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716. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Henri Heine »

Elle sait qu’elle a un deuil à porter… La Critique, — qui voit le ravage fait par les idées fausses et les négations infécondes dans une de ces merveilleuses organisations, une de ces lyres humaines accordées pour vibrer sous l’Affirmation infinie, comme dit M. de Schelling, — la Critique a le droit de demander compte à Heine des dons exquis d’originalité profonde et souveraine qu’il a sacrifiés à des idées, des théories et des passions parfaitement indignes de son génie. […] Aussi irréfléchi que faux est le jugement que j’avais répété, d’après mes maîtres des différentes écoles philosophiques, que le déisme, détruit en théorie par la logique, ne subsiste plus que piteusement dans le domaine d’une foi agonisante.

717. (1868) Curiosités esthétiques « VI. De l’essence du rire » pp. 359-387

IV Maintenant, résumons un peu, et établissons plus visiblement les propositions principales, qui sont comme une espèce de théorie du rire. […] Il a cherché souvent à résoudre en œuvres artistiques les théories savantes qu’il avait émises didactiquement, ou jetées sous la forme de conversations inspirées et de dialogues critiques ; et c’est dans ces mêmes œuvres que je puiserai tout à l’heure les exemples les plus éclatants, quand j’en viendrai à donner une série d’applications des principes ci-dessus énoncés et à coller un échantillon sous chaque titre de catégorie.

718. (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XI : M. Jouffroy moraliste »

Homme intérieur, dévoué aux théories élevées et prouvées, arraché au christianisme par la logique, il a été égaré par des restes d’inclinations religieuses et par l’habitude de l’abstraction vague. […] La religion protestante est libérale ; inconséquente en théorie et prudente en pratique, elle fait une part à la raison et à l’orgueil ; elle accepte et limite la discussion et l’indépendance ; si elle trace un cercle autour de l’homme, elle lui permet de s’y agiter.

719. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Préface »

Préface En 1849, ayant vingt et un ans, j’étais électeur et fort embarrassé ; car j’avais à nommer quinze ou vingt députés, et de plus, selon l’usage français, je devais non seulement choisir des hommes, mais opter entre des théories.

720. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre X. Zola embêté par les jeunes » pp. 136-144

Zola a publié des écrits de théorie, courageusement faibles ?

721. (1890) L’avenir de la science « XX »

Pour rendre intelligibles au vulgaire les hautes théories philosophiques, on est obligé de les dépouiller de leur forme véritable, de les assujettir à l’étroite mesure du bon sens, de les fausser.

722. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XII. Ambassade de Jean prisonnier vers Jésus  Mort de Jean  Rapports de son école avec celle de Jésus. »

Quoi qu’il en soit, elle faisait, à l’époque de Jésus, partie intégrante des théories juives sur le Messie.

723. (1888) La critique scientifique « Appendice — Plan d’une étude complète d’esthopsychologie »

La démonstration de l’exactitude d’une théorie et du prix d’une méthode ne peut se faire qu’en les employant à résoudre quelque vaste problème.

724. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre VI. Conclusions » pp. 232-240

Cette théorie, quoique légèrement factice, aurait en littérature la qualité de tout éclaircir.

725. (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « XI »

Inutilement exposons-nous pendant 300 pages les procédés de travail et la psychologie littéraire des grands écrivains, pour en dégager une théorie générale et un enseignement pratique.

726. (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Taine — VII »

L’une d’elles aimait à philosopher avec son neveu, « lui écrivant de longues lettres, où elle discutait et réfutait ses théories, opposant système à système, syllogisme à syllogisme ».‌

727. (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXIXe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe (2e partie) » pp. 161-232

L’irrésistible attrait qui attacha pour jamais le prince et le poète ressembla à un de ces coups foudroyants de sympathie dont Goethe fit plus tard une théorie physiologique et morale dans son roman des Affinités électives. […] La révolution française secouait déjà le monde de ses pressentiments ; Goethe, au fond plus philosophe et aussi incrédule aux théories populaires du christianisme que Voltaire, dominait du haut d’une indifférence superbe les querelles religieuses et politiques du temps. […] Sa véritable théorie, c’était son mépris des hommes et surtout des masses, incapables, selon lui, de se donner ou de se conserver des institutions supérieures à leur nature essentiellement versatile.

