On diroit que le but de l’Auteur est de justifier M. de Voltaire de tous les torts qu’on lui reproche à l’égard des Gens de Lettres qu’il a si cruellement outragés, & de le placer au dessus de tous les Ecrivains ses prédécesseurs, dans les différens genres de Littérature qui ont exercé sa plume.
Le même auteur a donné ensuite un Essai sur la santé des gens de lettres, & un autre sur celle des gens du monde : tous les deux très-bien faits.
Gens du Khasso, région de Médine.
Ces gens ayant vu nos voitures, nous en avions deux, et nos impériales chargées de malles, avec une suite de deux femmes et deux ou trois hommes pour nous servir, s’écrièrent que tous les riches voulaient s’échapper de Paris avec toutes leurs richesses, et les laisser, eux, dans la misère et l’abandon. […] Sur ces entrefaites, beaucoup de gens s’étaient amassés autour de nos deux voitures ; les uns criaient : Mettons le feu aux voitures ! […] Une fois devant les brigands de la municipalité, nous étions bien sûrs de ne plus partir ; tout au contraire, on nous envoyait en prison ; et si le hasard voulait que nous y fussions encore le 2 septembre, c’est-à-dire quinze jours après, nous étions de la fête, et nous partagions le sort de tant d’autres braves gens qui s’y virent cruellement égorgés. […] Là nous apprîmes, par ceux de nos gens que nous avions laissés à Paris, que, ce même lundi 20 août fixé d’abord pour notre départ, que j’avais par bonheur avancé de deux jours, cette même section qui nous avait délivré nos passeports s’était présentée en corps (voyez un peu la démence et la stupidité de ces gens-là !)
Plus nerveux que Gautier, ils ajoutent à la vision nette des choses et des gens la sensation aiguë que donne tel aspect fugitif d’une personne ou d’un site. […] Parmi les jeunes gens, surtout ceux de la cour, coutumiers d’exagération et d’extravagance, c’est un luxe de joyaux, de plumes, qui scandalise les gens simples ; c’est une débauche de formes bizarres et indécentes auxquels les bons chroniqueurs de l’époque attribuent les malheurs de la France. […] Et les autres avoient robes froncees sur les reins comme femmes et si avoient leurs chaperons destranches143 menuement tout autour, et si avoient une chausse d’un drap et l’autre d’autre ; et si leur venoient leurs cornettes et leurs manches près de terre et sembloient mieux jongleurs que autres gens. […] Un soir, les gens qui habitaient dans le voisinage du Bois de Boulogne furent effrayés de voir au milieu des massifs briller une grande flamme. […] Le mot silhouette rappelle à la fois le plaisir que les gens du xviiie siècle trouvèrent quelque temps à jouer aux « ombres chinoises » et le financier Étienne de Silhouette, qui avait tapissé son château de profils noirs ainsi obtenus.
16 janvier Rien ne m’agace comme les gens qui viennent vous supplier de leur faire voir des choses d’art, qu’ils touchent avec des mains irrespectueuses, qu’ils regardent avec des yeux ennuyés. […] Du reste pour les gens superstitieux, les mauvais présages n’ont pas manqué. […] » Dans le bruit des paroles des gens qui parlent ici pour ne rien dire, de bouches qui prudhommisent où hystérisent des lieux communs, ainsi que celle d’Aubryet, c’est une bonne fortune de rencontrer un causeur à la parole judicieuse, relevée d’une pointe d’ironie parisienne. […] Il ne peut, n’est-ce pas, y être question de progrès, du mérite des femmes, des principes de 89, de toutes les Lapalissades qui font la fortune des gens sérieux. […] Mais pour faire ces romans tout unis, ces romans de science humaine, sans plus de gros drame, qu’il n’y en a dans la vie, il ne faut pas en pondre un, tous les ans… Savez-vous qu’il faut des années, des années de vie commune avec les gens qu’on veut peindre, pour que rien ne soit imaginé, qui ne corresponde à leur originalité propre… Oui, des romans comme cela, un romancier ne peut en fabriquer qu’une douzaine, dans sa longue vie, tandis qu’un de ces romans, qu’on fait avec le récit d’une aventure, amplifiée augmentée, chargée, dramatisée, on peut l’écrire en trois mois, ainsi que le fait Feuillet et beaucoup d’autres.
Tous ces gens-là ont du talent, de la fécondité, de l’originalité. […] Il faisait des vers qu’on pouvait presque réciter à des gens qui jouaient à la paume. […] Les gens que M. […] Les gens qui ont beaucoup d’esprit tombent sous ce soupçon. […] Voir un enfant qui est à soi et ne lui rien être, il y a des gens à qui c’est égal ; il y a des gens à qui c’est insupportable.
Pour expliquer combien ce mobilier est vieux, crevassé, pourri, tremblant, rongé, manchot, borgne, invalide, expirant, il faudrait en faire une description qui retarderait trop l’intérêt de cette histoire, et que les gens pressés ne pardonneraient pas. […] Elle s’intrigua beaucoup pour changer le personnel de ses pensionnaires, en affichant la prétention de n’accepter désormais que les gens les plus distingués sous tous les rapports. […] Les gens de la halle, incapables de comprendre cette sublime folie, en plaisantèrent, et donnèrent à Goriot quelque grotesque sobriquet. […] Mis en nourrice à la campagne, oublié par ma famille pendant trois ans, quand je revins à la maison paternelle, je comptais pour si peu de chose que j’y subissais la compassion des gens. […] Puis je vis dans un fond les masses romantiques du château de Saché, mélancolique séjour plein d’harmonies, trop graves pour les gens superficiels, chères aux poètes dont l’âme est endolorie.
