Que si la civilisation succombait sous la barbarie, elle vaincrait encore une fois ses vainqueurs, et ainsi de suite jusqu’à ce qu’elle n’eût plus personne à vaincre 4° du bon sens.
La plupart de ces Discours sont sans plan, sans ordonnance, sans suite.
Nous ne sommes nullement enfermés d’abord dans une sorte d’unité métaphysique ; nous sommes au contraire en présence d’une multiplicité de sensations qu’il faut grouper, et le groupe appelé moi ne s’organise lui-même qu’à la suite d’un travail préalable.
Un statuaire qui fait une statue, et voilà tout ; ce n’est pas-là le sujet d’un Apologue : aussi cette prétendue fable n’est-elle qu’une suite de stances agréables et élégantes.
Ni toute cette malheureuse et vaine littérature qu’elle avait d’abord absorbée avec une voracité d’engoulevent, dans le temps où elle avait ses trois professeurs allemands à la suite qui la chargeaient de notions inutiles ou de connaissances ridicules, comme on charge de poudre, à l’en faire crever, une pauvre pièce d’artillerie, ni le grand amour de Dieu qui l’atteignit plus tard, cette mâle passion des âmes fortifiées, ne purent lui faire perdre le sexe de ses facultés qui ne furent jamais, Dieu en soit béni !
… Ce travailleur infatigable, mais à la suite ; ce premier, mais parmi les seconds ; cet instrument flexible, aiguisé, toujours prêt à la main qui le saisissait ; cette plume experte et à grand style, qui s’assimilait et traduisait presque avec majesté les inspirations de ses maîtres ; ce négociateur aux aptitudes et aux attitudes imposantes, mais qui, en somme, ne commanda nulle part en chef et ne gagna jamais en personne de grande bataille diplomatique, est-il réellement de stature d’Histoire ?
Ce ne serait plus qu’un écrivain modeste et domestique, portant, comme Flipotte derrière madame Pernelle, son petit falot à la suite du président de Montesquieu, lequel disait, lui, que tout le monde avait plus d’esprit que Voltaire, probablement parce que Voltaire en avait un peu plus que le président de Montesquieu.
la suite a trop prouvé que ce n’était là qu’une illusion produite par le début de M.
Et la suite de l’analyse qui commence ainsi, vaut le commencement.
Pour avoir fait des encyclopédistes, et de toute la cuistrerie philosophique à la suite, les ennemis implacables qui se sont rués sur lui, comme la meute enragée des chiens de Diane sur Actéon, il y a dû avoir sous la plume de Fréron autre chose que ces placides citations faites par M. de Barthélemy… Admettons, si l’on veut, que cet esprit très haut eut le calme des choses très hautes, — des choses placées dans le voisinage du ciel, — admettons que ce sagittaire pour la Vérité contre l’erreur n’étendit jamais de poison sur la pointe de ses flèches, toujours est-il qu’il n’aurait pas produit de ces colères, de ces haines et de ces ressentiments personnels, s’il n’avait pas meurtri davantage les personnalités vaniteuses auxquelles il répondait en sa qualité de critique.
Obligé, par le sujet même de son livre, de parler d’hommes qui n’eurent jamais nulle part, à l’exception de quatre ou cinq d’entre eux peut-être, ce haut pavé historique qui agit tant et tout d’abord sur l’imagination du lecteur, il n’a pas, selon nous, assez contenu son récit entre ces quelques hommes vraiment dignes du regard de l’histoire, et il est tombé dans les infiniment petits d’une longue suite de biographies.
Les suites des fautes commises sont longues, et leur résultat quelquefois incommensurable… Les royautés européennes, filles du Christianisme, qui avaient pour strict devoir de charité et de politique chrétienne de voler, dans l’atroce péril qui la menaçait, au secours de la Royauté française, quelles que fussent l’incapacité et les fautes personnelles de Louis XVI (il ne s’agissait pas de cela pour elles !)
Nous le répétons, voilà qui donne à ce livre un intérêt incomparable, que la suite de son histoire ne retrouvera plus.