728. (1861) Cours familier de littérature. XI « LXVIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (2e partie) » pp. 417-487

Analysons cet évangile d’un peuple qui avait Mirabeau, et courait à Marat ; les théories sont dignes des exécuteurs ; tout mensonge est gros d’un crime. […] Voici la théorie de la famille : « Sitôt que le besoin que les enfants ont du père pour se conserver cesse, le lien naturel est dissous ; les enfants exempts de l’obéissance envers le père, le père exempt des soins qu’il devait aux enfants, rentrent également dans l’indépendance. […] Maxime que nous avons vu resurgir des théories métaphysiques de nos jours, maxime renouvelée des rêveries de J.

729. (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIVe entretien. Madame de Staël. Suite »

« Si la plupart des hommes corrompus se sont appuyés sur la philosophie matérialiste, lorsqu’ils ont voulu s’avilir méthodiquement et mettre leurs actions en théorie, c’est qu’ils croyaient, en soumettant l’âme aux sensations, se délivrer ainsi de la responsabilité de leur conduite. […] « La théorie des sciences en Allemagne a donné aux esprits un élan semblable à celui que la métaphysique avait imprimé dans l’étude de l’âme. […] « Ce n’est pas sans motif cependant qu’on met tant d’importance à fonder la morale sur l’intérêt personnel : on a l’air de ne soutenir qu’une théorie, et c’est en résultat une combinaison très-ingénieuse pour établir le joug de tous les genres d’autorité.

730. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre II. La première génération des grands classiques — Chapitre III. Pascal »

Il écrit sa Préface d’un traité du Vide, le morceau fameux où, rejetant le culte de l’antiquité dans les sciences, il expose la théorie scientifique du progrès. […] D’abord la casuistique semble y être enveloppée dans la condamnation des casuistes : c’est en méconnaître l’innocence, la légitimité, la nécessité ; la casuistique est l’art d’appliquer les principes de la science morale, elle est nécessaire toutes les fois qu’il s’agit de passer de la théorie à la pratique, de la loi universelle aux cas particuliers : dans tous les conflits de devoirs, et dans les situations complexes, elle seule éclaire l’homme. […] D’autres théories de Pascal sont celles du temps : sa doctrine politique, au fond, se réduit à des opinions assez répandues parmi le tiers état intelligent depuis la fin du xvie  siècle, et elle se retrouvera, l’accent seulement étant changé, dans la Politique de Bossuet.

731. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « IV »

Personne ne pourrait, plus savamment que lui, commenter Wagner et disputer des théories controversées ; cependant il préfère laisser la parole au maître lui-même, et se contente de répondre, en une courte préface, aux ignorants et aux perfides : « Voici ce que Wagner a écrit, ce qu’il a dit, ce « qu’il a pensé. » Il est pénible de constater à quel point le public est mal renseigné sur Wagner. […] Becque ; théorie du drame ; le drame musical ; l’opéra. […] Théorie générale.

732. (1870) La science et la conscience « Chapitre IV : La métaphysique »

Pendant que la spéculation métaphysique, satisfaite ou fatiguée, s’en tient aux vieilles théories du passé, la spéculation scientifique cherche les siennes dans la voie ouverte par les sciences de la nature. […] La théorie ne s’en tient pas là ; elle va jusqu’à l’union, la vie commune avec Dieu. […] Pourquoi la morale se laisse-t-elle ramener, elle aussi, à une simple théorie mécanique des passions où il n’est plus question de liberté, de droit et de devoir ?

733. (1903) Propos de théâtre. Première série

Mais de la tragédie du seizième siècle comparée à la tragédie du dix-septième siècle, la théorie ne me paraît pas pouvoir se soutenir. […] Sa théorie me paraît fausse ; mais elle est curieuse, elle est amusante, elle est trouvée. […] La théorie de M.  […] De là aussi ce qu’il y a d’excessif dans ses théories ou dans ses manifestes contre la science et les savants. […] Il l’explique, et son explication est toute une théorie du lyrisme dramatique moderne.

734. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Première série

Théorie louche qui fuit et se dérobe quand on essaie de la préciser. Mais, si la théorie est obscure, la tendance est assez claire. […] Ou plutôt cette théorie est vraie pour M. de Banville : c’est sa propre pratique érigée en précepte. […] Ainsi dans son ingénieuse Théorie du lieu commun. […] D’une part, ces bonnes gens ont traité d’absurdes les théories de M. 

