traduction de Cousin dans son édition des Œuvres complètes de Platon en 13 volumes chez Bossange frères (1822-1846) car la seconde édition chez Hachette est postérieure à son travail (et date de 1896)] — On voit que Platon entend par discours intérieur la succession des pensées, la pensée discursive. […] Quant à la philosophie, il publie en 1800 à Paris Des signes envisagés relativement à leur influence sur la formation des idées, et à Genève en 1804, les deux volumes d’Essais de philosophie qui sont cités par Egger, et où il adopte en partie les idées de l’école écossaise.
Mercure étant apparu aussitôt et ayant demandé la cause de ces larmes, chacun d’eux répondit qu’il avait perdu sa hache dans le fleuve, etc. »172 Je suppose qu’arrivé là, La Fontaine s’est mis à bâiller, respectueusement sans doute, en se disant, par conscience, qu’Esope était un grand homme, et « méritait des autels. » Mais en faisant ces réflexions décentes, sa main allait chercher au bout de la table un petit volume, assez mal famé, et qu’il aimait trop ; il ouvrait maître Rabelais et y lisait le même conte, l’imagination allumée par tout ce que le grand rieur lui faisait voir : « De son temps était un pauvre homme villageois, natif de Gravot, abatteur et fendeur de bois, et en cettuy état gagnait cahin-caha sa pauvre vie. […] Au bout du volume était une prétendue lettre de Marc-Aurèle, inventée par Guevara, chapelain de Charles-Quint, dans un livre d’enseignements moraux qu’il avait intitulé l’Horloge du prince.
La supériorité de la cérébralité humaine sur la cérébralité animale tient uniquement au volume plus considérable, à la plus grande complication, à la plus grande mobilité, à la différenciation et de l’intégration croissantes des sociétés humaines. […] Dans le 3e volume du Monde comme volonté. — Ailleurs, il est vrai, Schopenhauer admet l’existence d’une autre intuition, mystique, transcendantale, qui aurait pour effet de faire tomber pour nous le voile de l’individualité et de nous révéler la radicale identité de tous les êtres, ainsi que le fatalisme mystérieux qui fait dépendre notre destinée individuelle de la destinée de l’ensemble des êtres.
J’ai longtemps réussi à penser et à écrire comme s’il n’y avait pas au monde de religions, ainsi que font tant de philosophes rationalistes, qui ont écrit des volumes sans dire un mot du christianisme. […] Dans l’impossibilité d’exposer avec précision de telles idées, je renvoie à l’hymne où, dès ma première jeunesse, je cherchai à exprimer ma pensée religieuse, à la fin du volume.
On peut regretter de trouver, dans bien des pièces de ce volume, plus d’éloquence que de poésie proprement dite. […] V Un autre poète, ayant pensé que ni Leconte de Lisle ni Mme Ackermann n’avaient épuisé la veine, a écrit un volume entier d’anathèmes et a prétendu mettre le matérialisme en vers.
« Un jour j’avais emporté à la chasse un volume anglais de traductions du sanscrit ; c’est la langue sacrée des Indes. […] En attendant, je tirai de ma poche un volume de ces restes des poèmes épiques de l’Inde, et je m’efforçai de me distraire par la lecture.
« Mandez-moi si mes vieux livres sont bien en ordre sur les tablettes et si mes onze volumes de saint Chrysostome y sont ; voyez-les de temps en temps pour en enlever la poussière. […] Il passait des journées entières enfoncé dans les forêts qui entourent le monastère de Port-Royal, ces volumes à la main.
En revanche, on a déjà publié jusqu’à huit volumes des Œuvres d’Eustache Deschamps. […] On trouvera d’ailleurs d’excellentes analyses de tous les Mystères qui nous sont parvenus, manuscrits ou imprimés, dans le second volume de M.
La meilleure manière, selon moi, de lire les Lettres spirituelles de Fénelon lorsqu’on veut en faire un lent et juste usage, c’est de les lire dans leur suite et leur diversité, telles qu’on les a recueillies et disposées dans la grande édition en onze volumes de la Correspondance (1827).
Feuillet de Conches de tirer de la précieuse correspondance qu’il possède assez d’extraits suivis pour qu’un second volume s’ajoute au premier.
Ces recherches de Fauriel, connues bien des années avant qu’il les écrivît et même avant qu’il les professât, transpirant hors du cercle intime où il vivait, communiquées par lui à tous ceux qui l’interrogeaient avec la libéralité du savant généreux et du galant homme, viennent seulement d’être réunies en volumes et de paraître dans leur ensemble30 : on peut dire quelles étaient depuis longtemps dans la circulation, et que le niveau du goût en France (je ne parle que de la classe instruite) s’en est ressenti.
Il commença par Chapelain et par sa Pucelle ; mais La Pucelle et Chapelain lui produisirent l’effet qu’ils ont toujours produit ; ils l’ennuyèrent et allaient le dégoûter de poursuivre de ce côté, lorsqu’il ouvrit un autre volume de poésies de ce temps-là, les œuvres de Saint-Amant, et il se sentit au contraire amorcé, affriandé.
Un volume in-8°, publié avec une préface par M.
Je ne sais rien, pour mon compte, de plus instructif que les deux volumes où sont recueillies ses Notices historiques, à la fois exactes, simples (sauf quelques périphrases et tours solennels qui tiennent au goût du temps), mais d’une grande hauteur de principes, et avec des remarques morales d’une juste finesse.
Ce beau volume, chef-d’œuvre de typographie, qui s’offre à nous encadré, illustré d’ornements en tête et à la fin des chapitres, parsemé d’images sur bois figurant les Évangélistes ou les scènes des Évangiles, a cela de remarquable qu’il a été composé et imprimé en très peu de temps ; on avait dit qu’on n’irait pas à l’Exposition de Londres, que l’Imprimerie Impériale n’y serait pas représentée cette fois.
Saint-René Taillandier, par les deux volumes que je réunis et qui pourraient s’intituler d’un titre commun : La comtesse d'Albany, son salon et groupe, nous procure un de ces plaisirs.
Le premier volume a paru ; librairie de Morel, rue Bonaparte, 13.
Au moment de pire souffrance, un volume de Bernardin de Saint-Pierre tomba sous la main du jeune homme ; il n’avait rien lu ; ce fut comme un rayon consolateur qui vint luire à ses yeux et lui révéler un monde nouveau.
Ladvocat, en effet, a enrichi les Messéniennes de notes qui grossissent de moitié le volume, etc., etc.
Puisque j’ai eu occasion de nommer Parny et que probablement j’y reviendrai peu, qu’on me permette d’ajouter une note écrite sur lui en toute sincérité dans un livret de Pensées : « Le grand tort, le malheur de Parny est d’avoir fait son poëme de la Guerre des Dieux : il subit par là le sort de Piron à cause de son ode, de Laclos pour son roman, de Louvet jusque dans sa renommée politique pour son Faublas, le sort auquel Voltaire n’échappe, pour sa Pucelle, qu’à la faveur de ses cent autres volumes où elle se noie, le sort qu’un immortel chansonnier encourrait pour sa part, s’il avait multiplié le nombre de certains couplets sans aveu.
Les amoureux de la Nouvelle Héloïse échangent, pendant quatre volumes, des morceaux de style, et là-dessus une personne, « non seulement mesurée, mais compassée », la comtesse de Blot, dans un cercle chez la duchesse de Chartres, s’écrie « qu’à moins d’une vertu supérieure une femme vraiment sensible ne pourrait rien refuser à la passion de Rousseau304 ».
Tout ce que nous savons des molécules cérébrales, ce sont les sensations de couleur grisâtre, de consistance mollasse, de forme, de volume, et autres analogues que, directement ou à travers le microscope, à l’état brut ou après une préparation, ces molécules suscitent en nous, c’est-à-dire leurs effets constants sur nous, leurs accompagnements fixes, leurs signes, rien que des signes, des signes et indices d’inconnues. — Il y a donc une grande différence entre les deux points de vue.
Rien ne peut lui plaire », — et, sans prendre seulement la peine de feuilleter le petit volume, il me tint à peu près ce discours : « Jamais on n’a écrit autant de Pensées que dans ces derniers temps : Petit bréviaire du Parisien, Roses de Noël, Maximes de la vie74, Sagesse de poche, sans compter les nouvelles maximes de La Brochefoucauld dans la Vie parisienne.
Je ne connais pas de volume de débutant plus vraiment jeune que le petit livre des Amoureuses.
Deux volumes écrits par un homme du siècle de Louis XIV, et dont Mme de Sévigné disait : « Il a bien de l’esprit », ne sauraient se lire avec trop d’attention.
Les lettres qu’on a de lui mériteraient d’être recueillies à part dans un volume ; elles disposent à être moins sévère pour ses tragédies, elles y révèlent la trace de talent qui s’y noie trop dans le mauvais goût du siècle, et on en vient à reconnaître qu’avec tous ses défauts, et en usant d’une moins bonne langue, Ducis, dans la série de nos tragiques, va tendre la main à Rotrou par-delà Corneille.
II Un tel développement réclamerait pour lui seul plusieurs volumes : il serait hors de propos en une étude qui n’a d’autre objet que d’indiquer le mécanisme d’un appareil.
trop fécond, un volume de complaintes.
C’est ce qui vient d’arriver : et le volume n’a point encore paru, le journal de M.
Sa rime devient de plus en plus étourdissante de richesse et d’imprévu : ses derniers volumes sont par là bien amusants. […] Aujourd’hui un jeune homme publie à vingt ans son premier volume de vers. […] On ne saurait ouvrir un de ces petits volumes sans tomber sur une paire de seins, quand encore il n’y a que cela. […] Enfin, pour dispenser décidément le lecteur de tout effort, le plan de chaque discours est scrupuleusement résumé à la fin du volume. […] On lit les contes de La Fontaine sur les bancs du collège, avec un Virgile tout prêt pour couvrir, au moindre mouvement du « pion », le volume prohibé.
En 1718, elle comptait quarante mille volumes. […] On aura un aperçu de cet enseignement en feuilletant les deux volumes de la nouvelle édition de la Légende des siècles. […] Quand il eut acquis, et très vite, sa maîtrise et sa notoriété en peinture, il revint aux lettres, et son premier volume de voyage le classa, aux yeux des connaisseurs, parmi les maîtres du genre. […] On a extrait de ses cent volumes un livre intitulé Apologie de la Religion, et qui ne ment pas à son titre. Ce n’est là qu’un bon tour joué à l’auteur de cent volumes, obligé quelquefois de déguiser sa pensée et, par-dessus le marché, déiste.
— Pour l’arrangement définitif de ce volume il m’a manqué la main habile et dévouée qui m’avait été d’un secours si précieux pour l’impression de mes Souvenirs et Notes biographiques, la main de mon ami et ancien élève Person. […] Rendant compte, dans le Moniteur universel, du dernier volume de l’Histoire du Consulat et de l’Empire, je m’étais plaint que, dans le récit de la fin politique de Napoléon Ier, M. […] Quand je m’y présentai, je n’en avais publié que le premier volume. Et encore ce volume a-t-il reçu assez de corrections et de compléments pour qu’on puisse dire que l’ouvrage entier est postérieur à mon élection, et que si le public lui a fait bon accueil, je le dois à l’Académie qui m’a aidé à l’achever. […] Il m’approuva de rester fidèle à mon choix, s’étonnant sincèrement d’oser faire concurrence à des succès de théâtre avec un volume de littérature judiciaire, à de beaux vers avec des harangues de bâtonnier.
., dans les inventions d’un roman, d’un volume de vers, d’une thèse de doctorat Les préoccupations sociales, l’envie quelquefois violente de faire triompher une idée qui nous est chère, une réforme qui paraît désirable ont inspiré beaucoup de livres, de discours, de systèmes de pensées. […] Il dit bien dans la préface de son premier volume : « Ancien Régime, Révolution, Régime nouveau, je vais tâcher de décrire ces trois états avec exactitude. […] « Les deux gros volumes in-octavo de l’Histoire de la Société française pendant la Révolution et le Directoire, disent-ils, furent ceci dans notre pensée au premier jour : “L’histoire du plaisir sous la Terreur”, un petit volume in-32 à 50 centimes. Puis, le volume grossissant, il nous apparut dans le format Charpentier à 5 fr. 50, puis avec son développement, faisant craquer le format in-18, il devint in-octavo, enfin l’in-octavo se doubla48. » Je sais, pour mon compte, qu’il m’est arrivé au moment de me mettre à rédiger une étude, de ne pas bien savoir si mon sujet est complètement mûr. […] Puis cette partie du travail se sépara de l’autre, forma un être distinct et devint le sujet de deux articles de la Revue philosophique que j’ai refondus et développés pour en faire ce volume.
Ce volume, par exemple, est un long plaidoyer en faveur de l’esprit moderne qui s’efforce de naître, et qui amène avec lui l’art, la science, la liberté et l’humanité. […] Or le volume entier et tous les volumes de l’Histoire de France sont de ce style. […] Ce volume de psychologie poétique ne fait point disparate avec les autres ; il les complète. […] Saint-Simon, un si grand esprit, remplit des volumes et consuma des années pour des querelles de préséance. […] Ainsi fait Saint-Simon ; à chaque volume il trouve le moyen de sauver l’État.
Son bagage littéraire se composait, je crois, de quelques études sur Molière et de deux petits volumes de vers. […] Ce qui est grave, en effet, ce n’est pas qu’un homme se soit trouvé pour écrire quatre volumes comme les siens : c’est qu’un pareil homme ait un nom, qu’il ait ses admirateurs, voire ses disciples ; c’est que nous le prenions au sérieux ; c’est que moi-même je sois là occupé à lui consacrer un article. » Hé quoi ! […] Et qu’on n’allègue pas que, de l’époque où il assommait ainsi Baudelaire à celle où il écrivait sa dernière préface, Edmond Scherer a changé : car, dans le volume même qui s’ouvre par les belles et sereines paroles que je viens de citer, je trouve le même poète maltraité, si possible, plus rudement encore : « Baudelaire, lui, n’a rien, ni le cœur, ni l’esprit, ni l’idée, ni le mot, ni la raison, ni la fantaisie, ni la verve, ni même la facture. […] Brunetière, en particulier, a pris soin de nous avertir, dès son premier ouvrage, que les études dont il nous a déjà donné dix volumes ne sont « que l’expression, diverse selon les sujets et les hommes, de quelques idées fondamentales, toujours les mêmes ». […] Il n’est pas besoin de beaucoup de clairvoyance pour reconnaître que ce courant positif a augmenté en volume et en force de tout ce qu’a perdu le courant négatif.
On retrouvera le même procédé appliqué avec autant de largeur et de sûreté dans le volume qu’il vient de publier sur l’Avènement de Bonaparte 1. […] Puis ce sont deux volumes sur Victor Hugo 7 rédigés par les élèves de l’École normale supérieure. […] La publication de son œuvre critique, qui comprend déjà une vingtaine de volumes, se continue. […] Mais il les a lui-même réunies en volumes sous ce titre collectif : les Œuvres et les Hommes du xixe siècle. […] Ces minces plaquettes qui, du vivant de Verlaine, paraissaient isolément, tapageuses et furtives tout à la fois, forment maintenant un corps compact de cinq forts volumes qui font monument.
Ç’a été notre refuge après la mort de notre mère, notre refuge après la mort de la vieille Rose, ç’a été le lieu de nos vacances de chaque été, après le travail de l’hiver, après le volume publié au printemps. […] Instinctivement je repousse le volume d’images, et dehors aussitôt, je me mets à courir derrière ceux qui courent. […] Il m’entretient d’une série de romans qu’il veut faire, d’une épopée en dix volumes, de l’histoire naturelle et sociale d’une famille, qu’il a l’ambition de tenter, avec l’exposition des tempéraments, des caractères, des vices, des vertus, développés par les milieux, et différenciés, comme les parties d’un jardin, « où il y a de l’ombre ici, du soleil là ». Il me dit : après les analyses des infiniment petits du sentiment, comme cette analyse a été exécutée par Flaubert, dans Madame Bovary, après l’analyse des choses artistiques, plastiques et nerveuses, ainsi que vous l’avez faite, après ces œuvres-bijoux, ces volumes ciselés, il n’y a plus de place pour les jeunes ; plus rien à faire ; plus à constituer, à construire un personnage, une figure : ce n’est que par la quantité des volumes, la puissance de la création, qu’on peut parler au public.
The present volume is the eighth in the series. […] Pour recueillir les hymnes populaires que les poètes d’Italie composaient vers le même temps, il faudrait des volumes entiers. […] Shelley to the volume of posthumous poems, published in 1824.) […] Il a bu tout le poison de la littérature ; il s’est enfermé longuement dans les bibliothèques ; s’il sortait, c’était avec des volumes dans ses poches, pour lire encore au milieu des vignes et des bois. […] Ce fragment du cours de Bryn Mawr, repris dans une conférence faite le 12 février 1934 au grand Amphithéâtre de l’Université d’Amsterdam sous les auspices de la Fondation Allard-Pierson (Neophilologus, XIX), a été repris encore et mis au point pour le présent volume.
Bien au contraire, si l’on s’était mis à compléter les directions sommaires, les têtes de chapitre, les quelques exemples qui le composent, la matière eût exigé un autre volume, aussi considérable. […] Une bibliographie de Flaubert manquant au volume de 1922, j’aurais pu en donner une ici. […] Et il ne resta du procès que le bruit nécessaire pour assurer le succès du roman lorsqu’il parut en volume chez Michel Lévy. […] Flaubert a abrégé dans la dernière Tentation le dictionnaire des hérésies, qui n’en reste pas, sous ce moindre volume, moins fastidieux ; c’est la partie la plus morte de l’œuvre. […] Il travaille dès cette époque à ce Dictionnaire, qui n’a été publié qu’après sa mort, et qui aurait peut-être figuré dans le second volume de Bouvard.
Jules Levallois, ce critique consciencieux et élevé, qui a de plus enrichi les volumes d’une Introduction d’une cinquantaine de pages, écrite d’un style ferme et pleine de vues étudiées et originales. […] Après l’avoir étudiée de si près et dans ses propres confidences, je crois quelquefois, en vérité, qu’elle est là devant moi, intelligente et parlante ; je me la représente en personne, avec cette physionomie pétrie de tendresse, de finesse, de douce malice et de bonté : l’amour a passé par là, on le sent, non point précisément celui qui enflamme et qui ravage, mais celui qui brûle à petit feu et qui, toutes peines éteintes, laisse après lui une réflexion légèrement mélancolique et attendrie ; arrivée à cet âge où l’on n’espère plus et où l’on a renoncé à plaire, sans pour cela se négliger, dans sa mise de bon goût et simple, tout en elle est d’accord, tout se nuance, et s’assortit ; elle ne craint pas de laisser voir à son front et à ses tempes la racine argentée de ses cheveux où il a neigé un peu avant l’heure ; elle ne cherche pas à prolonger une jeunesse inutile et qui ne lui a donné que des regrets ; elle est aussi loin de l’illusion sentimentale et de l’éternelle bergerie d’une d’Houdetot, que de la sécheresse mordante et polie d’une Luxembourg ; elle a gardé la seule jeunesse du regard, l’étincelle aimante ; elle continue de sourire à cette vie qu’elle n’a guère connue que triste et amère ; elle rêve fidèlement à ce passé qui lui a valu si peu de douceurs, elle a le culte d’un souvenir, et si elle tient encore dans ses mains un livre à couverture bleue usée (comme dans ce portrait de femme attribué à Chardin), je suis bien sûr que c’est un volume de la Nouvelle Héloïse.