C’est plutôt une suite de dissertations bonnes pour le Journal des savants, et encore ces dissertations ont une exposition et des formes par trop scolaires.
À proprement parler, c’est bien moins un livre qu’une suite de biographies sur quelques personnes célèbres du siècle dernier ; et je ne dis pas cela pour rabaisser en quoi que ce puisse être ce genre de la biographie, que j’aime, moi qui préfère les portraits aux tableaux, parce qu’il fait comprendre l’histoire générale par les hommes individuels.
Les Fleurs du mal ne sont pas à la suite les unes des autres comme tant de morceaux lyriques, dispersés par l’inspiration, et ramassés dans un recueil sans d’autre raison que de les réunir.
Ainsi, comme je l’ai dit déjà, l’absence d’une originalité vivante et le manque absolu de forte invention, voilà les deux décourageantes sensations que vous donne, dès ses premières pages, ce roman du Capitaine Fracasse, et qu’il vous continue par la suite !
Tout l’ouvrage est une suite de tableaux qui, trop rapprochés, se nuisent pour l’effet.
Le voyage de Fléchier, comme ceux de Chapelle et de La Fontaine, n’est qu’une suite de fêtes. […] Avec la suite naturelle des faits disparaîtra leur couleur naturelle. […] Cette suite des idées nous manque. […] Monseigneur, qui en vit les suites, si cette odeur gagnait, leur fit quitter cet exercice. […] C’est la conquête qui, par ses suites prochaines, forma la ligue des barons qui obtinrent la grande Charte.
D’après madame Macdonald, Thérèse, cinq fois de suite, aurait fait croire à Rousseau qu’elle était enceinte, qu’elle était accouchée chez une sage-femme et qu’elle avait fait porter l’enfant aux Enfants-Trouvés. […] Mais, jusque-là, cela avait peu de suite. […] Cependant, ce qu’il a écrit jusqu’ici de la Julie, au hasard et sans suite, ne fait même pas une histoire. […] Même, on s’aperçoit dans la suite que ces conditions posées avec tant de rigueur et de solennité (isolement complet, gouverneur volontaire et perpétuel), ne sont pas indispensables aux parties les plus sensées de son plan. […] Et il en a été, dans la suite, le plus funeste.
Son Rolla n’est qu’une suite d’apostrophes ; on peut les compter. […] LXXV Royer-Collard disait à l’un de ses familiers, dans une de ses dernières malices à l’adresse de Villemain : « Devinez ce que j’ai fait depuis que je ne vous ai vu (1839) : j’ai pioché dans ces deux volumes que vous voyez (Tableau du xviiie siècle) pour tâcher d’y découvrir une idée qui lui soit propre, afin de tâcher de lui en faire mon petit compliment… Je savais bien d’avance que je n’y trouverais rien… Alors voici ce que je viens de lui écrire : “Je ne veux pas encore vous juger d’après ces deux volumes : j’attends toujours votre Grégoire VII…” Et comme Grégoire VII ne viendra jamais, vous voyez que cela me laisse de la marge. » — Il disait encore, en lui appliquant un mot qu’on avait dit de Crébillon le tragique : « Il a fait, il fait et il fera toujours Grégoire VII. » Et si l’on trouve que c’est là un jugement bien dur et fort injuste sur deux agréables et charmants volumes, qui avaient été autrefois une suite de leçons merveilleuses, et que c’est de plus une injustice par trop commode de la part d’un esprit supérieur, mais qui ne s’est jamais donné la peine de faire un livre, eh ! […] S’il était mort il y a vingt-cinq ans, il aurait laissé la réputation d’un homme du monde lancé dans la politique, d’un Martignac en second, sachant parler en public deux heures de suite et tenir une assemblée sans conclure, flexible, assez intrigant, libertin, avec deux ou trois actes fâcheux ou ridicules dans sa vie (l’affaire Malet par exemple). […] Bonnetti à la suite d’un dîner où l’on avait réuni l’abbé Gerbet, non encore évêque, l’abbé de Cazalès, etc. […] On sait la suite, et je n’ai voulu en tout ceci que revendiquer l’honneur de l’article du Globe, cité au tome deuxième, page 341, de Victor Hugo raconté par un témoin de sa vie.