735. (1884) L’art de la mise en scène. Essai d’esthétique théâtrale

Enfin, dirai-je pour terminer, j’ai rencontré comme cela était fatal, la théorie réaliste ou naturaliste. […] Je n’ai eu d’ailleurs à examiner ses théories qu’au point de vue particulier du théâtre. […] Si je vois juste, la voici, dégagée des théories secondaires qui l’encombrent et présentée sans dénigrement avec toute l’impartialité dont je suis capable. On peut dire, sans exagération, qu’elle est tout entière contenue dans la théorie des milieux. […] Mais ici, je ne critique pas, j’analyse et j’expose les théories d’une école, en cherchant au contraire à les montrer dans leur jour le plus favorable.

736. (1896) Écrivains étrangers. Première série

Il a tout examiné ; il a exploré tous les systèmes de métaphysique, tous les systèmes de morale, toutes les théories politiques, toutes les sciences, toutes les religions. […] Des professeurs d’université ont inscrit la théorie du super-homme au programme de leurs cours ; il s’est formé une littérature, une musique, une politique nietzschéennes. […] Mais un roman philosophique n’est pas celui où il est question de doctrines et de théories, c’est une œuvre où les événements sont ménagés en vue d’une conclusion générale : et il n’y a rien de pareil dans ces deux romans. […] En Angleterre, elle a commencé par une série de protestations, au nom du bon Sens et de l’esprit pratique, contre la théorie du progrès. […] Sa brochure, le Cas Wagner, a déterminé dans la jeunesse allemande un curieux mouvement de réaction contre les théories, sinon contre la musique, du maître de Bayreuth.

737. (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « La religion statique »

Il n’est pas douteux que le thème simple que nous venons d’indiquer se compose tout de suite avec d’autres pour donner, avant les mythes et les théories, la représentation primitive de l’âme. […] Sans doute, en théorie, cela ne devrait pas être. […] Une théorie déjà ancienne faisait sortir la religion de la crainte qu’en pareil cas la nature nous inspire : Primus in orbe deos fecit timor. […] Hubert et Mauss, dans leur très intéressante Théorie générale de la Magie, ont montré avec force que la croyance à la magie est inséparable de la conception dit mana. […] Point de théorie, nulle place pour l’arbitraire.

738. (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre III. Le lien des caractères généraux ou la raison explicative des choses » pp. 387-464

. — Théorie générale de l’évolution. — Lacunes. — Progrès journalier qui les remplit. — La formation d’un composé s’explique par les propriétés de ses éléments et par les caractères des circonstances antécédentes. — L’intermédiaire explicatif est le même dans ce cas et dans les cas précédents. […] Ici, les ressources sont moindres et les difficultés plus grandes. — Soit une des lois examinées plus haut, à savoir que le refroidissement provoque la rosée, c’est-à-dire la liquéfaction et le dépôt de la vapeur d’eau ambiante dans l’air. — Des deux données, le refroidissement et la liquéfaction, qui par leur couple font la loi, la première, selon la théorie exposée, doit contenir un caractère explicatif dont l’entremise lui relie la seconde. […] III Même ordonnance dans les autres branches moins avancées de la science expérimentale, dans la théorie de la chaleur, de l’électricité, des phénomènes chimiques, vitaux et historiques. […] Voir, sur l’ensemble de la théorie de l’évolution, le livre très hardi, très précis, très suggestif de Herbert Spencer, Principles of Biology. […] En rapprochant de cette proposition la note de la page 117, tome II, on voit que la théorie pourrait s’étendre encore davantage, et qu’en ce cas tous les problèmes concernant un être quelconque, moral ou physique, seraient au fond des problèmes de mécanique.

739. (1854) Nouveaux portraits littéraires. Tome I pp. 1-402

Il ne s’agit pas, en effet, de discuter telle ou telle théorie littéraire, car Béranger, je le crois du moins, n’a jamais attaché grande importance aux théories, et ne s’en est guère préoccupé. […] Il s’est promené sous les galeries du Parthénon, il a contemplé les Panathénées, il a vu les Théories aborder au Pirée. […] Telle est en peu de mots la théorie imaginée par M. de Lamartine pour sa justification. […] Ainsi, d’après la triple théorie exposée par M.  […] Sauf quelques légères modifications que nous avons indiquées, la critique ne peut qu’approuver les théories de M. 

