Ne vaudrait-il pas mieux se reposer dans la croyance d’un premier acte de la volonté divine ?
Au milieu des lanternes et des horribles pendaisons sommaires si multipliées dans son histoire, il pose résolument le principe : « qu’il vaut mieux faire tuer cent citoyens honnêtes que de laisser pendre un coupable non jugé ».
Auguste, sollicité par Tibère et par Livie, refusa le droit de bourgeoisie à leurs protégés, et dit à l’impératrice, dont le client fut exempté du tribut, « qu’il valait mieux nuire au fisc qu’à la dignité du nom romain. » Une faute aussi grave que les précédentes, ce fut d’ouvrir les portes du sénat à des affranchis, à leurs descendants, et à des étrangers : il importait bien davantage que ce corps fût honoré que d’être nombreux. […] De là de vives disputes sur le choix entre les affranchis ; entre les prétendantes, une égale chaleur à faire valoir leurs avantages. […] n’aurait-il pas mieux valu que l’oraison funèbre n’eût jamais été faite que d’avoir été si souvent avilie ? […] « Racine, qui avait un tact si fin, un sentiment si exquis du beau moral, regardait Sénèque comme un charlatan. » Ce jugement valait bien la peine d’être appuyé d’une citation. […] « Aucuns, Dion entre autres, l’ont accusé d’avarice, d’ambition, d’adultère et d’autres tels vices, à qui je ne dédaignerais pas faire réponse, puisque tant de doctes, anciens et modernes, et la vie et la mort de Sénèque disent le contraire ; et serait bien aisé à qui voudrait tailler à Dion une robe de son drap, de trouver en lui beaucoup de choses impertinentes et mal séantes au nom dont il fait profession ; mais il vaut mieux réfuter les calomnies évidentes par le silence que par longs discours… » Et ce témoignage n’est pas de l’auteur des Essais.
Nous ne saurions plus rien comprendre à ces mœurs ; mais, dites-moi, les nôtres vaudraient-elles beaucoup mieux ? […] On sait avec certitude que Dante y vint lui aussi, comme un peu après Pétrarque et Boccace ; qu’il y soutint contre d’habiles et nombreux adversaires un quod libet, réputé prodigieux, ce qui valut à l’amant de Béatrice, avec le renom de poëte, le renom de théologien à jamais consacré par la fresque de Raphaël où il prend place parmi les Docteurs, et fit inscrire sur son tombeau ce vers curieux : Teologus Dantes nullius dogmatis expers. […] Tout comme les Hébreux, mon cher Marcel, qui ne les valaient certes pas. […] La démocratie florentine ne valait peut-être pas beaucoup mieux que la nôtre, Élie. […] Les méthodes préconisées dans la chaire, les formules, les catégories surannées, qui ne valaient guère mieux que le Trivium et le Quadrivium des écoles italiennes, rebutaient les intelligences où fermentait déjà, comme chez les condisciples de l’Allighieri, la sève des temps nouveaux.
Elle signifie qu’il vaut mieux ne rien savoir que d’avoir dans l’esprit des idées fixes appuyées sur des théories dont on cherche toujours la confirmation en négligeant tout ce qui ne s’y rapporte pas. […] Dans ce qui est acquis, tous les hommes se valent à peu près, et les grands ne sauraient se distinguer des autres. […] Ce qui sépare encore le savant systématique du savant expérimentateur, c’est que le premier impose son idée, tandis que le second ne la donne jamais que pour ce qu’elle vaut. […] Un fait n’est rien par lui-même, il ne vaut que par l’idée qui s’y rattache ou par la preuve qu’il fournit. […] Il vaut donc mieux reconnaître que nous ne savons pas, et que c’est là que se place la limite de notre connaissance.
Il vaudrait mieux qu’il ne parlât aucune langue, mais qu’il dît la vérité. — Bon, le voilà qui vient ; sitôt qu’on parle de lui, il apparaît, ajouta Marpha Timoféevna, jetant un coup d’œil dans la rue. […] Elle ira par le chemin que suivent les autres… Mieux vaut dormir. » Et Lavretzky ferma les yeux.
« Dissimule ma ruse ; cela vaut mieux pour nous deux. […] La dame du logis agit ainsi par grande haine : elle ordonna rudement à Kriemhilt de s’arrêter. « Jamais la femme d’un vassal ne doit marcher devant la femme d’un roi. » « Alors la belle Kriemhilt parla ; elle était animée de fureur : « Si tu avais pu te taire encore, cela aurait mieux valu pour toi.