Il venait de rendre visite à l’auteur de La Semaine d’Angèle, alité à la suite d’une blessure reçue dans un duel avec M. […] Dénoirci de l’ébène dont il s’était enduit le visage au bal Cernuschi et ayant cessé d’être nègre, Guy de Maupassant, tel qu’il m’apparut quand je le rencontrai par la suite chez José-Maria de Heredia, était un homme de moyenne taille, râblé et trapu, d’aspect musclé et vigoureux. […] José-Maria de Heredia n’avait pu voir le blessé, mais François, le domestique de Maupassant, lui avait conté le détail du drame dont on sait les suites funestes. […] Derrière ce bureau, Alfred Vallette, solide, ponctuel, avisé, laborieux, la face large, le cheveu dru, l’œil attentif, la parole nette, le geste rare, bien d’aplomb en son bon sens infaillible, sensible aux arguments, courtois aux controverses, mais ferme en ses décisions, Alfred Vallette, qui est à son poste dès six heures du matin, qui ne quitte la place que pour une courte sieste d’après-midi et qui ne se retire, le soir, qu’une fois sa besogne accomplie, pour la reprendre le lendemain, dans le même esprit d’ordre et de suite, avec la même sagesse tranquille, le même soin, la même minutieuse conscience… Pendant plusieurs années, j’y suis venu, chaque vendredi, dans ce cabinet directorial, où se concentre la vie du Mercure, et il me semble y être encore, au moment où j’écris ces lignes. […] Due à la collaboration de plusieurs des élèves de sa classe, Jarry la fit sienne au point qu’il en arriva à s’identifier au monstrueux bonhomme dont il adopta par la suite le parler ubuesque après le lui avoir inventé.
Dans le second, il faut ménager une suite qui favorise la passion, et compter pour rien que l’esprit soit content, si le cœur n’a de quoi s’attacher toujours davantage. […] Une des raisons qui donnent tant de suffrages à Cinna, c’est qu’il n’y a aucune narration du passé : celle qu’il fait de sa conspiration à Émilie, étant plutôt un ornement qui amuse l’esprit des spectateurs, qu’une instruction nécessaire des particularités qu’ils doivent savoir pour l’intelligence de la suite. […] Il est nécessaire que chaque incident ait le temps de produire son degré de crainte, de terreur ou de ridicule, avant de passer à un autre, lequel doit enchérir sur le précédent, et ainsi de suite jusqu’au dénouement. […] Cette faute n’est pas sans exemple, et l’on y tombe de trois manières : 1º En rappelant des actions passées qui flétrissent le personnage ; 2º En lui faisant faire ou penser, dans le cours même de la pièce, quelque chose qui l’avilit ; 3º En faisant prévoir qu’il doit démentir dans la suite, ce qu’il a actuellement d’estimable. […] Ainsi, ceux qui ont appelé le chant le plus fabuleux de tous les langages, et qui se sont moqués d’un spectacle où les héros meurent en chantant, n’ont pas eu autant de raison qu’on le croirait d’abord ; mais comme ils n’aperçoivent, dans la musique, que tout au plus un bruit harmonieux et agréable, une suite d’accords et de cadences, ils doivent le regarder comme une langue qui leur est étrangère : ce n’est point à eux d’apprécier le talent du compositeur, il faut une oreille attique pour juger de l’éloquence de Démosthène.
