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1130. (1761) Apologie de l’étude

On a dans ces derniers temps attaqué la cause des lettres avec de la rhétorique, on l’a défendue avec des lieux communs : on rte pouvait, ce me semble, la plaider comme elle le mérite, qu’en l’a décomposant, en l’envisageant par toutes ses faces, en y appliquant en un mot la dialectique et l’analyse : par malheur la dialectique fatigue, les lieux communs ennuient, et la rhétorique ne prouve rien ; c’est le moyen que la question ne soit pas sitôt décidée. […] Pourquoi, par exemple, avez-vous imaginé qu’en feuilletant, étudiant, compilant des livres de métaphysique, vous y trouveriez des lumières sur tant de questions, moitié creuses, moitié sublimes, l’écueil éternel de tous les philosophes passés, présents et futurs ?

1131. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « APPENDICE. — M. SCRIBE, page 118. » pp. 494-496

Scribe ; on adressera à l’auteur plusieurs questions auxquelles il lui serait difficile de répondre.

1132. (1875) Premiers lundis. Tome III « Viollet-Le-Duc »

. — A propos de cette pièce, je me permettrai pourtant de proposer au texte une petite correction ; c’est à la seconde strophe, là où il est question de l’amoureux Ovide sucrant un baiser humide pour en tirer les douces fleurs.

1133. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre VII. Objections à l’étude scientifique d’une œuvre littéraire » pp. 81-83

Nous avons à nous demander maintenant si l’historien peut se borner à constater des faits ; s’il n’est pas obligé en une certaine mesure de juger les œuvres dont il parle ; si dès lors n’intervient pas une question de goût qu’il faut poser et résoudre.

1134. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » pp. 309-314

Nos demi-Beaux-Esprits & nos quarts de Philosophes peuvent me ridiculiser tout à leur aise : un suffrage aussi désirable que le vôtre, à tous égards, & sur-tout pour l'Ouvrage en question, acheve de m'en consoler pleinement.

1135. (1860) Ceci n’est pas un livre « Une conspiration sous Abdul-Théo. Vaudeville turc en trois journées, mêlé d’orientales — Troisième journée. Tout s’explique » pp. 234-240

ça m’est égal… je répondrai moi-même à mes propres questions, et je lèverai sans ton aide le couvercle qui cache l’abîme de ta perversité !

1136. (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — X. Service de nuit. »

La cause de cette convocation c’est que l’aide de camp en question : M. le lieutenant Fametal rendait impossible le bal qui avait lieu à N’Diago ce soir là.

1137. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Pierre Mancel de Bacilly »

Nous nous contenterons de noter seulement l’impression que nous a causée un écrit dans lequel une question de métaphysique politique est résolue souverainement par un fait, et cela sans la brutalité de l’empirisme ; car Mancel n’est pas un matérialiste de la puissance et du succès.

1138. (1905) Pour qu’on lise Platon pp. 1-398

Laissons ce point et songeons à l’intérêt que Platon avait dans cette question. […] La question est de vivre et de vivre bien. […] Et donc, il fait aux artistes la question ordinaire : À quoi servez-vous ? […] Ils ne répondent point, tant, à eux, la question paraît étrange, et il triomphe de leur silence. […] Vérifiez pour les trois formes de gouvernement en question.

1139. (1905) Études et portraits. Portraits d’écrivains‌ et notes d’esthétique‌. Tome I.

La question est de savoir s’il y collabore de bonne volonté, ou à contre-cœur. […] Cette question se raffine et se subtilise. […] Mais la question suprême à se poser sur un artiste est celle-ci : — de quel amour a-t-il chéri la Beauté ? […] Mais là n’est point la question. […] Toute théorie qui néglige cette question-là est hors de la réalité.

1140. (1881) Études sur la littérature française moderne et contemporaine

Louis XVI, poursuivi de sollicitations en faveur de Beaumarchais, voulut juger la question par lui-même. […] La question aujourd’hui est de savoir si le positivisme est la vérité. […] voilà toute la question. […] On procède ici par questions et réponses. […] » Questions utiles à débattre et qui mériteraient d’exercer la sagacité de M. 