Ampère, et qui consiste à prendre les choses ab ovo dès l’époque latine ; mais les Bénédictins, messieurs, n’ont pas consacré moins de cinq gros volumes in-4° à la littérature de la France antérieure au Xe siècle (et huit gros avant le XIIe), et M. Ampère a donné trois volumes in-8° d’introduction avant le XIIe.
J’espère que non, mais pourtant je suis tout consolé d’avance : j’aurais une raison légitime pour faire attendre au public les deux volumes que je lui dois encore. […] Elle va clore cette correspondance qui n’a pas manqué un seul courrier, et qui doit former un volume entre vos mains.
Quand le père trouvait dans ces volumes certains passages qui pouvaient être dangereux à l’imagination d’une jeune personne, il lui suffisait d’y mettre une marque pour en interdire la lecture ; l’épée de l’ange exterminateur n’aurait pas été plus sûre d’être obéie ; la jeune fille s’arrêtait et passait aux pages non interdites. […] XXXVI Elle se trompait ; nous avons lu avec attention et intérêt les deux volumes d’essais et de correspondance de ce frère mort jeune, et dont ses amis ont imprimé les œuvres, sans doute par respect pour sa sœur.
Et cependant, moi, ce superbe Alfieri, me faisant précéder de l’offre de mon beau volume, que le Saint-Père reçut avec bienveillance, ouvrit et reposa sur sa petite table, avec beaucoup d’éloges et sans vouloir me laisser lui baiser le pied, mais me relevant au contraire lui-même, car j’étais à genoux ; dans cette humble posture il me caressait la joue avec une complaisance toute paternelle ; moi donc, ce même Alfieri, l’auteur de ce fier sonnet sur Rome, répliquant alors avec la grâce doucereuse d’un courtisan aux louanges que le pontife me donnait sur la composition et la représentation de l’Antigone, dont il avait, m’assurait-il, ouï dire merveille, et saisissant le moment où il me demandait si je ferais encore des tragédies, louant fort du reste un art si ingénieux et si noble, je lui répondis que j’en avais achevé beaucoup d’autres, et dans le nombre un Saül, dont le sujet, tiré de l’Écriture, m’enhardissait à en offrir la dédicace à Sa Sainteté, si elle daignait me le permettre. […] J’en arrangeai donc un nouveau recueil en un petit volume qui contenait soixante et dix sonnets, un chapitre et trente-neuf épigrammes que l’on pouvait joindre à ce qui déjà en avait été imprimé à Kehl.
La Physique en deux volumes, souvent mêlée de métaphysique transcendante, tient plus à la haute philosophie. […] Il en naît de petits vers qui croissent et deviennent abeilles et bourdons : mais la semence d’où naissent les rois est roussâtre, elle a plus de consistance que le miel épaissi, et dès les premiers instants elle est d’un volume qui répond à celui du roi qu’elle produira.
Ossian fils de Fingal (suite) X Le deuxième volume commence par un poëme en plusieurs chants, intitulé Temora. […] De même qu’Alexandre fit construire une cassette d’or pour Homère, et emportait avec lui dans ses campagnes d’Ionie et de Perse, pour se faire un oreiller de ce chef-d’œuvre de l’esprit humain, l’Iliade et l’Odyssée ; de même Bonaparte, général et premier consul, emporte constamment dans sa voiture, parmi les cinq ou six volumes de prédilection qu’il feuilletait toujours, les poëmes d’Ossian ; et quand on lui demandait pourquoi il se nourrissait si assidûment de ces chants : « C’est plus grand que nature, répondait-il à ses aides de camp, c’est sombre et mystérieux comme l’antiquité, c’est éclatant comme la gloire et grand comme la mort ; de telles poésies sont la nourriture des héros !
Il faut bien croire que beaucoup de gens s’en doutaient autour de Buffon ; car dès l’apparition de ses premiers volumes, il se voyait comme investi par l’Europe savante du gouvernement des sciences naturelles. […] Vingt ans s’écoulèrent entre le premier et le dernier volume de Gil Blas.
Wagner nous expose, volume IX, 359-565, qu’il était fort embarrassé pour savoir comment nommer les œuvres de sa maturitébf. […] Le texte original, allemand, de cette préface est contenu dans le volume VII des écrits de Wagner, sous le titre de « Zukunftstausik ».
Samedi 12 mars Nous portons notre volume à Mme Sand. […] Cela ne vous regarde pas, c’est pour une affaire de contrefaçon. » Il sort de cet imprimerie des encyclopédies orthodoxes, des collections de Pères de l’Église, en cent volumes.
Ce que l’on retrouve dans quelques-uns de nos volumes de vers, ce sont des lieds germaniques, ayant la profonde et douce poésie des chansons populaires, mais aussi la particule de mièvrerie dont Heine les a dénaturées en les transcrivant. […] Dans un volume de contes16 étincelant de quelques-unes des noires beautés d’Edgar Poe, M.
Il veut qu’en punition de ce travestissement, on mène ces faquins de bourgeois au bord d’un fleuve, pour les y jetter tous la tête la première à l’endroit le plus profond, « eux & leurs billets doux, leurs lettres galantes, leurs vers passionnés, & leurs nombreux volumes ». […] Les personnages y font parade de grands principes, qu’ils démentent dès le premier volume.
Mais les objections que nous élevons n’en acquièrent alors que plus de force, puisqu’on ne comprend pas comment se créerait par une simple association de souvenirs ce qu’il y a d’original dans nos perceptions visuelles de la ligne, de la surface et du volume, perceptions si nettes que le mathématicien s’en contente, et raisonne d’ordinaire sur un espace exclusivement visuel. […] On soutient, non sans quelque apparence de raison, qu’il n’y a pas de sensation sans « extensité 107 » ou sans « un sentiment de volume 108 ».
Niel, bibliothécaire au ministère de l’Intérieur et amateur éclairé des arts et de l’histoire, publie depuis 1848 une suite de portraits ou crayons des personnages célèbres du xvie siècle, rois, reines, maîtresses de rois, le tout formant déjà plus d’un volume in-folio.
Dans ces volumes où je suis plus à l’aise, j’en dirai un peu plus.
Je voudrais retrancher ces lettres du volume, auquel elles ne se rattachent en rien : il y a des recueils tout spéciaux où il convient de laisser ces sortes de choses.
Ce recueil en quatre volumes qui, même depuis sa réimpression, est resté rare, n’était destiné en premier lieu qu’à un petit nombre de lecteurs, et ce fut dans son château, pour plus de sûreté, que M. de Lassay le fit d’abord imprimer.
Daru publia en 1826 (3 volumes), eut moins de succès ; elle ne manque pourtant ni de mérite d’abord, ni d’intérêt.
» publia en deux volumes sa Dissertation critique sur l’Iliade (1715) ; il y a du mérite et de l’originalité.
Arrivé à ce terme de la discussion, il s’exécute, et convient à peu près qu’il n’a voulu faire qu’un agréable et assez instructif roman : Je me vois, monsieur, dit-il agréablement à Voltaire qui est censé toujours vivant, je me vois réduit à l’embarras des auteurs de romans qui, après avoir conduit leur prince ou leur héros jusqu’au dernier volume, ne savent plus comment s’en défaire, et finissent par le faire assassiner.
Feuillet m’a permis de puiser dans les deux volumes manuscrits de la Correspondance même de Léopold Robert, où se trouvent rangées chronologiquement et dans toute leur étendue les lettres adressées par lui à M.
Il serait curieux de retrouver ce volume, ce magnifique keepsake en l’honneur de Louis XIV, maintenant surtout qu’on sait à qui l’on en devait le texte et les explications.
Un jésuite, homme de grand mérite, le père Buffier, qui, dans son Cours de sciences, a consacré tout un chapitre au livre de Charron, a dit : « Il n’est guère d’ouvrage de morale plus rempli que celui-ci, ni qui contienne plus de choses dans un moindre volume.
., etc. » (Manuscrits de d’Argenson, Bibliothèque du Louvre, dans le volume intitulé : Remarques en lisant.) — Et qu’on s’étonne, après cela, du rôle qu’on a fait à Charlemagne avec son archevêque Turpin et ses douze pairs, dans les romans de chevalerie !
Une page bien touchante qui fut jointe aux hymnes de Santeul, lorsqu’il les publia en volume (1685), est une prière au Christ (Ad Christum deprecatio) dans laquelle il est dit : « Accipe hic, Christe, quod tuum est, ignosce mihi quod meum, etc. » Ce que je traduis ainsi : « Reçois ici, ô Christ !
Son édition d’ailleurs est faite avec beaucoup de soin, et contient en trois volumes toutes les lettres, dépêches et pièces originales.
Les lettres retrouvées et données en un volume par M.
Le premier volume seulement a paru.
Tiré d’un manuscrit de la Bibliothèque impériale de Saint-Pétersbourg, et cité dans le volume intitulé : Études sur la Russie et le Nord de l’Europe, par M.
Renan, de ces sept ou huit volumes rangés devant moi et dont chacun mériterait un examen à part ; il est vrai que je ne suis juge de presque aucun.
Indépendamment de tout ce qu’on trouve sur Louis Racine dans le présent volume, M. l’abbé de La Roque avait publié, il y a quelques années, une Vie de Louis Racine plus développée (Firmin Didot, 1852).
Un La Rochefoucauld, sortant de là avec son petit volume, même chef-d’œuvre, eût paru un hors d’œuvre, la souris enfantée par la montagne, exiguus mus.
Gœthe osait donc se découvrir devant Eckermann et montrer les nombreuses piqûres que son amour-propre avait reçues ; il semblait lui dire en les étalant : « Voyez, il n’y a pas d’homme complètement heureux. » Ainsi, un jour qu’il causait de son recueil de poésies à l’orientale, le Divan, et particulièrement du livre intitulé Sombre humeur, dans lequel il avait exhalé ce qu’il avait sur le cœur contre ses ennemis : « J’ai gardé beaucoup de modération, disait-il ; si j’avais voulu dire tout ce qui me pique et me tourmente, ces quelques pages seraient devenues tout un volume. — Au fond, on n’a jamais été content de moi, et on m’a toujours voulu autre qu’il a plu à Dieu de me faire.
*** On peut voir à la fin de ce volume la lettre amicale et savante que M.
J’ai parlé autrefois et ailleurs39 des premiers volumes de cette Histoire de M. de Viel-Castel.
Les deux derniers volumes sont dignes des premiers, et l’auteur dans sa méthode originale et sûre, qui consiste à ne marcher qu’avec des pièces d’État, et, en grande partie, des pièces toute neuves, n’a point faibli un seul instant.
Quand on parcourt, comme je viens de le faire, les deux premiers volumes des Questions de mon temps, on est frappé de l’à-propos et de la justesse de son feu et de son tir contre les journaux, organes des divers partis : — quelques-uns, les journaux de l’opposition pure, attaquant le ministère Guizot à outrance sans trop voir ce qu’ils ébranlent avec lui ; d’autres, le Journal des Débats, le défendant à outrance sans voir ce qu’ils compromettent avec lui ; Le National enfin, d’accord avec les organes légitimistes dans la détestable doctrine du Tant pis, tant mieux, désirant que le ministère résiste jusqu’au bout et tienne bon opiniâtrement, afin de renverser du même coup ministère et système, cabinet et dynastie.
Mais, indépendamment de toute preuve, ce que j’admire surtout dans ce dernier volume de M.
Martha, dans un volume où il a rassemblé plusieurs philosophes et poètes de l’Empire romain59, lui a consacré tout un chapitre sous ce titre : l’Examen de conscience d’un Empereur.
On peut trouver, d’ailleurs, en ce qui est de l’explication individuelle et de la psychologie du héros, que l’historien lui-même a hésité, a varié en plus d’un endroit ; il a introduit des divisions plus commodes sans doute que réelles dans l’analyse du génie et du caractère : il semble tout accorder d’abord au Consul, même à l’Empereur, et ensuite, dans quelques-uns des avant-derniers volumes, il paraît vouloir revenir sur ses premiers jugements ; il lui retire beaucoup, pour tout lui rendre encore une fois au dernier moment, aux heures du suprême effort et de l’adversité.
. — Cet article nécrologique se retrouvera plus loin dans le présent volume.
Voir la note I à la fin du volume.
Fustel de Coulanges (1830-1889), professeur à la Faculté des Lettres de Paris : la Cité antique, in-18, 1861, Hachette ; Recherches sur quelques problèmes d’histoire, in-8, 1885 ; Nouvelles recherches sur quelques problèmes d’histoire, in-8 ; Histoire des institutions politiques de l’ancienne France, Hachette, 5 vol. in-8 ; le t. 1 est de 1875 ; a été refaite ensuite en 3 volumes, 1888 et suiv.), etc.
Ceux qui avaient lu attentivement le volume tout entier ne pouvaient cependant s’y tromper.
La musique, la poésie, l’éloquence ne peuvent se passer du rhythme, de la cadence, de variations dans le volume de la voix, le ton, etc.
, sonnet dans lequel se trouve un mot que l’on ne trouvera pas une fois dans les douze volumes de lettres, pourtant très familières, de madame de Sévigné128.
Bazin, dans les deux volumes qu’il a consacrés à l’Histoire de France sous le ministère du cardinal Mazarin, s’est attaché à dégager le récit historique des séductions qu’y avaient jetées les peintures du cardinal de Retz, et il l’a fait, même au risque d’y éteindre quelque peu la vivacité et l’intérêt.
Revenons au sérieux, et en présence de cette multitude d’œuvres, de traités, de romans, qui ne feraient pas moins de cent volumes, tâchons de dégager notre point de vue et de le simplifier.
Ceux qui ouvriront ces volumes y trouveront à chaque page des pensées qui sembleront à notre adresse ; et l’on a besoin de se rappeler certaines modifications essentielles qui se sont produites dans la société depuis cinquante ans, pour ne pas se laisser aller à ce trop d’analogie et de ressemblance.
Sa vie bien déduite et bien racontée ferait la matière d’un plein et intéressant volume.
On peut suivre aujourd’hui de point en point la série de ses essais et de ses progrès dans les quatre volumes d’Œuvres dramatiques publiées par la famille, et où M.
Prenant le volume des Nouvelles de M.
En 1752, Diderot fut mis à Vincennes pour avoir publié le premier volume de l’Encyclopédie, et le grand succès de l’année fut une estampe vendue sur les quais, laquelle représentait un cordelier donnant le fouet à Diderot.
L’effroyable quantité de temps que les hommes, surtout en France, dépensent à ne rien dire, et c’est à savoir aux délices de la conversation, suffirait à lire un volume par jour, mais empêche qu’on en lise un par an.
Le volume des Femmes du monde de Bachaumont s’ouvre par les Femmes du faubourg Saint-Germain, les têtes de colonnes de la société française, qui n’est pas plus maintenant, en dehors de la topographie, la société française, au faubourg Saint-Germain, qu’à la Chaussée d’Antin et au faubourg Saint-Honoré.
Son Cours de droit naturel contient deux volumes et demi de réfutations et de préambules.
Voici cinquante volumes qui se sont accumulés sur notre table de travail depuis six mois, et ce chiffre est certainement bien loin d’être le chiffre exact de la production romanesque française pendant ce court laps de temps ! […] Il réussit mieux dans les esquisses courtes et rapides que dans les longs récits, si j’en juge par un conte d’une étendue considérable, Hugues le Loup, qui remplit presque à lui seul le volume des Contes de la Montagne. […] Le lecteur trouvera en tête du volume le portrait de cet animal vraiment distingué et qui fait honneur au goût de son admiratrice. […] Des six volumes que nous devons jusqu’à présent au jeune auteur, c’est à notre avis le moins réussi. […] Qui n’a lu et ne se rappelle ces amusants croquis rassemblés dans les deux volumes intitulés Monsieur, Madame et Bébé et Entre nous !
N’a-t-il pas voulu se rattacher à la terre elle-même, quand il dédiait son premier volume de poèmes : « Aux paysages de l’Ile de France, ardents et limpides, pour qu’ils le protègent de leurs ombrages. » Le geste est élégant, le mouvement plein de grâce, en tout digne du sexe qui d’instinct sait trouver les attitudes et camper son personnage. […] Ce sont les seules proses que nous possédions de Mme Lucie Delarue-Mardrus, du moins en volume : elles ne sauraient compter parmi le meilleur de son œuvre. […] Nous avons de jeunes poétesses pour qui le lancement du premier volume coïncide avec l’abandon des jupes courtes, et qui, le plus gravement du monde, analysent les mouvements de l’âme avant même de les avoir pu ressentir. […] Léger de poids, mais lourd de substance, le petit volume de Sapho nous donne la mesure et la qualité de cette inspiration.
Peu de temps après son arrivée à Montlouis, il reçut le volume de l’Encyclopédie qui contenait l’article de d’Alembert sur GENÈVE. […] C’est de ce premier volume de l’Héloïse que madame d’Épinay a dit dans ses Mémoires : « Après le dîner nous avons lu les cahiers de Rousseau. […] Dans toute l’œuvre de Rousseau ce volume est, avec certains chapitres de l’Émile, celui sur lequel il est le plus facile de s’égayer. […] Elle serait intéressante sans les déclamations, qui nous semblent aujourd’hui bien surannées, du premier volume. […] On fut plus touché, j’en ai peur, des sophismes du premier volume et des paradoxes psychologiques du troisième que de la morale excellente et traditionnelle qui se rencontrait dans le tome du milieu.
C’est ce texte qu’on retrouve dans le 20e volume du Recueil des historiens de France, publié par MM.
Tenant de Latour de ses soins, et, relisant couramment ce petit volume, disons quelques-unes des idées littéraires et autres qu’il nous suggère.
En 1782 (et c’est aujourd’hui le seul échantillon que je veuille citer), il publia son premier recueil de poèmes, et il y en avait un intitulé La Retraite, qui terminait le volume.
Le premier volume de Cowper parut vers le commencement de 1782 et eut peu de succès de vente, mais seulement un succès d’estime.