Il n’y a pas eu deux opinions : il n’y a eu que la même admiration aux deux époques, avec des réserves qui, discrètes et bienveillantes en 1829, plus accentuées en 1831, deviennent, à la suite du changement d’altitude des personnes et après l’éclat de leurs dédains pour leurs grands devanciers, sévères jusqu’à la protestation. […] On ne veut plus de ce style qui est à tout le monde et qui n’est à personne, de cette langue sacramentelle, où les mots s’appellent les uns les autres, où œil appelle bleu, front appelle jour, doigt appelle effilé et long, âme appelle profonde, et ainsi de suite, langue faite avant toute pensée, terre vague où paît en liberté tout le troupeau des imitateurs, gamelle où le dernier venu a aussi bonne part que le premier. […] Cette poésie toute en description, toute matérielle, comme la prose de l’Étude sur Mirabeau ; ces interminables énumérations, ce luxe de paillettes fausses sur un fond si maigre et si peu étoffé, cette stérilité de cœur, cette sensualité d’imagination, substituée au sentiment, cette philosophie sceptique à la suite ; tout cela était peu rassurant. […] Il n’est jamais à la tête, mais toujours à la suite ; jamais créateur et maître d’une idée, mais toujours serviteur et héraut des idées du moment. […] Que dirons-nous de ses drames, qui n’ont fait que renchérir sur les drames à la suite desquels ils sont venus, hurlant là où ceux-ci n’avaient fait que crier, empoisonnant par masse là où ceux-ci s’étaient contentés d’empoisonnements individuels, mettant toute l’action dans le spectacle là où ceux-ci en avaient fait deux parts à peu près égales, imitant ou exagérant deux choses, dont l’une est la conséquence de l’autre ?
La vie future est la suite de la vie présente, et elle comporte les mêmes usages, les mêmes plaisirs, les mêmes déboires. […] Et ainsi de suite. […] La vie est une suite de sensations reliées par des états de conscience. […] Cette morale qui nie la morale absolue n’est autre chose qu’une suite de conseils critiques pour toutes les circonstances de la vie. […] Il y a là une suite de réponses dont il faut tirer quelques phrases.
Entre ces deux femmes, celle-ci qui s’en va emportant la comédie avec elle, et celle-là qui arrive apportant à sa suite la tragédie, il faut placer une autre femme, une illustre, une infortunée, une passionnée, une éloquente… l’honneur et la maîtresse du drame moderne, qui est né avec elle, qui est mort avec elle : est-il besoin de nommer madame Dorval ? Mademoiselle Mars, mademoiselle Rachel, madame Dorval, ces trois femmes sont trois drapeaux, trois guidons qui nous mèneront dans cette suite d’études dont elles ont été, tantôt le couronnement et tantôt le prétexte. […] Il faut respecter le vestibule, a dit un critique ; il faut étudier les maîtres, avant d’aller aux disciples ; il faut prouver que l’on sait aimer, comprendre et admirer certaines beautés des chefs-d’œuvre, si l’on veut, plus tard, conquérir le droit de critiquer les œuvres qui viennent à la suite. […] Il se rappelait sans doute qu’il avait rencontré Molière et sa comédie au milieu de Versailles, dans tous les salons, dans tous les jardins, à la suite et comme le complément de ces scandales et de ces amours. […] Quelle vie et quelle suite incroyable d’émotions, de triomphes, de calomnies, de haines, de bonheur, de désespoirs !
Tout ceci est pour dire que, comme Shakspeare et Cervantes, comme trois ou quatre génies supérieurs dans la suite des âges, Molière est peintre de la nature humaine au fond, sans acception ni préoccupation de culte, de dogme fixe, d’interprétation formelle ; qu’en s’attaquant à la société de son temps, il a représenté la vie qui est partout celle du grand nombre, et qu’au sein de mœurs déterminées qu’il châtiait au vif, il s’est trouvé avoir écrit pour tous les hommes. […] Le prince de Conti, frère du grand Condé, fut un de ses condisciples et s’en ressouvint toujours dans la suite. […] Molière disait du grand Corneille : « Il a un lutin qui vient de temps en temps lui souffler d’excellents vers, et qui ensuite le laisse là en disant : Voyons comme il s’en tirera quand il sera seul ; et il ne fait rien qui vaille, et le lutin s’en amuse. » N’est-ce pas dans ce même sens, et non dans celui qu’a supposé Voltaire, que Richelieu reprochait à Corneille de n’avoir pas l’esprit de suite ? […] Ils ne gouvernent pas leur génie selon la plénitude et la suite de la liberté humaine.
Par la suite on se lassa de cette simplicité. […] Les Parnassiens avaient pris coutume de réunir sous un titre vague et évasif des poèmes composés au hasard, sans suite aucune. […] Il avait le pressentiment d’un poème unitaire où toutes les pièces auraient entre elles un lien d’âme, une suite idéologique. […] À sa suite, et avec l’espoir au cœur, nous nous sommes précipités vers le futur ; comme des jeunes fous émerveillés nous avons suivi le galop de la belle Yeldis !