1141. (1904) Zangwill pp. 7-90

— Aimable, dans ces graves questions ; enfin. […] « Dans quelques années, si nous existons et si quelque chose existe, nous pourrons reprendre ces questions et voir en quoi se sera modifiée notre manière d’envisager l’univers. […] Nous sommes aujourd’hui moins accommodants que cet Eudoxe ; mais nous sommes moins tranquilles, plus inquiets, plus passionnés que ce Philalèthe ; et c’est justement parce que nous aimons le vrai que nous sommes plus passionnés ; je n’ai point voulu arrêter par des réflexions ou par des commentaires un texte aussi exubérant, aussi plein, aussi fervent ; je me rends bien compte qu’un texte aussi plein dépasse de partout ce que nous voulons lui demander aujourd’hui ; que de lui-même il répond à toutes sortes d’immenses questions que nous ne voulons point lui poser aujourd’hui ; et je suis un peu confus de retenir si peu d’un texte aussi vaste ; c’est justement ce que je disais quand je disais que tout le monde moderne est dans Renan ; on ne peut ouvrir du Renan sans qu’il en sorte une immensité de monde moderne ; et si le Pourana de jeunesse était vraiment le Pourana de la jeunesse du monde moderne, le testament de vieillesse est aussi le testament de toute la vieillesse de tout le monde moderne ; je me rends bien compte qu’ayant à traiter toutes les autres immenses questions qu’a soulevées le monde moderne c’est au même texte qu’il nous faudrait remonter encore ; et c’est le même texte qu’il nous faudrait citer encore, tout au long ; nous le citerions, inlassablement : nous l’avons cité aujourd’hui, tout au long, sans l’interrompre, et sans le troubler de commentaires, parce que s’il porte en même temps sur une infinité d’autres immenses questions, il porte aussi, tout entier et à plein, sur la grosse question qui s’est soulevée devant nous ; et sur cette question nous ne l’avons pas interrompu, parce qu’il est décisif, pourvu qu’on l’entende, et sans même qu’on l’interprète ; il est formellement un texte de métaphysique, et j’irai jusqu’à dire qu’il est un texte de théologie.

1142. (1882) Qu’est-ce qu’une nation ? « III »

Elles ont bien le droit d’avoir un avis dans la question.

1143. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XX » pp. 215-219

En 1664, la comtesse de Grignan mourut, laissant deux enfants, dont il est plusieurs fois question dans les lettres de Sévigné.

1144. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface d’« Angelo, tyran de Padoue » (1835) »

Dans l’état où sont aujourd’hui toutes ces questions profondes qui touchent aux racines mêmes de la société, il semblait depuis longtemps à l’auteur de ce drame qu’il pourrait y avoir utilité et grandeur à développer sur le théâtre quelque chose de pareil à l’idée que voici.

1145. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Le père Bouhours, et Barbier d’Aucour. » pp. 290-296

Son plaidoyer pour un homme innocent, appliqué à la question, est un chef-d’œuvre ; mais rien ne l’a plus fait connoître que les Sentimens de Cléanthe sur les entretiens d’Ariste & d’Eugène.

1146. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre troisième. Histoire. — Chapitre IV. Pourquoi les Français n’ont que des mémoires. »

Autre question qui regarde entièrement les Français : pourquoi n’avons-nous que des mémoires au lieu d’histoire, et pourquoi ces mémoires sont-ils pour la plupart excellents ?

1147. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 49, qu’il est inutile de disputer si la partie du dessein et de l’expression, est préferable à celle du coloris » pp. 486-491

Mais la question, si Le Brun est préferable au Titien, c’est-à-dire, si la partie de la composition poëtique et de l’expression est préferable à celle du coloris, et laquelle de ces parties est superieure à l’autre, je tiens qu’il est inutile de l’agiter.

1148. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Law »

Il est connu par des travaux très renseignés sur des questions économiques, la plupart anglaises, et son livre sur Law montre qu’il est fait pour mieux que pour jauger des chiffres et comparer des statistiques.

1149. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface de « Cromwell » (1827) »

» À quoi ils répondraient sans doute : « Il serait possible que cela vous amusât ou vous intéressât, mais ce n’est point-là la question ; nous sommes les gardiens de la dignité de la Melpomène française. » Voilà ! […] Il fallut un juge pour trancher la question. […] Au reste, que le drame soit écrit en prose, qu’il soit écrit en vers, qu’il soit écrit en vers et en prose, ce n’est là qu’une question secondaire. […] Dans des questions de ce genre, il n’y a qu’une solution ; il n’y a qu’un poids qui puisse faire pencher la balance de l’art : c’est le génie. […] On a pu remarquer que dans cette course un peu longue à travers tant de questions diverses, l’auteur s’est généralement abstenu d’étayer son opinion personnelle sur des textes, des citations, des autorités.