Écolier de la mutuelle, puis saute-ruisseau, sans nulle éducation religieuse (il fit sa première communion comme la font les gamins de Paris, et ses parents étaient de braves gens qui n’allaient pas à la messe), il se forma principalement dans la rue et dans les cabinets de lecture, au hasard. […] À vingt-quatre ans, pour avoir vu de près la basse cuisine politique, la sottise et la vanité des gens en place, l’égoïsme et l’hypocrisie de ceux qui formaient alors le « pays légal », il commençait à connaître les hommes, et il les méprisait parfaitement. […] Or il est bien évident, d’abord, que, parmi les illustres catholiques laïques de ce siècle, les Montalembert, les Falloux, les Ozanam, aucun n’a cet accent ; que ce sont gens bien élevés, dont les discours pieux sentent leur homme du monde et se distinguent toujours de ceux d’un desservant de village, d’un sacristain ou d’une Petite Sœur. […] J’imagine qu’il se fût étrangement défié de nos néo-catholiques, de ces gens qui font des gestes pieux et qui, mis au pied du mur, confesseraient qu’ils ne croient même pas à la divinité du Christ. […] Plus d’une fois il m’a désolé par la façon dont il traite des gens pour qui j’ai de l’indulgence, de la sympathie, ou même du respect Mais il eut en même temps des « faiblesses » charmantes.
Nestor Roqueplan, aux gens qui écoutent aux portes.
Or il n’en est pas résulté que les gens du peuple en France aient su par cœur les vers de Malherbe et les aient pu comprendre.
Son opposition de vingt ans n’était pas moins courageuse que celle de trente : les actes venaient dès lors au secours des paroles, et il n’a pas tenu aux gens du roi et aux Conseils de guerre de l’époque d’épargner aux parquets et aux Commissions militaires de la nouvelle monarchie la besogne qu’il leur a donnée.
Victorien Sardou Ce qu’il décrit surtout, c’est le travail, les souffrances des pauvres gens, marins ou pêcheurs, toujours en lutte avec les flots.
Au reste, si les Gens de Lettres sont plus estimables par l’affection qu’on leur porte dans la Société, que par la considération publique dont ils jouissent ; s’ils sont plus grands par leurs vertus que par leurs talens, par leurs actions que par leurs Ouvrages, il en est peu qui aient su se concilier à un plus haut degré que M.
Même tel qu’il est, avec un peu de mauvaise humeur, on a pu s’y méprendre ; Jean-Jacques et Fabre d’Églantine, gens à contradiction, en ont fait leur homme. […] A la scène VII de la Critique, n’est-ce pas Molière qui nous dit par la bouche de Dorante : « Vous êtes de plaisantes gens avec vos règles dont vous embarrassez les ignorants et nous étourdissez tous les jours ! […] Vous me direz sans doute qu’il faut être poëte pour aimer de cette manière ; mais, pour moi, je crois qu’il n’y a qu’une sorte d’amour, et que les gens qui n’ont point senti de semblables délicatesses n’ont jamais aimé véritablement. […] Son domestique ne se bornait pas à cette bonne Laforest, confidente célèbre de ses vers, et les gens de qualité, à qui il rendait volontiers leurs régals, ne trouvaient nullement chez lui un ménage bourgeois et à la Corneille. […] Tout le monde riait de ses pièces, mais tous ne les estimaient pas assez ; trop de gens ne le prenaient, il le sentait bien, que comme le meilleur sujet de divertissement : Molière avec Tartufe y doit jouer son rôle.
Il vécut parmi les grands et les gens de cour, dans la société de mœurs artificielles et de langage calculé. […] Pendant que les gens de lettres apprennent à saluer, les gens de cour apprennent à écrire. […] Toute pédanterie, tout appareil de logique en est exclu ; rien de plus désagréable que la rouille scolastique à des gens bien élevés et délicats. […] Il errait sur les confins des deux théâtres, et ne convenait ni à des artistes demi-barbares ni à des gens de cour finement polis. […] Ainsi tempérée, les gens la digèrent.
Je mis pied à terre chez le starosta, Poléka fin et rusé, de cette race de gens dont on dit en Russie qu’ils voient à plusieurs archines sous terre. […] Le maréchal m’a dit dans la ville : « Décampe, Alexandritch, sors de notre district ; nous te donnerons un passeport de première qualité. » Mais vous autres, gens de Sviatoïé, j’ai eu pitié de vous ; vous ne trouveriez plus un aussi fin voleur. […] Ses chambres vastes, chaudes et malpropres, étaient continuellement remplies de petites gens, qui fondaient de tous côtés sur lui comme la grêle ou la vermine. […] Les Pestoff, qui étaient des gens compatissants et bons, accédèrent aisément à sa prière ; il passa trois semaines chez eux, attendant en secret une réponse de son père ; mais il n’en vint pas, et il ne pouvait pas en venir. […] Le même jour, Maria Dmitriévna avait parlé de lui à Fédor Ivanowitch, dans un français digne de nos institutions de demoiselles : Il n’y a plus maintenant de ces gens comme ça, comme autrefois.