740. (1896) Le livre des masques

On en connaît la théorie, qui semble culinaire : Prenez une tranche de vie, etc. […] Cette doctrine, que Kant laissa en chemin pour se jeter au secours de la morale naufragée, est si belle et si souple qu’on la transpose sans en froisser la libre logique de la théorie à la pratique, même la plus exigeante, principe universel d’émancipation de tout homme capable de comprendre. […] En esthétique, les théories étant généralement obscures, on leur adjoint l’exemple, l’idéal parangon, le modèle à suivre. […] La théorie du roman, exposée en une note de la page 120, n’est pas médiocrement intéressante : il faut espérer que l’auteur, à l’occasion, s’en souviendra. […] Jadis et encore au temps de Charles-Quint, il n’y avait pas de fêtes publiques sans théories de belles filles nues ; on craignait si peu le nu que les femmes adultères étaient promenées nues par les villes ; il est hors de doute que, dans les mystères, tels rôles, Adam et Ève, étaient tenus par des personnages abstraits du maillot, luxe hideux.

741. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « La marquise de Créqui — II » pp. 454-475

Il devançait, en théorie et en espérance romantique, les jeunes modernes d’il y a trente ans. […] Ce Saint-Alban père a la passion de l’indépendance ; à peine maître de lui-même, dès sa jeunesse, il s’est affranchi de la gêne des devoirs de la société et s’est livré à un goût raisonné pour le plaisir, avec un petit nombre d’amis ou de complaisants qui formaient une petite secte de philosophes épicuriens dont il était le chef : Le goût des plaisirs, le mépris des hommes, et l’amour de l’humanité et de tous les êtres sensibles, formaient la base de leur système ; mon père (c’est son fils qui parle) méprisait les hommes en théorie par-delà ce qu’on peut imaginer, et cédait à chaque instant à un sentiment de bienveillance et d’indulgence qui embrassait les plus petits insectes.

742. (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « M. DE BARANTE. » pp. 31-61

Celui qui la professa le premier et avec le plus d’autorité, le maître des théories en cette matière, M. […] sOn l’a très-bien remarqué, M. de Barante arrive, procède volontiers sur toute chose, avec une théorie mesurée, qu’il présente aussitôt d’une manière agréable et succincte ; il est bien fidèle en cela au vrai sens de ce mot doctrinaire dont on a tant abusé.

743. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre II. La première génération des grands classiques — Chapitre II. Corneille »

Rien de plus caractéristique, à cet égard, que sa théorie de l’amour : c’est la pure théorie cartésienne que j’ai expliquée plus haut.

744. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre IV. Le patriarche de Ferney »

Il n’a pas eu de grandes vues politiques ; il n’a pas approfondi l’origine des sociétés, la théorie des pouvoirs publics, les principes du droit et des lois. […] La même ironie apparaîtra dans le choix des faits : chacun d’eux est comme une expérience bien combinée qui dégage instantanément le contenu de vérité ou d’erreur qu’une théorie abstraite dissimule.

745. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre quatrième »

Il ne s’agit pas ici de la poésie telle que des théories récentes l’ont idéalisée, inspiration distincte de l’art, d’écrire en vers, chant intérieur que le poète se chante à lui-même, etc., images décevantes, à la suite desquelles on est allé jusqu’à l’excès d’ôter le nom de poète à Molière et à La Fontaine. […] Mais le péril de toute théorie sur l’art d’écrire en vers, c’est qu’on la prenne trop à la lettre, et que l’on confonde l’art avec le mécanisme.

746. (1911) La valeur de la science « Troisième partie : La valeur objective de la science — Chapitre X. La Science est-elle artificielle ? »

On reconnaît là la théorie philosophique connue sous le nom de nominalisme ; tout n’est pas faux dans cette théorie ; il faut lui réserver son légitime domaine, mais il ne faudrait pas non plus l’en laisser sortir.

747. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Gil Blas, par Lesage. (Collection Lefèvre.) » pp. 353-375

La théorie littéraire de Lesage se pourrait extraire au complet de plus d’un passage de Gil Blas, et particulièrement des entretiens de celui-ci avec son ami le poète Fabrice Nuñez. […] Son ami le raille de sa simplicité et lui expose la théorie moderne : Si ce sonnet n’est guère intelligible, tant mieux, mon ami.