1150. (1888) Épidémie naturaliste ; suivi de : Émile Zola et la science : discours prononcé au profit d’une société pour l’enseignement en 1880 pp. 4-93

Il n’en est rien cependant ; car jamais, à aucun moment de notre histoire, les questions d’ordre le plus élevé n’ont été étudiées, discutées et près de se résoudre dans un sens favorable comme aujourd’hui. […] Dans ce domaine, c’est pure question de mode, et heureusement celle-ci est changeante. […] Il ne s’agit ni d’un héros ni d’une héroïne, mais d’un sujet ; il n’est plus question d’une situation, mais d’un cas pathologique. […] A côté de la question de l’hérédité, sur laquelle s’appuie l’auteur de Nana, il y a la question de l’idéal au sujet de laquelle il met en avant la science qu’il ne possède pas. […] Et vive est sa déception, car il est question d’un proscrit de décembre rapatrié qui s’occupe de politique à nouveau et qui est arrêté derechef.

1151. (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 7172-17709

La question paroîtra singuliere au premier coup-d’oeil ; tout le monde répondra que c’est l’amour de Dieu : mais c’est en françois la même équivoque ; car il restera toûjours à savoir si c’est amor Dei amantis ou amor Dei amati. […] On pouvoit cependant éviter l’emploi abusif du mot dont il est ici question, ainsi que des mots régie & régime, destinés au même usage. […] Essayons donc d’approfondir cette question, & cherchons-en la solution dans les idées générales. […] La signification des mots est incontestablement arbitraire dans son origine ; & cela est vrai, surtout des mots techniques, tels que ceux dont il est ici question. […] Il me semble que la définition que j’ai donnée de ce mode, donne une réponse plus satisfaisante à cette question.

1152. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCVe entretien. Alfred de Vigny (2e partie) » pp. 321-411

« J’avais désiré et j’ai obtenu que cet ensemble offrît l’aspect sévère et simple d’un tableau flamand, et j’ai pu ainsi faire sortir quelques vérités morales du sein d’une famille grave et honnête ; agiter une question sociale, et en faire découler les idées de ces lèvres qui doivent les trouver sans effort, les faisant naître du sentiment profond de leur position dans la vie. […] V Pendant que je me suis trouvé, malgré moi, presque dictateur en France, et chargé de fonder de bonne foi le gouvernement républicain de mon pays, je me suis presque tous les jours posé cette redoutable question : « Faut-il dissoudre l’armée (ce qui nous était possible) ? […] VI C’est là la question que M. de Vigny, homme de lettres, résolut de traiter à fond par le sentiment dans son beau livre de Servitude et Grandeur militaires. […] « Il fit vingt pas en me regardant de côté de temps à autre, comme s’attendant à une question ; et, comme il ne venait pas un mot, il poursuivit : « — Vous n’êtes pas curieux, par exemple ! […] la mule… IX « Et il arrêta son pauvre mulet, qui me parut charmé que j’eusse fait cette question.

1153. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre V : Lois de la variabilité »

Néanmoins nous pouvons çà et là surprendre quelque faible rayon de lumière pour nous guider dans nos recherches sur cette question, et pour nous donner au moins la certitude que toute variation de type, si légère qu’elle soit, a sa cause bien déterminée dans l’ordre de la nature. […] C’est une question bien difficile à résoudre. […] C’est une question très difficile à résoudre. […] Nous aurons à revenir plus généralement sur cette question ; je veux seulement ajouter ici que leur variabilité est probablement due à leur inutilité, et par conséquent à ce que la sélection naturelle n’a aucune action sur eux pour empêcher leurs variations de structure. […] — J’ai encore deux autres observations à faire sur la question qui nous occupe.

1154. (1930) Physiologie de la critique pp. 7-243

« Toute question littéraire, écrit Faguet, revient, pour M. Brunetière, à une question de morale, tout examen d’un livre revient pour M.  […] Faguet se posa la même question au sujet de Baudelaire. […] Ils ont même dit beaucoup de mots, tantôt éclatants et tantôt profonds, ils se sont expliqués puissamment sur les grandes questions esthétiques et littéraires. […] Et de la première est née cette question qui se pose aujourd’hui à la critique : France ou Europe ?