Revenant à Dangeau et à son journal, qui a été le point de départ de tout ce développement et de cette petite chronique rétrospective, je ne veux pourtant point fermer les volumes sans payer, avec mes remerciements et mes éloges, mon tribut de critique aux excellents éditeurs.
Il avait ce qu’on appelle l’esprit travailleur ; j’ai des preuves de ses travaux, des remarques sur des lectures, dissertations dans le grand et politiques, extraits historiques, études du droit public et particulier ; j’ai des volumes de pareils travaux.
Je signalerai encore dans ce volume les chapitres où sont décrites les trois régions de hauteurs par les végétaux qui y régnent, les hêtres, les pins, les mousses, et l’on a ensuite, en passant aux animaux et d’une manière plus ou moins correspondante, le gracieux, l’incomparable défilé des chèvres (objet d’une lutte restée indécise entre Doré et M.
[NdA] Dans le volume qui a pour titre : Le Triumvirat littéraire au xvie siècle.
Ces deux volumes qu’on donne aujourd’hui le feront vivre ; et par une juste compensation d’une destinée si cruellement tranchée, ce qui est épars, ce qui n’était écrit et noté que pour lui seul, ce qu’il n’a pas eu le temps de tresser et de transformer selon l’art, devient sa plus belle couronne, et qui ne se flétrira point, si je ne m’abuse 3.
Écrivez, écrivez… » C’est, sous une autre forme, le conseil que se donnait également Nicole, et la recette qu’il avait trouvée pour se délivrer l’esprit quand il était obsédé de pensées qui lui ôtaient le sommeil : il se hâtait de les jeter sur le papier ; — et Gœthe, le grand poëte, disait aussi, dans une bien vivante image ; « Mettez au monde cet enfant qui vous tourmente, et il ne vous fera plus mal aux entrailles. » Un autre jour, lisant avec admiration les trois volumes de Philosophie de Lamennais, et l’en louant à son tour et même à outrance, Béranger fait cependant une réserve sur un point bien important ; c’est à propos de l’espèce d’analyse que le philosophe a essayé de donner de l’idée de Dieu : « Je me suis toujours élevé vers Dieu, lui dit Béranger, autant que mes ailes fangeuses me l’ont permis, mais toujours les yeux fermés, me contentant de dire : “Oh !
Mais nous n’embrassons encore, à cette fin du second volume, que la première partie de la grande carrière de Louvois ; la seconde va commencer ; il a encore douze ans à vivre, à gouverner, à être premier ministre autant qu’on peut l’être sans le titre, sous un roi aussi travailleur.
On lui rendit avant son départ le volume des Essais qu’on lui avait saisi à l’arrivée.
Wekerlin les a arrangés pour le piano, et ils sont joints au texte dans le volume.
Ses lettres qui sont la partie durable de son œuvre et qu’on devrait recueillir à part, dans un volume où il n’y aurait pas autre chose, sont semées de paroles d’or.
On trouvera à la fin du volume, dans l’Appendice, quelques détails plus particuliers sur mes anciens rapports avec l’abbé Lacordaire.
En regard de ses boxeurs, je me plairais à mettre un Mariage dans le grand monde, tous ces beaux fronts inclinés devant l’élégant ministre qui les prêche en cravate blanche, ou encore ces deux dames qui se promènent dans West-End, le valet de pied derrière, à distance, tenant sous le bras les volumes du roman nouveau qu’elles viennent d’acheter : c’est du plus haut ton.
En un mot, c’est une mine que ces volumes : je n’en ai extrait qu’un riche filon.
Né clandestinement, nourri avec mystère dans un quartier désert de Paris, puis emmené et comme perdu dans une campagne de Normandie, ayant reçu les premiers, les seuls éléments indispensables du curé du lieu, il grandit librement, sans assujettissement aucun ni discipline, et arrivé à l’âge de sentir, il trouva à sa disposition, dans un château voisin, une bibliothèque de dix ou vingt mille volumes, composée en grande partie d’histoires, de romans.
Sa vie publique, fort bien digérée, fort judicieusement présentée par l’abbé Millot, et avec accompagnement de pièces originales, a rempli des volumes dits Mémoires de Noailles, qui se lisent avec instruction et ne sont pas sans intérêt.
On a (excepté peut-être pour la partie militaire) les éléments et tous les traits originaux d’un portrait ; ou plutôt, rien qu’à feuilleter du doigt ces deux jolis volumes et à les parcourir en tous sens, le portrait se crayonne et s’achève de lui-même en nous, non sans avoir amené, chemin faisant, toutes sortes de réflexions et de remarques plus ou moins morales et philosophiques.
Il suffit de jeter les yeux sur le magnifique volume, sur le luxe typographique et l’étendue des pages, sur les dessins qu’il renferme, pour voir que l’intention de l’auteur a été complète, qu’il n’a rien ménagé à son offrande, et qu’il a voulu que le beau, en cette image, ne fût pas séparable du saint.
Les œuvres imprimées de Jasmin se composent d’un volume in-8°, publié à Agen, en 1835, sous le titre : las Papillotos (les Papillotes), et d’un charmant petit poëme, publié en 1836, et intitulé l’Abuglo de Castèl-Cuillé (l’Aveugle de Castel-Cuillé).
. — Voir l’Appendice, à la fin du volume.)
Et nous entendons par lire, non point parcourir au hasard un choix de ses lettres, non point s’attacher aux deux ou trois qui jouissent d’une renommée classique, au mariage de Mademoiselle, à la mort de Vatel, de M. de Turenne, de M. de Longueville ; mais entrer et cheminer pas à pas dans les dix volumes de lettres (et c’est surtout l’édition de MM.
Trois volumes (texte et traduction) ont déjà paru, et le savant traducteur, M.
Et c’est ainsi que, dans ces charmants volumes de La Mare au diable, je trouve en tête la page que j’ai citée, et, tout à la fin, je ne sais quelle brochure socialiste qui vient s’ajouter là, on ne sait pourquoi.
On aurait ainsi en tout une dizaine de volumes d’une lecture forte, saine, agréable et tout à fait instructive.
Si l’on voulait s’égayer, il faudrait rappeler l’histoire de cette fameuse puce que, pendant la tenue des Grands Jours de Poitiers (1579), Pasquier aperçut, un matin qu’il la visitait, sur le sein de la belle Mlle Des Roches, et qui fournit matière à tout un volume de vers plus ou moins anacréontiques, grecs, latins et français, gentillesse et récréation des graves sénateurs.
La dernière moitié de son Histoire est très désirée : je profiterai amplement des deux volumes déjà publiés, en me permettant toutefois un peu plus de liberté ou de licence de jugement.
Elle exigerait tout un volume si on voulait la suivre de point en point.
Le Parallèle des anciens et des modernes de Perrault (quatre volumes) commença à paraître en 1688, et se continua les années suivantes.
Sa plaie n’était point encore fermée, malgré la douceur du succès et la récompense publique de ses travaux : « Vous n’en voyez que la fleur, disait-il à ceux qui le félicitaient, l’épine est restée dans mes nerfs. » Cependant, au milieu de cette souffrance à demi consolée, il suivait sa voie, et il publiait en 1788 le quatrième volume des Études, qui contenait Paul et Virginie.
Cet ouvrage, conçu dès la jeunesse du président, et qui ne parut que l’année même de sa mort (trois volumes in-4º, 1777), fut l’œuvre savante à laquelle il revint toujours à travers ses digressions nombreuses.
Avenel, jusqu’au moment ou s’arrête le premier volume de cette publication, c’est-à-dire à l’époque où il rentre au Conseil pour y être désormais le seul maître (1624).
Duhan s’empressa de faire la commission, et envoya les volumes au roi.
Ce philosophe, le même qui mourut, à la lettre, de rire en voyant un âne manger des figures dans un bassin d’argent, avait tout étudié, tout approfondi, écrit sept cent cinq volumes, dont trois cent onze de dialectique, sans en avoir dédié un seul à aucun roi, ce qui pétrifie Diogène Laërce.
Nous considérons les strophes incluses en ce volume et dans nos autres livres comme des agencements, utiles momentanément, rendus stricts pour cette seule occasion.
Colbert et pour le cardinal Massimi, et les estampes gravées par Pietro Santi Bartoli, qui font avec les explications du Bellori un volume in folio imprimé à Rome. à peine demeuroit-il il y a déja trente ans quelques vestiges des peintures originales, quoiqu’on eut eu l’attention de passer dessus une teinture d’ail, qui est si propre à conserver les fresques.
Quand nous disons que les corps sont pesants, que le volume des gaz varie en raison inverse de la pression qu’ils subissent, nous formulons des jugements qui se bornent à exprimer des faits donnés.
Depuis Le Signe et Les Chairs profanes, il a publié Les Cornes du Faune, œuvre que je n’hésite point à proclamer supérieure à la plupart des insipides volumes de vers qui s’impriment aujourd’hui.
Des esprits, militaires dans l’ordre des idées et pour le service de la vérité, ont, en effet, reproché à Saint-Bonnet la grosseur d’un volume qu’on ne diminuerait pourtant de physique qu’en le diminuant d’intelligence.
Jean Richepin publia son volume des Blasphèmes, on put voir clairement pourquoi il avait oublié le Christianisme et ses influences sur ces pauvres dont il écrivait l’histoire.
Même en me bornant, comme je viens de faire, aux citations pour croix de guerre avec palme, pour médaille militaire et pour légion d’honneur, ces preuves rempliraient un volume… Ces textes officiels, d’ailleurs, sont immobiles comme des pierres tombales, et c’est dans leur passion et leur frémissement que nous voudrions saisir ces prêtres animateurs.
Louis Moland a d’ailleurs recherché déjà, dans un volume spécial, quelle influence la littérature étrangère avait exercée sur son auteur, et ce qu’il y avait d’exotique dans le talent du grand comique25. […] Il faut lire dans un petit volume, plus curieux qu’il n’est gros : Documents inédits sur J. […] Mais c’est surtout au volume (avec figures) de M. […] Une reproduction fac-simile de cet autographe doit prochainement paraître dans un volume consacré à de nouvelles recherches sur Molière, et que la Société des Bibliophiles languedociens, fondée à Montpellier en juillet 1872, annonce sous ce titre : Additions à la vie de Molière, d’après des documents inédits, précédées d’une lettre de M. […] Et cette dernière découverte, qui date d’un mois à peine (avril 1873), servira de conclusion naturelle au présent volume.
Qui ne sent tout d’abord, avant d’avoir ouvert le volume, que ce ne sont pas là deux hommes à rapprocher l’un de l’autre, qu’ils n’ont point de commune mesure, et que de cette comparaison, si habilement qu’elle soit poursuivie, il ne peut sortir aucun enseignement utile ? […] Louis Veuillot, il n’y a qu’à ouvrir le volume de M. […] Je lisais, ces jours derniers, un volume que M. […] Et si elle n’est pas présente à votre souvenir, les Molière ne sont pas si rares, vous n’avez qu’à rouvrir le volume. […] Ses premiers contes ont été imprimés en 1661 ; les six premiers volumes des fables ne l’ont été qu’en 1668, un an après Le Sicilien.
Le modèle en fut Émile Ollivier, qui mena la France à l’abîme en 1870-1871, mais continua, malgré l’évidence, à penser qu’il avait eu raison, et publia sur l’Empire libéral je ne sais combien de volumes pour le démontrer. […] Quant à la prétendue philosophie de l’Inconscient, reliée d’abord au pessimisme, avec Schopenhauer et Hartmann, et sur laquelle on a écrit des volumes et des volumes, elle n’a jamais été et ne peut être que la négation de toute philosophie ; ce qui n’est point saisi par la conscience étant extraphilosophique et comme s’il n’existait pas. […] On a pu écrire plusieurs volumes sur les bévues de l’Académie des Sciences, dont les comptes rendus manifestent d’ailleurs un vide, d’année en année plus effrayant. […] Dans les deux volumes (L’Hérédo, le Monde des Images) que j’ai consacrés au rôle de l’hérédité dans l’homme, l’esprit humain et l’imagination créatrice, j’ai négligé volontairement la courbe historique du problème que j’agitais et qui se présente maintenant tout autrement qu’à ses origines. […] Parvenu au bout de cette étude déjà longue (et cependant fort incomplète, car chacun de mes chapitres aurait pu faire aisément un volume), je conclurai par quelques remarques.
Partout Hannon se répand, il s’essuie à chaque page du volume. […] dans tout le volume des Fleurs du Mal, une seule de ces belles négligences, un seul de ces écarts précieux que le génie commet parfois, emporté par la folie des aventures ! […] Dans le petit volume sur le Dandysme et G. […] Au lieu de ces volumes courus, au lieu de cette littérature de confection — qui fait de nos librairies autant de Belles-Jardinières — ils nous donneraient, tous les deux ans, un petit livre, mais un vrai livre ! […] ———— Comme j’époussetais ce matin le rayon où s’aligne mon Voltaire, prenant chaque volume à son tour, il a glissé d’un entre-pages un numéro du Courrier français.
Avertissement des éditeurs Les Études comprises dans ce volume ont été recueillies sur les notes de M. […] Mais le professeur fut arrêté par sa dernière maladie, et les éditeurs n’ont eu d’autres matériaux à leur disposition, pour le reste du volume, que ceux des cours donnés à Bâle. […] On les a compris d’autant plus volontiers dans ce volume, auquel ils revenaient de droit par leur objet et par leur origine, qu’ils complètent indirectement la critique du scepticisme de Bayle qui les précède immédiatement. […] Le scepticisme de Montaigne, répandu dans tout son livre, est plus directement exprimé et concentré dans le douzième chapitre du livre II, qui forme, à lui seul, presque un volume, et où il présente l’apologie de Raimond de Sébonde. […] Mais son calcul l’abuse : entre dix lignes du prêtre et un gros volume du philosophe, il n’y a pas moyen d’hésiter.
J’aimerais mieux avoir écrit le seul Werther, malgré l’inconvenance et le ridicule de quelques détails, que vingt volumes des œuvres de Voltaire ; car l’esprit n’est que le serviteur du génie, qui marche derrière lui et qui se moque de son maître. […] Ces moyens extérieurs font plus qu’on ne croit, et l’on doit venir au secours de l’esprit de toutes les manières. » Goethe fit apporter ce manuscrit nouvellement broché, et je fus surpris de sa grosseur ; il formait un bon volume in-folio.
Si jamais ils n’ont fui le danger dans les champs de la valeur, mon fils, loin de ses amis, reposera près de ces héros. » IX Voilà les principales aventures du premier volume. […] Le deuxième volume, quoique composé de plusieurs chants écrits par des bardes de l’école d’Ossian plus que par Ossian lui-même, n’est ni moins original, ni moins lugubre, ni moins beau.
Par sa ductilité, par les creux qu’il enferme et l’art de l’ouvrier, il offre, dans les décorations qui en sont sorties, une sorte d’immensité… En retirant son souffle à lui, le Créateur pourrait en désenfler le volume et le détruire aisément… » Comme sa métaphysique, sa critique littéraire n’est que métaphores, comparaisons, allégories. […] On a publié dernièrement un volume de ses Gaîtés.
Cette pièce était vaste et nue ; elle n’avait pour tout ameublement que deux larges fenêtres sans rideaux, une cheminée antique sans feu, un paravent qui cachait un lit de camp de servante, quelques chaises de paille et une centaine de volumes de hasard, amoncelés sous la poussière sur des rayons de sapin. […] Un petit volume enlacé de deux ou trois feuilles de laurier de famille est le seul trophée de leur pauvre cercueil.
Comme la force musculaire qui se déploie dans l’espace et se manifeste par des phénomènes mesurables nous fait l’effet d’avoir préexisté à ses manifestations, mais sous un moindre volume et à l’état comprimé, pour ainsi dire, nous n’hésitons pas à resserrer ce volume de plus en plus, et finalement nous croyons comprendre qu’un état purement psychique, n’occupant plus d’espace, ait néanmoins une grandeur.
Voir l’Appendice I à la fin du volume. […] Voir les Appendices à la fin du volume.
Son Histoire des Français depuis le temps des Gaulois jusqu’en 1830, arrivée à la neuvième édition, présente en quatre volumes l’abrégé le plus succinct et le plus substantiel de nos annales ; l’esprit exact de l’auteur a su réduire tous les faits dans ce court espace sans rien laisser échapper d’important ni de saillant, et, mérite rare !
Aujourd’hui il me sera impossible de résister à la tentation de tenir sur ma cheminée le volume des Satires d’Horace et de me rengorger, lorsque les survenants indiscrets, jetant un coup d’œil sur la première page, s’écrieront : Oh !
Il est étonnant que personne n’ait songé à traduire, à extraire de là de quoi former deux volumes en français, qui seraient ce qu’il y aurait de plus neuf et de plus honnêtement récréant.
Le président Hénault, qui prêtait volontiers aux autres, n’a jamais été homme à s’approprier le travail d’autrui ; il s’est fait aider de l’abbé Boudot et l’en a bien récompensé sans doute : mais ce qui distingue son utile volume, c’est le cachet qu’il y a mis.
Costar, un volume non pas d’entretiens, mais de lettres que l’un et l’autre s’étaient adressées, et qui roulaient sur leurs études et leurs lectures d’alors.
Camille Paganel, a eu sous les yeux « un volume des œuvres de Frédéric, avec des annotations de la main même du prince Henri : à chaque page percent la mauvaise humeur, le sentiment jaloux du vainqueur de Freyberg. » af.
Nous n’avons plus ici, pour nous guider, les Mémoires militaires de la guerre de la succession, dont les derniers volumes ne sont pas publiés encore, et nous en sommes réduits à des témoignages abrégés ou incomplets.
Né à Béziers en 1624, originaire de Castres, d’une famille protestante très distinguée dans la robe, ayant fait ses études dans le Midi, il y prit un grand goût pour les bons auteurs latins, Cicéron, Térence, et ne s’aperçut, au sortir du collège, que l’on pouvait bien écrire aussi en français, que lorsqu’il eut vu quatre ouvrages dont il garda toujours un souvenir reconnaissant : les Huit Oraisons de Cicéron alors récemment traduites, Le Coup d’État de Sirmond, un volume des lettres de Balzac, et les charmants Mémoires de la reine Marguerite.
« Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Genève, et auteur de plusieurs écrits qui vous sont vraisemblablement connus, vient de composer un Traité sur l’Éducation en quatre volumes, où il expose plusieurs principes contraires aux nôtres, tant sur la politique que sur la religion.
Un volume entier où l’on recueillerait la suite de ses lettres à Jean-Jacques et de Jean-Jacques à elle, où l’on mettrait la Correspondance de Hume exactement traduite, celle de Gustave III que l’on ne saurait manquer de retrouver, ce serait là, au défaut de sa tombe inconnue, son véritable tombeau, tout littéraire comme elle, et son durable monument.
Alexis Muston, dans l’ouvrage intitulé : i Israël des Alpes, première histoire complète des Vaudois du Piémont et de leurs colonies (4 volumes in-18, 1851).