Eux-mêmes, ses plus chauds amis d’autrefois, qui ont mal fait la digestion de ses dîners, ne prononcent plus son nom que pour le désigner narquoisement au choix du bureau de bienfaisance poétique de la Société des Gens de Lettres. […] Au siècle dernier, on disait les gens de lettres ; mais quel écrivain, pris individuellement, s’avisait de s’intituler homme de lettres ? […] Je ne veux pas dire que la femme belle ou seulement jolie n’est qu’une entéléchie et une fiction ; mais tous les gens de bonne foi reconnaîtront qu’elle n’existe guère dans la société qu’à l’état d’exception, et pour ainsi dire d’accident. […] D’aucuns ont pensé que nous avions tort ; même il s’est rencontré parmi eux des gens qui ont cru devoir nous reprocher amèrement, — si humble et si obscur que nous soyons, — ce qu’ils qualifiaient de hardiesse malséante et, tranchons le mot, d’agression jalouse. […] Vous diriez d’un grand seigneur d’il y a cent ans, inopinément endormi par la baguette magique d’une fée, et qui se réveille ; comme ce moine de la légende, après un sommeil séculaire, entouré de gens qu’il n’a jamais vus et dans un monde qu’il ne connaît point.
Les gens pauvres et fiers sont pareils à des cygnes. […] Oui, à moins qu’il ne faille voir là (c’est plus prudent) la précoce ironie d’un jeune homme qui savait son destin et que les gens de son génie meurent dans un fauteuil, au Sénat, un jour qu’ils reviennent de l’Académie. […] Comme les gens de la vendange au devant des cuves Sortent de la maison du pressoir par toutes les portes, Mon sang par toutes ses plaies va à ta rencontre en triomphe ! […] Tous ces détails, que les gens graves de l’an 1855 taxaient d’enfantillages, ne les empêchèrent pas de dégager les premiers le véritable rôle de la reine et de montrer que tous les fils venaient se nouer autour de ses doigts fins et redoutables. […] L’un comme l’autre, ils avaient la passion d’écouter aux portes de la vie ; ils cherchaient des secrets comme des gens cherchent de minuscules coquillages dans le sable des dunes ; le survivant garda jusqu’à sa dernière heure ce besoin de savoir ce qui se passe, de regarder par la fenêtre, de soulever les stores et les rideaux.
Il ne s’agissait plus, pour les gens de lettres, d’être débridés, incroyants, anarchiques : ils s’étaient mis à la raison. […] Les vers de Paul Valéry sont traduits dans toutes les langues du monde : et il y a encore des gens pour hausser les épaules, quand on récite devant eux Le Cimetière Marin. […] « Bien des gens lisent les poètes, sans savoir ce que c’est qu’un poète, ou du moins, sans pouvoir exprimer ce qu’ils en savent. […] Sachons-le bien : « les gens sensés ne sont jamais que des gens médiocres ». […] Les gens passionnés font désormais partie de l’aristocratie morale.
Armand Silvestre, et où, tantôt en des quatorzains et tantôt en des ballades, les uns et les autres d’une écriture et d’une musique jamais faiblissantes, tant de gens notoires, la sottise actuelle et une certaine presse étaient fouaillés vigoureusement, est resté célèbre par les colères qu’il souleva.
Dès cette époque, nous étions des nazirs, des gens qui ont fait un vœu, les hommes-liges de la vérité.
Dans cette autobiographie, au jour le jour, entrent en scène les gens que les hasards de la vie ont jetés sur le chemin de notre existence.
Dans cette autobiographie, au jour le jour, entrent en scène les gens que les hasards de la vie ont jetés sur le chemin de notre existence.
Gayot de Pitaval, le même qui a fait les Causes célébres, nous a donné la Bibliothèque de gens de Cour, l’Art d’orner l’esprit : collections insipides & mal faites.
Renan ne fait aux gens l’honneur ni de se battre ni de discuter avec eux, ce qui offense bien plus. […] Les gens bien informés nous disaient sans doute : Allons donc ! […] C’est la coutume des gens de là-bas. […] J’ai vu des gens d’esprit tout à fait fâchés à ce propos ; l’un d’eux disait : « Ah ! […] » Et puis ces mêmes gens d’esprit, après s’être fâchés, s’apaisaient vite, car la verve étincelante de M.
Ces gens-là n’ont pour moi rien d’étrange. […] Et les autres, les sédentaires, sont aussi de bien braves gens. […] Ce sont des gens qui n’achèvent pas. […] On ne sait jamais où vont ces gens-là, pas plus qu’ils ne le savent eux-mêmes. […] L’objet du mariage n’est pas de faire vivre les gens dans de perpétuelles délices.
Les Gens sont bruyants, ricaneurs, raisonneurs, positifs, utilitaires, froids, irrespectueux. […] Les gens, poussés d’ailleurs par les courtisans du succès, sont descendus si bas — je l’ai dit, ne faut-il pas le répéter ? […] On l’y a cherchée, — je crois même qu’il y a de pauvres gens qui l’y cherchent encore. […] Parmi ces bêtes, ces choses et ces gens simples, M. […] Des gens qui vont, viennent, pressés, empressés, avec un sourire qu’ils portent comme un masque.
L’idée en est venue à bien des gens. […] Il se trouve que cette « spirituelle », si dédaigneuse des gens vulgaires, s’aperçoit un jour qu’elle n’a été ni bonne maîtresse de maison ni bonne mère, ce que les gens vulgaires savent être. […] Que d’esprits dans ce groupe, sans compter les gens sans esprit ! […] Il s’est trouvé des gens de très petite intelligence, des gens très bornés, qui avaient un immense génie littéraire. […] Est-ce qu’on aime les gens pour cela !