1155. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Les Mémoires de Saint-Simon » pp. 423-461

Il est impossible, en effet, qu’il y ait eu depuis plus de vingt-cinq ans une sorte de concours ouvert pour apprécier ces admirables tableaux d’histoire et leur auteur, sans que toutes les idées justes, toutes les louanges méritées et les réserves nécessaires se soient produites : il ne peut être question ici que de rappeler et de fixer avec netteté quelques-uns des points principaux acquis désormais et incontestables. […] La question de la vérité des Mémoires de Saint-Simon n’est pas et ne saurait être circonscrite dans le cercle des observations de ce genre, même quand les erreurs se trouveraient cent fois plus nombreuses. […] On a remarqué comme une chose singulière que tandis que Saint-Simon parle de tout le monde, il est assez peu question de lui dans les mémoires du temps. […] Tout le monde se mit si fort à rire qu’il fallut qu’il s’en allât. » Si un jour il se publie des mémoires sur la Régence, si les mémoires politiques du duc d’Antin et d’autres encore qui doivent être dans les archives de l’État paraissent, il y sera certainement fort question de Saint-Simon.

1156. (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « PARNY. » pp. 423-470

Plusieurs questions intéressantes et sur le goût et sur la morale sociale se rattachent, d’ailleurs, de très-près aux variations de sa renommée, et peuvent relever, agrandir même un sujet qui semblerait périlleux par trop de grâce. […] Puisque nous en sommes à cette grave et mystérieuse question qui a autant occupé les tendres curiosités d’autrefois que le nom réel d’Elvire a pu nous occuper nous-même, nous donnerons aussi notre version, qui diffère des précédentes. […] Pour ne pas avoir l’air d’éluder le jugement littéraire, même en telle matière où la question morale et sociale domine tout, nous dirons une bonne fois que n’avoir lu la Bible, comme le fit Parny, que pour en tirer des parodies plus ou moins indécentes, c’était se juger soi-même et (religion à part) donner, comme poëte, la mesure de son élévation, la limite de son essor. […] Tel a été son entortillage, que ce point a paru problématique à quelques personnes ; mais ce doute seul déciderait la question, et prouverait que M.

1157. (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre V. Le souvenir du présent et la fausse reconnaissance »

Plus délicate est la question soulevée par les études de M.  […] La « fonction du réel » se trouvant affaiblie, le sujet n’arriverait pas à appréhender complètement l’actuel ; il ne sait dire au juste si c’est du présent, du passé ou même de l’avenir ; il se décidera pour le passé quand on lui aura suggéré cette idée par les questions mêmes qu’on lui pose. — Que la psychasthénie, si profondément étudiée par M.  […] Mais il ne peut être question de rapprocher artificiellement les deux théories l’une de l’autre. […] La question importante n’est donc pas de savoir pourquoi elle surgit à certains moments, chez certaines personnes, mais pourquoi elle ne se produit pas chez tous à tout instant.

1158. (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre III. Le comique de caractère »

Mais à cette question nous avons déjà répondu implicitement. […] La question est embarrassante. […] III   Il ne saurait être question d’énumérer ici les particularités de caractère qui s’allient à la vanité, ou qui lui font concurrence, pour s’imposer à l’attention du poète comique. […] Nous allons d’ailleurs élargir la question et l’envisager dans toute sa généralité.

1159. (1870) La science et la conscience « Chapitre III : L’histoire »

N’y a-t-il point, par exemple, de quoi faire sourire un historien moderne, tel que Montesquieu, quand il voit le grave Tite-Live terminer l’histoire de la seconde guerre punique par un parallèle entre Alexandre, Annibal et Scipion, comme si l’issue de cette terrible lutte avait été simplement une question de supériorité militaire entre les chefs ? […] Les historiens modernes répondent à ces questions par une formule qui explique tout. […] La nécessité de la chose, une fois démontrée, répond à toutes les questions que peut poser la science. […] Quelques exemples feront mieux comprendre la question que des généralités philosophiques.

1160. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Duclos. — III. (Fin.) » pp. 246-261

Les discussions effrénées qui se tiennent dans les dîners de Mlle Quinault et où il est question, entre la poire et le fromage, de toutes les choses divines et humaines, nous montrent Duclos le plus remarquablement cynique entre les cyniques, dans tout l’entrain et toute la jubilation de l’impudeur ; traduit en public et comme sténographié dans ce déshabillé, il reste sous le coup du mot final que lui adresse Mlle Quinault et que je laisse où je l’ai lu : car il faut être monté au ton des convives pour citer de ces choses. […] Je convins de la sévérité, à certains égards, de nos lois criminelles, telles que la question préparatoire ; mais j’ajoutai, et je pense que, sans proscrire aucun genre de mort, il n’y aurait, pour la réforme de notre Code criminel, qu’à fixer une gradation de peines comme une gradation de délits.