Deux volumes, in-8°, Michel Lévy.
J’ai sous les yeux, en traçant ce profil, un croquis de Talleyrand dessiné par le comte d’Orsay, et qui se voit en tête du tome III du Journal de Thomas Raikes, et aussi la page 263 du même volume.
L’auteur de cet article a rencontré pour la première fois les deux volumes d’Oberman à une époque où il achevait lui-même d’écrire un ouvrage de rêverie individuelle qui rentre dans l’inspiration générale de son aîné ; il ne saurait rendre quelle étonnante impression il en reçut, et combien furent senties son émotion, sa reconnaissance envers le devancier obscur qui avait si à fond sondé le scepticisme funèbre de la sensibilité et de l’entendement.
Plus d’une fois, dans la suite de ces volumes, on trouvera des modifications apportées à cette théorie trop absolue que je donnais ici de la métaphore.
Beaucoup de gens disent quand on leur offre un volume de vers : « Ce sont des vers, je n’en lis pas, à la bonne heure, si le livre était en prose. » Ils font bien, car presque toujours l’ouvrage n’est que de la prose gênée par les vers.
Cependant les formes y sont au moins virtuellement réunies par une idée commune, ce qu’on ne pourrait dire de la plupart des volumes de vers publiés tous les jours.
Tel volume de vers, médiocre d’ailleurs, réussira, parce qu’il caresse les passions et les préjugés du moment.
Essays : scientific, political and speculative, London, 1868. 1er et 2e volumes, — 1874, 3e vol.
On restitua avec certitude les principaux noms ; on supprima des hors-d’œuvre et des longueurs, et l’on en tira les trois volumes qui parurent en 1818, et dont le succès fut tel qu’il y eut trois éditions en moins de six mois17.
On ajoute que, lisant un volume de l’Encyclopédie ou de Bayle qui était imprimé sur deux colonnes, il continuait dans sa lecture la ligne de la première colonne avec la ligne correspondante de la seconde, ce qui lui faisait dire « que l’ouvrage lui paraissait bien, mais un peu abstrait ».
Mais qu’on lise, aussitôt après l’introduction, les quatre ou cinq pages qui terminent son dernier volume, sous le titre de « Conclusion » ; il s’y rend justice hardiment, en même temps qu’il y glisse un mea culpa sincère.
Pour rendre les Mémoires de Lauzun un ouvrage presque moral, pour infliger son châtiment à celui qui les a écrits, il n’y aurait qu’à ajouter à la fin du volume tous les éloges et les témoignages unanimes sur sa vertueuse femme, avec la date des deux supplices40.
Il justifiait bien cette devise qu’il avait inscrite aux derniers volumes de ses Annales : « Nec temere, nec timide ».
Les derniers volumes ont de la langueur.
Ayant lu, en mars 1849, le VIIIe volume de l’Histoire de M.
Il avait mis en tête du volume la Lettre à M.
Necker n’a pas laissé moins de quinze volumes d’Œuvres ; je ne conseille pas à tous d’en aborder la lecture ; c’est au critique de prendre ce soin, et, en lisant bien, de choisir ce qui peut définir l’homme, soit au moral, soit dans sa forme et son esprit littéraire ; car M.
Écrivain, il se recommande encore aujourd’hui par de véritables mérites : ses quatre volumes de Souvenirs sont d’une très agréable et instructive lecture ; ses tragédies, pour être appréciées, ont besoin de se revoir en idée et de se replacer à leur moment ; mais ses fables, ses apologues, plaisent et parlent toujours ; un matin, dans un instant d’émotion vraie et sous un rayon rapide, il a trouvé quelques-uns de ces vers légers, immortels, qui se sont mis à voler par le monde comme l’abeille d’Horace et qui ne mourront plus : c’est assez pour que, nous qui aimons à rechercher dans le passé tout ce qui a un cachet distinct et ce qui porte la marque d’une époque, nous revenions un instant sur lui et sur sa mémoire.
Dans ses huit volumes de romans, où figurent tous les exemplaires de la race humaine, du paysan au prince, de la petite fille aux vieilles moribondes, chaque acteur agit, existe et souffre, avec toute l’intensité d’un être en chair, avec des gestes particuliers, une physionomie minutieusement évoquée, des façons individuelles de se tenir, de s’exprimer, de se comporter, d’aimer ou de mourir, qui suscitent peu à peu chez le lecteur des images nettes et comme familières.
Nisard à revenir encore, dans son dernier volume, sur Bossuet, quoiqu’il ne soit cependant pas un écrivain du xviiie siècle.
(Voir le Ier volume des Œuvres et des Hommes, Philosophes et Écrivains religieux, Ire série.)
« Les légendes des pays à demi ouverts à la culture rationnelle, dit-il page 63 du volume, ont été formées bien plus souvent par la perception indécise, par le vague de la tradition, par les ouï-dire grossissants, par l’éloignement entre le fait et le récit, par le désir de glorifier les héros, que par création pure comme cela a pu avoir lieu pour l’édifice presque entier des mythologies indo-européennes », et, suspendu entre le je ne sais qui et le je ne sais quoi, il ajoute alors cette incroyable phrase qu’il importe de recueillir : « Tous les procédés ont contribué dans des proportions indiscernables au tissu de ces broderies merveilleuses, qui mettent en défaut toutes les catégories scientifiques et à l’affirmation desquelles a présidé la plus insaisissable fantaisie. » Proportions indiscernables !
La physique suscita la chimie, elle aussi fondée sur des mesures, sur des comparaisons de poids et de volumes.
Comment, plus tard, le minutieux Denys d’Halicarnasse, Longin, et ce qui reste d’élégants sophistes, Aristide, Dion, Thémiste, Libanius, Julien ; comment nul de ces Pères si lettrés, depuis Clément d’Alexandrie jusqu’à saint Basile, dans son traité du Profit à tirer de la poésie païenne ; comment nul scoliaste, depuis les fragments d’Aristarque jusqu’aux volumes d’Eustathe, n’auraient-ils jamais emprunté une citation, un fait, une parole, aux dix-sept tragédies du grand poëte lyrique ?
Et telle est la matière de ce volume. […] Sainte-Beuve, dans deux admirables volumes, qui sont peut-être son chef-d’œuvre, a merveilleusement percé à jour ce qu’il appelle « cette double et triple écorce ». […] De là les vers de Boileau sur cette étonnante fécondité, soit qu’il n’en ait connu le secret que plus tard, soit qu’il ait feint de l’ignorer : Bienheureux Scudéry, dont la fertile plume Peut, tous les mois, sans peine, enfanter un volume ! […] On l’a attribué au fameux Lope de Vega ; mais il m’est tombé depuis peu entre les mains un volume de Don Juan d’Alarcon, où il prétend que cette comédie est à lui, et se plaint des imprimeurs qui l’on fait courir sous le nom d’un autre. […] Il en publia une vingtaine, en deux volumes, l’un en 1628 à Madrid, l’autre en 1634 à Barcelone, et mourut en 1639.
Invité pour une série de conférences à l’université de Buenos Aires, il rentre à Paris atteint d’une congestion pulmonaire et meurt le 7 novembre 1930 en laissant inachevé son grand ouvrage sur La Jeunesse d’Ernest Renan, histoire de la crise religieuse au XIXe siècle auquel il a travaillé douze ans et dont il n’a publié que le premier volume en 1925. […] Les personnages de Lelia, hommes et femme, s’expriment les uns sur les autres, tout le long de deux gros volumes, en des formules telles que celle-ci : Qui es-tu ?
Et le public applaudissait… et Thomas recommençait… Tragédies, tragi-comédies, comédies, opéras, nous n’avons pas de lui moins de quarante-deux pièces ; — plus, deux volumes de Remarques sur la langue française, pour faire suite à Vaugelas ; — plus, un Dictionnaire des arts, en deux volumes in-folio ; — plus, un Dictionnaire géographique, en trois volumes in-folio… Vous voyez, Messieurs, que je ne vous trompais pas l’autre jour, en vous parlant de la facilité comme d’un don de famille chez les Corneille. […] Au cours de ses lectures, en caressant ses chats ou en fumant sa pipe, une aventure de roman l’a donc frappé : celle de Zénobie, je suppose, que l’on a prétendu parfois qu’il avait tirée de la Cléopâtre de La Calprenède, ce qui est une erreur, ou des Annales de Tacite92, ce qui en est une autre : il l’a tirée d’un roman en plusieurs volumes, qui parut de 1648 à 1651, sous le titre de Bérénice, sans nom d’auteur, et que les bibliographes attribuent généralement à Segrais.
Presque toute la bonne humeur de nos bons aïeux gît en ces six volumes in-8º, compacts, l’air bien clos, solides comme de petits sépulcres ; c’est la nécropole en papier de la gaieté gauloise : il en sort une odeur charneuse, pourrie, malsaine, comme celle des gargotes où l’on mange des tripes, et des relents de clapier. […] Il est bien évident que si l’on voulait s’en rapporter aux dates de leurs premiers livres, la question serait tôt résolue, puisque le premier volume des Odes et Ballades parut en 1822 et que les Méditations poétiques avaient été imprimées en 1820. […] Toute son innombrable invention poétique, dix volumes compacts, plus de soixante mille vers, n’est qu’un seul effort vers le même idéal. […] On peut les retrouver à la fin d’un de mes premiers volumes de contes : Histoires amoureuses, le seul livre que j’aie publié chez l’éditeur Alphonse Lemerre. […] Jean Lorrain, qui, par la date de ses premiers volumes, et aussi par la façon de ses vers, ne laisse pas d’être presque ancien ?
Hugo l’insuffisance épique et l’impuissance dramatique de l’auteur, la logique prescrit évidemment d’étudier avec un soin particulier chaque nouveau volume d’odes que M. […] Le titre donné au dernier volume que nous avons sous les yeux nous avait fait concevoir une espérance qui ne s’est pas accomplie. […] La pièce du nouveau volume sur le même sujet n’a rien de politique. […] Un jour que la fenêtre était ouverte, tel est le titre que l’auteur a choisi pour l’une des pièces les plus courtes de son nouveau volume. […] Cependant, malgré sa verbosité, malgré la réalité souvent exubérante de plusieurs détails, cette pièce doit être comptée non seulement parmi les meilleures du volume nouveau, mais aussi parmi les plus belles de l’auteur.
Par exemple, vous ouvrez un volume, et vous tombez sur ce passage : « Il venait souvent sans être invité, et restait longtemps sans qu’on fît effort pour le retenir : d’où nous jugeâmes, Mlle de Silly, et moi, qu’une de nous deux lui avait plu. […] C’est donc pousser trop loin le paradoxe que de dire, comme le docteur Moreau : « En aucun cas le fonctionnement intellectuel ne saurait être plus parfait que lorsque ces divers états morbides se trouvent réunis chez le même individu, c’est-à-dire lorsque le sujet est d’une constitution tout à la fois rachitique, scrofuleuse et névropathique ; en d’autres termes, lorsque par sa constitution il touche à la fois à l’idiotie et à la folie. » Cela ressemble presque à une plaisanterie ; et pourtant cela est écrit sérieusement, et développé dans tout un volume, Développé, oui ; mais non pas prouvé : M. […] Dans son dernier volume, cet écrivain attribue à « l’avènement du café » une partie de l’esprit nouveau, léger, ailé, révolutionnaire, de notre grand dix-huitième siècle, — et à la fumée du tabac, l’engourdissement de l’âme française dans ces derniers temps25. […] L’un veut que l’on juge de l’étendue de sa science par la capacité physique de cette tête, dont il grossit le volume apparent, et l’autre ne cherche qu’à le diminuer, pour nous donner l’idée de la légèreté de son esprit. » Je lis dans des Mémoires que M. de Sartines, lieutenant-général de police et homme du monde, avait toutes sortes de perruques, de tous les caractères et de toutes les dimensions : perruque pour le négligé, perruque pour le conseil, perruque à bonnes fortunes, perruque à interrogatoires. […] Ce volume a péri dans un naufrage.
Elle a été écrite pour grossir le volume ; mais enfin, comme c’est une autobiographie, elle a son très grand intérêt pour l’histoire littéraire. […] On trouvera dans le volume de M. […] Il avait raconté le Théâtre de la foire, dans un volume que l’Académie française a très justement couronné ; il nous raconte aujourd’hui les théâtres du boulevard de 1789 à 1848. […] 3° Et enfin, il y a dans le volume de M. […] C’est un demi-volume qui donne l’idée d’écrire un livre, ou le regret que le livre n’ait pas été écrit, par compensation de certains volumes qu’on voudrait qui fussent réduits à dix pages.
. — De nouveaux livres chaque jour, pamphlets, nouvelles, histoires, catalogues entiers de volumes de toute sorte, paradoxes nouveaux, opinions, schismes, hérésies, controverses en philosophie, en religion, etc. […] En arithmétique, géométrie, perspective, optique, astronomie, architecture, sculptura, pictura, sciences sur lesquelles on a dernièrement écrit tant de traités si élaborés ; dans la mécanique et ses mystères, dans l’art de la guerre, de la navigation, de l’équitation, de l’escrime, de la natation, des jardins, de la culture des arbres ; de grands volumes sur l’économie domestique, la cuisine, l’art d’élever des faucons, de chasser, de pêcher, de prendre les oiseaux, etc. ; avec des peintures exactes de tous les jeux, exercices ; que n’y a-t-il pas ? En musique, métaphysique, philosophie naturelle et morale, philologie, politique, chronologie, dans les généalogies, dans le blason, etc. : il y a de grands volumes ou ces traités des anciens, etc. […] I hear new news every day : and those ordinary rumours of war, plagues, fires, inundations, thefts, murders, massacres, meteors, comets ; spectrums, prodigies, apparitions ; of towns taken, cities besieged in France, Germany, Turkey, Persia, Poland, etc., daily musters and preparations, and such like, which these tempestuous times afford, battles fought, so many men slain, monomachies, shipwrecks, piracies and sea-fights, peace, leagues, stratagems, and fresh alarms — a vast confusion of vows, wishes, actions, edicts, petitions, lawsuits, pleas, laws, proclamations, complaints, grievances — are daily brought to our ears : new books every day, pamphlets, currantoes, stories, whole catalogues of volumes of all sorts, new paradoxes, opinions, schisms, heresies, controversies in philosophy, religion, etc. […] Their names alone are the subject of whole volumes : we have thousands of authors of all sorts, many great libraries full well furnished, like so many dishes of meat, served out for several palates ; and he is a very block that is affected with none of them.
Gomberville, qui s’était rendu célèbre par sa haine pour le mot car, et s’opiniâtrait à en demander l’abolition à l’Académie française, se vantait de ne l’avoir pas mis une seule fois dans son roman de Polexandre, qui n’avait pas moins de cinq gros volumes. […] La Calprenède, qui traitait avec son libraire pour un ouvrage en deux ou trois volumes, menaçait de l’allonger jusqu’à trente, pour se faire donner de l’argent. […] Au § VI du chapitre Ier de ce volume.
. ; toutes questions qu’on ne trouvera point dans l’Art de penser, ouvrage excellent, mais auquel on a peut-être reproché, avec quelque raison, d’avoir fait des règles de la logique un trop gros volume. […] (Voyez page 19 de ce volume.) […] Nous ne parlerons point ici des figures, sur lesquelles tant de rhéteurs ont écrit des volumes : elles servent sans doute à rendre le discours plus animé ; mais si la nature ne les dicte pas, elles sont roides et insipides.
Nos unités de mesure sont conventionnelles et, si l’on peut parler ainsi, étrangères aux intentions de la nature : comment supposer que celle-ci ait rapporté toutes les modalités de la chaleur aux dilatations d’une même masse de mercure ou aux changements de pression d’une même masse d’air maintenue à un volume constant ? […] Si je choisis, au hasard, un volume dans ma bibliothèque, je puis, après y avoir jeté un coup d’œil, le remettre sur les rayons en disant : « ce ne sont pas des vers. » Est-ce bien ce que j’ai aperçu en feuilletant le livre ? […] Inversement, s’il me prend fantaisie de lire de la prose et que je tombe sur un volume de vers, je m’écrierai : « ce n’est pas de la prose », traduisant ainsi les données de ma perception, qui me montre des vers, dans la langue de mon attente et de mon attention, qui sont fixées sur l’idée de prose et ne veulent entendre parler que d’elle.
[NdA] Voir à la fin de ce volume l’Appendice où je cite une curieuse scène inédite de Roederer
Imprimé en grande partie dans le premier volume des Œuvres posthumes de Saint-Martin (1807), ce manuscrit renferme pourtant de nombreux articles encore inédits, la plupart concernant des personnes alors vivantes ; l’éditeur, par cette raison, avait dû les supprimer.
Ici, et sur ce point, j’ai à prévenir que ce qui est imprimé dans le volume de d’Argenson donné en 1825, est à peu près le contraire de ce qu’on lit dans les manuscrits.
Un jeune écrivain français, de ceux qui s’occupent d’études sérieuses, M. de Mouy, venait de publier sur ce même épisode un volume très consciencieux, très estimable, puisé en partie aux mêmes sources et arrivant à très peu près aux mêmes résultats.
La demande solennelle de mariage, faite à Dresde le 7 janvier 1747 par les deux ambassadeurs extraordinaire et ordinaire, le duc de Richelieu et le marquis des Issarts, fut suivie du mariage par procuration le 10, et de fêtes, feux d’artifice, concerts et galas, dont le détail nous est donné dans ce volume.
. — Voir l’article reproduit dans l’appendice du présent volume.)
Je regretterais trop de quitter ses savants volumes sans donner idée du caractère animé, brillant et tout à fait heureux de bien des pages, et je détache de préférence, comme échantillon, celles où il nous exprime l’état vivant des croyances et des mœurs rustiques dans le midi de l’empire au lendemain de Théodose.
Quoique les deux portraits qui suivent n’aient rien de littéraire, on s’est risqué à les glisser en ce volume ; et combien on serait heureux qu’ils n’y parussent pas trop déplacés, ni trop près de ces autres portraits de femmes, les auteurs de la Princesse de Clèves et de Valérie !
» C’est à peu près ainsi, j’imagine, que raisonnerait, en lisant les volumes de M.
Je les gardai longtemps avec les siennes comme deux reliques qui ne formaient qu’un seul être, et un jour que je me sentis près de mourir moi-même, je pris mon grand courage et je brûlai ces deux rouleaux, qui formaient deux volumes, pour que les deux cendres ne restassent pas après nous sur cette terre, mais que nous les retrouvassions au ciel où elles allaient avant nous.
De Ferney viennent des catéchismes portatifs, aux titres caractéristiques : Dictionnaire philosophique ou la Raison par alphabet (1764), Évangile de la Raison (1764), Recueil nécessaire (1768), puis, de 1770 à 1772, les neuf volumes de Questions sur l’Encyclopédie, qui ramassent dans toute l’œuvre philosophique de Voltaire les pages les plus efficaces sur toutes les matières.
