/ 3236
606. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 163

Les meilleurs Ouvrages qui ont paru sous son nom, seroient précisément ceux qui ne lui appartiendroient pas, à en croire des personnes qui l’ont beaucoup fréquentée. […] Baudot de Juilly, l’Histoire de Louis IX, celle de Charles VI, & celle de la Révolution de Naples ; il ne resteroit à Mademoiselle de Lussan que la Vie du brave Crillon, Ouvrage prolixe & assez mal écrit, ainsi que toutes les autres Histoires qu’elle a adoptées, si on en excepte les Anecdotes de la Cour de Philippe Auguste.

607. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » p. 456

On a de celui-ci une Bibliotheque des Auteurs de Bourgogne, en deux volumes in-folio, qui, quoique fort vantée, nous a toujours paru un des plus mauvais Ouvrages de ce genre. Ce ne sont que des noms obscurs, des titres d’Ouvrages dont on n’a jamais entendu parler, des dates, & d’autres choses semblables, qui ne supposent que des recherches inutiles pour les trois quarts.

608. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » p. 554

Ses Ouvrages sont peu connus en France, & on n’y perd pas beaucoup. […] L’Auteur des Mélanges ne prétendoit pas, sans doute, faire naître dans la République des Lettres un Ouvrage aussi ridicule & une Philosophie aussi absurde.

609. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » p. 301

Ses Ouvrages de Morale annoncent un homme qui connoît assez le cœur humain, mais dont les idées, en général, ne sont ni neuves, ni bien exprimées ; ses Ouvrages de Littérature annoncent un homme d'esprit, mais qui manque de goût, & souvent même de jugement.

610. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » p. 325

Les Amateurs de l'érudition, au contraire, lui sauront toujours gré de nous avoir procuré quantité d'Ouvrages inconnus, dont la collection a beaucoup enrichi la Bibliotheque du Roi. On lui doit un Recueil précieux de Livres Chinois, & la premiere Traduction des principaux Ouvrages de Confucius, qu'il fit faire sous ses yeux, par un homme de cette Nation, qu'il attira à Paris dans cette vûe.

611. (1929) Les livres du Temps. Deuxième série pp. 2-509

Par malheur, plusieurs de ses ouvrages sont depuis longtemps épuisés. […] Il y a encore dans cet ouvrage des vues générales sur l’architecture, que M.  […] On peut consulter à ce propos l’excellent ouvrage de M.  […] Si les ouvrages de M.  […] Leur ouvrage n’en est pas moins attrayant et délicat.

612. (1874) Premiers lundis. Tome I « Dumouriez et la Révolution française, par M. Ledieu. »

En annonçant cet ouvrage, nous l’avons déjà caractérisé. […] Tel Dumouriez se dessine à nos yeux dans l’histoire, tel il ne se reproduit point dans l’ouvrage de M.  […] Il avait pour unique ressource la vente des ouvrages qu’il publiait sur la politique.

613. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258

Nombre de mots que Montaigne, Rabelais, Fromenteau ont employés couramment les mots que Molière, La fontaine et Boileau même ont employés à leur tour, et que Molière a prétendu maintenir dans le langage des honnêtes gens, sont, malgré leur autorité, bannis aujourd’hui du langage du monde poli70 : personne ne les souffrirait maintenant, ni dans un ouvrage de littérature, ni au théâtre, ni dans la conversation. […] Il se défendit par la nature de son ouvrage ; mais il avoua que ces mots dont on lui reprochait l’usage, étaient justement bannis de la conversation, et il souscrivit à leur réprobation. Molière et Boileau ont eux-mêmes rayé dans leurs ouvrages quelques-uns de ces mots, d’après la critique qu’en avaient faite les gens du monde.

614. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface d’« Hernani » (1830) »

Grâces lui soient donc rendues, ainsi qu’à cette jeunesse puissante qui a porté aide et faveur à l’ouvrage d’un jeune homme sincère et indépendant comme elle ! […] Il prierait volontiers les personnes que cet ouvrage a pu choquer de relire le Cid, Don Sanche, Nicomède, ou plutôt tout Corneille, et tout Molière, ces grands et admirables poètes. […] Il n’est pas de ces poètes privilégiés qui peuvent mourir ou s’interrompre avant d’avoir fini, sans péril pour leur mémoire ; il n’est pas de ceux qui restent grands, même sans avoir complété leur ouvrage, heureux hommes dont on peut dire ce que Virgile disait de Carthage ébauchée : Pendent opera interupta, minæque Murorum ingentes !

615. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » p. 135

Ses Ouvrages de Théologie, & son Histoire Ecclésiastique écrite en latin, lui attirerent pendant sa vie une grande considération, qui ne subsiste plus que parmi les Théologiens. On se fait néanmoins un devoir de placer ce dernier Ouvrage dans toutes les Bibliotheques où il peut être nécessaire pour compléter la collection des Ecrivains sur ce sujet.

616. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 506

L’incorrection du style empêche qu’on ne lise ses Ouvrages historiques ; & les inexactitudes dont ils fourmillent, doivent empêcher de les consulter : ils consistent dans un Nobiliaire du Dauphiné, une Histoire généalogique de la Maison de Sassenage, & une Histoire du Duc de Lesdiguieres. On lui attribue une Production infame, connue sous le nom d’Aloïsia Toletana ; mais s’il est assez vraisemblable qu’il ait pu ramasser les ordures qui font la base de cet horrible Ouvrage [le plus dangereux pour les mœurs qui ait paru en aucune langue], il n’est guere croyable qu’un homme qui écrivoit si mal en François, ait été capable d’orner de toutes les graces de la belle Latinité ces Dialogues orduriers.

617. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 108

Ceux qui ont travaillé depuis à des Ouvrages classiques, en ont senti toute l’utilité, & en ont fait usage. […] On a aussi de M. l’Abbé Danet un Dictionnaire des Antiquités Grecques & Romaines ; Ouvrage où l’on trouve beaucoup de recherches, qui en ont épargné à ceux qui ont travaillé depuis sur le même objet.

618. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — H — article » p. 505

M. de Voltaire ne le connoissoit sans doute pas, quand il a dit, dans sa Notice des Ecrivains du Siecle de Louis XIV, qu’il n’avoit fait que des Ouvrages polémiques. […] Ambroise, & des Traductions de quelques Ouvrages des Peres de l’Eglise, le tout écrit avec beaucoup d’enflure & de diffusion.

619. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — J. — article » p. 534

Si son style étoit toujours égal, & sa maniere de s’exprimer toujours correcte, cet Ouvrage pourroit être regardé comme le meilleur & le plus complet qu’on nous ait donné sur cette matiere. […] M. l’Abbé Joannet est Auteur de quelques autres Ouvrages, & a long-temps travaillé au Journal Chrétien.

620. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — J. — article » p. 539

Une latinité pure, élégante, facile, & comparable, à beaucoup d’égards, à celle des Anciens, forme le coloris de tous ses Ouvrages. […] Il ne faut pas s’étonner que ces Ouvrages, aussi bien que son Appendix de Düs & Heroïbus Poëticis, soient devenus des Livres classiques.

621. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » p. 519

On a de lui des Traductions de plusieurs Ouvrages Italiens & Anglois, écrites d’un ton qui annonce une plume facile & heureusement exercée. […] Outre un grand nombre d’autres Ouvrages étrangers dont M.

622. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article »

Ce n’est pas pour avoir travaillé à quelques Journaux, pour avoir publié quelques Ouvrages polémiques, & un Abrégé de l’Histoire de M. […] Ce petit Ouvrage n’a pu partir que d’un Ecrivain solide & judicieux, d’un esprit observateur & doué de l’art de rendre, d’une maniere intéressante, ses observations.

623. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » p. 232

Rien de plus propre que cette invention à contribuer aux progrès des Sciences & des Lettres ; aujourd’hui elle leur est devenue inutile, même nuisible, par la multiplicité de ces sortes d’Ouvrages, & par l’abus que font les Journalistes de leurs éloges & de leurs critiques. […] Nous ne prétendons pas les envelopper tous dans ce reproche ; il en est parmi eux qui conservent encore l’impartialité : mais l’étude, le travail nécessaire pour bien analyser un Ouvrage, pour en donner une juste idée, sont-ils des qualités bien répandues parmi nos Journalistes ?

624. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 novembre 1886. »

Le fier et hardi motif en soi, qui commence l’ouverture, est employé à diverses reprises dans le cours de l’ouvrage comme thème caractéristique du héros. […] Tout promet à la Valkyre une interprétation digne de ce magnifique ouvrage. […] Voir dans le grand ouvrage de M.  […] Son ouvrage La nouvelle Allemagne musicale. […] Le drame musical (1875) est un ouvrage de référence pour toute la génération symboliste.

625. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — IV. La Poësie dramatique. » pp. 354-420

Ses réflexions étoient si justes, que le chancelier d’Aguesseau, ce grand admirateur des anciens, sans connoître l’auteur, lui fit faire compliment sur son ouvrage. […] L’ouvrage est de Fuzelier. […] Il oublie le motif pour lequel Scarron faisoit valoir le marquisat de Quinet, & l’abbé Devertot donnoit des ouvrages avant que sa fortune fût commencée. […] D’où il conclud que La Mothe doit réformer ses ouvrages & non pas les parodies. […] Eussent-elles subi ce sort, s’il étoit vrai que les bons ouvrages en missent un auteur à l’abri ?

626. (1881) La psychologie anglaise contemporaine « [Préface] »

[Préface] Quand parut la première édition de cet ouvrage, la psychologie anglaise contemporaine était à peu près inconnue en France. […] Les Anglais, meilleurs juges que nous sur ce point, n’ont pas trouvé l’ouvrage indigne d’être traduit et ils n’y ont relevé que quelques erreurs de détail qui ont été soigneusement corrigées.

627. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » p. 118

Le grand nombre d’Ouvrages qu’il a déterrés & mis en lumiere, dans le Recueil intitulé Spicilege *, lui ont mérité une place parmi les Savans du siecle dernier ; les excellentes Préfaces qu’il a mises à la tête de chaque édition, prouvent qu’il auroit pu ne pas se borner à la simple qualité d’Editeur. […] Ils méritent en cela bien plus de reconnoissance, que la plupart des Ecrivains médiocres qui ne cessent de fatiguer le Public de leurs propres Ouvrages.

628. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 391-392

Telle étoit l’aigreur de son caractere, que presque tous ses Ouvrages, aujourd’hui oubliés, ne sont qu’un tissu d’injures atroces contre les Catholiques, & sur-tout contre les Moines. […] Ce qui le rend encore moins excusable d’avoir tant multiplié ses Ouvrages polémiques, est de n’avoir eu ni le talent de la faire, ni celui de la plaisanterie.

629. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — N. — article » p. 399

Ses Ouvrages les plus connus sont des Considérations politiques sur les coups d’Etat, & une Apologie des Grands Hommes faussement soupçonnés de magie. Il s’en faut de beaucoup que le mérite de ces deux Ouvrages réponde à l’importance du titre.

630. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » p. 509

Nous connoissons des jeunes gens que son Livre de la Vérité de la Religion prouvée à un Déiste, a ramenés au Christianisme, dont la lecture peu réfléchie des Ouvrages philosophiques les avoit écartés. […] Quoique cet Ouvrage ne soit pas aussi piquant que le plan de l’Auteur sembloit le promettre, il n’en annonce pas moins un homme zélé pour les bons principes, & digne en cela de l’estime & de la reconnoissance de tous les Citoyens qui s’intéressent à la gloire de la Religion & au maintien des bonnes mœurs.

631. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » p. 99

Les Journaux, où on les vantes toutes les fois qu'ils publient un Ouvrage, ne sauroient être les garans d'une brillante & solide célébrité. […] Dans tous ces Ouvrages on trouve de l'esprit & des connoissances, mais ils n'élevent tout au plus M. de Rivery qu'au dessus des Auteurs injustement prônés dans la Capitale, & jamais au dessus des Auteurs médiocres.

632. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » p. 247

Indépendamment de beaucoup d'Ouvrages utiles sur la Marine, & de plusieurs Dictionnaires, tels que ceux de Mathématique, d'Architecture, &c. on a de lui une Histoire des Philosophes modernes, qui suppose des recherches, des connoissances, un esprit méthodique, & le talent de l'analyse. […] Ce dernier Ouvrage offre un style plus précis & plus soigné, une érudition mieux digérée, & des recherches plus savantes & mieux présentées.

633. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Mémoires et journal de l’abbé Le Dieu sur la vie et les ouvrages de Bossuet, publiés pour la première fois par M. l’abbé Guettée. — I » pp. 248-262