— Croyez-vous, monsieur, lui aurait-il répondu, que si ces 600 pages avaient été consacrées à Crébillon père, mon livre vaudrait mieux ? […] Il compte par jour, pour chaque cheval, deux bottes de foin qui, à raison de 20 livres le cent, valent : 8 s.
Nos mains sont un peu plus adroites que les siennes, grâce à des circonstances particulières, mais son intelligence était fort supérieure à la nôtre. » Ce mot de Vauban vaut mieux que toutes les discussions ; et je le livre aux réflexions du lecteur. […] On a beau dire, l’Europe a plus d’hommes qu’alors, et les hommes valent mieux. » Ce grand poète a tenu constamment le même langage. […] Plusieurs volumes des poètes anglais et allemands qu’elle loue avec tant d’exagération, ne valent pas sans doute cette scène admirable, contenue dans quelques vers du troisième livre de l’Énéide.
Le texte vaut d’être cité intégralement, tant il est significatif : « Les différences entre un soldat, un ouvrier, un administrateur, un avocat, un oisif, un savant, un homme d’État, un commerçant, un marin, un pauvre, un poète, un prêtre, sont, quoique plus difficiles à saisir, aussi considérables que celles qui distinguent le loup, le lion, l’âne, le corbeau, le requin, le veau marin, la brebis, etc. […] Elle vaut la peine d’être répétée, tant elle est caractéristique de l’hypnotisme balzacien. […] J’emprunte et je revêts sa diction. » C’était pratiquer la méthode enseignée par Gœthe qui déclarait : « Quand on ne parle pas des choses et des gens avec une partialité pleine d’amour, ce que l’on en dit ne vaut pas la peine d’être dit. » Cette partialité, Sainte-Beuve la recherchait, comme on voit, d’instinct. […] Je suis plein d’inquiétude, vaut mieux. » Et ailleurs : « Il ne faut pas guinder l’esprit… On prend l’imagination que les choses sont inaccessibles, en leur donnant le nom de grandes, hautes, élevées, sublimes.
Quand la plupart des esprits élevés débutent par la passion, tantôt par une sorte d’illusion confiante, gracieuse et pastorale, tantôt par une misanthropie plus superbe et plus rebelle ; quand aux uns le monde s’ouvre riant et enchanté comme à Paul et à Virginie, aux autres plus altier, plus sévère et imposant, comme à Émile et à Werther ; pour les natures tout aussitôt mûres et prudentes dont nous voulons parler, l’apprentissage est plus de plain-pied, moins hasardeux ; le monde, dès l’abord, ne se découvre ni si riant, ni si solennel, ni si contraire ; il vaut à la fois moins et mieux que cela.
— « Ne vaut-il pas mieux, Madame, lui écrivait durant ce temps le soigneux M. de Grasse, que vous reveniez à l’hôtel de Longueville, où vous êtes encore plus plénipotentiaire qu’à Munster ?
L’église et l’allée des Pamplemousses ne valent pas, assure un récent voyageur, la description qu’en a donnée notre poëte.
Vous ne sauriez vous figurer, messieurs, l’inexprimable attente et la faveur équitable que ce réveil et ces symptômes d’intolérance qui éclatent de toutes parts ont values dans l’école à ces mêmes savants professeurs mis en cause devant vous.
Ce coup de fusil vaudrait mille serments.
Je croirais avec vous que c’est un grand bonheur pour le monde que l’affranchissement de Bonaparte, et qu’un peu de bêtise dont on est assez généralement menacé vaut mieux que la tyrannie ; mais la France, la France, dans quel état elle est !
Si ce que je reçois ne suffit pas, je demanderai de nouveau une autorisation au ministre. » Je fais valoir cette considération, mais l’heure est passée ; l’autorisation avec elle.
« Il n’y a rien à espérer de cette Moabite, ajouta-t-il ; autant vaudrait pour l’Écosse bâtir sur des nuages, sur un abîme, sur un volcan.
Il est de la race, désormais éteinte sans doute, des génies universels, de ceux qui n’ont point de mesure, parce qu’ils voient tout plus grand que nature ; de ceux qui, se dégageant de haute lutte et par bonds des entraves communes, embrassent de jour en jour une plus large sphère par le débordement de leurs qualités natives et de leurs défauts non moins extraordinaires ; de ceux qui cessent parfois d’être aisément compréhensibles, parce que l’envolée de leur imagination les emporte jusqu’à l’inconnaissable, et qu’ils sont possédés par elle plus qu’ils ne la possèdent et ne la dirigent ; parce que leur âme contient une part de toutes les âmes ; parce que les choses, enfin, n’existent et ne valent que par le cerveau qui les conçoit et par les yeux qui les contemplent.