Génin cette publication qui a paru dans la collection de la Société de l’Histoire de France en un volume, avec supplément.
Le plus souvent ils commencent par définir les surfaces comme les limites des volumes, ou parties de l’espace, les lignes comme les limites des surfaces, les points comme limites des lignes, et ils affirment que le même processus ne peut être poussé plus loin.
« Par nos soins, premier que déclinent les septembrales journées, s’affirmera, colligée en un rare volume, cette glane d’après-midi si pleine de Vomissures et d’Azur !
Il peut sauver qui il lui plaît ; il peut avoir damné dès l’éternité des pécheurs encore à naître ; c’est le mystère de la grâce et de la prédestination sur lequel le xviie siècle a entassé tant de volumes.
Des philosophes ont pu, de nos jours, écrire des volumes sur la psychologie dans l’œuvre de Racine.
Cet article sur Béranger a servi de prétexte et de point de départ à un article de M. de Pontmartin, qui a fait du bruit et qui commence ainsi : Je viens de relire les Causeries du lundi… Il y a dans le second volume un chapitre fait, selon moi, pour racheter bien des peccadilles, bien des Chateaubriand romanesque et amoureux, bien des Regrets, bien des versets de la litanie Lespinasse, Geoffrin et Du Deffand.
Prudhomme (le nom est assez singulier pour un Espagnol), qui est à la fois lieutenant de roi et médecin ; de plus, philosophe avancé et très curieux de lire une histoire de la révolution des colonies anglaises et quelques volumes de l’abbé Raynal.
Quant aux témoignages directs de son esprit, on les trouve dans le volume de sa correspondance avec Mme de Maintenonet dans ses Souvenirs.
Le premier volume est à lire pour l’histoire de la société française au xviiie siècle.
C’est bien lui qui, lorsqu’il eut terminé son Histoire de l’Église, en onze volumes in-4º, se prit à dire pour dernier mot : « Grâce à Dieu, mon Histoire est faite, je vais me mettre à l’apprendre. » De ses nombreux écrits que je ne songe même pas à énumérer, il n’en est qu’un seul qui mérite aujourd’hui d’être relu : ce sont ses Mémoires.
Barbier, je vois avec étonnement que la plupart des corrections qui altèrent et affaiblissent le texte primitif proviennent de ce volume, d’où elles auront passé dans les éditions subséquentes : les derniers éditeurs, et Mme de Genlis en particulier, ne seraient coupables alors que de les avoir accueillies et empruntées.
Elle en fit imprimer tout un volume à Caen (1659), par les soins de Huet, à un petit nombre d’exemplaires : la plupart de ces Portraits étaient d’elle.
Lebrun, toujours à l’occasion du même volume de vers (Les Deux Anges, 1844), le proposa et le fit agréer à l’Académie française pour le prix fondé par M. de Maillé-La Tour-Landry.
Physiologiquement, il est curieux de comparer la forme et le volume des deux fronts, celui de Mirabeau qui est l’ampleur même, et celui de La Fayette qui est fuyant.
On a tout un volume dans les Œuvres de La Motte sur ces riens de société.
Lacretelle (24 et 30 janvier 1830), et dans un troisième article écrit à l’occasion des derniers volumes de Bourrienne (10 février), Carrel expose toute sa théorie historique et politique de l’Empire et de la Restauration.
Duval-Töpffer communication de ces lettres de Bernardin (voir l’Appendice à la fin du volume).
C’est le sujet du volume de Guyau sur l’Education et l’hérédité.
. — Le labeur qu’esquissent les chapitres précédents de ce volume paraîtra excessif ; mais les résultats qu’il nous paraît promettre sont dignes de celle peine.
Ajoutez que vêtu d’une aube lâche qui ne touche point à son corps ; les plis tombant longs et droits augmentent son volume.
Derrière lui, debout, une figure plus grosse encore, plus courte, embarrassée par le bas d’un si gros volume de vêtemens que vous la croirez tortue des cuisses et des jambes, ajustera des fleurs dans les cheveux du musicien rustique.
On trouvera des informations biographiques sur les peintres et poètes cités dans le très complet Dizionario del Futurismo, sous la direction d’Ezio Godoli, Firenze, Vallecchi, 2001, 2 volumes.
C’étaient des traditions et des incubations de cabinet, des vues plus ou moins justes d’hommes d’État rompus aux affaires, mais dans lesquelles la philosophie n’avait rien mis ; car d’Argenson les avait proposées onze ans avant la publication du premier volume de l’Encyclopédie.
Jusqu’ici, l’amour attendri pour les hommes n’était pas le caractère des soixante volumes sortis de sa plume, de cette plume féconde, positive et brillante, qui s’attendrissait à peu près comme le diamant s’attendrit quand il brille ; mais c’est là le caractère inattendu de cette Psychologie sociale, qui doit sauver l’Europe et le monde par l’amour.
Je terminai cet entretien par prétendre que nous avions plus duppé les femmes, qu’elles ne nous avoient trompées, & qu’on feroit un ample volume de nos torts à l’égard du sexe, si l’on pouvoit les rassembler ; mais comme elles sont naturellement douces, elles font mine de se fâcher, & pardonnent. […] Il y auroit de quoi faire des volumes entiers, si l’on s’appliquoit à recueillir tous les traits singuliers qui formerent le tissu de sa vie. […] Mais cette vie en quatre volumes, est-elle exacte pour les faits ? […] Nous convînmes unanimement qu’on se plaignoit à tort de ce que les médecins n’avoient d’autres moyens que de diminuer le volume du sang, ou d’expulser les humeurs, tantôt en donnant des calmans, & tantôt des confortatifs, tantôt en ordonnant des boissons rafraîchissantes, & tantôt des purgations. […] Voyez, par exemple, cette femme qui passe, & qui semble le second volume de madame Bouvillon du roman comique.
J’avais aussi pensé à intervertir l’ordre des matières et à faire passer en tête du volume cet article même, qui a peut-être une importance un peu plus grande que les autres ; mais on saura bien le trouver à sa place. […] Il y aurait plus à dire sur la composition même du volume dont aucune préface ne peut corriger ni pallier l’incohérence. […] Quand Voltaire voulait donner son avis sur une question à la mode, il publiait une brochure ; nous autres, nous publions un article dans une revue ou dans un journal ; mais Voltaire, au bout de l’année, ne recueillait pas en un volume ses diverses brochures ; il les laissait suivre séparément leur destinée. […] Au-dessous du quarantième mille, un roman n’a qu’une fort médiocre valeur littéraire — naturellement proportionnelle au chiffre inscrit ; — à quinze, on peut lire un volume de vers ; à dix, un traité de métaphysique ; un pamphlet littéraire qui ne dépasse pas vingt-cinq est à peine digne d’être feuilleté. […] Il y a un volume tout entier sur ce sujet : les Manuscrits de Buffon, par P.
Les essais de construction morale et religieuse dont je parle viendront plus tard, et peut-être trop tard ; ils n’existent pas, ou sont très faibles, dans les penseurs à qui ce volume est consacré. […] Le volume qui suit est l’histoire d’une grande illusion et d’une déception considérable. […] Et telles sont les différentes questions qui ont été touchées dans ce volume par cela seul qu’on y étudiait les philosophes sociologues du commencement de ce siècle. […] Comme tous les esprits qui sont surtout des machines de précision appliquées à la logique, dès son premier volume il se donnait tout entier. […] Tissot aurait pu traiter, dans un second volume, de cette dangereuse habitude d’esprit. » — Le plus beau cas eût été M. de Bonald.
Je suis content de me voir ainsi perpétué ; et comme il n’y a point de production comparable à celle d’une créature humaine, je suis plus fier d’avoir été l’occasion de dix productions aussi glorieuses, que si j’avais bâti à mes frais cent pyramides ou publié cent volumes du plus bel esprit et de la plus belle science918. » Si maintenant vous prenez l’homme hors de sa terre et de son ménage, seul à seul avec lui-même, dans les moments d’oisiveté ou de rêverie, vous le trouverez aussi positif. […] I am pleased to see myself thus perpetuated ; and as there is no production comparable to that of a human creature, I am more proud of having been the occasion of ten such glorious productions, than if I had built a hundred pyramids at my own expense, or published as many volumes of the finest wit and learning.
Dupin, dans un volume récent, renouvelle encore contre moi cette accusation irréfléchie de n’avoir pas proclamé la régence, la régence d’une femme intéressante sans doute, mais d’une femme exclue du gouvernement par la loi que le parti d’Orléans venait de se faire à lui-même ; régence aussi illégale par conséquent que la république, une régence déjà tombée dans la rue et ramenée, à travers la révolution et l’armée immobiles, à la porte d’une Chambre dissoute de fait. […] Dupin, dans le quatrième volume de ses Mémoires, véritables archives des choses et des hommes de ce temps, se trompe involontairement, je n’en doute pas, sur mes vues et sur mon caractère dans cette circonstance.
On le voit à la vente des livres de piété protestants, le Pilgrim’s progress, le Whole duty of man, seuls capables de se frayer leur voie jusqu’à l’appui de fenêtre du yeoman et du squire, où dorment, parmi les engins de pêche, quatre volumes, toute la bibliothèque. […] En effet, l’ouvrage est de poids ; il y en a trois volumes in-folio, chacun de sept cents pages. […] Quelquefois le discours parlé ou écrit n’a pas trop d’un volume pour déployer le cortége de ses preuves multipliées et de ses courageuses colères.
Retenu seul à Paris, en 1861, pendant les chaleurs d’un brûlant été, j’ouvris par oisiveté un de ses volumes : les Chasseurs russes. […] Je lisais le premier ouvrage de Tourgueneff : les Chasseurs russes, et je faisais durer autant que possible le plaisir, en posant souvent le volume sur mes genoux et en m’enivrant des mœurs naïves et des charmantes images dont chacune de ces nouvelles était un recueil délicieux. […] Il débuta par les Chasseurs russes, dont la collection réunie forme aujourd’hui deux volumes.
Aux phrases de volume égal qui se répondent comme des vers, une longue à une longue, une brève à une brève, succéderont des espèces de stances où longue et brève alterneront : MARTINE J’ai quatre pauvres petits enfants sur les bras. […] Il a étudié dans quelles conditions porte le mot, porte le geste ; dans quelles conditions de rythme, de volume, de style, et aussi par quels sentiments son œuvre peut atteindre à la fois l’élite et la foule. […] Assurer à ceux-ci un terrain de jeu praticable dans toute sa largeur, sa profondeur et sa hauteur, grâce à divers plans étagés qui leur permettront tour à tour de se grouper et de se fuir, de se diminuer et de se grandir, et de peupler la scène toute entière d’arabesques et de volumes — que les costumes rehausseront de couleurs choisies — selon l’exigence intime du drame ainsi projeté au dehors.
À ce point de vue, la lecture des premiers volumes de l’Histoire de ma vie est singulièrement instructive et nous fait pénétrer dans les premières impressions auxquelles s’éveilla cette existence, bizarrement divisée, dès qu’elle prit conscience d’elle-même. […] Mais tout cela n’est rien en regard du second volume de la Comtesse de Rudolstadt. […] Qui aurait le courage, aujourd’hui, de relire ou de discuter des pages, écrites pourtant avec une conviction ardente, sous la dictée des grands prophètes, comme celles qui remplissent le second volume de la Comtesse de Rudolstadt, les trois quarts du Péché de M. […] Il y a quelques pages, à la fin du premier volume de la Daniella, qui sont une tentative étonnante pour exprimer l’effet d’orchestre que réalisent pour des oreilles intelligentes ces jeux sonores et combinés de la campagne. […] Mme Sand a recueilli avec soin les principales de ces pièces dans un volume à part : le Théâtre de Nohant, où se trouvent le Drac, Plutus, le Pavé, la Nuit de Noël, Marielle.
J’ai relu Don Japhet d’Arménie dans un volume utile et curieux, publié il y a quelques années par M. […] … Danseurs, acteurs, auteurs, parleurs, Pour ses gestes, ses pas, son discours, son volume, Tout paya : je battis monnaie avec ma plume. […] Ferdinand Dugué, dans le 5e volume de son Théâtre complet (chez Calmann Lévy). […] Tout cela apparaissait déjà dans un de ses premiers volumes : la Jeunesse blanche. […] Adèle fait de la tapisserie ; André, son amant de cœur, étendu sur une chaise longue, lit un volume de vers, tout en fredonnant le Forgeron de la paix, l’air favori de Boubouroche.
» On remplirait des volumes s’il fallait rapporter les conversations journalières que Mme de Noailles et Étienne avaient ensemble, depuis huit ou neuf heures qu’ils venaient à l’atelier jusqu’à midi, moment du jour avant lequel le pauvre Moreau n’arrivait en effet que bien rarement. […] Outre ce service rendu aux arts, de Montabert travailla depuis 1799 jusqu’en 1829 à la composition d’un ouvrage en neuf volumes, intitulé : Traité complet de la peinture. […] Impatient de connaître, Étienne se décida enfin à louer dans un cabinet de lecture la traduction que Letourneur a faite des drames de Shakspeare, et, sans en rien dire à son ami, il lut de suite et avec une avidité extrême les vingt volumes dont elle se compose. […] Quoique peu convaincu de l’efficacité de ce mode d’étude, il obéit et fit un nombre très-considérable de croquis de cette espèce, dont le recueil formait cinq grands volumes in-folio. […] Enfin, les deux volumes se terminent par un recueil de lettres dont nous avons donné quelques fragments ; elles sont vraiment intéressantes, parce que l’homme et l’artiste y parlent avec abandon et naïveté.
Il a recueilli plus tard en trois volumes plusieurs de ses articles du Journal de Paris ; mais il en est de cette date plus ancienne et qui mériteraient également cet honneur.
. — Des quatre volumes de Lassay, il me semble qu’on en pourrait tirer un qui ne serait pas désagréable, et qui le classerait à quelque distance, et un cran plus bas, entre les Caylus et les Aïssé.
. — Neuf volumes (et plus) de ces Mémoires militaires (de 1701 à 1709) ont paru.
On lui doit, à la fin de son quatrième volume, la publication de lettres manuscrites d’une sœur Demerez de l’Incarnation, véritable gazette où sont notés au fur et à mesure par une plume catholique les principaux contre-coups et les terreurs de cette guerre des Cévennes.
Les rapports qu’en son second volume, et à propos de Lucain, il établit entre les diverses poésies du second et du troisième âge des littératures, me semblent justes et constants.
L’illustre solitaire Antoine Le Maître l’avait pris en amitié singulière, et l’on voit par une lettre qui s’est conservée, et qu’il lui écrivait dans une des persécutions, combien il lui recommande d’être docile et de bien soigner, durant son absence, ses onze volumes de saint Chrysostome.
Le premier volume est divisé en trois sections ; la première traite successivement de l’influence de chaque passion sur le bonheur de l’homme ; la seconde analyse le rapport de quelques affections de l’âme avec la passion ou avec la raison ; la troisième offre le tableau des ressources qu’on trouve en soi, de celles qui sont indépendantes du sort, et surtout de la volonté des autres hommes.
Il aimait un logis commode et propre, et se plaisait dans sa librairie, entre ses mille volumes, lisant, marchant, rêvant, dictant, seul surtout, délicieusement seul : femmes, enfants, toutes les fâcheuses servitudes de la vie, étant arrêtés au seuil du sanctuaire.
Cette esthétique, on la trouve éparse dans les feuilletons qu’il écrit au Temps depuis dix-huit années : ce qui fait, en chiffres ronds, quelque chose comme neuf cent cinquante feuilletons, douze mille pages, trente-six volumes.
Si vous avez attendu un commentaire murmuré et brillant à votre piano ; ou encore me vîtes-vous, peut-être, incompétent sur le cas de volumes, romans, feuilletés par vos loisirs.
Pour préjuger l’accueil qui serait aujourd’hui réservé à un Sainte-Beuve, il suffit de se rappeler que les Promenades littéraires de Remy de Gourmont, qui supportent le parallèle avec les Causeries du lundi, ont été publiées dans Le Temps et que, réunies en volumes, quoique n’ayant pas rencontré le large public qu’elles méritaient, elles sont toujours lues.
On en a fait des volumes, sans compter ce commentaire où Voltaire semble par moments s’impatienter plutôt contre la gloire de Montesquieu que contre ses erreurs.
Nous avons lu trop de volumes à 7 fr. 50 pour aimer comme tout le monde. » « Nous paralysons le cœur à force de lucidité et puis, après tout, pourquoi exiger des femmes ce que nous ne leur offrons pas en échange : la sincérité12 ?
Appendice L’impression de ce volume était achevée quand M. l’abbé Cognat a publié, dans le Correspondant (25 janvier 1883), les lettres que je lui écrivis en 1845 et 1846 26).
Un vieux Radoteur, qui m’a adressé, par la voie commode de l’impression, un gros volume in-8°. de Lettres * dont je n’ai pu lire plus de vingt pages, assure très-sérieusement que l’Auteur des Trois Siecles est un Vicaire de Paroisse avec lequel j’ai été lié.
Les Articles Dieu, Ame, Athée, insérés par lui dans les premiers volumes du Dictionnaire Encyclopédique, auxquels il a coopéré, exciterent, avec raison, les murmures des Théologiens & de tous les Hommes sensés.
Il est à désirer que ce volume soit bientôt publié.
Il suffit donc de noter ici que l’on trouvera, dans le troisième volume du Monde comme volonté et comme représentation, au chapitre sur la Métaphysique de l’amour, les développements fournis par ce philosophe en ce qui touche à cette forme du Bovarysme.
Elle a paru dans cette langue, sous le titre de Life and Consciousness, dans le Hibbert Journal d’octobre 1911 ; elle a été reproduite dans le volume des Huxley memorial lectures publié en 1914.
C’était il y a dix ans ; je vivais alors loin de Paris et je lisais tous les volumes de vers qui paraissaient. […] J’ai parcouru ce volume avec un extrême plaisir. […] (Me mépriserez-vous beaucoup si je vous confesse qu’il y avait bien quinze ans que je n’avais ouvert un volume de la Comédie humaine ? […] J’avais donc vivement goûté les dix volumes de farces de ce grand bouffon, si aisément épandu, si sympathique et d’une gaieté si naturelle. […] C’est une opinion d’enfant, et qui n’est excusable qu’à l’âge où l’on publie son premier volume devers.