748. (1889) L’art au point de vue sociologique « Introduction »

. — La théorie du style n’a guère été faite jusqu’ici qu’à un point de vue purement littéraire, ou, chez Spencer, au point de vue un peu trop mécanique de la « moindre dépense de force et d’attention ». Guyau donne, dans son livre, une théorie plus sociologique du style, considéré comme instrument de « communication sympathique » et de « sociabilité esthétique » ; il a ainsi indiqué un aspect nouveau et intéressant de la question.

749. (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Plan, d’une université, pour, le gouvernement de Russie » pp. 433-452

C’est dans les mêmes écoles qu’on étudie encore aujourd’hui, sous le nom de belles-lettres, deux langues mortes qui ne sont utiles qu’à un très-petit nombre de citoyens ; c’est là qu’on les étudie pendant six à sept ans sans les apprendre ; que, sous le nom de rhétorique, on enseigne l’art de parler avant l’art de penser, et celui de bien dire avant que d’avoir des idées ; que, sous le nom de logique, on se remplit la tête des subtilités d’Aristote et de sa très-sublime et très-inutile théorie du syllogisme, et qu’on délaye en cent pages obscures ce qu’on pourrait exposer clairement en quatre ; que, sous le nom de morale, je ne sais ce qu’on dit, mais je sais qu’on ne dit pas un mot ni des qualités de l’esprit, ni de celles du cœur, ni des passions, ni des vices, ni des vertus, ni des devoirs, ni des lois, ni des contrats, et que si l’on demandait à l’élève, au sortir de sa classe, qu’est-ce que la vertu ? […] Dans toute science ainsi que dans tout art il y a trois parties très-distinctes : l’érudition ou l’exposé de ses progrès, son histoire ; les principes spéculatifs avec la longue chaîne des conséquences qu’on en a déduites, sa théorie ; l’application de la science à l’usage, sa pratique.

750. (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre I. La quantité des unités sociales : nombre, densité, mobilité »

D’ailleurs, les formes sociales n’agissent pas seulement ni même principalement sur nos théories politiques par les modes qu’elles imposent à l’action collective, par les formes gouvernementales qu’elles rendent nécessaires : le spectacle particulier que notre société nous représente chaque jour détermine plus directement encore notre idéal. […] Denis, Histoire des théories et des idées morales dans l’antiquité, II, p. 70.

751. (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre II. Distinction des principaux courants (1535-1550) — Chapitre III. Les traducteurs »

Pelletier, Ramus, apporte sa théorie, plus ou moins influencée par l’image toujours présente du grec et du latin : surtout en matière d’orthographe, ils se livrent à leur fantaisie, selon que prédomine en eux le souci d’y exprimer l’étymologie ou la prononciation.

752. (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « Le lyrisme français au lendemain de la guerre de 1870 » pp. 1-13

Ronsard, qui a déclenché l’évolution parnassienne, va, tout à l’heure, après les excès symbolistes, déclencher la réaction romane ; — Théophile Gautier emporte avec lui la théorie de l’impassibilité dont Heredia sera le dernier représentant ; — Sarah Bernhardt ouvre, pour les poètes qu’elle favorisera, l’ère de la réclame et du brait.

753. (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre V : Rapports du physique et du moral. »

Il est extrêmement suggestif pour la théorie comme pour la pratique.

754. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préface des « Feuilles d’automne » (1831) »

qui bégayent des formules, mauvaises d’un côté, bonnes de l’autre ; les vieilles religions qui font peau neuve ; Rome, la cité de la foi, qui va se redresser peut-être à la hauteur de Paris, la cité de l’intelligence ; les théories, les imaginations et les systèmes aux prises de toutes parts avec le vrai ; la question de l’avenir déjà explorée et sondée comme celle du passé.

755. (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre I. Les travaux contemporains »

Brierre de Boismont, mine inépuisable de faits curieux, œuvre d’une psychologie ingénieuse, mais qui laisse quelquefois désirer une critique historique plus sévère ; la Folie lucide du docteur Trélat, l’un des livres qui, sans aucune théorie, donne le plus à réfléchir par la triste singularité des faits qui y sont révélés ; la Psychologie morbide de M. 

756. (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre VIII. La mécanique cérébrale »

Quant à la théorie vibratoire, on a objecté que les fibres du cerveau, étant molles et humides, ne sont pas susceptibles de ce genre de mouvement, qui suppose une certaine tension.

757. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Belmontet »

Belmontet a gardé pour sa théorie un peu de l’ivresse de la forte source poétique où sa muse s’est désaltérée.