Sa vie et sa correspondance (suite et fin.)
. — Pour la suite du travail académique au xviiie siècle, Régnier-Desmarais, d’Olivet, Duclos.
Les coins des Sourires pincés, les papillotes de ses Coquecigrues, les éclairs de sa Lanterne sourde, autant de petites pages à relire jusqu’à la mémoire par cœur sans altération du plaisir, puisqu’il n’y a pas là rire émoussable ou surprise de suite éventée, puis aussi qu’il ne fatigue point par les bavardages et les délayages où s’embourbent les vieux comiques, sous prétexte de récit « bon enfant », puis enfin qu’il surveille son style jusqu’à une maîtrise spéciale, menue et propre, excellente à dire ce qu’il veut sans plus.
Mais vous savez bien, vous, élève de tous les Renan, de tous les Taine, de tous les Maurras et de tous les Amouretti rencontrés, que votre pensée est empruntée ; vous n’avez d’autre esprit que « l’esprit de suite » et votre seule vertu intellectuelle se nomme docilité.
L’Iliade a pour but de montrer les suites funestes de la désunion parmi les Chefs d’une armée ; l’Odyssée, de faire sentir ce que peut la prudence soutenue par la valeur ; l’Enéide, de développer la piété jointe au courage & à la constance.
Dans la premiere de ces scénes ajoûtées, Phoenix paroît avec une nombreuse suite, à laquelle il ordonne de poursuivre Oreste.
Si le goût n’est pas arbitraire, il est donc fondé sur des principes incontestables, et ce qui en est une suite nécessaire, il ne doit point y avoir d’ouvrage de l’art dont on ne puisse juger en y appliquant ces principes.
Une femme seule pouvait nous donner ces feuilletons, qui feront certainement suite, dans l’histoire de la société française, aux lettres de Mme de Sévigné, cette feuilletoniste du grand siècle de Louis XIV, et déplier au regard qui craint qu’elles ne s’envolent ces fragiles peintures d’éventail On aura beau, par un tour de souplesse de l’imagination, se faire spirituel, dandy, Rivarol en habit violette expirante, grand seigneur, prince de Ligne, avec ses coureurs roses et argent, devant sa voiture rose, on n’arrivera jamais, si on n’est qu’un homme, à être le vicomte de Launay d’un siècle grave, par des choses que le siècle dédaigne ou n’aime plus, avec cette supériorité !
Il ne craignit pas de se montrer, dans la difîérence de ses facultés et l’indépendance de son allure, à la suite du considérable écrivain.
Il a cru que dans le mystère, le mystère profond de la vie, une question d’éducation pouvait toujours résoudre une question de destinée : ce qui rendrait la vie aussi plane en réalité qu’elle est hérissée de complications formidables ; et alors, moraliste appliqué exclusivement à la femme, il est devenu le Chesterfield de mademoiselle sa fille, et il l’a formée pour un mari dans une suite de chapitres où il parle à la seconde personne, et qui ressemblent à des lettres, absolument comme le lord anglais, plus superficiel, formait pour le monde et la politique son gentilhomme de fils qui, je crois, aurait été un assez pauvre diplomate, et, à ce qu’il paraît, a eu toute sa vie assez mauvais ton !
peut-être trop sceptique et trop moderne pour bien écrire l’Histoire, cette suite, non de partis pris, mais de partis à prendre ; car à quoi bon écrire pour l’instruction des autres, si vous augmentez en eux les anxiétés de l’ignorance et les embarras du savoir ?
Dans des notes combinées sans doute pour resserrer des liens déjà chers, M. de Montalembert n’a pas manqué de nous présenter tout le personnel du Correspondant, vivants et morts, et sa scrupuleuse exactitude à nommer tout le monde et à n’oublier personne du cénacle dont il est l’oracle est telle, qu’on finit par ne plus savoir si Les Moines d’Occident, cette suite de petites histoires, transcrites et traduites d’histoires plus longues et mieux racontées, sont, tels que les voilà, une besogne faite par un seul homme ou par sa petite société.