Au lieu d’invoquer l’inconscient, mieux vaudrait chercher plus avant dans sa conscience : on y trouverait que l’égalité est le résultat complexe d’une série de sensations et de mouvements qui se fondent, se superposent, coïncident, donnent le sentiment du retour à un état dont la représentation subsistait dans la mémoire.
Il oublie le motif pour lequel Scarron faisoit valoir le marquisat de Quinet, & l’abbé Devertot donnoit des ouvrages avant que sa fortune fût commencée.
Les choses reprennent ainsi leur ordre et leur proportion ; la Terre n’est qu’un des plus petits corps de l’infini céleste, mais elle vaut mieux que le plus beau soleil, parce qu’elle a fait l’homme et que l’homme a trouvé la justice dans son cœur.
Et Bahis, dans l’Amour médecin : « Il vaut mieux mourir selon les règles que de réchapper contre les règles. » « Il faut toujours garder les formalités, quoi qu’il puisse arriver », disait déjà Desfonandrès dans la même comédie.
La vérité est que cette seconde définition ne vaudrait guère mieux que la première.
Je pense que ce judicieux observateur, esprit trop vaste pour être exclusif, n’eût pas regardé ces ouvrages comme des monstres ; mais que, soigneux de constater ce qu’ils sont et ce qu’ils valent, il eût mentionné une espèce de plus, et nous en eût révélé les règles. […] Ne valait-il pas mieux, par respect de la morale et de la décence, qu’il évitât sa digression, et s’en tînt à discerner littérairement la réelle unité de la fable héroï-comique, où le poète chante follement le salut des armes françaises, dépendant de la seule garde du chanceux palladium, qu’il expose à tous les hasards de la guerre, et qu’il en sauve merveilleusement durant une année ? […] Autant valait-il dire aux Vinci, aux Raphaël, aux Poussin, aux Corrège : Brisez vos pinceaux, puisque vous n’avez plus à peindre les amours de Jupiter et de Sémélé, de Bacchus et d’Ariane, de Mars et de Vénus, objets des tableaux de Zeuxis et d’Apelle ; cependant l’art des peintres, comparable à celui des poètes, selon l’axiome d’Horace, a formé de gracieuses et pathétiques images de l’annonciation, de la nativité, du repos en Égypte, des douleurs de la croix, et du concert des vierges et des anges. […] Résistons donc une fois à Despréaux, en imitant le Tasse et Milton, et tirons le merveilleux de chaque religion sans aucun scrupule : c’est de là qu’il tient son caractère authentique et divin : quel qu’il soit, son usage vaudra toujours mieux que de n’en employer aucun. […] Il vaut mieux leur rappeler ma dévotion poétique, et la reconnaissance que je dois à leurs divinités, qui m’ont fourni tout le merveilleux dont j’avais besoin pour chanter leur Homère3.
Francesco, pour venger sa sœur séduite62, veut séduire à son tour la duchesse Marcella, femme de Sforza, le séducteur ; il la veut, il l’aura, il le lui dit avec des cris d’amour et de rage : « Avec ces bras, je traverserai une mer de sang, je me ferai un pont avec des ossements d’hommes, mais mes bras iront jusqu’à vous, jusqu’à vous, ma bien-aimée, la plus aimée et la meilleure des femmes. » Car c’est le duc qu’il veut atteindre à travers elle, vivante ou morte, sinon par le déshonneur, du moins par le meurtre ; le second vaut le premier, et vaut mieux puisqu’il fera plus de mal.
La vénération profonde d’un moine du douzième siècle prosterné devant les reliques de saint Edmond, valait mieux que la piété de convenance et la froide religion philosophique d’un protestant d’aujourd’hui. […] Si l’enthousiasme est beau, les suites et les origines en sont tristes ; il n’est qu’une crise, et la santé vaut mieux.
Fort honnête, dès qu’il eut repris conscience, il eut honte d’avoir dépensé de l’argent qui ne lui appartenait pas, et il demanda à être rapatrié, ce qui lui valut des démêlés avec la justice. […] Ce sont des montagnards du Valais, de l’Oberland et de la Savoie qui guident sur les pentes de l’Himalaya les explorateurs anglais. […] Le même travail fait sur les viandes montre que quatre sous de boudin ou six sous de fraise de veau valent deux francs de gigot et trois francs de rognon. […] Au reste, si la vie est très belle pour qui peut en tirer toutes les sensations naturelles, que vaut-elle pour celui qui ne s’y crée plus qu’un : spectacle décoloré.