Bien des gens s’en étonneront, certains s’en scandaliseront peut-être. […] Les héros sont peut-être spécialisés, tout comme les gens ordinaires. […] Bien des gens ont la même culture ; mais qui donc pourrait construire les mêmes ouvrages ? […] Les stoïciens et les puritains, gens moraux s’il en fut, professaient le fatalisme. […] Les malheurs annoncés par les gens superstitieux vont bientôt fondre sur lui.
Jamais ces gens-là n’ont existé. […] Les critiques qui restent francs quand même, passent pour des gens mal élevés. […] C’était là les gens sérieux. […] c’est le rêve, et les gens très riches peuvent seuls se permettre une pareille tentative. […] Est-ce que ces gens-là nous touchent ?
J’ai oüi dire à Monsieur Regis, célebre medecin d’Amsterdam, que depuis que l’usage des denrées dont je viens de parler, s’étoit introduit dans cette ville parmi les gens de toute condition, on n’y voïoit plus la vingtiéme partie des maladies scorbutiques qu’on y voïoit auparavant.
Mme Guizot l’a dit en je ne sais plus quel endroit : « Quand il se produit dans un ordre de choses un inconvénient qui se renouvelle et dure, toujours il survient, et bientôt, des gens d’esprit pour y remédier. » Mme Guizot a été plus connue et classée jusqu’ici comme auteur de remarquables traités sur l’éducation que comme moraliste à proprement parler. […] On relèverait aisément dans les Contradictions, qu’on pourrait aussi bien intituler les Contrariétés, un certain nombre de jolies remarques sur les gens qui font les nécessaires, sur les personnes dénigrantes. […] Celle-ci, de plus, avait un peu pour idée, nous l’avons vu, que le temps seul ramène les hommes à la raison et à la vérité ; mais que la raison et la vérité n’ont presque jamais convaincu personne. » Elle disait encore que « la raison, par malheur, n’est faite que pour les gens raisonnables. » Le jeune homme, sorti de Nîmes et de Genève, ayant gardé des ferveurs du calvinisme une croyance de christianisme unitairien et une sorte d’enthousiasme rationnel, se sentait le devoir et le besoin d’aller à un but, d’y pousser les autres, de convaincre, de faire preuve au dehors de cette pensée avant tout influente et active. […] Les lettres xii et xiii, d’une grande beauté philosophique, démontrent les principes de conscience et de raison sur lesquels elle fonde le devoir, et expliquent comment tout son soin est de faire apparaître et se dessiner par degrés la règle à la raison de l’enfant, pour qu’il y dirige librement de bonne heure, et dans les proportions de son existence, sa jeune volonté. — Faire régner de bonne heure autour de ces jeunes esprits une atmosphère morale, où ils se dirigent par le goût du bien, les faire gens de bien le plus tôt possible, c’est là son but, son effort, et, à moins de préjugés très-contraires, on lui accorde, en l’entendant, qu’elle a et qu’elle indique les vrais moyens de réussir.
Autrefois, Aujourd’hui, qui dans tant de gens feraient aisément deux consciences ! […] C’est ce génie qui, de nature, nous appartient à nous autres, chrétiens, gens du passe, intelligences historiques, et qui en nous trahissant s’est encore plus trahi que nous ; c’est cette imagination heureusement indomptable, quoiqu’on lui ait mis des caparaçons bien étranges et des caveçons presque honteux, qui n’a pas voulu rester ce que Dieu l’avait faite pour sa gloire et la sienne, et qui s’est transformée en contemptrice aveugle de ce passé qui lui donne son talent encore, lorsqu’elle le peint en le ravalant ! […] … L’auteur des Pauvres gens, cette poésie à la Crabbe, mais d’une touche bien autrement large et émue que celle du réaliste Anglais, le peintre de La Rose de l’infante, ce Vélasquez terminé et couronné par un poète, préfère peut-être à ces chefs-d’œuvre et à tant de pièces que nous avons indiquées déjà les deux morceaux qui terminent le recueil, intitulés Pleine terre et Plein ciel, ces deux morceaux dont je me tairai par respect pour cette Légende des siècles dans laquelle j’ai retrouvé vivant M. […] Sainte-Beuve, par amour pour les gens littéraires, ou, comme M. de Lamartine, pour quelque motif douloureux… Encore une fois, seul M.
Le fait est qu’il faut une loupe pour nous apercevoir en France ; mais, en Amérique, on nous considère avec un télescope ; l’illusion dure encore, bien que nous continuions à être polis comme de pauvres diables, et que nous n’ayons pu encore nous habituer au sans-gêne et aux manières impertinentes des gens de conséquence. […] Mais les scènes, chez lui, ont besoin d’être préparées et comme expliquées d’avance ; il est de ceux qui croient devoir disposer la pensée avant de parler aux yeux : « Vous saurez donc, dit-il en écrivant à sa mère (25 décembre 1831), que les Américains des États-Unis, gens raisonneurs et sans préjugés ; de plus, grands philanthropes ; se sont imaginé, comme les Espagnols, que Dieu leur avait donné le Nouveau Monde et ses habitants en pleine propriété. […] Hier au soir, je l’ai prié comme un saint ; j’espère qu’il a entendu ma voix et qu’il a vu que ses bienfaits n’avaient point été tout à fait perdus… » Cette mort d’un vieillard, à laquelle il semble qu’il pouvait s’attendre, assombrit pour le jeune voyageur les spectacles auxquels il va désormais assister ; il le dit et le redit à toutes les personnes de sa famille avec des accents d’une sincérité profonde, et qui mettent à nu, à n’en pas douter, l’état contristé de son âme : « (A Mme de Grancev, 10 octobre 1831)… Bien des gens croient que nous n’avons fait qu’une perte ordinaire ; mais vous savez que c’est presque un père que nous pleurons.