Le Rationalisme, cette petite digue, bâtie par le castor Cousin et les autres castors à sa suite, a été promptement renversé et submergé, et le Panthéisme, qui n’était, d’ailleurs, que du Matérialisme encore, mais poétiquement déguisé, a fondu dans ce Matérialisme envahisseur et dissolvant, et a disparu sous le mépris même des Allemands !!!
Écrasé par le sujet auquel il avait osé mettre la main, l’historien n’en avait pas moins écrit son nom à la suite du nom de Bossuet, et les rayons du nom flamboyant se projetaient sur le nom fait pour rester obscur.
Nous n’avons que les deux premiers et le premier volume de l’ouvrage, mais ce que nous avons fait pressentir ce que nous aurons par la suite.
Écoutez cette plainte fatiguée : « Toutes les personnes, écrit Gogol à un de ses amis, toutes les personnes qui lisent, en Russie, sont persuadées que l’emploi que je fais de ma vie est de me moquer de tout homme que je regarde et d’en faire la caricature… » Bientôt cette société qu’il avait blessée par cette suite de caricatures qui forment les divers Chants de son poème des Ames mortes, les fonctionnaires de cette Chine de fonctionnaires, dont il avait dit les bassesses les petitesses, le néant, l’aristocratie puérile, les femmes, les prêtres, tout se souleva contre lui.
La suite est un mélange de raison et de sensibilité, de douceur et de force ; c’est le sentiment qui sait instruire, c’est la philosophie qui sait parler à l’âme.
Celle de la Nouvelle est un épisode, celle du Roman une suite d’épisodes. […] Ces épisodes dont la suite fait l’objet du Roman, il les agglutine, il les relie. […] Sa vision étant viciée par essence, ses actes ne sont qu’une suite d’erreurs et de douleurs. […] Elle explique cette suite de travaux sur la chirurgie osseuse dont l’œuvre de M. […] Cette suite de chapitres détachés, sans transition, donne à ce récit un halètement qui enfièvre.
Cet état d’esprit, extrêmement intéressant dans des hommes d’esprit, et qui a eu des suites infinies, a des causes nombreuses et diverses. […] » Ainsi de suite ; et c’est ici le psychologue, le moraliste, le sociologue qui à cause du pourquoi ? […] La moitié de l’œuvre de Marot est faite d’ouvrages de ce genre, et c’est pour cela qu’on ne lit guère Marot de suite et d’ensemble. […] C’est-à-dire un autre concile à qui s’appliqueront les mêmes règles que vous venez d’établir pour le premier, et ainsi de suite. […] » Et la suite.
Et, par une suite nécessaire, le Christianisme a une hostilité perpétuelle et incurable à l’endroit de la Beauté et de l’Art. […] À celui à qui il a accordé sa grâce, il accorde aussi cette insouciance des suites naturelles du péché. […] Il est évident que les estimations de valeur morale ont eu primitivement pour objets les hommes et n’ont été que par la suite rapportées à des actions. […] Ainsi de suite. — Considérant qu’ainsi tous les hommes ont une morale et qu’il n’y a pas un homme qui n’en ait une, on en a conclu qu’ils avaient la même. […] Ainsi de suite.
Ceux-là lèvent peu à peu et finissent par produire ces nausées insoutenables, à la suite desquelles les deux complices de tant de furtives caresses et de délirants embrassements deviennent deux mortels ennemis. […] Il y a parmi ces objets une suite de masques d’or qui moulaient les visages des princes inconnus, ensevelis dans cette nécropole, voici trois mille ans. […] Ils voulaient en rapporter une suite de dessins et d’aquarelles. […] En revanche, il est incomparable dans l’analyse, par le menu, d’une suite de modifications nerveuses ou dans la peinture d’un de ces tourmentés comme la civilisation moderne en produit trop. […] Quand on examine à ce point de vue la suite des littératures, n’apparaît-elle point comme l’histoire d’un struggle for life entre ces espèces intellectuelles qui sont les genres littéraires ?
dis-je, ça s’éclaircira par la suite. […] Je m’arrêtai un moment comme pour arranger mon étrier, et, restant derrière la charrette, je marchai quelque temps à la suite, sentant qu’il serait humilié si je voyais trop clairement ses larmes abondantes. […] » XVI Quand j’eus fini mon rôle, il quitta lui-même Paris et se retira quatre ans de suite dans sa retraite féodale de Touraine, mettant les forêts entre lui et le tumulte menaçant des élections, des ambitions, des dissensions civiles qui nous menacèrent tous.