Ce n’est que bien plus tard, après la Révolution, que La Salle donna sa traduction des œuvres complètes en quinze volumes. […] Que les faits énumérés par Bacon en quinze volumes fussent véritables ou faux objectivement, cela ne pouvait avoir pour lui aucune importance ; ils étaient vrais, du moment qu’il les considérait comme vrais. […] On les retrouve à la même place dans le volume qu’il vient de publier et qui contient différentes études sur le transformisme parues de 1874à 1898. […] » Espérons, en finissant, que l’on n’écrira jamais un volume intitulé comme les présentes notes. […] Les pages harmonieuses de Madame Bovary et de la Tentation ne nous consolent pas de l’absence du second volume de Bouvard et Pécuchet.
Le reste du volume, à Moïse près, parut empreint des mêmes qualités et des mêmes défauts. […] Mais cela n’atteignait pas la foule, c’était encore un volume d’élite : il fallait à M. de Vigny descendre à cette foule pour remonter.
Vainement il emploie des volumes pour former l’épouse d’Émile: à quoi bon tant d’apprêts, tant de soins, tant de sollicitudes ? […] Rousseau, les huit volumes d’œuvres diverses complétèrent sous sa plume et encadrèrent Paul et Virginie, et furent couronnés par un remarquable Essai sur la vie et les ouvrages du Platon de l’amour moderne.
» 8 mars Nous nous sauvons comme des voleurs avec deux gros volumes sous le bras : les « Mémoires de Gavarni », que son fils vient de nous confier. […] Au fond Gavarni n’a écrit dans ces deux volumes que ses mémoires amoureux, et en un temps où il est encore un soupireur du bataillon sentimentaire et, romanesque de 1830, allant presque, dans la pratique, à l’échelle de corde et à la lanterne sourde, — et cela dans une prose lamartinienne mélangée de casuistique amoureuse à la Karr, et tournant autour d’Elvires de bals masqués.
Nous savons comment l’eau peut se faire ; mais pourquoi la combinaison d’un volume d’oxygène et de deux volumes d’hydrogène donne-t-elle de l’eau, nous n’en savons rien, nous ne pouvons pas le savoir, et nous ne devons pas le chercher. […] À mesure que l’intelligence se manifeste davantage, nous voyons dans la série des animaux le cerveau acquérir un plus grand développement, et c’est chez l’homme, où les phénomènes intellectuels sont arrivés à leur expression la plus élevée, que l’organe cérébral présente le volume le plus considérable. […] Au commencement de ce siècle, un physiologiste français, Le Gallois, publiait encore un volume d’expériences : sur le Principe de la vie et sur le siège de ce principe.
Il n’est pas besoin d’avoir lû Aristote, Cicéron, & Quintilien, pour sentir qu’un avocat qui débute par un exorde pompeux au sujet d’un mur mitoyen, est ridicule : c’étoit pourtant le vice du barreau jusqu’au milieu du XVII. siecle ; on disoit avec emphase des choses triviales ; on pourroit compiler des volumes de ces exemples : mais tous se réduisent à ce mot d’un avocat, homme d’esprit, qui voyant que son adversaire parloit de la guerre de Troie & du Scamandre, l’interrompit en disant, la cour observera que ma partie ne s’appelle pas Scamandre, mais Michaut. […] On feroit des volumes immenses de tous les faits célebres & reçus, dont il faut douter. […] On feroit un volume de tous les passages qui déposent que des images n’étoient que des images. […] On a écrit des volumes immenses ; on a débité des sentimens différens sur l’origine de ce culte rendu à Dieu, ou à plusieurs dieux, sous des figures sensibles : cette multitude de livres & d’opinions ne prouve que l’ignorance.
Petit de Julleville vient de publier le quatrième volume de son Histoire du théâtre en France. […] Le volume dont je vous entretiens traite uniquement, comme le titre l’indique, de la comédie ; un second volume traitera de la tragédie ; et un troisième de la tragi-comédie et de la pastorale. […] Un méchant tableau, mais qui donne franchement une note nouvelle, fait plus que dix volumes d’esthétique pour sortir la peinture de certaines routines… Que les Lysimond, les Clairville et les Saint-Albin n’aient point réalisé du premier coup l’idéal de la nouvelle poétique, cela n’est pas douteux ; mais, tout indécis qu’ils soient encore dans leur primitive ébauche, le Père de famille et le Fils naturel n’en sont pas moins des ancêtres, et l’innombrable lignée qui remplit le théâtre contemporain, Antoinette Poirier et Denise, Sergines et Mme Caverlet, Olympe et Séraphine, d’Estrigand et Mme Aubray ne descendent pas d’une autre souche… Les Lysimond, les Clairville et les Saint-Albin n’ont-ils pas été les premiers à raconter en prose des passions simplement terrestres où la colère et la vengeance des cieux ne sont pour rien ? […] Il ajoute : « Vous protestez avec énergie contre cette phrase : « Un méchant tableau, mais qui donne franchement une note nouvelle, fait plus que dix volumes d’esthétique pour sortir la peinture de certaines routines ; il n’en a pas été autrement des drames bourgeois de Diderot. » Or, en dehors de ses imitations des Espagnols, de Goya et de Velasquez, qui sont presque des copies, connaissez-vous un bon tableau de Manet ? […] Le second volume du Théâtre de M.
Les volumes même ont été vus alors tout imprimés entre ses mains ; mais un scrupule le saisit : il les retint, puis les fit détruire. […] M. de Fontanes avait souvent passé sa journée à relire quelque beau passage de Lucrèce et de Virgile ; à noter sur les pages blanches intercalées dans chacun de ses volumes favoris quelques réflexions plutôt morales que philologiques, quelques essais de traduction fidèle : « J’ai travaillé ce matin, disait-il ; ces vers de Virgile, vous savez : Et varios ponit fœtus autumnus, et alte Milis in apricis coquitur vindemia saxis ; « ces vers-là ne me plaisent pas dans Delille : les côtes vineuses, les grappes paresseuses ; voici qui est mieux, je crois : Et des derniers soleils la chaleur affaiblie Sur les coteaux voisins cuit la grappe amollie. » Il cherchait par ces sons en i (cuit la grappe amollie) à rendre l’effet mûrissant des désinences en is du latin. […] Voir le volume de Portraits de Femmes.
Je compte faire ceci : mes articles restant ce qu’ils sont, en les réimprimant je mettrai, à la fin du volume, ce que vous appelez votre Apologie, et sans plus de réplique de ma part.
Amédée Durande a publié en 1864, dans la collection Hetzel, un joli volume qui se recommande surtout par la suite des lettres d’Horace.
— (Voir à l’Appendice, à la fin du volume, un autre cas de pédanterie et de cuistrerie qui est des plus beaux.)
Mistress Hutchinson s’appesantit trop, durant plus d’un volume, sur les démêlés de son mari, gouverneur de Nottingham, avec les comités locaux, et ne développe pas assez sa conduite au Parlement, dans l’affaire du roi et après ; mais tout le commencement et la fin sont parfaits, et sensiblement imprégnés ou plutôt pétris d’honnêteté.
Champollion, dans le volume qu’il a publié sur la Captivité de François Ier 7, s’en est utilement servi pour rétablir le vrai sur quelques particularités contestées ; mais, au point de vue littéraire, que pourrait-on dire en présence d’une enfilade de vers comme ceux-ci : De toutes pars lors despouillé je fuz, Mays deffendre n’y servit ne reffuz ; Et la manche de moy tant estimée Par lourde main fut toute despecée.
C’est alors qu’il publia ses six volumes de la traduction de Nonnos, travail obstiné, mais malheureux.
trop tard, commence pour moi le vrai poème de cette œuvre, poème souvent éloquent, souvent paradoxal, mais qui devient innocemment passionné et descriptif à la fin de ce quatrième volume.
Quoi qu’il en soit, il passa quelques jours enfermé dans le couvent des Pères de terre sainte à Jérusalem, et copia sur les monuments sacrés de cette ville de longs itinéraires qui grossirent le nombre de ses pages et l’autorité de ses volumes ; puis il revint à Carthage, d’où il rentra par l’Espagne en France.
Voir au premier volume.
Dans le volume IV, p. 95, on voit comment Wagner a voulu qu’on perçût son œuvre.
Cet article m’a valu toute une réfutation en règle, qui se trouve en tête d’un petit volume de Chamfort publié par M.
Bertrand de Moleville, dans une note du premier volume de son Histoire de la Révolution, semble dire qu’il ne tint qu’à une abbaye de 12 000 livres de rente, et à une étourderie de moins de la part du ministre Brienne, archevêque de Sens, que l’abbé Sieyès ne fût un des apôtres les plus zélés de l’Ancien Régime.
Pour la genèse de ces formes, voir le volume suivant.
» C’est ainsi qu’un ami commence le récit suivant : À Biarritz, il y a une bibliothèque de 25 volumes, votre Histoire de la société française pendant le Directoire s’y trouvait.
Parmi les sensations sérieuses que nous fait éprouver ce volume sorti de la tombe de Michelet, la meilleure, pour nous, est la sensation de l’ennemi qui s’enfile lui-même sur le glaive de la Vérité.
Nous ne pouvons douter qu’il ait pleinement tiré parti de cela, lorsque nous lisons ses livres, car chaque volume de la série des Rougon-Macquart est une orgie de vision matérielle.
Études littéraires, volumes de critique, journal, supplément de journal, brochure, tout sert également à M.
Cette scission est brutale, je le sais ; ceux qui m’ont suivi jusqu’ici devinent bien ce qui nous reste à faire en un second volume, pour peu que le premier soit bien accueilli.
Je réserve ce que j’en aurois dit pour un autre Discours qui sera placé à la tête d’une nouvelle édition que l’on prépare de mes Contes, en quatre volumes.
Un docte volume sorti par ses soins des presses de cette ville, en 1570, nous donne, avec une paraphrase et une métaphrase, un texte déjà correct, entouré de notes précieuses.
Oui, mais il en est du conte comme du roman : parce que la tourbe des conteurs est immense, parce qu’elle élève des montagnes de volumes, et nous fatigue de ses inventions mesquines, est-ce là un motif juste et sage de les proscrire en masse à l’exemple du bon lieutenant Godard ? […] À se couper ainsi en petits morceaux, il a laissé de quoi composer soixante volumes ! […] » On a tant dit cela et on l’a tant répété, que, de tous ces coups de griffes, on a fait un livre, un assez gros petit volume, sur ma parole ! […] Villemain, cherchez bien, vous ne trouverez pas cette bataille de Waterloo avec laquelle on a écrit des volumes… Cherchez bien, vous y trouverez en quelques traits, et mis en un vif relief, cet abominable Fouché, non loin du fameux prince de Talleyrand ! […] C’est, à proprement dire, le recueil des monuments, des petits et des grands métiers de l’ancienne France, et, pendant que le père Montfaucon, dans ses quatorze volumes in-folio, s’attache surtout au solennel témoignage de la grande histoire où les rois, les princes et les capitaines illustres sont appelés à jouer le rôle principal, l’historien des divers états s’attache aux débris plus humbles que laissent après eux, en passant sur cette terre vouée aux disputes, la bourgeoisie et le peuple de France.
Cet écrivain, qui n’a rien fait, est relié en dix volumes : on lui attribue quelques réflexions sur les Romains, qui ne valent pas toutes ensemble une page de Salluste ou de Montesquieu. […] C’est une satire cruelle, mais écrite avec une finesse, une gaîté, une malice et une plaisanterie du meilleur ton : c’est le premier volume d’un recueil qui en contient cinq ; les quatre derniers n’offrent la plupart au lecteur que de grossiers mensonges et de pitoyables anecdotes qui paraissent écrites par des laquais. […] Deux gros volumes consacrés aux tragédies de Voltaire ne présentent qu’un fade panégyrique du patron que le commentateur s’était choisi : les jeunes gens, au lieu de l’instruction qu’ils devraient y trouver, n’y puiseront que des erreurs. […] Voici, par exemple, comment Boursault a traité à sa façon la fable de La Fontaine connue sous le titre du Héron : Il me semble avoir lu dans beaucoup de volumes, Que lorsqu’on veut trop prendre on est soi-même pris. […] Ésope n’avait pas lu beaucoup de volumes ; et s’il en avait lu beaucoup, il en aurait été bien certain ; il n’aurait pas dit : Il me semble avoir lu, dans beaucoup de volumes.
Les dix-huit leçons qui composent le présent volume ont en effet ce trait particulier que, si l’histoire de la philosophie en fournit le cadre, la philosophie elle-même y occupe la première place, et qu’au lieu de recherches d’érudition et de critique elles présentent une exposition régulière de la doctrine, dès lors arrêtée dans notre esprit, qui depuis n’a cessé de présider à tous nos travaux. […] Un trop indulgent accueil ayant promptement rendu nécessaire une nouvelle édition de ce livre, nous nous sommes efforcé de le rendre moins indigne des suffrages qu’il a obtenus en le revoyant avec une attention sévère, en y introduisant une foule de corrections de détail, et un certain nombre d’additions parmi lesquelles les seules qui méritent d’être ici indiquées sont quelques pages sur le christianisme à la fin de la xvie leçon, et les notes placées en Appendice à la fin du volume sur divers ouvrages de maîtres français que nous avons vus tout récemment en Angleterre, et qui ont confirmé et accru notre vieille admiration pour notre art national du xviie siècle.
Les deux volumes qui constitueront mon ouvrage sur les Principes de la médecine expérimentale seront uniquement consacrés au développement de procédés d’investigation expérimentale appliqués à la physiologie, à la pathologie et à la thérapeutique. […] Nous savons comment on peut faire de l’eau ; mais pourquoi la combinaison d’un volume d’oxygène et de deux volumes d’hydrogène forme-t-elle de l’eau ? […] La cause nécessaire de la formation de l’eau est la combinaison de deux volumes d’hydrogène et d’un volume d’oxygène ; c’est la cause unique qui doit toujours déterminer le phénomène. […] Ces expériences, répétées dans les mêmes conditions, m’apprirent qu’il y avait eu là un simple échange volume à volume entre l’oxyde de carbone et l’oxygène du sang.
Alors, dans un volume donné, la proportion du gaz vital devient trop élevée, ainsi que l’ont démontré les recherches de M. […] Les graines de cresson alénois, par exemple, ne peuvent germer que dans un air relativement riche en oxygène ; en mélangeant un volume d’air avec deux volumes d’un gaz inerte, de l’hydrogène, par exemple, la germination n’a pas lieu. […] En sorte que, au fur et à mesure que l’air se raréfie, le travail de l’aile de l’oiseau qui s’y appuie augmente forcément, et forcément aussi augmente le volume supplémentaire d’oxygène qui traverse le poumon. […] La masse qui les constitue s’étrangle, se divise en deux moitiés, dont chacune s’arrondit et se comporte comme un être distinct ; on a pu dire qu’« ici la reproduction n’est qu’un excès de croissance de l’organisme qui dépasse son volume normal. » La segmentation se fait quelquefois en quatre parties (Vampyrella) ou en un plus grand nombre ; mais le procédé de reproduction est toujours aussi simple. […] Il fit observer que si le muscle tirait sa propriété du nerf, le nombre des nerfs qui animent un muscle devait être proportionné au volume de celui-ci, conséquence qui est en désaccord avec les faits ; le cœur, par exemple, qui est le muscle le plus actif de l’économie, est celui de tous dont l’innervation est la moins abondante et la plus difficile à découvrir.
Toute la poésie latine, d’Ennius à Sidoine Apollinaire, tient en deux volumes in-folio9, mais presque tout le second tome est donné aux poètes chrétiens. […] Antoine avait fait cadeau à Cléopâtre de la bibliothèque de Pergame, qui se composait de deux cent mille ouvrages grecs à un seul exemplaire : la littérature grecque, dans l’édition Didot, tient en soixante et un volumes ; on y ajoutera, sans beaucoup grossir le nombre des feuillets, tel traité d’Aristote, Hérondas, Bacchylide. […] L’instruction a du moins cet avantage d’être de la connaissance généralisée, sublimée, et pouvant contenir, sous un petit volume, une grande quantité de notions ; mais, dans la plupart des esprits, cette nourriture trop condensée reste neutre et ne fermente pas. […] « R. — : Non ; il peut arriver que celui dont on prend le bien n’ait pas le droit de s’y opposer ; ce qui a lieu, par exemple, lorsque celui qui prend le bien d’autrui est dans une nécessité extrême, et qu’il se borne à prendre ce dont il a besoin pour en sortir. » A la réimpression du volume, l’évêque de Verdun eut la lâcheté de faire sauter ce paragraphe ; pour bénéficier à son tour des faveurs de l’Etat ; son successeur va le rétablir. […] Troisième partieL’idéalisme Préfacepour la IIIe et la IVe parties On réimprime ici, parce que l’édition vient de s’épuiser, le petit volume intitule avec une naïveté, qui n’était pas aussi ambitieuse qu’on pourrait le croire, l’Idéalisme.
Les deux volumes des Essais de psychologie sont l’un des livres de ce temps où l’on trouverait le plus de remarques neuves et profondes sur les modernes conditions de la vie morale, avec des aperçus qui vont dans tous les sens et qui vont très loin. […] Aussi bien les trois volumes où M. […] Tout juste se permet-il, au début de ses livres, quelques considérations qui ne sont que le résumé, fait après coup, des études contenues dans un volume. […] » Si je détache ces phrases et ces locutions isolées d’un ensemble de plusieurs volumes, on voit bien quelle est mon intention et que c’est de montrer combien ces taches sont rares dans les écrits de M. […] C’est un homme d’une quarantaine d’années ; une bonne face de chanoine ; une voix d’un volume énorme, dont les éclats roulent sous la voûte et emplissent les bas-côtés.
Daudet débute en 1858 par un volume de vers, Amoureuses ; c’est encore du romantisme, et c’est bien de son âge ; qui de nous ne fut pas romantique à 18 ans ? […] Quant au peu d’intérêt que le public témoigne à la poésie, qu’on remarque ce titre, habile et significatif, d’un volume de vers : Passant, n’achète pas, ce ne sont que des vers (Colin, 1910).
Coleridge, dans sa jeunesse, a fait d’admirables Poëmes méditatifs, dans lesquels la nature anglaise domestique, si verte, si fleurie, si lustrée, décore à ravir, et avec une inépuisable richesse, des sentiments d’effusion religieuse, conjugale ou fraternelle ; soit que le soir dans son verger, entre le jasmin et le myrte, proche du champ de fèves en fleur, il montre à sa douce Sara l’étoile du soir, et se perde un moment, au son de la harpe éolienne, en des élans métaphysiques et mystiques, qu’il humilie bientôt au pied de la foi ; soit qu’il abandonne ensuite ce frais cottage, de nouveau décrit, mais trop délicieux, trop embaumé à son gré pendant que ses frères souffrent (vers l’année 93), et qu’il se replonge vaillamment dans le monde pour combattre le grand combat non sanglant de la science, de la liberté et de la vérité en Christ ; soit qu’envoyant à son frère, le révérend George Coleridge, un volume de ses œuvres, il y touche ses excentricités, ses erreurs, et le félicite d’être rentré de bonne heure au nid natal ; soit qu’un matin, visité par de chers amis, dans un cottage encore, et s’étant foulé, je crois, le pied, sans pouvoir sortir avec eux, du fond de son bosquet de tilleuls où il est retenu prisonnier, il fasse en idée l’excursion champêtre, accompagne de ses rêves aimables Charles surtout, l’ami préféré, et se félicite devant Dieu d’être ainsi privé d’un bien promis, puisque l’âme y gagne à s’élever et qu’elle contemple ; soit enfin que, dans son verger toujours, une nuit d’avril, entre un ami et une femme qu’il appelle notre sœur, il écoute le rossignol et le proclame le plus gai chanteur, et raconte comme quoi il sait, près d’un château inhabité, un bosquet sauvage tout peuplé de rossignols chantant à volée, en chœur, et entrevus dans le feuillage sous la lune, au milieu des vers luisants : Oh !