Il est homme du métier aux yeux des gens du métier ; il a la méthode, il ne s’agit plus que d’oser l’appliquer. […] Parcourant la correspondance de Swift avec Pope, j’y relève cette belle réponse de lord Oxford (Harley) à lord Halifax qui, assistant à un changement dans le ministère, priait lord Oxford d’épargner ceux des gens de lettres qui avaient part aux faveurs de la précédente administration, et notamment M. […] Je sais que c’était de mode, il n’y a pas longtemps encore, pour bien des gens, de déprécier ses travaux sur Virgile, et particulièrement parmi ces messieurs d’Eton qui se piquent en tout d’être les premiers de la création.
De braves gens qui vivent en famille, des hommes sérieux régulièrement occupés, des personnes du monde tout agréables et qui ne veulent pas être choquées, peuvent dire : « Où trouve-t-on de tels personnages ? […] Il n’a vu, il n’a voulu voir qu’un côté, le petit et le vilain, d’un grand règne ; il a parlé de Louis XIV en opprimé, presque en homme lésé ; il s’est mis passionnément de la cabale des gens d’esprit et des libertins contre le grand roi, il a fait cause commune avec Vardes, Bussy, Lauzun, Rohan, les Vendôme, avec tous ceux qui regrettaient ou qui appelaient la précédente ou la future régence ; durant une oraison funèbre de Bossuet, durant les chœurs d’Athalie ou d’Esther, il a continué de chanter à la cantonade quelque noël satirique. […] Sue, gens de talent toutefois ; nous eussions mieux aimé nous taire sur leur compte, que de nous jouer à leur irritabilité.
Quand on parcourt leurs œuvres décousues, inégales, sans composition et sans dessein, on est souvent surpris de trouver un morceau charmant, une idylle, une épigramme heureuse : tous ces gens-là ont fait en leur vie une bonne petite pièce : mais la seconde ne s’y rencontre pas. […] « Ma mère voulut voir la première représentation de la Phèdre de Racine : elle envoya retenir une loge quelques jours à l’avance à l’hôtel de Bourgogne ; mais Champmêlé, qui avoit soin des loges, fit toujours dire aux gens qui venoient de la part de madame Des Houlières, qu’il n’y avoit pas de places et que toutes les loges étoient retenues. […] Voir celui à l’abbé Testu : Fleur de vingt ans tient lieu de toutes choses, et un autre encore, bien agréable, sur ce qu’il est difficile en amour de amour de résister aux gens d’esprit : Contre l’amour voulez-vous vous défendre ?
Mais le duc d’Enghien, son fils, était « le fléau de son plus intime domestique » ; et son petit fils le duc de Bourbon, violent, hautain, avare, injuste, était un maître détestable et détesté : il était brutalement mystificateur, et prenait pour plastron les gens de son entourage. […] Un chapitre d’introduction, où l’auteur explique sa doctrine littéraire ; puis neuf chapitres de description des diverses classes de la société : le mérite personnel, d’abord, parce qu’il n’a pas de place marquée dans la hiérarchie ; puis le monde proprement dit, étudié dans ses principaux éléments et occupations, les femmes avec le cœur et la conversation ; les classes maintenant, gens de finance, bourgeois et robins, courtisans et grands ; enfin l’État, les ministres et le roi. […] Cependant, comme, après tout, il avait travaillé « l’après nature, les gens qui vivaient dans son monde avaient chance parfois de rencontrer juste, et si les caractères d’Emile, de Straton, de Ménippe, de Pamphile, d’autres encore, ne sont pas des portraits strictement personnels, il est certain pourtant que Condé, Lauzun, Villeroy, Dangeau, etc., ont fourni les éléments principaux de chaque portrait.
Songeons, pour en comprendre l’effet, qu’elles s’adressaient à des gens qui n’avaient lu qu’Anquetil et Velly : de sèches, froides et décolorées annales, où rien ne parlait à l’imagination. […] Voyez l’oncle Van Buck, et la tante de Cécile, et l’abbé : ces gens-là ne sont pas compliqués, mais ils vivent. […] Les gens qui écrivent en vers pour la Comédie Française retiennent cette forme ; l’œuvre la plus célèbre en ce genre est l’École des vieillards de C.
Les injures glissent comme de l’eau sur cette peau que des gens spirituels appellent une peau d’hippopotame et qui n’est que la peau d’un brave homme. […] Mais vous, vous n’êtes guère poli et je crois d’ailleurs que vous exagérez. » On m’a raconté qu’il disait un jour : « Depuis que je suis au monde, j’entends un tas de gens dire qu’ils sont agacés ; moi, je ne sais pas ce que c’est : je n’ai jamais été agacé de ma vie. » Écrivain, il a au plus haut point le naturel et la clarté, car il ne parle jamais que dès choses qu’il « conçoit » parfaitement. […] Et de là, peut-être, le grand reproche que beaucoup de nigauds et même de gens d’esprit lui font : « Est-il lourd, ce Sarcey !
Cette fantasmagorie ne vaut guère mieux que les tigres de carton que les Chinois plaçaient sur leurs forteresses pour empêcher nos gens de donner l’assaut. […] En vérité, les gens de lettres sont dans une position bien difficile. […] Ce reproche de gens qui eussent été bien embarrassés pour prouver leur compétence, paraît avoir affligé et violemment irrité le poète.