1161. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Le président Jeannin. — I. » pp. 131-146

Ainsi, peu avant la bataille d’Ivry (mars 1590), le président, qui est à l’affût d’un changement dans les dispositions du duc, s’empresse d’écrire à Villeroi, également jaloux d’attacher une négociation pour la paix publique, qu’il croit le moment propice, et le duc plus enclin à y prêter l’oreille que jamais : « Cette lettre me réjouit, dit Villeroi, étant dudit président qui était à la suite dudit duc, auquel il se confiait grandement, et qui était homme de bien et clairvoyant. » Mais la défaite d’Ivry, survenue dans l’intervalle, produit sur Mayenne un effet tout opposé à celui qu’on aurait pu croire : elle fait évanouir ses dispositions pacifiques ; il n’est plus question que de prendre une revanche. […] Le président Jeannin, envoyé à Madrid sur la fin de l’année 1590, revint en août 1591 avec une réponse précise à cette question jusque-là douteuse.

1162. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Ramond, le peintre des Pyrénées — II. (Suite.) » pp. 463-478

Il est à noter cependant que peu après ou durant même le procès du Collier, Jefferson, le ministre américain en France, ayant à faire un voyage, apprécia assez les talents et la capacité de Ramond pour le charger de suivre en son absence les affaires de son gouvernement ; il fut même question alors pour Ramond de partir pour l’Amérique et d’y obtenir je ne sais quel poste auprès de Washington. […] Cuvier, dans sa Notice historique, après s’être posé les diverses questions restées douteuses, sur les mobiles de plus d’un genre qui pouvaient alors animer Ramond, ajoute : Ce qui est certain, ce que M. 

1163. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Mémoires et journal de l’abbé Le Dieu sur la vie et les ouvrages de Bossuet, publiés pour la première fois par M. l’abbé Guettée. — II » pp. 263-279

Bossuet eut pour ami particulier durant toute sa vie, pour auxiliaire affectionné et constant dans toutes les questions de doctrine, de foi, de morale et de discipline de l’Église, un homme bien digne en tout de cette relation étroite et de cette intimité : l’abbé Fleury fut ce premier lieutenant modeste, ce véritable second de Bossuet et comme son abbé de Langeron. […] Telle n’est pas la doctrine de Bossuet, qui remontre dès le premier jour à l’Assemblée qu’elle a tout pouvoir de s’occuper des questions de doctrine, et qu’il est séant qu’elle le fasse ; que c’est l’usage, la tradition constante, « et que jamais les évêques ne se sont trouvés réunis pour quelque sujet que ce fût, pour la conservation des églises, pour le sacre des évêques leurs confrères, ou dans tout autre cas, qu’ils n’en aient pris occasion de traiter des affaires spirituelles de leur ministère, suivant les occurrences et les besoins présents », L’Assemblée, dès ce moment où Bossuet a parlé, et sous l’impression de cette grave remontrance, se trouve conduite, bon gré mal gré, à faire acte de concile, et tous les évêques, même ceux qui diffèrent avec lui d’opinion, lui accordent la louange d’avoir parlé comme un apôtre et un Père de l’Église.

1164. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Histoire du Consulat et de l’Empire, par M. Thiers (tome xviie ) » pp. 338-354

Il n’est plus question d’agir comme dans les derniers temps, mais il faut reprendre ses bottes et sa résolution de 93. […] Et la question alors est toute tranchée.

1165. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Mélanges religieux, historiques, politiques et littéraires. par M. Louis Veuillot. » pp. 44-63

C’est ce qui fait que je me pose cette question : Un journaliste catholique, comme l’entend M.  […] Certainement il faut des avocats de plume et de parole, des avocats éloquents (et on lui en connaît) au parti catholique pour les grandes questions à l’ordre du jour, ce n’est pas ce dont il s’agit ici.

1166. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Les Contes de Perrault »

La critique s’est exercée depuis un certain nombre d’années sur ces sujets, et l’on s’est adressé plusieurs questions. […] Édélestand du Méril répond à la question en des termes que je résumerai ainsi : « Il est aujourd’hui certain que, sauf pour Riquet à la houppe, dont on ne connaît pas encore l’analogue, Perrault, dans tous ses autres Contes, a recueilli avec plus ou moins d’exactitude des traditions orales, qui se retrouvent non seulement chez nos voisins les Italiens et les Allemands, mais en Scandinavie et dans les montagnes d’Écosse.