Les éditions de Désaugiers répondent exactement à cette vue de la critique : un premier volume parut en 1808, un second en 1812, un troisième en 1816.
Deux pièces, citées dans le treizième volume de la grande Histoire de la Chine qui venait de paraître, l’avaient surtout charmé.
J’aime mieux vivre avec dignité et tristesse que de trouver des joies factices dans l’esclavage et le mépris de moi-même. » Ce fut un an environ avant de quitter ses fonctions de précepteur (1825) qu’il publia une traduction du troisième volume des Éléments de la Philosophie de l’Esprit humain, par Dugald Stewart.
XVII Cette explosion de son âme ignorante et simple donna à sa voix, ordinairement faible et douce, un volume de son et une énergie de vibration qui faisaient frémir les feuilles des arbres comme un souffle de tempête, tempête de sentiments et de joie dans un cœur d’adolescent, qui se communiquait par l’écho des rochers de la vallée à la nature inanimée, et qui semblait vouloir porter jusqu’à la cime des montagnes et jusqu’aux astres du firmament la nouvelle, le retentissement, l’enthousiasme de son bonheur.
Ces deux Entretiens sont un peu courts, parce que quelques-uns de ceux qui les précèdent sont un peu trop longs pour le volume de 1861.
Dans tout ce qu’on me contestera sur la véracité des moindres détails de ce long récit en sept volumes, je suis prêt à donner des preuves par témoignages aussi irrécusables que celles que je vais produire en réponse à M. de Cassagnac, qui calomnie innocemment mon exactitude en histoire.
Qu’on lise sans exception tous les mémoires de ses plus intimes courtisans de Versailles ou de Trianon, publiés avant et depuis les Girondins, on se convaincra qu’à cet égard ils sont tous plus sévères même que l’histoire sur l’action politique de la reine ; et qu’on lise dans les Girondins les pages du cinquième volume consacrées par moi aux malheurs et au supplice de cette princesse, dont l’apothéose, juste alors, eut pour piédestal un cachot et un échafaud, certes on ne m’accusera plus d’avoir voulu ternir cette sublime ascension de la victime.
(Voir sous le nom de Régina le deuxième volume des Confidences.)
Il faut la chercher dans des milliers de volumes, où de longs et pénibles travaux suffisent à peine pour la découvrir.
Wolzogen fut le rédacteur en chef des Bayreuther Blätter dont les articles se distinguent par la lecture nationaliste et raciste de l’œuvre de Wagner (voir également la note sur Wolzogen du premier volume de la revue).
La première version en parut en volume en 1886, sous le titre provisoire de Traité du Verbe, ce livre qui devait « répandre avec éclat » les principes d’une Poésie nouvelle et pour l’idée fondamentale et pour la technique rythmique, et dont les impartiaux auteurs de l’Anthologie des Poètes d’aujourd’hui (A.
On a cherché depuis trois siècles à figer ce jardin dans cette attitude contradictoire ; de là, ces incohérences qui permettent de rédiger des grammaires en quatre volumes.
Que l’on observe que les Châtiments sont l’ironique antiparaphrase des paroles officielles placées en épigraphes, qu’il n’est presque point de volume de poèmes qui ne soit digne de porter en titre l’antithèse de Rayons et Ombres, que tous les romans et les drames sont les développements d’une psychologie, d’une situation ou d’une thèse bipartites.
Un auteur de ce caractére ne fournit pas d’ordinaire de gros volumes, mais souvent aussi ce qu’il donne en a l’air moins inégal et plus naturel.
De plusieurs volumes que ce la Menardière a faits pour le théâtre, c’est le seul mot qui soit resté.
Ce meurt-de-faim et ce-meurt-de-peur, ramassé dans le chemin, aux barrières, par une maraîchère dont la voiture a failli l’écraser, est porté sur des feuilles de chou et des monceaux de navets à la Halle, près de laquelle vivent son frère et sa belle-sœur, ces charcutiers qui sont le grand intérêt du volume de M.
« Faut-il essayer de vous rendre l’impression que j’ai éprouvée en lisant le deuxième volume de l’Histoire du peuple d’Israël ? […] Paul Desjardins nous parlait l’autre jour du cinquième volume des Origines de la France contemporaine. […] Molines est du moins consciencieux ; il est surtout complet en son genre ; et puisque rien n’a nui davantage à Vinet que l’extrême dispersion de son œuvre, on ne pouvait sans doute lui rendre un meilleur office que de la ramasser ou de la résumer tout entière en un seul volume. […] À la vérité, quoique nous ayons de lui vingt ou vingt-cinq volumes, dont il y en a bien une dizaine sur l’histoire de la littérature, nous n’avons pourtant que des fragments de son œuvre, dont il n’a pas eu le temps d’équilibrer les proportions. […] Si l’on ne changeait pas de volume, on ne croirait pas avoir changé d’auteur en passant des Poèmes romanesques de M. de Régnier, aux Cygnes ou à l’Ancæus de M.
Il y a tant d’intrus, tant d’aspirants, tant d’abboyeurs, que, comme dans toutes les assemblées tumultueuses, chacun y parle, sans entendre son voisin ; tel n’y vient que pour embarrasser, étourdir les oreilles d’autrui ; on voit un pédant faire de gros volumes sur quelques vers jugés il y a trente ans, & noyer dans un déluge de mots quelques observations futiles(24) déjà faites avant lui ; tel autre écrire périodiquement ce qui n’est bon à dire que le bonnet quarré en tête, dans une chaire de Collége, & tracer des critiques dures & minutieuses, parmi lesquelles il n’y a pas un seul mot qui touche à l’art. […] J’ouvre un volume de la nouvelle Héloïse de Rousseau ; c’est encore du noir sur du papier ; mais, tout-à-coup, je deviens attentif ; je m’anime ; je m’échauffe ; je m’enflâme, je suis agité de mille mouvemens divers. Je me crois dans les bosquets de Clarens, je lis le volume d’une halcine, & quand j’apprends qu’il y en a six, mon cœur palpite de joie & de plaisir, & je voudrois pouvoir prolonger à l’infini cette délicieuse lecture.
Il y a eu des boîtes de dragées lilliputiennes, et pour l’inscription des noms du baptisé, on a ouvert au hasard, dans un immense volume du Musée de Florence, à une page où se trouvait une académie d’homme. […] Il est en extase devant le dos et le nom du volume.
Quelques volumes dépareillés de Voltaire lui tombèrent sous la main, et il apprit pour ainsi dire à lire dans les écrits de ce grand railleur de toute chose, comme celui-ci avait appris à lire dans la Moïsade. […] On était en 1820 quand parut, sans nom d’auteur, un volume de vers sous ce titre modeste : Méditations poétiques. […] J’ai anéanti ainsi des volumes de cette première et vague poésie du cœur, et j’ai bien fait ; car, à cette époque, ils seraient éclos dans le ridicule et morts dans le mépris de tout ce qu’on appelait la littérature. […] Louis XVIII, qui avait de l’Auguste dans le caractère littéraire, se fit lire par le duc de Duras mon petit volume, dont les salons retentissaient. […] Entre les deux volumes dont se composèrent les Méditations, M. de Lamartine publia un poëme à la fois philosophique, dramatique et élégiaque : la Mort de Socrate.
Aucun d’eux n’avait su se faire écouter : — ni les princes charmants des mille et une nuits parisiennes, dont les cartes de visites ont parfaitement cours dans les exchange office ; — ni les gros sacs de la finance, hydropisies sonores qui veulent bien consentir à adresser l’expression de leur hommage, sous enveloppe, dans une toison du Thibet, — mais qui n’aiment pas à remettre à huitaine, comme Bilboquet, l’achat des carpes qui excitent leur convoitise ; — ni les Tucarets de l’industrie, dégustateurs jurés de toutes les primeurs friandes, qu’elles mûrissent au feu du soleil, ou aux feux de la rampe ; — ni les petits messieurs qui trempent leur chaussure dans le carmin de la Régence ; — ni les vicomtes et barons de fantaisie, dont la vicomté ou la baronnie n’existe que brodée au plumetis dans le coin de leur mouchoir et qui exigeraient volontiers que l’on peignît le rébus de leur blason sur les panneaux des omnibus ; — ni les amoureux saules-pleureurs, qui n’ont que le cœur et pas de chaumière ; — ni les poëtes de première année, qui gravissent la montagne de l’Hélicon— mortelle aux bottes, et se nourrissent exclusivement de radis noirs, afin d’économiser les frais d’impression d’un petit volume jaunâtre, dans l’intérieur duquel ils crachent leurs poumons ; ce qui est aussi malsain pour la santé que pour la littérature. — Ô miracle ! […] *** Mademoiselle Victorine C… est un mince et très-mince petit volume de lieux communs, richement relié par la générosité du prince russe Nicolas Tr… Ce grand, ou plutôt ce gras seigneur, ressemble à Lablache regardé au télescope ; quand il voyage dans les chemins de fer, la moitié de sa personne est comptée comme colis. […] — Moyennant finances, il trouve un libraire qui consent à lui imprimer un volume, en tête duquel le monsieur qui s’occupe de littérature met une préface qui commence invariablement par ces mots : « Cédant aux nombreuses sollicitations de quelques amis d’un goût sûr et approuvé, l’auteur de ce volume se présente pour la première fois devant le public, etc., etc. » — Ici, le personnage devient nuisible et dangereux. — Ce n’est plus le monsieur qui s’occupe de littérature, c’est l’homme de lettres amateur, — désigné quelquefois plus communément et plus justement, sous le nom de Charançon de lettres.
[NdA] On peut le lire à la suite de l’introduction, dans le volume des Grands Jours.
Mais, un jour, un été, à une certaine saison d’ennui, après les années brillantes, cette personne, à la campagne, prend une plume, et trace, sans but arrêté d’abord, un roman ou des souvenirs pour elle, pour elle seule, ou même seulement ce sont des lettres un peu longues qu’elle écrit à des amis sans y trop songer ; et dans cinquante ans, quand tous seront morts, quand on ne lira plus l’homme de lettres de profession à la mode en son temps, et que ses trente volumes de couleur passée iront lourdement s’ensevelir dans les catalogues funèbres, l’humble et spirituelle femme sera lue, sera goûtée encore presque autant que par nous contemporains ; on la connaîtra, on l’aimera pour sa nette et vive parole, et elle sera devenue l’un des ornements gracieux et durables de cette littérature à laquelle elle ne semblait point penser, non plus que vous près d’elle.
J’ouvris le petit volume des psaumes que j’avais recueilli dans l’héritage de ma mère, et dont les feuilles, feuilletées à toutes les circonstances de sa vie, portaient l’empreinte de ses doigts et quelques taches de ses larmes.
Ces renseignements irrécusables lui firent insérer de suite une rectification dans le livre LVI du huitième volume de l’Histoire des Girondins.
Toutes ces circonstances accidentelles, jointes au culte que j’avais conçu dès mon enfance pour le poète de la Jérusalem, me portèrent à étudier pas à pas les traces de sa vie ; ces dispositions furent fortifiées à Naples dans l’hiver de 1821 par la lecture accidentelle aussi du volume in-quarto de Black, ce commentateur infatigable de mon poète.
Voilà quatre volumes qui nous expliquent l’univers, et le nom de Dieu n’y est pas même prononcé.
Il réunit dans sa librairie près de mille volumes : et il les y prenait pour les lire.
Je n’ai pas relu, je l’avoue, les quatre-vingts volumes de George Sand ; mais je sais ce qu’ils renferment et j’en ai été longtemps imprégné.
Elles savent couper un volume et s’appliquer à en suivre le texte.
Mais il s’en faut que les poèmes fussent pour ce plaidoyer un argument convaincant, — du moins d’après ce qu’affirment les revues littéraires d’alors, car je n’ai pu me procurer ce petit volume.
Le premier est Le Royaume de Coquetterie, de l’abbé d’Aubignac publié en 1654 ; le second est le roman de l’abbé de Pure, intitulé La Précieuse, ou Les Mystères des ruelles, publié en 1656, un vol. in-8° ; le troisième est le Dictionnaire des Précieuses, publié en 1660 par Somaise, secrétaire de la princesse Colonna, un vol. in-18 ; le quatrième est Le Grand Dictionnaire des Précieuses, publié par le même Somaise en 1661, deux volumes in-12.
XXIX Il se passa de longues années avant que j’eusse l’occasion de la revoir ; elle avait rempli ces années de bonheur, de vers et de célébrité : des volumes de poésie, des romans de caractère, des articles de critique de mœurs qui rappelaient Addison ou Sterne ; des tragédies bibliques, où le souvenir d’Esther et d’Athalie lui avait rendu quelque retentissement lointain de la déclamation de Racine ; des comédies, où la main d’une femme adoucissait l’inoffensive malice de l’intention ; enfin des Lettres parisiennes, son chef-d’œuvre en prose, véritables pages du Spectateur anglais, retrouvées avec toute leur originalité sur un autre sol : tout cela avait consacré en quelques années le nom du poète et de l’écrivain.
Gustave Michaut, très diligent, très érudit, très consciencieux et très sûr, les rassemble pour nous, je veux bien vous les lire dans son volume : Certain enfant qui sentait son collège, Doublement sot et doublement fripon Par le jeune âge et par le privilège Qu’ont les pédants de gâter la raison… Ailleurs : Je ne sais bête au monde pire Que l’écolier si ce n’est le pédant.
Cette mémoire visuelle s’était développée à tel point qu’après quelques instants passés devant une bibliothèque l’enfant retenait un assez grand nombre de titres, avec la place exacte des volumes correspondants.
Cependant une vive curiosité m’appelait vers le coin obscur de l’atelier, où j’apercevais confusément de nombreux volumes, en désordre sur des rayons, épars sur une table de travail. […] Quand tu seras bien portante, nous irons ensemble ; d’ailleurs il faudrait un volume et la description n’en donnerait aucune idée. […] N’achetez pas l’histoire de Solovieff en un volume, car je l’ai déjà.
La sensualité de Claudel peut être dite à plusieurs dimensions : aussi donne-t-elle aux choses leur profondeur et leur volume, l’intégrité de la vie. […] Nous voyons le volume de la réalité se dérouler continûment, nous constatons « une relation constante entre certains motifs, comme d’une fleur à sa tige, du bras avec la main60 Cela nous fait croire que tout s’enchaîne nécessairement, qu’« il n’y pas d’effet sans cause », qu’à chaque effet est assignée une cause véritablement productrice et créatrice, que le monde est soumis à des lois qui en déterminent ? […] Chacun a son volume à dérouler.
D’ailleurs, le lecteur trouvera à la fin de ce volume un Appendice consacré à la comparaison des différents textes de Hamlet, et cette étude plus générale lui fournira, nous l’espérons, quelques raisons encore de conclure comme nous sur le point du débat spécial auquel nous avons dû nous borner ici. […] Si, dans Troïlus et Cressida, le poëte traite un peu lestement les héros de l’Iliade, si ces grands noms lui ont si peu imposé qu’il est douteux que cette composition dramatique ne soit pas une parodie, ne croyons pas que Shakspeare ait blasphémé contre la divinité d’Homère ; rappelons-nous que nos anciens romanciers avaient fait des demi-dieux et des héros de l’antiquité de véritables chevaliers errants, et qu’Hercule, Thésée, Jason, Achille, conservaient, pendant dix gros volumes, les mêmes mœurs que les Lancelot, les Roland, les Olivier, et d’autres paladins chrétiens. […] Dès 1594, on vendait à Londres un petit volume intitulé : A pleasant conceited Historie called the Taming of a Shrew. […] 3º Dans le septième volume des Histoires tragiques de François Belleforêt : Accidents divers advenus à Apollonie, roy des Tyriens ; ses malheurs sur mer, ses pertes de femme et fille, et la fin heureuse de tous ensemble.
. — On peut remarquer dans cet Examen de la duchesse de Longueville, et en général dans toutes ses lettres manuscrites dont j’ai vu une quantité, un style suranné, et bien moins élégant qu’on ne l’attendrait ; beaucoup moins vif et précis, par exemple, que celui des divines lettres et réflexions de Mme de La Vallière, publiées en un volume par Mme de Genlis.
J’ai lu les vingt volumes de leurs procès-verbaux : on ne peut voir de meilleurs citoyens, des administrateurs plus intègres, plus appliqués, et qui se donnent gratuitement plus de peine, sans autre objet que le bien public.
Il faudrait des volumes pour énumérer toutes les choses physiques et morales qui forment l’inventaire des propriétés physiques et morales nécessaires à la vie de l’humanité ; ce sont ces choses qui ont fait de l’homme, en comparaison des autres êtres qui ne possèdent que ce qu’ils dérobent, le premier des êtres, l’être propriétaire, le plus beau nom de l’homme !
Voyons son système dans le rêve en deux volumes intitulé : la République.
…………… …………… Ses dix-huit volumes de correspondance sont pleins des témoignages de sa foi dans l’Être créateur, providentiel et rémunérateur, et de mépris contre les athées qui nient la cause suprême faute de pouvoir l’expliquer.
Céladon, banni par Astrée qui le croit infidèle, peut se noyer de désespoir dans le Lignon : sauvé par des nymphes, il résiste à l’amour de Galatée, mais il n’ose se présenter devant sa belle tant qu’elle ne révoquera pas l’ordre de son bannissement ; il faudra cinq volumes pour qu’elle se décide, pendant lesquels aussi Silvandre soupirera pour Diane, Hylas se fera gloire d’être inconstant, le sage druide Adamas sera intarissable en bons conseils et bons offices : nymphes et bergères, bergers et chevaliers entre-croisent leurs histoires habilement suspendues, qui se dénoueront auprès de la merveilleuse fontaine d’Amour.
Or, parmi ces volumes modernes, qui détonnaient souvent avec les vieilles routines des cahiers, j’en remarquai un qui produisait sur moi un effet singulier.
À propos de Teodor de Wyzewa, on se reportera à la note n° 20 du premier volume de la Revue.