Cette Mme de Tencin et son frère, si peu estimables, jugeaient ici les choses en gens de coup d’œil et d’esprit. […] Arrivée à ce poste éminent et peu honorable, — beaucoup moins honorable qu’elle ne le croyait, — elle ne s’y considéra d’abord que comme destinée à aider, à appeler à elle et à encourager le mérite en souffrance et les gens de talent en tout genre. […] , demandait-elle un jour au comte de Saint-Germain, qui avait la prétention d’avoir vécu plusieurs siècles ; c’est un roi que j’aurais aimé. » Mais Louis XV ne pouvait s’accoutumer à l’idée de compter les gens de lettres et d’esprit pour quelque chose, et de les admettre sur aucun pied à la Cour : « Ce n’est pas la mode en France, disait ce monarque de routine, un jour qu’on citait devant lui l’exemple de Frédéric ; et, comme il y a ici un peu plus de beaux-esprits et plus de grands seigneurs qu’en Prusse, il me faudrait une bien grande table pour les réunir tous. » — Et puis il comptait sur ses doigts : « Maupertuis, Fontenelle, La Motte, Voltaire, Piron, Destouches, Montesquieu, le cardinal de Polignac. » — « Votre Majesté oublie, lui dit-on, d’Alembert et Clairaut. » — « Et Crébillon, dit-il, et La Chaussée !
Bussy, tout léger qu’il est, a connu la vraie passion en effet, mais il ne l’a connue que tard ; il convient que, dans toutes ces premières et folles épreuves, il n’avait rien de sérieux d’engagé : « Pour revenir à mes amours, dit-il plaisamment en tout endroit, il est à remarquer que je ne pouvais plus souffrir ma maîtresse, tant elle m’aimait. » — « Mon heure d’aimer fortement et longtemps n’était pas encore venue » dit-il encore ; et, parlant d’une séparation qui eut lieu alors, et qui lui fut moins pénible qu’elle n’aurait dû l’être : « C’est que la grande jeunesse, ajoute-t-il, est incapable de réflexions ; elle est vive, pleine de feu, emportée et point tendre tout attachement lui est contrainte ; et l’union des cœurs, que les gens raisonnables trouvent le seul plaisir qu’il y ait dans la vie, lui paraît un joug insupportable. » Le véritable attachement de Bussy ne fut que tout à la fin pour la comtesse de Montglat, qui l’en paya si mal, et qui lui laissa au cœur, par sa perfidie, une plaie ulcérée et envenimée dont on voit qu’il eut bien de la peine à guérir. […] Qu’on se rappelle cette première scène délicieuse où le spirituel valet, en exposant ses misères, ne fait que décrire la servitude et les attaches du courtisan d’alors auprès des Grands : Cependant notre âme insensée S’acharne au vain honneur de demeurer près d’eux, Et s’y veut contenter de la fausse pensée Qu’ont tous les autres gens, que nous sommes heureux. […] Il garda toujours de grandes mesures avec les gens de lettres, et, tout en affectant bien de s’en distinguer, il les traita avec une déférence parfaite.
Eux, les autres, pourtant vivent dans cette sécheresse comme dans leur élément natal… Oui vraiment, il y a surtout là, une certaine manière de demander aux gens comment ils vont, où la question est tellement et uniquement faite avec les lèvres, qu’elle est plus durement indifférente que le silence. […] et des gens n’ont jamais trouvé de noblesse à Rembrandt ! […] * * * — Saint-Victor, à propos de l’article de Sainte-Beuve sur Mme Swetchine, nous dit : « C’était assez gênant d’aller chez elle, elle vous demandait des nouvelles de votre âme, comme on demande aux gens s’ils vont bien… et s’informait si vous étiez en état de grâce, absolument comme si elle se fût informée si vous étiez enrhumé !
La découverte d’une source là où ne la soupçonnaient pas les gens du village privé d’eau. […] La compagnie tenue, malgré eux, à des gens que l’on voudrait sauver et les multiples transformations de celui qui les accompagne. — V. […] Les thèmes favoris sont : 1° Celui des 3 puits dont 2, communiquant entre eux, représentent les puissants de la terre qui laissent à l’écart le troisième, lequel symbolise les pauvres gens.
Sur l’harmonie des langues, et en particulier sur celle qu’on croit sentir dans les langues mortes ; et à cette occasion sur la latinité des modernes On entend tous les jours des gens de lettres se récrier sur l’harmonie de la langue grecque et de la langue latine, et sur la supériorité qu’elles ont à cet égard au-dessus des langues modernes, sans compter d’autres avantages encore plus grands, qui tiennent à la nature et au génie de ces langues. […] C’est une chose si évidente par elle-même, qu’on ne peut jamais écrire que très imparfaitement dans une langue morte, que vraisemblablement cette question n’en serait pas une, s’il n’y avait beaucoup de gens intéressés à soutenir le contraire. […] Cependant on entend les gens sans se fâcher, et j’oserai prendre, avec votre permission, la liberté de vous dire mon petit avis.