1167. (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Campagnes de la Révolution Française. Dans les Pyrénées-Orientales (1793-1795) »

Sur la question qui y fut posée : « Est-il utile de continuer l’expédition de Catalogne ? […] Un peu de gaieté, dès qu’il était question de lui, se mêlait involontairement à l’admiration ; et, comme le disait un plaisant, ce Dagobert, grâce à la chanson, avait moins à faire qu’un autre pour paraître un bon sans-culotte.

1168. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « M. Octave Feuillet »

Point du tout, vous y êtes attrapé : c’est du premier cheveu blanc d’un homme, d’un mari, qu’il est question. […] Et il ne s’est pas contenté des mœurs, il y a mêlé une chose très-chère à ce temps-ci, la question de la croyance.

1169. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Sur la reprise de Bérénice au Théâtre-Français »

Au fond il n’a jamais hésité, pas plus qu’un héros n’hésite en toute question de délicatesse suprême et d’honneur. […] Il fut question encore d’une reprise en 1812 ; les rôles étaient même déjà distribués entre mademoiselle Duchesnois, Talma et Lafon.

1170. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Préface » pp. 1-22

Telle grosse question métaphysique y trouvera sa solution : par exemple, on verra, dans une note de cet ouvrage, quelles lumières la névropathie cérébro-cardiaque, décrite par le Dr Krishaber, jette sur la formation et sur les éléments de la notion du moi. […] De même, les lacunes que présente aujourd’hui la linguistique, surtout dans les questions d’origine, ne seront probablement comblées que lorsque les observateurs, ayant constaté par la psychologie la nature du langage, auront noté les plus menus détails de son acquisition par les petits enfants.

1171. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « (Chroniqueurs parisiens III) Henri Rochefort »

Quand le malade, en proie au râle suprême et déjà noyé dans les brouillards de la dernière heure, aurait écouté sans trop de résistance ces questions insidieuses : — L’affaire du Mexique n’est-elle pas la plus grande pensée du règne ? […] La question de la sincérité de M. 

1172. (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre XI. Quelques philosophes »

Il nous recommande encore : « N’interrogeons plus ceux qui fuyaient en silence aux premières questions, mais notre propre cœur, qui renferme en même temps la question et la réponse, et qui peut-être un jour se souviendra de celle-ci. » À plusieurs reprises, il proclame « la vaste loi qui ramène en nous, un à un, tous les dieux dont nous avions rempli le monde ».

1173. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Madame Récamier. » pp. 121-137

Pour bien entendre, par exemple, ce qu’était Mme de Maintenon auprès de Louis XIV, ou Mme de Sévigné auprès de sa fille, et quel genre de sentiment ou de passion elles y apportaient, il faut s'être posé sur la jeunesse de ces deux femmes plusieurs questions, ou plus simplement il faut s’en être posé une, la première et presque la seule toujours qu’on ait à se faire en parlant d’une femme : A-t-elle aimé ? […] Je poserai donc la question, ou plutôt elle se pose d’elle-même malgré moi pour Mme Récamier ; et pour elle comme pour Mme de Maintenon, comme pour Mme de Sévigné (la Mme de Sévigné non encore mère), je répondrai hardiment : Non.

1174. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Le cardinal de Retz. (Mémoires, édition Champollion.) » pp. 238-254

Lors des conférences multipliées qu’il eut de nuit au Palais-Royal et ailleurs avec la reine, il est à croire que dans ces oratoires mystérieux, où elle le recevait pour conférer plus librement, il essaya s’il ne pourrait pas intéresser en elle la femme ; qu’il regarda souvent ses belles mains, dont Mme de Motteville nous a parlé ; qu’il eut l’air par instants rêveur et distrait aux questions mêmes de la politique ; mais la coquetterie de la reine ne prit pas à ce manège ; son cœur était fixé. […] Sa conclusion sur la question fondamentale de cette métaphysique était, tout bien examiné, que l’on ne savait ce qui en est.

1175. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Monsieur Walckenaer. » pp. 165-181

Walckenaer comme biographe du Grand Siècle, c’est de n’avoir point paru soupçonner ces questions-là, et de ne les avoir point laissées se poser et se résoudre aux yeux du lecteur par l’art heureux des citations mêmes. […] En me faisant cette question, vous paraissez avoir vous-même oublié les détails de cette journée : laissez-moi vous les raconter.