Magister et non prêtre, janséniste et non catholique d’une interprétation nouvelle, puisse-t-il, dans sa maigreur un peu ascétique, ne pas paraître trop indigne de venir bien respectueusement à la suite du célèbre vicaire de notre cher et divin poète ! […] On y verra aussi debout, en marbre de Paros, des statues où la vie respire, toute la descendance d’Assaracus, cette suite de héros venus de Jupiter, Tros le grand ancêtre, et Apollon fondateur de Troie. […] Si l’on traduisait avec suite tout un ouvrage, on devrait s’y prendre différemment ; mais, pour de simples passages cités, je crois qu’il est permis et qu’il est bon de faire ainsi. » 26.
L’amour-propre des sophistes que ce prince avait à sa suite fut irrité, et ils n’oublièrent rien pour desservir auprès de lui Callisthène. […] « On ne peut refuser non plus de tenir compte de cette longue suite de temps et d’années, où, certes, un tel système, s’il était bon, ne serait pas resté inconnu. […] « Quant aux autres constitutions, qui sont les diverses formes de démocraties et d’oligarchies admises par nous, il est facile de voir dans quel ordre on doit les classer, celle-ci la première, celle-là la seconde ; et ainsi de suite, selon qu’elles sont meilleures ou moins bonnes, comparativement au type parfait que nous avons donné.
Le moraliste peu chagrin fait défiler en de vifs couplets toute une suite de petites scènes, de façades ou de facettes, nettes, brillantes, mouvantes, de la vie humaine ; c’est bien l’espèce de chanson dont Picard nous rend la comédie. […] J’ai vu son portrait peint par Riesener le père, datant de 1812, et avant cet embonpoint qu’il prit dans la suite : la finesse et la sensibilité y frappent tout d’abord.
Suite de la littérature diplomatique I Je vous disais, en finissant le dernier Entretien, qu’à chaque crise ou même à chaque question diplomatique posée par les événements depuis la mort du suprême diplomate, je m’étais toujours involontairement demandé : « Qu’aurait conseillé ici à la France M. de Talleyrand ? […] Qui est-ce qui osera dire, le doigt sur l’échelon : Ici finit le crime, là commence la vertu ; ce fourbe, au-dessous du chiffre convenu, est un fourbe ; au-dessus, c’est un Richelieu ou un Mazarin ; ce meurtrier, qui ne tue qu’un de ses semblables, est meurtrier ; ce souverain, qui a cent mille baïonnettes à sa suite et qui égorge une nation, est un honnête homme ?
CXXIVe entretien Fior d’Aliza (suite) Chapitre premier (suite) XLI Ce serait en dire assez ; mais on dira plus.
Fior d’Aliza (suite) Chapitre V (suite) CXLIII Je ne sais pas combien de temps, monsieur, je restai ainsi évanouie de douleur sur les marches de la petite chapelle, au milieu du pont, devant la niche grillée de la Madone.
Chateaubriand (suite.) […] Ma vie passée n’a été qu’une suite de malheurs ; ma vie actuelle est pleine d’agitations et de trouble.
Les sonnets étaient arrivés en France à la suite et dans le cortège de Catherine de Médicis, femme de Henri II, laquelle avait mis en honneur le tour d’esprit subtil et la galanterie de tête qui fait le fond de ce genre. […] Toute la suite et la fin de ce court et frappant résumé des commencements et des progrès de notre poésie sont marquées de la même force de jugement et d’expression.