Entre gens qui aiment le travail, il y a une justice professionnelle, une mesure commune des valeurs. […] Le petit-fils du philosophe Jules Lachelier, François Lachelier, mort à dix-neuf ans au champ d’honneur, écrit à sa mère, au matin même du jour où il va être tué (le 8 juillet 1916) : Les gens de ma pièce… matois, finauds, rouspéteurs, frondeurs, toujours prêts à se plaindre de la soupe ou de la guerre ou des officiers, mais au fond bons cœurs et qui savent supporter en blaguant les pires fatigues et se tirer des cas les plus difficiles. […] C’est la gloire de notre époque d’avoir pu amener tant de millions de gens à se sacrifier complètement à une idée et, pour elle, à se soumettre à l’esclavage le plus rude et le plus exclusif qui soit ; mais la vraie liberté consiste à se soumettre et à se résigner à ce que l’on a jugé inévitable, et à consentir à n’être qu’une pièce du mécanisme dont on aurait pu être l’ingénieur… (Lettre communiquée.)
» Ainsi parlait un critique, qui est aussi un traducteur de Dante53, et auquel bien des gens doivent de le lire en français ; car l’original leur est absolument fermé. […] Ce qui me console, c’est que les gens d’esprit de ces doctes générations assurent que cette voie est la meilleure, en définitive pour en revenir à apprécier tout ce qui rentre dans le génie de la France, et ce qui exprime le goût français.
On hésite, quand on marche seul, comme il convient à un esprit indépendant, et qu’on n’a pour soi que le groupe si disséminé des gens sensés, qui ne se connaissent pas entre eux, à venir admirer trop faiblement le chef d’une milice blanche éblouissante et de toute une nombreuse famille spirituelle, l’idole de toute une jeunesse si électrisée. […] Les Païens eux-mêmes, tels que Platon, Plutarque, Cicéron et beaucoup d’autres, sont mille fois préférables à la plupart de nos écrivains modernes ; c’étaient des gens religieux, pénétrés de respect pour la tradition… Depuis trois ou quatre siècles, la littérature est dans un état de rébellion contre la vérité. » Ainsi voilà trois siècles littéraires rayés d’autorité, et, ce qui est plaisant, rayés au nom de la tradition même.
oui, des artistes, des sculpteurs, des peintres ; on regagne toujours ces gens-là avec des commandes ; qu’est-ce que cela nous fait ? […] Et là encore, en présence de tous ces gens d’esprit qui sortaient à chaque instant de terre, dont quelques-uns sortaient même de l’Université, non sans y avoir essuyé auparavant vos hauteurs et vos refus, et qui, armés désormais en guerre, ne vous laissaient paix ni trêve, ne vous épargnaient pas chaque matin les vérités piquantes et parfois les conseils sensés, vous aviez votre grand mot pour toute réponse : « Nous sommes forts ; nous avons pour nous les gros bataillons du suffrage universel ; ces plumes, plus ou moins fines et légères, s’y brisent, et ne les effleurent même pas ; quelques piqûres, quelques escarmouches tout au plus, qu’est-ce que cela nous fait ?
Et quel conseil efficace, en cette thérapeutique toute spéciale des gens de lettres44, à donner à l’artiste en sa peine, que lui dire : « Vous souffrez : notez-le. » Mais cette transformation de la douleur en production artistique n’est pas absolue : la vibration douloureuse a changé de rythme. […] Il est sensible aux variations atmosphériques, « semblable à tous les gens tourmentés par la névrose, la chaleur l’accablait ».
Il a la franchisé du peuple, celle de l’Auvergnat de Labiche plutôt que de l’Alceste de Molière : il jette au nez des gens leurs vérités ; il les pense, elles jaillissent : il faut qu’il parle. […] Quand on s’en tient aux faciles raisonnements de Locke, quand nos gens qui ne s’effraient guère veulent devant Spinoza, non pas devant la hardiesse, mais devant la profondeur de sa doctrine, et craignent de s’y casser la tête, Diderot, sans façon, sans fracas, s’assimile le dur, le grand système de Leibniz : et il n’y a pas d’autre raison, je le crois bien, qui lui ait donné en France la réputation d’être une tête allemande.
Et je sais bien que, il n’y a guère plus d’un siècle, des magistrats lettrés, et qui peut-être composaient de petits vers, faisaient « questionner » des misérables sous leurs yeux ; que l’on venait en foule voir « rouer » en place de Grève ; qu’aujourd’hui encore, des chevaux éventrés par un taureau, lui-même tout ruisselant sous les flèches des banderilles, forment un spectacle délicieux pour des gens qui sont cependant nos frères, et qu’enfin il se rencontre des personnes distinguées pour aller voir guillotiner sans y être obligées professionnellement. […] Se pénétrant de son rôle, elle appelait les tortures et brûlait de souffrir… » Il m’eût donc plu que l’auteur conçût cette tragédie chrétienne de façon qu’elle signifiât principalement le triomphe moral des esclaves, des petites gens, des ignorants grands par le cœur.
., et autres frais… 180 3 À Paysan, pour la poudre, pommade, y compris ses peines, celles de ses garçons, et les frais de leur voyage à Chambord… 210 » Pour toutes les voitures généralement quelconques… 9008 » Pour trois bannes qui ont servi à couvrir les charrettes où étaient les habits… 50 8 Pour tous les Suisses qui ont servi, tant à Chambord qu’à Saint-Germain, à garder les portes du théâtre… 153 » Au sieur de Lulli, pour ses copistes, leur entretien et nourriture, la somme de… 800 » Pour les ports, rapports et entretiens d’instruments… 196 » Pour les dessins et peines du sieur Gissez… 483 » Pour les peines d’avertisseurs, huissiers et autres gens nécessaires… 300 » Aux concierges de Chambord et de Saint-Germain, à raison de 100 liv. chacun… 200 » Pour tous les menus frais imprévus, suivant le mémoire ci-attaché… 403 » Somme totale du contenu au présent état… 49404 18 Nous, Louis-Marie d’Aumont de Rochebaron, duc et pair de France, premier gentilhomme de la chambre du roi, certifions avoir ordonné la dépense contenue au présent état, et l’avoir arrêtée pour Sa Majesté à la somme de quarante-neuf mille quatre cent quatre livres dix-huit sous. […] « Le duc fit une sévère réprimande à ses gens, et envoya cent louis à la femme de Mezzetin, qui n’avait rien promis. » 64.