1176. (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Essai, sur, les études en Russie » pp. 419-428

Sans m’attacher à prouver cette assertion, il me suffira d’observer que l’esprit du clergé catholique, qui s’est emparé de tout temps de l’instruction publique, est entièrement opposé aux progrès des lumières et de là raison que tout favorise dans les pays protestants, et qu’il ne s’agit pas dans cette question d’examiner s’il n’a pas existé dans les pays catholiques de très-grands hommes depuis la renaissance des lettres ; mais si le grand nombre, si le corps de la nation est devenu plus éclairé et plus sensé : car le privilège du petit nombre de grandes têtes consiste à ne pas ressembler à leur siècle, et rien de leur part ne peut faire loi. […] C’est une grande question que de savoir si la seule étude des langues anciennes vaut le temps qu’on lui consacre, et si cette époque précieuse de la jeunesse ne pourrait pas être employée à des occupations plus importantes.

1177. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 16, des pantomimes ou des acteurs qui joüoient sans parler » pp. 265-295

Il semble qu’il n’y auroit pas eu lieu à faire cette question, si l’on avoit vû dès-lors des troupes de comédiens pantomimes. […] On remarquera que la même vivacité d’esprit, que le même feu d’imagination, qui fait faire par un mouvement naturel des gestes animez, variez, expressifs et caracterisez, en fait encore comprendre facilement la signification lorsqu’il est question d’entendre le sens des gestes des autres.

1178. (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre premier. Considérations préliminaires » pp. 17-40

La grande question qui s’agite roule sur le fait et sur le droit, sur le juste et sur l’utile ; elle roule enfin sur l’origine du pouvoir. […] Au reste, l’impossibilité où est l’usurpation de pouvoir se consolider, et il n’est question ici que de cela, prouve en faveur des doctrines anciennes contre les doctrines nouvelles ; car l’utilité toute seule ne pourrait pas opérer les prodiges que l’on attend, et qui sont, en effet, nécessaires pour la stabilité des états.

1179. (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Première partie — Chapitre III. Les explications anthropologique, idéologique, sociologique »

Les questions sont distinctes ; quand bien même on aurait, en dehors de toute considération sociologique, montré comment une certaine idée est apparue dans une conscience individuelle, il resterait à montrer comment elle s’est imposée à la conscience publique. […] Supposons, par exemple, que la coïncidence historique de l’égalitarisme avec la centralisation ne se révèle que très rarement ; si du moins nous saisissons clairement, sur ces exemples rares, les processus en vertu desquels les esprits exposés à l’action d’un régime centralisé doivent être portés vers les idées égalitaires, nous jugerons légitimement que la coïncidence en question cache une loi : la psychologie peut suppléer aux insuffisances de l’histoire pour conférer aux propositions sociologiques toute la vraisemblance dont elles sont aujourd’hui capables.

1180. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Appendice. — [Baudelaire.] » pp. 528-529

Quoi qu’il en soit, il y eut procès, condamnation même, et c’est à la veille de cette plaidoirie plus que littéraire que j’adressai à l’auteur la lettre suivante, dans la pensée de venir en aide à la défense et de ramener la question à ce qu’elle était en soi, c’est-à-dire à une simple affaire de goût relevant de la seule critique.

1181. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « VII » pp. 25-29

De politique il n’en est plus question ; la loi du roulage et celle du recrutement ont tort ; quant à la loi des sucres, elle est complétement oubliée et fondue.

1182. (1874) Premiers lundis. Tome I « Charles »

Poussé à un certain point, Je genre en question devient donc faux ; habituellement il n’est que périlleux, et c’est l’abus seul qu’il en faut proscrire.

1183. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Béranger, Pierre-Jean de (1780-1857) »

Leconte de Lisle Le génie de Béranger est à coup sur la plus complète des illusions innombrables de ce temps-ci, et celle à laquelle il tient le plus ; aussi ne sera-ce pas un des moindres étonnements de l’avenir, si toutefois l’avenir se préoccupe de questions littéraires, que ce curieux enthousiasme attendri qu’excitent ces odes-chansons qui ne sont ni des odes ni des chansons.

1184. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Rimbaud, Arthur (1854-1891) »

Je ne suis pas assez sûr de la date exacte du Sonnet des voyelles pour avancer autrement qu’en hypothèse que Rimbaud a parfaitement pu écrire ce sonnet, non en province, mais à Paris ; que, s’il l’a écrit à Paris, un de ses premiers amis dans cette ville ayant été Charles Cros, très au fait de toutes ces questions, il a pu contrôler, avec la science, réelle et imaginative à la fois, de Charles Cros, certaines idées à lui, se clarifier certains rapprochements à lui personnels, noter un son et une couleur.