Au livre des Essais commence cette suite de chefs-d’œuvre qui sont comme autant d’images complètes, quoique diverses, de l’esprit français. […] La paresse même de sa mémoire, qu’il a peut-être exagérée par vanité, et cet usage de ne penser qu’à propos ou à la suite des pensées d’autrui, le portaient aux raisons extraordinaires et malaisées.
Toute la suite de cette histoire témoigne de quelles illusions sont mêlés les jugements contemporains, et combien peu sont ratifiés par la postérité. […] Cet amour il l’a épanché en une suite de petites pièces où sont décrits tous les spectacles de la mer, où est exprimé tout ce qu’il y a de poésie ingénue dans les cœurs vaillants qui ont fait amitié avec elle.
c’est qu’ayant à dire des choses fortes et profondes, fines et délicates, ils ne trouvaient pas toujours de suite le moyen d’exprimer toute cette délicatesse, toute cette force qu’ils ressentaient. […] Or l’invention du style doit être spontanée, sous peine de ne rien valoir, les images doivent naître avec la pensée et ne point venir en étrangères et à sa suite pour la rendre pompeuse.
Le mois de mai, où tombait la fête de ce saint excellent, n’était qu’une suite de processions au minihi ; les paroisses, précédées de leurs croix processionnelles, se rencontraient sur les chemins ; on faisait alors embrasser les croix en signe d’alliance. […] L’arrestation de la sacristine et l’émotion qui en fut la suite gâtèrent toute son intrigue.
De là sortaient, après les premières rencontres avec les Romains sur les frontières du pays, maintes invasions très violentes ; c’était la suite naturelle des vieilles migrations Aryennes. […] Ceux qui entendaient le récit du Saint-Gral chanté par lui dans Lohengrin, étaient touchés et saisis de cette grande, noble et puissante simplicité, comme d’un miracle vraiment vécu. » 5° Communications Analyse du numéro III 1° Hans von Wolzogen ; Tristan et Parsifal (suite) Pour arriver à Monsalvat, Wagner devait traverser un troisième monde : celui de la métaphysique.
Maints hasards de sa vie, qui jadis lui avaient paru indifférents, il les revoit, et leur suite logique. […] L’œuvre de Bayreuthal (suite) Extraits de lettres anciennes à des amis 13 novembre 1871 : « Que l’affaire suive donc son cours, et que l’Allemand montre qu’il sait enfin donner l’attention nécessaire à une branche de l’art public si honteusement négligée, et même temps d’une influence illimitée, et à laquelle je voue ma vie. » 19 mai 1871 : « Avant tout je suis heureux d’obtenir ce que nous nous proposons par un accord vraiment amical, et je m’efforce pour cela d’exclure tout élément étranger, hostile ou nuisible, Personne ne sera attiré par nous qui ne conçoive pleinement ce dont il s’agit ; les faits mêmes parleront à ceux qui n’auront pas compris.
Il croit que l’accident du revolver n’a eu aucune influence, que ç’a été concomitant, que l’homme, à quelques mois de là, à quelques jours peut-être, était condamné à périr, à la suite d’une indigestion, d’une fatigue, d’un rien. […] On vient de lui enlever un kyste dans le ventre, et il disait à Daudet, qui est allé le voir ces jours-ci : « Pendant l’opération, je pensais à nos dîners, et je cherchais les mots, avec lesquels je pourrais vous donner l’impression juste de l’acier, entamant ma peau et entrant dans ma chair… ainsi qu’un couteau qui couperait une banane. » Jeudi 26 avril À la suite d’un cas de folie érotique, raconté par Charcot, Alphonse Daudet de s’écrier : « Ah !
Car la suite des sociétés ne saurait être figurée par une ligne géométrique ; elle ressemble plutôt à un arbre dont les rameaux se dirigent dans des sens divergents. […] Quant aux sentiments moraux qui ont disparu dans la suite de l’évolution, ils ne lui paraissent pas fondés dans la nature des choses pour cette raison qu’ils n’ont pas réussi à se maintenir ; par suite, les actes qui ont été réputés criminels parce qu’ils les violaient, lui semblent n’avoir dû cette dénomination qu’à des circonstances accidentelles et plus ou moins pathologiques.