758. (1900) La culture des idées

Je veux bien qu’il y ait trente-six situations dramatiques ou romanesques, mais une théorie plus générale n’en peut, en somme, reconnaître que quatre. […] Mais ces exemples ne sont donnés que comme types élémentaires d’un mécanisme dont la pratique nous est plus familière que la théorie. […] Ces faits de théâtre, toujours très grossis par la réclame, illustrent bien une théorie. […] Ne le prenons pas au tragique, cependant, car les théories individualistes fournissent pour le détruire assez d’arguments connus et souvent maniés. […] Fichte, Théorie de la Science.

759. (1828) Introduction à l’histoire de la philosophie

C’est là la théorie de Platon, de saint Augustin, de Malebranche, de Fénelon, de Bossuet, de Leibnitz55. […] Savez-vous quelle est la théorie que je vous ai exposée ? […] Son signe est le succès. — Théorie de la puissance. — Théorie de la gloire. — Les grands hommes considérés comme de simples individus dans leurs intentions et leurs qualités personnelles : petitesse des plus grands hommes. — Quelles sont les époques et quels sont les genres les plus favorables au développement des grands hommes ? […] Soit en pratique, soit en théorie, les deux extrémités de la beauté, qui la manquent également, sont le joli et le démesuré. […] Ainsi l’éclectisme est déjà dans les limites de la conscience, comme la condition et le fondement d’une vraie théorie psychologique.

760. (1890) Les romanciers d’aujourd’hui pp. -357

Toutes les théories et préfaces du monde n’y feront rien. […] Et de cette sorte, rien qu’à prendre le contrepied des théories de M.  […] Et la théorie romantique est là toute. […] Et les préfaces succèdent aux manifestes, les théories aux poétiques. […] (Dumont, Théorie scientifique de la sensibilité.) » La raison est amusante, tout de même.

761. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Les Mémoires de Saint-Simon » pp. 423-461

S’il eut jamais espérance de faire accepter en entier sa théorie politique, son idéal de gouvernement, ce fut alors. […] Quelle était cette théorie politique de Saint-Simon et ce plan de réforme ? […] Sa théorie est comme une convulsion, un dernier effort suprême de la noblesse agonisante pour ressaisir ce qui va passer à ce tiers état qui est tout, et qui, le jour venu, dans la plénitude de son installation, sera même le prince.

762. (1860) Cours familier de littérature. IX « LIIe entretien. Littérature politique. Machiavel » pp. 241-320

Ce livre fut-il, comme d’autres le disent, une froide leçon de tyrannie pour donner aux princes la théorie des crimes heureux ? […] La nature ne fait pas de ces hommes assez dévoués à la vertu pour écrire gratuitement des contre-vérités qui les feront passer éternellement pour des scélérats ; la nature ne crée pas non plus des hommes assez monstrueux (surtout quand ces hommes sont les plus hautes et les plus saines intelligences de leur siècle) pour penser, pour écrire et pour signer des théories de crimes qui les dévoueront à l’exécration de la postérité. […] XX Mais un livre de Machiavel sur lequel il n’y a qu’un sentiment, c’est son Histoire de Florence ; toute la théorie de l’Italie classique, de l’Italie contemporaine de Machiavel et de l’Italie actuelle, est dans ce livre, quand on est capable de comprendre la logique historique des événements et la nature des nations.

763. (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIIe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (5e partie) » pp. 145-224

On incrimine leurs théories, on suspecte leur but, on redoute leur arrière-pensée, on dénonce leur conscience. […] et qu’avant d’énoncer sa théorie du progrès sans limites, il étudie profondément la force des choses, la loi de la nature, incommutable comme la nature elle-même. […] XXXIV On me demandait un jour, en 1848, au moment où les théories de partage égalitaire jetaient le plus de trouble dans les imaginations : — Comment cela finira-t-il ?

764. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre II. Prière sur l’Acropole. — Saint-Renan. — Mon oncle Pierre. — Le Bonhomme Système et la Petite Noémi (1876) »

Courons, venons en troupe, Quel beau jour que celui où toutes les villes qui ont pris des débris de ton temple, Venise, Paris, Londres, Copenhague répareront leurs larcins, formeront des théories sacrée ; pour rapporter les débris qu’elles possèdent, en disant « Pardonne-nous, déesse ! […] Ma formule ethnique serait de la sorte : « Un Celte, mêlé de Gascon, mâtiné de Lapon. » Une telle formule devrait, je crois, représenter, d’après les théories des anthropologistes, le comble du crétinisme et de l’imbécillité ; mais ce que l’anthropologie traite de stupidité chez les vieilles races incomplètes n’est souvent qu’une force extraordinaire d’enthousiasme et d’intuition. […] Il me réservait le privilège de ces belles théories, dont je commence du reste à me dégoûter.

765. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 14 mars 1885. »

Notes sur la théorie et l’œuvre wagnérienneah « On ne fera jamais un bon opéra. […] Armbruster sur la vie, la théorie et les œuvres de R. […] Le mot est important car Wagner développe sa théorie de la décadence et de la régénération dans ses derniers écrits, principalement Religion et Art, À quoi sert cette connaissance ?

766. (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre III. Le comique de caractère »

Une étude complète des illusions de la vanité, et du ridicule qui s’y attache, éclairerait d’un jour singulier la théorie du rire. […] Nous touchons ici à un point important de la théorie du rire. […] Toutes ces théories renferment sans doute une part de vérité ; mais d’abord elles ne s’appliquent qu’à certains effets comiques assez gros, et, même dans les cas où elles s’appliquent, elles négligent, semble-t-il, l’élément caractéristique du risible, c’est-à-dire le genre tout particulier d’absurdité que le comique contient quand il contient de l’absurde.

767. (1895) Nouveaux essais sur la littérature contemporaine

Que faire cependant si, philosophiquement, la théorie individualiste et celle du « consentement universel » sont également intenables ? […] Mais sont-ce bien ces théories que nous voulons que l’on glorifie ? […] La théorie de la Providence a donc rencontré jusqu’ici de plus nombreux partisans et de plus nombreux défenseurs, de plus illustres ou de plus éloquents. Mais la théorie du progrès, depuis cent cinquante ou deux cents ans bientôt, s’enorgueillit d’en compter tous les jours davantage. […] Mais soyons sûrs que, de la théorie de la multiplicité des centres de création à celle de l’inégalité des races humaines, il n’y a comme on dit, que deux doigts de distance.

768. (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « La religion dynamique »

On sait dans quelle atmosphère de mystère, au sens orphique du mot, baignent les mythes platoniciens, et comment la théorie des Idées elle-même inclina par une sympathie secrète vers la théorie pythagoricienne des nombres. […] Mais à l’une et à l’autre la réponse est facile : la théorie platonicienne des Idées a dominé toute la pensée antique, en attendant qu’elle pénétrât dans la philosophie moderne ; or, le rapport du premier principe d’Aristote au monde est celui même que Platon établit entre l’Idée et la chose. […] En vain nous ferions observer que dans la série animale cette souffrance est loin d’être ce que l’on pense : sans aller jusqu’à la théorie cartésienne des bêtes-machines, on petit présumer que la douleur est singulièrement réduite chez des êtres qui n’ont pas une mémoire active, qui ne prolongent pas leur passé dans leur présent et qui ne sont pas complètement des personnes ; leur conscience est de nature somnambulique ; ni leurs plaisirs ni leurs douleurs n’ont les résonances profondes et durables des nôtres : comptons-nous comme des douleurs réelles celles que nous avons éprouvées en rêve ?

769. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre IV. La fin de l’âge classique — Chapitre I. Querelle des Anciens et des Modernes »

C’était la Préface du Saint-Paulin (1680), où Charles Perrault saisissait l’Art poétique par son point faible, par l’étroite théorie du merveilleux païen.

770. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre V. Indices et germes d’un art nouveau — Chapitre I. Bernardin de Saint-Pierre »

Il est désolant de suffisance sentimentale, quand il rejette sans la comprendre la théorie du rendement de la terre vers l’équateur, et rend compte du flux et du reflux, ou du déluge, par la fonte des glaces polaires.

771. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XIV. Moralistes à succès : Dumas, Bourget, Prévost » pp. 170-180

Concevoir le monde comme un militarisme psychologique, à qui convient une théorie et une seule, envisager comme identiques les infiniment variées positions morales dont le nom seul est commun, et comme comportant une solution (qu’on va vous dire), imaginer qu’on a formulé la vie quand on a trouvé cinq ou six problèmes abstraits, est-ce le fait d’« une des plus hautes intelligences de notre temps » ou d’un Homais raisonneur et borné ?