C’est cette esthétique superficielle et à courtes vues qui nous a valu toutes les théories du pseudo-classicisme italo-français dans les lettres, dans la peinture et, plus récemment, dans la musique. […] Il tombe un peu plus loin dans un verbiage qui ne vaut guère mieux que celui de Tolstoï. […] Mais à cela s’épuise sa force : le reste ne vaut rien… Wagner n’est digne d’admiration, n’est aimable que dans l’invention de ce qu’il y a de plus menu : la conception des détails. […] Il est le Victor Hugo de la musique, comme langue ; et il ne faut pas perdre de vue qu’il s’agit de faire valoir en premier lieu que la musique doit être, dans certains cas, non pas de la musique, mais une langue, un outil, une servante du drame, ancilla dramatica.
Homère décrit toujours avec soin un mors, un bouclier, un char, une coupe, une armure ; il prête sans cesse à ces objets inanimés des qualités morales qui en font le prix aux yeux de leur possesseur, et qui leur valent l’estime ou les affections de l’armée.
C’est en partant de ce fait, et non de ce principe de la corruption générale, qu’il dit ailleurs à son prince : « Il vaut mieux dans un pareil monde être aimé, mais il est plus sûr d’être craint.
XXXI L’autre philosophie sociale est celle qui, reconnaissant aussi dans la création énigmatique telle quelle, un mystérieux fait accompli, s’y résigne comme à une justice inexpliquée, puisqu’elle est fatale, ce qui veut dire divine : semblable, j’en conviens, au prisonnier des ténèbres, qui, après avoir fait le tour de son étroit cachot, et convaincu qu’il n’y a aucune issue que par le suicide, évasion de la destinée humaine, s’y assoit à la place assignée par la Providence, y livre son corps à sa condition de souffrance et de corruption, sans murmure et sans regret, et y cherche la nourriture de son âme, qu’il sent immortelle, dans la conformité du dessein de Dieu son maître, dans le sacrifice de son bonheur à celui de ses semblables, dans la vertu, ce supplément de bonheur qui vaut mieux que lui, et dans la sainte certitude d’un destin supérieur quand cette voûte de son cachot s’écroulera sur son corps mortel pour lui laisser voir du fond du cercueil le vrai jour de Dieu !
Voici comment il en parle : « Puisque nous sommes revenu aux prosateurs, nous nous arrêterons avec plaisir sur la création qui a valu à Bernardin de Saint-Pierre la meilleure partie de sa gloire.
Les femmes sont belles, et pourraient se passer de l’être ; elles ont tout ce qui peut faire valoir la beauté, et même y suppléer.
Mieux vaut le souvenir, qui seul est à nous et dure avec nous : le bonheur fuit, et le souvenir du bonheur reste ; le malheur passe, et le souvenir du malheur persiste, intimement doux, et plus doux que le souvenir même du bonheur.
Pour ne parler que de l’atelier de Coriolis, il est certain que la description n’en était pas absolument nécessaire à l’intelligence de son histoire ; mais, puisqu’il est encore permis de décrire le crépuscule à la campagne, il vaut peut-être la peine, pour changer, de le décrire dans un atelier.
Le missionnaire avait dit qu’il valait mieux en brûler plus que moins, et que d’ailleurs tous pouvaient être dangereux selon les circonstances.
En ce sens, de telles histoires populaires vaudraient mieux qu’une histoire solennelle et officielle.
L’analogie est frappante et valait la peine d’être mise en lumière.
Ce soir, Charles Robin disait à dîner, que rien n’était plus absurde, que de servir le poisson après la soupe, parce que le poisson faisait poche dans l’estomac et le fermait, qu’il valait bien mieux le manger, ainsi qu’on le faisait en province, après les viandes.
Ils ne valent, historiquement, que par leur popularité, et non par leur origine et leurs qualités.
Je sais que vous riez amèrement de cette nécessité, où l’on est en France de prendre un état… Il vaut mieux, mon cher René, ressembler un peu plus au commun des hommes et avoir un peu moins de malheurs. » Prendre un état, ressembler au commun des hommes, mais c’était le malheur des malheurs pour René.
Si le mariage était beau, cela vaudrait mieux, peut-être.
Autant vaudrait lâcher la proie pour l’ombre.
Peut-être vaudra-t-il mieux que nous n’approfondissions pas trop ce point.
Mais la science ne s’arrête point devant un pareil scrupule, pensant avec grande raison, selon nous, que l’expérience ici vaut pour l’homme aussi bien que pour l’animal, en vertu des analogies physiologiques et psychologiques essentielles qui les ramènent tous deux à un type commun.