1185. (1887) Discours et conférences « Discours prononcé aux funérailles de M. Stanislas Guyard, Professeur au Collège de France »

Les questions délicates relatives au khalifat de Bagdad, l’histoire des Ismaéliens et des sectes incrédules au sein de l’islam, la métrique arabe, où tant de choses nous surprennent, les formes bizarres de ce qu’on appelle les pluriels brisés, chapitre si curieux de la théorie comparée des langues sémitiques, furent pour notre savant collègue l’objet de travaux approfondis, toujours fondés sur l’étude directe des sources.

1186. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 189-194

Il établit chez lui une espece d’Académie, où l’on agitoit des questions de Littérature, propres à faire naître l’émulation de tous les gens d’esprit qui y assistoient.

1187. (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « De la peinture. A propos d’une lettre de M. J.-F. Raffaëlli » pp. 230-235

Ces notes soulèvent la question du but, c’est-à-dire de l’essence même de la peinture.

1188. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre XVI. Le Paradis. »

Nous pouvions trancher la question d’une manière simple et péremptoire ; car, fût-il certain, comme il est douteux, que le christianisme ne pût fournir un merveilleux aussi riche que celui de la fable, encore est-il vrai qu’il y a une certaine poésie de l’âme, une sorte d’imagination du cœur, dont on ne trouve aucune trace dans la mythologie.

1189. (1895) Les règles de la méthode sociologique « Préface »

Nous sommes encore trop accoutumés à trancher toutes ces questions d’après les suggestions du sens commun pour que nous puissions facilement le tenir à distance des discussions sociologiques.

1190. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Mercier » pp. 1-6

Telle est la question que nous nous sommes faite à propos du Tableau de Paris 1.

1191. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Les Femmes de l’Évangile » pp. 89-93

En trois mots, voilà toute la question de la femme historique, et à ces trois termes nous défions d’en ajouter un de plus !

1192. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « L’abbé Cadoret »

La seule observation que nous voulions risquer, quand il est question d’un écrivain qui, en publiant le livre du Droit de César, a cherché avant tout l’occasion d’être utile dans le sens le plus pratique et le plus évangélique du mot, c’est le regret de voir sa brochure affecter les formes d’une polémique personnelle.

1193. (1856) Articles du Figaro (1855-1856) pp. 2-6

Penser davantage et chanter moins, that is the question. […] Il faut vous dire que le libraire en question est envers sa nombreuse clientèle, — j’entends la clientèle qui lit et n’achète pas, — d’une affabilité et d’une politesse ! […] On ne pourrait pas le prouver, mais la question est louche. […] Elle doit toucher à toutes les questions vitales. […] Il n’en est plus question depuis quelque temps ; mais on aurait tort d’en inférer que les suicides se ralentissent.

1194. (1814) Cours de littérature dramatique. Tome I

Mais l’examen de cette question m’entraînerait trop loin, et je me hâte de retourner aux feuilletons de Geoffroy. […] La question agitée par ce Mirturnus est le comble de l’absurdité et de l’extravagance. […] On va voir avec quelle bonne foi et quelle candeur cet écrivain sublime traite une pareille question. […] » Il y a peu de tragédies de Voltaire sur lesquelles on ne puisse établir une question de la même nature et bien plus difficile à résoudre ; mais récriminer n’est pas répondre. […] Quelle est la scène de Voltaire qui ne s’évanouisse à une pareille question ?

1195. (1930) Les livres du Temps. Troisième série pp. 1-288

Émile Henriot a repris cette question controversée. […] Comment aussi, revenant sur le libre arbitre, mêle-t-il deux questions tout à fait différentes ? […] Paul Bourget lui objecte qu’il faut traiter les questions religieuses au point de vue religieux (donc apparemment aussi les questions musulmanes au point de vue musulman) ; et c’est une singulière pétition de principe. […] Comment résoudre une question sans d’abord la poser ? […] Il n’y est pas question de cela.

1196. (1890) La bataille littéraire. Troisième série (1883-1886) pp. 1-343

Nous causâmes ; on rit d’abord de rien, de tout, puis j’abordai la fameuse question. […] Puis trop de questions de convenances, de circonvenances, que sais-je, quand il faut se préoccuper d’un fauteuil ! […] Grave question. […] Pourquoi cette question ? […] à une question que je lui faisais.

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