772. (1899) Le monde attend son évangile. À propos de « Fécondité » (La Plume) pp. 700-702

Cependant est-elle si épaisse, cette théorie, si propre à satisfaire nos goûts ?

773. (1894) Notules. Joies grises pp. 173-184

Les Parnassiens furent logiques et ne firent, en l’œuvre, qu’appliquer leurs théories.

774. (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Seconde faculté d’une Université. Faculté de médecine. » pp. 497-505

Quelque profonde connaissance qu’on ait de la théorie et de la pratique de l’art, suffit-il de lâter le pouls, d’examiner la langue, de s’assurer de l’état du ventre et de la peau, d’observer les urines, de questionner lestement le malade ou sa garde et d’écrire une formule ?

775. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Michel Van Loo » pp. 66-70

Le vrai traité des sentimens moraux serait un pur traité de mécanique ; mais l’anatomie la plus perfectionnée ne nous donnera jamais cette théorie.

776. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Henri Rochefort » pp. 269-279

Je ne crois pas à la théorie rabougrissante de Taine sur les milieux et sur les climatures.

777. (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Paul Meurice » pp. 231-241

Ainsi, pour conclure, tout a tourné à mal dans ce roman, sous le dégât de cette ridicule théorie qui le précède.

778. (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Avant-propos de la septième édition »

Si on laisse de côté les théories qui se bornent à constater l’« union de l’âme et du corps » comme un fait irréductible et inexplicable, et celles qui parlent vaguement du corps comme d’un instrument de l’âme, il ne reste guère d’autre conception de la relation psychophysiologique que l’hypothèse « épiphénoméniste » ou l’hypothèse « paralléliste », qui aboutissent l’une et l’autre dans la pratique — je veux dire dans l’interprétation des faits particuliers — aux mêmes conclusions.

779. (1906) Propos de théâtre. Troisième série

Il n’a pas dans l’esprit et il n’exprime pas dans ses discours une seule théorie ; il en a deux et il en expose deux. […] Et ces deux attitudes successives (à peu près successives), et ces deux théories successives donnent le rythme du poème. […] Les théories mensongères que je me suis efforcé de jeter bas, il se lèvera demain toute une cohorte de Bretons, apôtres du celtisme à tout prix, pour les rétablir et les consolider… » Personne n’en peut douter et nous pouvons nous assurer que le livre de M. 

780. (1923) L’art du théâtre pp. 5-212

L’absolu de la théorie une fois posé, la pratique, à son tour, pose ses conditions et elles sont inévitablement relatives, relatives à l’homme, à ses limites, à ses besoins, à ses moyens. […] La théorie n’est la plupart du temps posée que pour justifier après coup la pratique ou le courant secret qui porte en un certain sens les esprits. […] Un homme s’est levé, un jeune homme, le plus humain des grands poètes romantiques, le moins embarrassé de théories — esthétiques et humanitaires —, le plus français. […] Antoine valait mieux que sa théorie. […] En somme, l’axiome futur de Copeau : « Il n’y aura de théâtre etc… » Oui, dans mon cas, la pratique aura devancé la théorie ; la théorie l’a confirmée et lui a donné le moyen de s’exercer sans regret ni remords.

781. (1896) Le IIe livre des masques. Portraits symbolistes, gloses et documents sur les écrivains d’hier et d’aujourd’hui, les masques…

D’une phrase sombre toute une théorie du symbole vient de naître, qui s’épanouit dans sa richesse verbale. […] La théorie de la régression, qui vient d’entrer dans le domaine des discussions ouvertes, est alléguée à chaque page, au moyen d’un fait, dans l’œuvre historique de Taine et dans l’œuvre scientifique de Darwin : il serait très possible que M.  […] C’est la théorie du progrès indéfini, mais affecté de sentimentalisme ; c’est le transformisme par l’amour. […] On nous soumet périodiquement, avec emphase, de nouvelles théories de la vie ; elles sont bonnes durant quelques mois, parce qu’elles nous font réfléchir, mais aucune n’a encore proféré la première lettre de la première syllabe du mot. […] Une œuvre d’art, tableau, statue, poème, roman ou drame, ne doit jamais avoir une signification trop précise, ni vouloir démontrer quelque vérité morale ou psychologique, ni être un enseignement, ni contenir une théorie.

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