Rien, dit-elle, … Rien, ni la langueur, ni l’or des paysages, Ni la mer ne détruit — rien ne vaut son visage Où passe tour à four l’ombre et tout le plaisir… Mais cette solitude qui se souvient va devenir une compagne bien-aimée. […] « Ne vaut-il pas mieux tomber dans les mains d’un meurtrier que dans les rêves d’une femme ardente ?
Sainte-Beuve, quand il faisait relever ces différents actes, songeait aussi dès ce moment-là à répondre à la question que son livre de Port-Royal lui a value maintes fois, s’il était parent du docteur Jacques de Sainte-Beuve.
Odyssée pour Odyssée, celle-là, à ses yeux, en vaut bien une autre.
Non seulement il la subit dans le cas présent, mais il constate qu’elle vaut pour tous les cas présents, passés et futurs.
Malheureuse l’Italie de le négliger aujourd’hui pour déifier des hommes dont les épopées barbares et les tragédies déclamatoires ne valent pas un sonnet de ce David de Vaucluse.
J’ai 40 000 francs d’appointements, une maison, une terre qui valent 3 ou 400 000 francs, je ne sais.
Il vaut mille fois mieux mourir les armes à la main avec toi, que de mourir de mon chagrin si tu étais enlevé à mon amitié !
Dites-moi, est-ce que ce plaisir-là ne vaut pas celui du premier pêcheur, avec toute son expérience et sa méthode ?
Il vaudrait mieux éviter le péché que fuir la mort.
Il me savait attachée à mes amis, à la France, à mes ouvrages, à mes goûts, à la société ; il a voulu, en m’ôtant tout ce qui composait mon bonheur, me troubler assez pour que j’écrivisse une platitude dans l’espoir qu’elle me vaudrait mon rappel.
Il assiste à Bayreuth à une série de représentations de la Tétralogie qui lui permet de créer entre 1876 et 1898 une quarantaine d’oeuvres diverses qui lui valurent d’être considéré comme le peintre wagnérien par excellence.
Ce qui lui valut ce triomphe, c’est que ses amis lui avouèrent que tout d’abord Lohengrin les avait charmés, et que c’était ensuite, en y réfléchissant, qu’ils étaient arrivés à le juger d’une façon défavorable. « Ainsi, leur dit Wagner, le sens de mon poëme s’est évanoui à vos yeux, dès que, cessant de vous abandonner à l’impression première, vous l’avez critiqué.
N’est-ce pas les côtés vaudeville de Madame Bovary qui lui ont valu son succès.
Mercredi 29 octobre Hier, à ce qu’il paraît, à la suite d’une paraphrase de son professeur sur Schopenhauer, le jeune Daudet a eu, le soir, une attaque de sensibilité, une crise de larmes, demandant à son père et a sa mère : « si vraiment, la vie était comme ça…, ça valait la peine de vivre !
À quelques jours de là, Hetzel lui faisait dire de passer chez lui, et dans une entrevue féroce, lui déclarait qu’il n’avait aucun talent, n’en aurait jamais, que c’était écrit d’une manière exécrable, qu’il recommençait la Commune de Paris dans la langue française, qu’il était un détraqué de croire, qu’un mot valait plus qu’un autre, de croire qu’il y avait des épithètes supérieures… Et Huysmans me peignait l’anxiété que cette scène avait mise dans le cœur de sa mère, pleine de confiance dans le jugement de l’éditeur, en même temps, que la douloureuse méfiance qui lui était venue à lui, de son talent.
Je connais ton cœur, il vaut mieux que ton humeur.
Si la méthode de sélection consistait seulement à séparer quelque variété bien distincte pour la faire se reproduire, le principe serait d’une telle évidence qu’il ne vaudrait pas la peine de le discuter ; mais son importance consiste surtout dans le grand effet produit par l’accumulation dans une direction déterminée, et pendant un grand nombre de générations successives, de différences absolument inappréciables pour des yeux non exercés, différences que j’ai moi-même tenté en vain d’apercevoir.
Moins théologien, moins éloquent que saint Grégoire, Synésius a pourtant de grands traits de similitude avec lui, la même science et le même amour des lettres profanes, le même goût de l’élégance et de l’harmonie, et, ce qui vaut mieux, la même élévation de cœur, la même fierté sensible et délicate, à travers tout l’effort de l’humilité chrétienne.
Dans ce xixe siècle, qui sera réputé en grande partie le siècle du charlatanisme littéraire, humanitaire, éclectique, néo-catholique et autre, et où c’est généralement à qui fera le plus valoir sa marchandise, ces sortes d’hommes originaux et singuliers sont une exception criante : ils sont tout le contraire du charlatan.
Adert, dans une thèse sur Théocrite, que j’ai sous les yeux, l’a ingénieusement conjecturé, et a fait valoir ces circonstances.