Pourtant, distinguons d’abord : il y a deux espèces d’ouvrages de l’abbé Le Dieu sur Bossuet ; il y a les mémoires et le journal. […] L’abbé Le Dieu, dans cet ouvrage, se soigne, et il écrit comme en vue du public ; son style a de la facilité, du développement, des parties heureuses : on sent l’homme qui a vécu avec Bossuet et qui en parle dignement, avec admiration, avec émotion. […] L’abbé Le Dieu était un ecclésiastique estimable, laborieux, auteur par lui-même de quelques ouvrages sur des matières théologiques ; il fut attaché à Bossuet à partir de l’année 1684, et resta auprès de lui près de vingt ans, les vingt dernières années de la vie du grand prélat, en qualité de secrétaire particulier et avec le titre de chanoine de son église cathédrale ; mais il ne faut point voir en lui auprès de Bossuet ce qu’était l’abbé de Langeron pour Fénelon : ce n’était point un ami, mais un domestique dévoué et fidèle. […] Dans toutes ces portions de son ouvrage, Le Dieu justifie bien les expressions par lesquelles il se définit lui-même à côté de Bossuet « un homme tout à lui, passionné pour sa gloire, et très curieux de recueillir les moindres circonstances qui peuvent orner une si belle vie ». […] Ses oraisons funèbres, les plus lus de ses ouvrages oratoires, nous ont accoutumés à entendre surtout ses éclats et ses tonnerres, bien qu’il y ait telle de ces oraisons funèbres (celle de la princesse Palatine, par exemple) qui émeuve plus doucement et fasse pleurer ; mais en général la première chose qu’on se figure quand on songe de loin à l’éloquence de Bossuet, ce sont les foudres.

634. (1854) Préface à Antoine Furetière, Le Roman bourgeois pp. 5-22

On y voit Furetière accusé d’avoir prostitué sa sœur pour se mettre en état d’acheter la charge de procureur fiscal de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés ; il y est dit qu’il se déshonora dans ce poste par des prévarications et qu’il s’y fit le protecteur déclaré des filous et des filles publiques ; on y raconte comment il abusa de sa charge pour escroquer, par une manœuvre qui, selon le vocabulaire moderne, serait qualifiée de chantage, le bénéfice d’un jeune abbé ; enfin, retournant une plaisanterie de Furetière contre lui-même, l’auteur prétend que le Roman Bourgeois, — ce détestable ouvrage — a été dédié par lui au bourreau, comme au seul patron digne d’une telle œuvre. […] D’un côté un ouvrage considérable, un ouvrage gigantesque, et qu’en raison de l’étendue et de la nouveauté du plan on peut appeler original ; un livre qui, rajeuni de siècle en siècle par les révisions de grammairiens tels que Huet, Basnage et les Pères de Trévoux, est encore resté aujourd’hui, pour l’homme de lettres, l’autorité décisive et l’encyclopédie grammaticale la plus complète ; de l’autre une obscure Batrachomyomachie de tracasseries misérables, de questions personnelles, sans profit pour le public et sans intérêt pour l’histoire. […] Le créancier, le procureur qui poursuit en son nom, le voisin incommode, parfois le confrère envieux, souvent même le parent importun ; mais surtout c’était l’homme illettré, le rustre, le rustique, méprisant les travaux de l’esprit, dont il n’est apte à saisir ni la valeur, ni le charme ; l’homme qui n’achète pas les livres, et borne le catalogue de ses lectures aux ouvrages surannés : Les Quatrains de Pibrac et les doctes Tablettes Du conseiller Mathieu. […] Il serait à souhaiter que chaque académicien eût autant travaillé que moi à cet ouvrage, Furetière n’aurait pas le public de son côté. » (Carp.

635. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Camille Jordan, et Madame de Staël »

Qu’avez-vous pensé de l’ouvrage de mon père119 ? […] Je désire savoir les divers effets de l’ouvrage. » « P. […] Je lis l’ouvrage de Gérando pour Berlin124, qui me frappe de vérité et de clarté. […] L’ouvrage tirait à sa fin. […] 2° l’ouvrage a-t-il pour but de réveiller les passions, de former des factions ou de semer des troubles dans l’intérieur ?

636. (1928) Les droits de l’écrivain dans la société contemporaine

Mais l’argent que cet ouvrage peut rapporter continuera à être versé aux héritiers. […] On cite déjà quelques hommes de lettres qui dactylographient eux-mêmes leurs ouvrages. […] Valery Larbaud ajoute : « Voilà donc cette citation, qui peut être un faux, incorporée au reste de mes ouvrages écrits pour être publiés ; et un lecteur, un critique, peuvent désormais faire état de cette citation comme de n’importe quel autre passage des ouvrages que j’ai publiés. […] Sauf dans des cas très particuliers, une lettre privée ne saurait être considérée comme un ouvrage littéraire. […] Pierre-Quint sont annoncées en 1928 (voir la liste des ouvrages à paraître, ci-dessus) qui ne verront pas le jour.

637. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 410

L’érudition & le goût des Lettres se trouvent heureusement associés dans la plupart de ses Ouvrages. […] Ses Mémoires sur la Langue Celtique sont pleins de recherches, & font auguter avantageusement de la bonté du Dictionnaire Celtique, auquel il travaille depuis plusieurs années ; Ouvrage nécessaire pour débrouiller l’origine de notre Langue, & pour en faire connoître les développemens successifs.

638. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 449

Quoiqu’il ait plus cultivé les Sciences que les Lettres, ses Ouvrages de Métaphysique, de Morale & d’Histoire Naturelle, lui donnent une place parmi les Littérateurs. […] Les Gens de l’Art font cas des Mémoires, des Traités, des Dissertations & des Ouvrages qu’il a composés pour leur instruction.

639. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 459

Sa Cour Sainte ne mérite pas les railleries qu’en a faites le Marquis d’Argens : cet Ouvrage respire la piété, la douceur, une morale pure, & est écrit d’un style supérieur à celui de bien de Ecrivains de son temps. […] Nous nous garderions bien de donner une pareille preuve en faveur de certains Ouvrages de notre siecle, qui, sans être bons, ont eu le même sort ; mais du temps du Pere Caussin, les Auteurs n’avoient pas l’adresse d’envoyer leurs Productions aux Princes étrangers : l’utilité seule en faisoit la vogue.

640. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 217-218

Parmi une infinité d’Ouvrages qu’il a publiés, il ne s’en trouve aucun qui ne renferme des vûes avantageuses & bien présentées. Il a écrit sur la Marine, sur diverses parties de l’Agriculture, sur plusieurs branches de Commerce, sur les Arts mécaniques, & peut être regardé, dans tous ces Ouvrages, comme un Auteur élémentaire.

641. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — J. — article » p. 513

JACOB, [Louis] Carme, Bibliothécaire du Cardinal de Retz, né à Châlons-sur-Saone, en 1608, mort à Paris en 1670 ; un de ces Ecrivains laborieux, qui n’ont d’autre mérite que celui des recherches, & dont les Ouvrages ne laissent pas d’être quelquefois très-utiles. […] Niceron, Bayle & du Pin, ont beaucoup puisé dans les Ouvrages de ce Religieux.

642. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 54

En qualité de Littérateur, il a fait connoître, par quelques bons Ouvrages, qu’il eût été en état de se distinguer dans cette carriere, s’il s’y fût totalement renfermé. […] On trouve encore, dans les Ouvrages de M.

643. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 305

Daniel, les meilleurs Ouvrages que nous ayons eus en ce genre. […] Cet Ouvrage est écrit du même ton que l’Histoire de France ; ton, après tout, plus supportable que celui qui substitue la déclamation & l’appareil de l’Eloquence, à la noble simplicité qui convient à la narration.

644. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 400-401

La Satire que Boileau lui a adressée, a plus contribué à sauver son nom de l'oubli, que ses propres Ouvrages. […] Cet Ouvrage n'a point paru.

645. (1880) Une maladie morale : le mal du siècle pp. 7-419

Ceux dont parle cet ouvrage laissent subsister le libre arbitre. […] Quoi qu’il en soit, le but qu’il s’était proposé en écrivant cet ouvrage, Gœthe l’atteignit. […] Cet ouvrage a pour titre Ermenonville, ou le tombeau de Jean-Jacques. […] L’ouvrage consacré à Joseph Delorme débute par une vie du prétendu auteur. […] Dans un ouvrage sur le roman contemporain, M. 

646. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 394

Toutes ces méprises ne sont pas capables de faire oublier que l’Ouvrage du P. […] Il y a apparence que si elles eussent été connues avant les deux volumes qu’on a faits pour enseigner la maniere de se servir de cette baguette, elles auroient épargné au Public un ridicule Ouvrage, & à certains Lecteurs le ridicule d’y ajouter foi.

647. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 438

Il a donné une édition des Poésies d’Anacréon, des Comédies de Plaute, & des Commentaires de César, Ouvrages qui lui assurent l’estime des Amateurs de la Littérature ancienne. […] On doit à ce dernier, outre plusieurs bons Ouvrages, une édition de Quintilien, avec des corrections & des notes, qu’il ne faut pas confondre avec le verbiage des Commentateurs vulgaires.

648. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 138

Cet Auteur ne mériteroit pas cette remarque, s’il n’eût fait un Ouvrage mal digéré, à la vérité, mais qui, entre les mains d’un homme habile, eût pu être d’une grande utilité. […] Ce projet étoit louable, mais il auroit dû être bien rempli ; au lieu que l’Ouvrage de M.

649. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 459

Les Ouvrages qu’on a de lui se ressentent également & du mauvais état de sa fortune & de la trempe de ses sentimens. […] Malgré la bassesse du style, cet Ouvrage a été recherché, parce que la satire est piquante pour le commun des esprits, & encore plus pour ceux qui y applaudissent sans discernement.

650. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 63

Les plus connu de ses Ouvrages est l’Histoire littéraire du Siecle de Louis XIV, divisée en autant de Livres qu’il y a de classes de Littérateurs & de Savans, & dont chaque Livre est précédé d’un Discours sur l’origine & les progrès de chaque Art, de chaque Science. Ces discours, au nombre de seize, sont écrits comme le reste de l’Ouvrage, c’est-à-dire que le style en est lourd & dissus, que les réflexions en sont triviales, les détails ennuyeux, les faits mal exposés.

651. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 220

Il ne doit pas aux Places qu’il a eues, les jugemens avantageux que plusieurs Journalistes ont portés sur ses Ouvrages. […] Ses Ouvrages dramatiques sont peu estimés, & on convient qu’on leur a fait justice en leur refusant les honneurs de la représentation.

652. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — O. — article » p. 429

Il a publié plusieurs Ouvrages sur l’ancienne Egypte, qui annoncent la connoissance la plus étendue & la plus réfléchie de tout ce qui a rapport à cette célebre partie de l’Afrique. […] Il existe un autre Ouvrage fait sur le même plan, & portant le même titre : celui-ci, composé par une Société de Gens de Lettre, a eu beaucoup de succès & mérite l’estime dont il jouit.

653. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » p. 167

Ce que nous savons certainement, c'est que, quoiqu'il ait beaucoup écrit en Prose & en Vers, il n'a pas laissé un seul Ouvrage qui vaille aujourd'hui la peine d'être lu. […] Du Ryer pouvoit avoir de l'esprit & du talent ; mais, obligé de travailler à la hâte, pour faire subsister sa famille, dont sa plume faisoit tout le revenu, il ne lui étoit pas possible de soigner ses Ouvrages.

654. (1848) Études sur la littérature française au XIXe siècle. Tome III. Sainte-Beuve, Edgar Quinet, Michelet, etc.

C’est une addition à mon jugement sur le style de cet ouvrage. […] Ce sont des traits semblables qui font le vrai prix de cet ouvrage. […] À présent notre ouvrage est fini, et le mystère aussi. […] Aussi est-ce bien celle-là qui, dans l’ouvrage de M.  […] Et cet embarras, l’ouvrage de M. 

655. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Août 1886. »

Cet ouvrage, qui vient de paraître à l’occasion des Fêtes de Bayreuth, contient : Préface en mémoire de Wagner (par H. […] les ouvrages annoncés sont au bureau de la Revue [NdA] 45. […] Albert Lavignac (1846-1916) a publié en 1897 un ouvrage de référence intitulé Le Voyage artistique à Bayreuth. […] Dans son ouvrage, Richard Wagner 1813-2013 : Quelle Allemagne désirons-nous ? […] Un ouvrage les recense et les présente de façon synthétique et claire, le Voyage au cœur du Ring, Wagner, L’anneau du Nibelung, Encyclopédie, de Bruno Lussato, Fayard, 2005.

656. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « I »

Aujourd’hui que les nombreux et précieux ouvrages consacrés à l’œuvre Wagnérienne se sont de plus en plus répandus et nous ont si puissamment aidés dans notre tâche de propagande, nous pouvons continuer notre campagne dans un sens nouveau. […] C’est un travail bibliographique qu’on nous présente sous ce titre, et il est fort intéressant, sans d’ailleurs faire double emploi avec aucun autre ouvrage relatif à Wagner. […] M. de Egusquiza avait connu Richard Wagner ; il possédait ou put se procurer de nombreux documents photographiques : de retour à Paris il se mit à l’ouvrage, et si jamais travail fut fait avec amour, ce fut certes celui-là. […] Les ouvrages annoncés sont au bureau de la Revue. […] La lecture de ses textes est une véritable révélation pour le compositeur et principalement de son ouvrage le plus connu  : Le Monde comme volonté et représentation, publié en 1818 et remanié en 1844.