Ce sont des gens qui ont la bêtise d’être heureux. » Cela n’est pas bien exact : être heureux n’est pas chose vulgaire ; il n’y a que les belles âmes qui sachent l’être. […] des gens qui, pour gagner quelques sous de plus, sacrifieraient l’humanité et la patrie, auraient le droit de dire à l’esprit : « Tu n’iras pas plus loin ; n’enseigne pas ceci ; car cela pourrait remuer les esprits et faire tort à notre commerce !
Des gens venaient lui demander de se constituer juge et arbitre dans des questions d’intérêts. […] Cette doctrine, comme nous l’avons déjà dit 801, était encore assez neuve en Israël ; une foule de gens ne la connaissaient pas, ou n’y croyaient pas 802.
Tels sont les motifs entre lesquels a lieu le conflit : tantôt c’est entre deux motifs actuels qu’a lieu la lutte, tantôt entre un motif actuel et une idée, et celle-ci restera victorieuse, si le souvenir est assez vif pour que l’idéal remporte sur le réel, comme chez les gens très préoccupés de leur santé. […] La plupart des gens savent qu’ils pensent et sentent, sans connaître avec exactitude les lois de la pensée, les coexistences et séquences mentales, tout comme les sens leur révèlent les étoiles, rivières, montagnes, villes, etc., mais sans leur donner une connaissance précise et exacte.
Elle parle, dans son xie entretien, du temps où elle n’était meublée que de meubles d’emprunt , et dans le ive on voit pourtant que les gens de sa société allaient la visiter. […] C’est à ce prix qu’était la considération pour elle, cette considération qui, dans le monde, devait lui tenir lieu de la fortune si nécessaire pour en concilier un peu aux gens sans mérite, cette considération qui sans doute ne met pas absolument au-dessus du besoin, mais du moins aide puissamment à en sortir, en fait toujours sortir sans déshonneur, parce qu’elle intéresse l’honneur même d’un grand nombre de nobles amis à préserver de tout avilissement l’objet de leur affection et de leur estime.
Les gens sensés regardèrent toujours Lacombe & la Guyon, comme deux personnes de bien dont l’esprit étoit aliéné, mais dont il falloit respecter les mœurs. […] Les gens de cour s’amusoient beaucoup du chapitre du Mariage de l’ame.
Elle en fut indignée, & s’écria : « Il est tombé absolument en démence ; accident si ordinaire aux gens qui, comme lui, se mêlent de faire des vers, que j’aurois dû le prévoir, & ne pas souffrir qu’un pareil homme pût se vanter d’être connu de moi. » On en appelloit aux autres nations qui font plus de cas que nous des poëtes, & qui ne dédaignent pas quelquefois de les mettre à la tête du gouvernement. […] Une de ces modifications tombe sur les fables, que bien des gens voudroient bannir de la poësie.
On dit le Constitutionnel un peu déclinant à l’endroit des abonnés, et comme les propriétaires sont des gens riches et qui ne veulent rien perdre ni risquer, il pourrait bien, d’ici à un certain nombre de mois ou à un petit nombre d’années, s’en aller mourir de vieillesse.
Il lui fit l’aumône d’un second plan dans sa notoriété ; les maîtres traînent à travers les siècles une suite de comparses qui encombrent la littérature ; rien d’odieux comme le pyladisme envahissant de ces gens, qui nécessitera bientôt une chambre de justice des réputations.
Poète, Roumanille laisse des merveilles : Li Margarideto et Li Sounjarello, qui ravissent les pauvres gens.
Une lampe d’une main, un poignard de l’autre, une femme toujours prête à être égorgée, & qui, par un quart de conversion, ne l’est pas, ont paru, à des yeux avides de spectacle, un jeu d’optique qu’on pouvoit supporter quelquefois ; mais les gens de goût savent combien cette pantomime est peu propre à intéresser, ou plutôt combien elle prouve la sécheresse d’un esprit qui a eu besoin de recourir à de si minces ressorts.
Nous n’exhorterons pas cet Auteur à réparer également toutes ses autres injustices : il seroit obligé de réformer ses jugemens sur presque tous les Gens de Lettres de nos jours qui ont eu des succès dans quelque genre ; mais nous l’inviterons à supprimer, pour son honneur, de la Collection de ses Œuvres [s’il en publie jamais une nouvelle édition], les Avis au Lecteur, les Préfaces, les Avertissemens, les Observations préliminaires, les Lettres apologétiques, & généralement toutes les Pieces qui n’ont d’autre but que de louer ses Productions & d’exalter ses talens, qu’on pourroit soupçonner de foiblesse & de médiocrité, par le soin même qu’il prend d’en relever le mérite.
Ce protecteur déclaré des gens de lettres se faisoit honneur d’être leur ami.
Ces gens-là n’ont jamais vu une mère qui vient la nuit voir son enfant au berceau, une lampe à la main, et qui craint de l’éveiller.