Dans le premier volume, paru en 1789, de ses fameux Mémoires ou Essais sur la Musique.
Ce ne fut qu’en 1874 que fusa pour ainsi parler son volume peut-être le plus original.
Mais si l’on ne veut pas se donner la peine de les chercher, on n’a qu’à ouvrir au hasard un volume de Labiche.
On se dit : ce ne serait certes pas un travail inutile que de coordonner les observations dispersées, et comme perdues, en tant de volumes et de brochures. […] Enfin plusieurs Gouvernements ont pris l’initiative d’envoyer à l’étranger des personnes chargées d’inventorier, pour leur compte, les documents qui les intéressent : c’est ainsi que l’Angleterre, les Pays-Bas, la Suisse, les États-Unis, etc., accordent des subventions régulières à leurs agents qui inventorient et transcrivent, dans les grands dépôts de l’Europe, les documents qui concernent l’histoire de l’Angleterre, des Pays-bas, de la Suisse, des Etats-Unis40, etc. — Avec quelle célérité et quelle perfection ces utiles travaux peuvent être conduits aujourd’hui, pourvu que, dès l’origine, une sage méthode ait été adoptée, et pourvu que l’on dispose, en même temps que de quelque argent pour le rétribuer, d’un personnel compétent, convenablement dirigé, l’histoire du Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France le montre : commencé en 1885, cet excellent Catalogue descriptif compte en 1897 près de cinquante volumes et sera bientôt terminé. […] Mieux vaut « limer pendant des semaines au petit chef-d’œuvre de vingt pages » pour convaincre deux ou trois savants en Europe de l’inauthenticité d’une charte, ou passer dix ans à établir le meilleur texte possible d’un document corrompu, que d’imprimer dans le même temps des volumes d’inedita médiocrement corrects, et que les érudits futurs auraient un jour à recommencer sur nouveaux frais. […] A peine peut-on satisfaire à cette exigence pour les périodes très mal connues dont tous les documents conservés tiennent en quelques volumes, et pourtant on en est venu à poser en dogme qu’un historien ne doit jamais travailler de seconde main191.
Mais il faut nous contenter de ces vers de l’exempt : Venant vous accuser, il s’est trahi lui-même, Et, par un juste trait de l’équité suprême, S’est découvert au prince un fourbe renommé, Dont sous un autre nom il était informé ; Et c’est un long détail d’actions toutes noires Dont on pourrait former des volumes d’histoires. […] Ne cherchez point, dans les deux gros volumes que M. […] On la quitte rarement dans le cours de ces deux volumes. […] Cela m’a fait feuilleter quelques vieux volumes dépareillés du Répertoire général du théâtre français (édition stéréotype d’après le procédé d’Herhan, s’il vous plaît ! […] Le papier est sale et sans couleur ; la pièce est meublée de quelques chaises fort sèches, d’un fauteuil d’utrecht vert usé jusqu’à la corde, d’un minable bureau d’acajou, d’un coffre-fort énorme, de cartons verts qui escaladent le mur jusqu’au plafond, et d’une sorte d’armoire-bibliothèque où l’on trouverait sans doute, si on l’ouvrait, le Code, le Manuel des maires, le Manuel de l’agriculteur, des romans-feuilletons découpés dans les journaux et cousus de ficelles rouges, peut-être des volumes dépareillés de l’Histoire de France de Henri Martin, et assurément deux ou trois romans de M.
On connaît la lettre charmante où il recommande au « petit Racine » de bien soigner pendant son absence ses onze volumes de saint Chrysostome et de les défendre contre les rats, et où il l’appelle son fils et lui dit : « Aimez toujours votre papa comme il vous aime. » Il fut spécialement le professeur de rhétorique de Jean Racine. […] Il écrivit des petits traités de piété pour les religieuses et quatre volumes de très subtils commentaires sur le Cantique des cantiques. […] Même un volume imprimé chez Lemerre, même un prix de l’Académie (à qui l’on a présenté l’an dernier plus de deux cents volumes de vers) n’avancent pas beaucoup les affaires du malheureux débutant. […] Mais Racine s’est surtout servi de Gautier la Gueule, qui venait de publier deux volumes de ses plaidoyers.
Par-là il imposeroit silence à ceux qui ne font que grossir le volume de la science sans en augmenter le thrésor. […] Avec ces trois conditions essentielles à un critique, il eût dit ce qu’il pensoit, & l’eût dit en moins de volumes. […] C’est de cette espece de critique, qu’un auteur que nous ne saurions assez citer en fait de goût, a dit, ils ont laborieusement écrit des volumes sur quelques lignes que l’imagination des poëtes a créées en se jouant. […] Dans le gouvernement monarchique, ils l’exercent quelquefois & ne la possedent jamais : c’est par eux qu’elle passe ; ce n’est point en eux qu’elle réside ; ils en sont comme les canaux, mais le prince en ouvre & ferme la source, la divise en ruisseaux, en mesure le volume, en observe & dirige le cours.
Mais tous ces personnages romantiques qui se trémoussent en dix volumes on ne sait pourquoi, qui n’ont ni vraie passion, ni vraie vie, tous ces batailleurs, qui vivent de sang, d’amour et d’eau fraîche, m’ennuient, je veux la vérité avant tout, « Rien n’est beau que le vrai, etc. » dit Boileau, et c’est une des rares fois qu’il a raison. […] N’est-il pas fatigant de lire un volume pour s’amuser quelquefois ? […] Nadar : « J’avais là, dans ce petit volume, toute l’essence concentrée du “réalisme”, une sorte d’abrégé de roman terrible. » ne croyez pas, dis-je, qu’on vous croira sur parole et qu’on ne vous mettra pas sous les yeux certains autres livres, dont vous n’avez rien ou presque rien dit encore, et qui sont très propres à controverser vos assertions, et à prouver que les réalistes que nous aimons sont fort loin de chercher leur succès dans l’horrible.
XXXVII On n’a qu’à lire sa description scientifique du Parthénon, ce Sinaï de l’art, qui occupe un de ses volumes.
Les lettrés les enseignèrent, les magistrats les prêchèrent ; et comme ils enveloppaient toutes les petites actions de la vie, lorsqu’on trouva le moyen de les faire observer exactement, la Chine fut bien gouvernée. » XXII Il est évident que ce premier volume de l’Esprit des Lois, rempli de quelques axiomes sages et vrais, et d’une nuée d’axiomes légers et inconsidérés, n’était point un livre de législation dans la pensée de Montesquieu, mais un recueil de premiers aperçus rassemblés par lui pour faire plus tard un livre.
Puis il lâcha de loin en loin quelques pièces, qui formèrent avec trois ou quatre autres le recueil posthume des Destinées (1864) : en tout, une trentaine de poèmes, qui tiennent en un petit volume.
Dans l’un des premiers volumes des Causeries du lundi.
Le second volume du Cosmos de M. de Humboldt (histoire d’un sentiment de l’humanité poursuivie dans toutes les races et à travers tous les siècles, dans ses variétés et ses nuances) peut être considéré comme un exemple de cette psychologie historique.
Depuis mon retour, j’ai travaillé sans cesse à vérifier et à contrôler dans le détail l’ébauche que j’avais écrite à la hâte dans une cabane maronite, avec cinq ou six volumes autour de moi.
Oui, huit mois pendant lesquels il faut soulever tout un monde… puis au bout de cela, ne pas savoir, si ça y est ou si ça n’y est pas… Ne pas le savoir pendant bien longtemps… car il faut cinq ou six ans, pour avoir la certitude que le volume sorti de vous, prend décidément sa place dans votre œuvre. » Mercredi 19 avril Ce soir, au fumoir de la princesse, Augier raconte ceci : Il se trouvait à l’Académie, à côté de Villemain, son ennemi personnel.
Spencer a publié à Londres entre 1873 et 1881 les 8 volumes de sa Descriptive Sociology, en collaboration avec David Duncan, Richard Scheppig, et James Collier.
Les signes extérieurs et apparents, comme le volume et même la conformation de l’organe cérébral, ne suffisent pas.
V J’ai sous les yeux le redoutable volume où, quelque temps après la mort de Milton, on a rassemblé sa prose454. […] Milton lui répondit du même style : il l’appela « histrion, charlatan, professeur d’un sou455, cuistre payé, homme de rien, coquin, être sans cœur, scélérat, imbécile, sacrilége, esclave digne des verges et de la fourche. » Le dictionnaire des gros mots latins y passa. « Toi qui sais tant de langues, qui parcours tant de volumes, qui en écris tant, tu n’es pourtant qu’un âne. » Trouvant l’épithète jolie, il la répéta et la sanctifia : « Ô le plus bavard des ânes, tu arrives monté par une femme, assiégé par les têtes guéries des évêques que tu avais blessés, petite image de la grande bête de l’Apocalypse !
Avant de se décider, Bossuet voulut soumettre le livre à l’approbation de certains prélats, et il en fit imprimer, pour faciliter l’examen, quelques exemplaires, « destinés, dit-il, à tenir lieu du manuscrit de l’auteur128. » Comparé à ces exemplaires, le texte rendu public offrait de légères différences qui « regardaient uniquement l’expression, la netteté du style. » La Bastide prétendit y voir autre chose, et, la passion aidant, il fit deux volumes pour prouver que ces différences de rédaction n’étaient rien moins que des contradictions de doctrine. […] Voilà quarante volumes sortis de la plume de Bossuet, et pas un seul qui ne soit ou quelque exposé du dogme, catholique, ou quelque historique de sa tradition.
Je groupe dans le volume actuel les esprits beaucoup plus hardis, beaucoup plus généreux, beaucoup plus chimériques peut-être, les uns du reste plus grands, les autres plus petits que les précédents, qui, plus détachés de l’esprit du xviiie siècle, auquel tous ceux que je nommais tout à l’heure, si anti-voltairiens qu’ils fussent, étaient cependant attachés encore ; allant aussi beaucoup plus au fond des choses ; comprenant le problème beaucoup mieux dans toute son étendue, ou le sentant beaucoup plus dans toute sa gravité ; ont eu cette idée que l’expansion de l’individualisme avait pour cause la disparition du pouvoir spirituel, qu’un pouvoir spirituel est nécessaire aux hommes, et qu’il fallait soit en restaurer un, soit en créer un nouveau. Et ceux qui ont cru qu’il fallait en créer un nouveau sont, de toute évidence, absolument différents des penseurs que j’ai étudiés dans le premier volume de ces Etudes. […] Un seul des penseurs que je présente aux lecteurs dans ce volume n’a nullement rêvé pouvoir spirituel et gouvernement des âmes. […] Et, comme ce qu’il repousse le plus, c’est un pouvoir de coercition, il faut bien qu’il compte inconsciemment, pour l’établissement de son système, sur un pouvoir de persuasion extraordinaire ; et, donc, il est assez raisonnable de le « ranger parmi les partisans d’un pouvoir spirituel, et de le compter comme un apôtre du pouvoir spirituel sans le savoir. — Sans recourir à ce détour, disons qu’il place le pouvoir spirituel dans chacun de nous, qu’il le croit immense, qu’il le croit capable de nous amener à nous aimer les uns les autres, qu’à compter sur lui d’un tel courage il l’intronise et le glorifie, et qu’il a ainsi sa place naturelle parmi les grands esprits religieux dont ce volume est destiné à expliquer les tendances. […] On lisait les quarante volumes de l’Histoire parlementaire de la révolution française, de Bûchez, et l’on faisait son cours avec la secrète intention de se préparer par là à la grande éloquence de la Chambre des députés ou de la Chambre des pairs.
La bonne foi de Lamennais est incontestable et quand il écrivit, sur le premier volume de son grand ouvrage : De l’indifférence en matière de religion, il souligna d’un trait de feu le grand mal et la grande faute, en effet, de son temps. […] Dans ses études sur Les Poëtes modernes de l’Angleterre, dans son nouveau volume (La Renaissance de la poésie anglaise) on sent, à chaque page, un homme qui a le culte et le sens de la Beauté.
Voir la note à la fin du volume.
Le manuel qu’il livre aux commençants a mille pages, et il faudrait je ne sais combien d’atlas et de volumes pour contenir la figure et l’énumération de toutes les parties qu’à l’œil nu il a constatées. — S’il arme son œil du microscope, ce nombre se multiplie au centuple ; Lyonnet n’a pas eu trop de vingt ans pour décrire la chenille du saule. — Au-delà de notre microscope, des instruments plus puissants accroîtraient encore notre connaissance ; il est visible que dans cette voie la recherche n’a pas de terme. — Pareillement, voici un corps inorganique, de l’eau ; l’idée que j’en ai est celle d’un liquide, sans odeur ni couleur, transparent, bon à boire, qui peut devenir glace ou vapeur ; rien de plus ; du groupe énorme des caractères ou propriétés physiques et chimiques qui s’accompagnent et constituent l’eau, je ne sais pas autre chose.
Nous ne pouvions jamais quitter qu’à la fin du volume ; quelquefois mon père, entendant le matin les hirondelles, disait tout honteux : — Allons nous coucher : je suis plus enfant que toi. » Quelles délicieuses pages !
Mon père voulut me consoler et m’apporta un volume de planches coloriées représentant, avec assez d’exactitude, les mêmes oiseaux qui faisaient mes délices, et dont les momies décoraient mon petit appartement.
Edouard Schuré, dans le second volume du Drame Musical.
Il s’agit d’une allusion au récit oriental Akëdyseryll de Villiers de L’Isle-Adam, publié en juillet 1885 dans « La Revue contemporaine » puis en volume en 1986.
Jeudi 22 mai Il y aurait à dénoncer une série de bonnes blagues, inventées par de prétendus émetteurs d’idées, et dans lesquelles, au bout de quelque temps, coupent les gens d’esprit ; ainsi la théorie que les eaux-fortes, pour l’illustration des livres, ne doivent pas avoir le caractère d’art qu’on leur demande, quand elles ne font pas partie d’un volume.
Même quand il s’essaie, comme dans David Copperfield et Les Grandes Espérances, à ce genre, le plus facile de l’analyse psychologique, l’autobiographie, le personnage qui se confesse tout au long de deux volumes en petit texte est plus irréel et plus inexistant encore, se dessine moins visiblement que ne le sont les figures de second plan, en moins d’effusions.
C’était un très gros volume, composé à la manière de l’école de Wolf, avec une grande régularité, mais avec un tel luxe de divisions et de subdivisions, que la pensée fondamentale se perdait dans le circuit de ses longs développemens.
Le traité du docteur Prosper Lucas, en deux gros volumes, est le meilleur et le plus substantiel de ceux qui ont été écrits sur ce sujet.
Le détail dans une description produit à peu près le même effet que la trituration ; un corps remplit dix fois, cent fois moins d’espace ou de volume en masse qu’en molécules ; M. de Réaumur ne s’en est pas douté, mais faites-vous lire quelques pages de son traité des insectes, et vous y démêlerez le même ridicule qu’à mes descriptions.
Le goût de bien des lecteurs pour les choses frivoles, et l’envie de faire un volume de ce qui ne devrait remplir que peu de pages, sont cause que l’histoire des hommes célèbres est presque toujours gâtée par des détails inutiles et des contes populaires aussi faux qu’insipides.
. — C’était enfin le Journal des Goncourt, en trois volumes, très amusant, tout plein d’impressions originales et où je ne m’indigne pas outre mesure que les deux frères aient consigné, sur quelques écrivains célèbres du second empire, des remarques évidemment sincères. […] Enfin, les tiroirs étant vides, je pense, et ne sachant plus où déterrer les trois cents pages du volume annuel, M. de Goncourt a eu dernièrement une idée plus étonnante encore que celle de la publication de ses lettres. Il a ingénument réuni en volume, pour notre édification et notre commodité, ses Préfaces et Manifestes, c’est-à-dire des morceaux déjà parus, soit en tête de ses romans, soit dans le Journal ou dans les Pages retrouvées. […] Vraiment la fable même de Barbe-Bleue très clairement et très habilement agencée, — avec ses personnages mystérieux, ses meurtres, sa sorcellerie, ses morts qui ressuscitent, ses vengeances, son duel, etc… cette fable, prise à moitié au sérieux et développée par les procédés connus, pourrait fort bien être celle d’un roman du père Dumas en trois volumes compacts… La scène où le comte Oscar reconnaît dans Fleurette la fille du roi Bobèche, — jadis livrée au courant du fleuve, dans une corbeille, — est particulièrement remarquable. […] Septièmement, presque tout le dernier tableau de Barbe-Bleue parodie le dialogue coupé, haché menu, qui remplit de ses innombrables demi-lignes la moitié des trois cents volumes de l’auteur de Monte-Cristo et qui offre cet inestimable avantage de dire les choses le plus longuement possible, tout en ayant l’air de les dire avec une rapidité vertigineuse.
Avant d’entamer l’analyse du volume publié pour la première fois à Lugano en 1845, j’éprouve le besoin d’insister sur les circonstances particulières au milieu desquelles s’est développé le talent de Giusti. […] Aujourd’hui, grâce au volume publié à Lugano, tous les hommes éclairés peuvent se former une idée précise des satires politiques applaudies en Toscane comme des chefs-d’œuvre, et décider si l’auteur doit être classé parmi les poètes de talent ou parmi les poètes de génie. […] En parcourant ce volume où les redites coudoient les erreurs, il est impossible de ne pas se rappeler le conseil donné aux poètes par Boileau : il est trop évident que M. […] Renfermer dans le court espace d’un volume la civilisation européenne n’est pas un problème facile à résoudre, et je conçois très bien que l’auteur, pressé par le temps, n’ait envisagé qu’une seule face de son sujet. […] Si les six volumes déjà publiés par M.
« Détachez par extrait de votre Art de la Comédie, tout ce qui concerne l’homme immortel que le faux goût, que la satiété du beau poursuivent jusque sur la scène dont il fit la gloire ; joignez à de nouvelles observations sur l’Art du poète dramatique, des remarques sur l’Art du comédien ; décomposez celui-là pour prouver à celui-ci qu’il ne peut le bien rendre s’il ne le connaît parfaitement ; consacrez par ce moyen la bonne tradition ; dénoncez par ce moyen la mauvaise ; resserrez ces observations et ces remarques dans un volume qui devienne nécessaire à chaque possesseur d’un exemplaire de notre excellent comique ; et si vous épargnez des recherches au lecteur paresseux, si vous procurez au plus futile l’avantage de raisonner insensiblement ses plaisirs, si vous ménagez l’amour-propre des uns et des autres, en les amenant au point de s’initier comme d’eux-mêmes aux mystères de Thalie, je vous garantis qu’ils voudront juger à leur tour votre Art de la Comédie, et que vous n’aurez peut-être pas des critiques plus sévères. » Cruel ami ! […] Nuit quatrième, Fable quatrième du premier volume.
Voy. note 2 à la fin du volume.