657. (1809) Quelques réflexions sur la tragédie de Wallstein et sur le théâtre allemand

Eschyle nous a laissé deux ouvrages pareils, son Prométhée et ses trois tragédies sur la famille d’Agamemnon. […] En concevant le projet de faire connaître au public français cet ouvrage de Schiller, j’ai senti qu’il fallait réunir en une seule les trois pièces de l’original. […] Il y a quarante-huit acteurs dans l’original allemand, il n’y en a que douze dans mon ouvrage. […] Ce caractère excite en Allemagne un enthousiasme universel ; et il est difficile de lire l’ouvrage de Schiller, dans sa langue originale, sans partager cet enthousiasme. […] En empruntant de la scène allemande un de ses ouvrages les plus célèbres, pour l’adapter aux formes reçues dans notre littérature, je crois avoir donné un exemple utile.

658. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 365-366

Il s’est fait une forte de réputation par son Ouvrage de l’Action de Dieu sur les Créatures. […] A cela près, l’Auteur a su en rendre la lecture intéressante ; ce qui n’est pas un petit mérite dans un Ouvrage de pure Métaphysique.

659. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 216

Les Ouvrages de cet Académicien, qui traitent de Physique ou de Théologie scholastique, sont les moins connus & les moins estimés. […] Cet Ouvrage offre un recueil des principaux systêmes des Philosophes tant anciens que modernes, sur la lumiere, sur les couleurs & sur la structure de l’Univers.

660. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 449-450

Les Dissertations qu’il a répandues dans le corps de l’Ouvrage du P. […] Son dernier Ouvrage sur les Preuves de l’Histoire, doit être regardé comme le Code de tous les Historiens.

661. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — N. — article » p. 416

En lisant néanmoins ses Ouvrages, qui sont en très-grand nombre, on ne peut s’empêcher d’être étonné du feu, de l’imagination, & de la fécondité qu’il avoit reçues de la Nature. Presque toutes les parties des Belles-Lettres ont été de son ressort ; l’Histoire, la Politique, la Morale, la Religion, l’Art de traduire en Vers & en Prose, le genre romanesque, la Comédie, la Poésie légere, exercerent tour à tour sa plume, & ses Ouvrages eurent le plus grand débit.

662. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » p. 510

Les plus estimés de ses Ouvrages se réduisent à une Relation de l’Islande, & à une autre du Groënland, que les Relations, publiées depuis, ont fait oublier. On connoît sa réponse à la question qu’on lui fit, relativement à ce dernier Ouvrage, pourquoi il y avoit tant de sorciers dans le Nord : C’est , répondit-il, que les biens de ces Magiciens sont confisqués, en partie, au profit de leurs Juges, lorsqu’on les condamne au dernier supplice.

663. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — Q. — article » p. 568

Dans cet Ouvrage, il se montre comme profond Moraliste & excellent Physicien. […] Nous ne parlons pas de ses Ouvrages de Médecine ; ils ne sont point de notre ressort.

664. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » p. 399

Il a publié une Histoire de Languedoc, en cinq volumes in-folio, Ouvrage qui suppose non seulement les recherches les plus profondes & les plus multipliées, mais encore de l’habileté dans la maniere de les digérer & de les présenter. […] Les autres Ouvrages de Dom Vaissette font une Géographie universelle, peu recherchée, & un Abrégé de l'Histoire de Languedoc, en six vol.

665. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 404-405

Ses Ouvrages annoncent de l'esprit & des talens, qui devoient plaire dans les premiers jours de notre Littérature. […] Son Heptameron est le seul de ses Ouvrages qui se soit soutenu jusqu'à nous.

666. (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Sotties. » p. 38

Les poètes de ce temps cachaient le plus souvent leur véritable nom, ou ne l’indiquaient que dans quelque endroit de leurs ouvrages, par des espèces d’acrostiches ; c’est-à-dire, par les lettres initiales d’un certain nombre de vers, lesquelles répondaient à celles dont était formé leur nom, ou un autre que souvent ils adoptaient et qui pouvait les faire connaître. […] La satire caractérisait particulièrement les ouvrages de ce dernier ; on peut en avoir la preuve dans ses Fantaisies et ses Menus propos.

667. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 369-370

Si ces deux Ouvrages n’avoient servi qu’à faire passer dans notre langue les sages maximes & les beautés des Ecrivains Anglois, Abel Boyer auroit de plus grands droits aux éloges du Public reconnoissant ; mais la connoissance de la langue Angloise nous a attiré le débordement de tant d’extravagances, que les Esprits sages sont peu tentés d’applaudir à ses travaux, ou, pour mieux dire, il y eût vraisemblablement renoncé, pour peu qu’il eût prévu les mauvais services qu’il alloit rendre à sa Patrie. […] Les autres Ouvrages d’Abel Boyer concernent l’Histoire, & sont plus estimables par les Pieces curieuses qu’il a recueillies, que par le mérite littéraire, qui est très-médiocre.

668. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 373-374

Cet Ouvrage a été tellement augmenté depuis sa mort, qu’il n’est presque plus de lui ; cependant il conserve son nom, privilége assez ordinaire aux premiers Fondateurs. Moréri publia cet Ouvrage en 1673.

669. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37

Cet ouvrage, dit-il, en fit faire une foule d’autres qui enchérirent sur la puérilité du sien . […] Plusieurs causes ont concouru au prodigieux succès de cet ouvrage, dont la publication dura quinze ans. […] « Ces ouvrages, dit Huet, furent reçus du public avec un applaudissement infini, et principalement de ceux qui se distinguaient par la politesse et par la beauté de l’esprit. » Rien ne nous apprend comment le Ier volume du roman du marquis d’Urfé fut accueilli à l’hôtel de Rambouillet, ni si l’auteur s’introduisit dans cette société.

670. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Ma biographie »

Ils portaient en général sur des ouvrages historiques, sur des mémoires relatifs à la Révolution française, sur des ouvrages aussi de poésie et de pure littérature. […] L’ouvrage avait deux volumes ; mais le second contenait simplement les Œuvres choisies de Pierre de Ronsard, avec notices, notes et commentaires. […] Cet ouvrage, à l’heure qu’il est, a eu jusqu’à cinq éditions, toutes réelles, chacune des quatre dernières formant un volume in-1216. […] Il fit ce cours en 81 leçons dans l’année scolaire 1837-1838, et il bâtit ainsi l’ouvrage qui parut successivement en cinq volumes in-8°, depuis 1840 jusqu’en 1859. […] Il s’est expliqué là-dessus d’une manière nette et catégorique en note, au tome IV, page 564, de la dernière édition de cet ouvrage.

671. (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIVe entretien. Cicéron (3e partie) » pp. 257-336

« À ces ouvrages ajoutons six livres de la République, écrits à l’époque à laquelle je tenais les rênes du gouvernement de l’État ; question immense, intimement liée à la philosophie et largement traitée par Platon, Aristote, Théophraste et toute la famille des péripatéticiens. […] Pour moi, je recueille déjà le fruit de mes travaux, puisque je vois des hommes d’un âge avancé, et en bien plus grand nombre que je ne l’espérais, prendre plaisir à lire mes ouvrages ; et c’est ainsi que leur empressement à les étudier redouble de jour en jour mon zèle à les composer. […] « Il en est de même des lettres et des sciences. » Nous n’analyserons pas pour vous ce grand ouvrage d’incrédulité philosophique ; les superstitions tombées, qu’importent les réfutations ? […] Tel est en substance ce traité de la Vieillesse, l’un des ouvrages les plus parfaits de Cicéron, et dont la lecture justifie si bien ce que disait Érasme : « Je ne sais point ce qu’éprouvent les autres en lisant Cicéron ; mais je sais bien que, toutes les fois qu’il m’arrive de le lire (ce que je fais souvent), il me semble que l’esprit qui peut produire de si beaux ouvrages renferme quelque chose de divin. » C’est aussi ma pensée, et le génie de Cicéron a toujours été pour moi une preuve vivante de la divinité de l’esprit humain. […] Les ouvrages de Cicéron retrouvés consoleraient le monde de la perte de tous les autres livres ; c’est l’encyclopédie de l’âme, de la pensée et du talent.

672. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre huitième »

De la sensibilité dans les ouvrages de l’esprit. — § III. […] C’est là ce qu’on appelle un ouvrage achevé ! […] De la sensibilité dans les ouvrages de l’esprit. […] La perfection d’un ouvrage de ce genre est la suprême beauté. […] Il faut bien souffrir un peu de convention dans les ouvrages d’art.

673. (1828) Introduction à l’histoire de la philosophie

Son premier ouvrage écrit en français est de 1657. […] Voilà les deux grands ouvrages par lesquels s’ouvre la science de l’histoire. […] Son ouvrage a été la base de tous les travaux contemporains du même genre. […] L’ouvrage de Tiedemann a paru de 1791 à 1797 ; celui de Tennemann, de 1798 à 1820. […] Remarquez que je ne dis pas aucun ouvrage de quelque mérite ; je ne m’érige pas ici en juge ; je crois la gloire un très bon juge, je l’interroge, et elle ne me présente aucun ouvrage de philosophie anglaise qui ait excité à un certain degré l’attention de l’Europe.

/ 3236