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1820. (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLIXe entretien. De la monarchie littéraire & artistique ou les Médicis (suite) »

Son médecin courut consterné à la ville et se précipita dans un puits du faubourg. « Jamais personne, dit Machiavel à la fin de son Histoire, ni en Italie ni ailleurs, ne mourut avec une telle réputation de sagesse et de prudence, et ne causa un plus grand deuil à sa patrie ; et comme sa mort devait entraîner de grandes ruines, de grands signes l’annoncèrent au monde. » Il fut transporté sans pompe, mais non sans unanime douleur, à San Lorenzo, tombeau de sa famille. […] Quand on lit l’histoire authentique de ces temps, on s’étonne de voir de nos jours traiter de prophète ce moine furieux : il périt enfin, couvert de honte, dans le feu qu’il avait allumé. […] Aussi ne trouve-t-on pas dans l’histoire une famille de simples citoyens offrant l’hérédité du mérite, du travail et des vertus continues, et rassemblés avec des qualités présentes diverses, tels que Côme Ier, Laurent, Julien et Côme II, chacun ajoutant un échelon de plus à la grandeur des autres. […] Il subit son exil jusqu’à ce que le roi de l’Italie, unitaire contre la nature et l’histoire, transporte son trône ambulant de capitale en capitale pour trouver une bonne place sur la terre des Romains ; il y détrône un pontife désarmé, sans soldats et sans peuple, vainqueur par les armes françaises, d’une théocratie qui ne devait être remplacée que par la liberté de Dieu sur la terre.

1821. (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre VI. Le Bovarysme essentiel de l’humanité »

Il semble qu’il n’affecte que quelques individus parmi beaucoup d’autres ou quelques groupes sociaux à un moment déterminé de leur histoire ; il semble, qu’à ces exemples, choisis pour illustrer un cas pathologique, il soit possible d’opposer nombre de ces normaux, où des réalités, individuelles ou sociales, se montrent en harmonie avec elles-mêmes et nous offrent le spectacle d’un ensemble coordonné. […] Si chimérique que puisse apparaître à quelques esprits le deuxième de ces soucis, l’histoire est là qui contraint tout observateur consciencieux d’en tenir compte, dès qu’il est question de dresser un état de la connaissance humaine, de rechercher ses origines et de considérer ses résultats. […] Il est possible d’imaginer après cela à quels déplacements de la sensibilité il faut conclure, lorsque l’on fait entrer en ligne de compte les transformations de l’organisme enregistrées et transmises par de longues hérédités, au cours des siècles de l’histoire et de la préhistoire. […] Une histoire de la médecine avec la suite de ses effets et des modifications qu’elle a apportées dans l’organisme humain, montrerait à nu, si elle pouvait être faite avec un pareil dessein, le mécanisme de cette secrète substitution d’une fin impersonnelle à un but intéressé.

1822. (1899) Le roman populaire pp. 77-112

Lorsque de nombreux esprits sont captivés et retenus par un récit, au lieu de s’étonner et de rire de la banalité de l’histoire et de la simplicité des lecteurs, il vaut mieux chercher, comme une leçon, le mérite de l’écrivain. […] Rien dans cette idée qui soit obscur, rien au contraire qui ne tienne aux racines de notre être et ne se lie, plus ou moins, à l’histoire universelle des hommes. […] C’est l’enfance, l’âge mûr, parfois l’existence entière du héros qui passe sous nos yeux, longues périodes où il y a des chances pour que chaque lecteur reconnaisse quelque trait de sa propre histoire. […] J’ai donc montré, par des exemples, que le roman populaire avait déjà un commencement d’histoire ; par un rapide exposé de nos mœurs, qu’il était nécessaire ; par des citations dont j’aurais pu augmenter le nombre, que la pensée d’un art et d’une littérature s’adressant à la foule, familière autrefois à beaucoup d’esprits, n’est pas sans écho dans le monde où nous vivons.

1823. (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre III. De la nature du temps »

Toute son histoire se déroulerait alors dans un Temps mesurable. […] S’il avait une dimension déjà, s’il était linéaire, ce sont deux dimensions qu’il lui faudrait pour juxtaposer les lignes de qualité — chacune indéfinie — qui étaient les moments successifs de son histoire. […] Nous aurons alors, empilées les unes sur les autres, toutes les toiles sans fin nous donnant toutes les images successives qui composent l’histoire entière de l’univers ; nous les posséderons ensemble ; mais d’un univers plat nous aurons dû passer à un univers volumineux. […] Oui, c’est nous qui passons quand nous disons que le temps passe ; c’est le mouvement en avant de notre vision qui actualise, moment par moment, une histoire virtuellement donnée tout entière. » — Telle est la métaphysique immanente à la représentation spatiale du temps.

1824. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Œuvres de François Arago. Tome I, 1854. » pp. 1-18

Arago vient de paraître : il contient, après une introduction de M. de Humboldt, une centaine de pages intitulées Histoire de ma jeunesse, qui sont des mémoires assez détaillés jusqu’à l’âge de vingt-cinq ans, et une suite de notices biographiques que l’auteur eut à prononcer comme secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences : la série de ces notices ne remplira pas moins de trois volumes. […] J’aime ce titre donné à des fragments de mémoires : Histoire de ma jeunesse ; il me semble que ce n’est guère qu’ainsi et dans cette mesure que chacun devrait écrire les siens. […] Des histoires de moines, de brigands, animent cette partie du récit de M. 

1825. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « La Divine Comédie de Dante. traduite par M. Mesnard, premier vice-président du Sénat et président à la Cour de cassation. » pp. 198-214

Les beautés de La Divine Comédie, les difficultés qu’elle continue d’offrir, les disparates qui nous y frappent, ses rapports avec l’histoire, ce qui est du temps et ce qui semble en avant du temps, tout cela était touché, parcouru, soulevé avec ce talent unique qui caractérisait le professeur en M.  […] Il est bien prouvé que de même qu’on a dit qu’un peu de philosophie et de science éloigne de la religion et que beaucoup de philosophie y ramène, de même il y a un degré de poésie qui éloigne de l’histoire et de la réalité, et un degré supérieur de poésie qui y ramène et qui l’embrasse. Le poème de Dante, c’est l’expression de l’histoire de son temps prise au sens le plus étendu, l’expression non seulement des passions, des haines politiques, des luttes, mais encore de la science, des croyances et des imaginations d’alors.

1826. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Œuvres complètes de Saint-Amant. nouvelle édition, augmentée de pièces inédites, et précédée d’une notice par M. Ch.-L. Livet. 2 vol. » pp. 173-191

En un mot, il y a des pèlerins pour toute chapelle qui a ses reliques, et cela est fort heureux, fort consolant, surtout quand on aspire soi-même à laisser un jour sa relique dans l’histoire littéraire. […] Il a fait de cette portion d’histoire littéraire comme sa province. […] Les tableaux de l’histoire des Hébreux ou de la vie de Moïse ne s’y trouvent présentés qu’en récit ou en songe.

1827. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — I » pp. 39-56

Il faut donc faire là comme en tant d’autres points de l’histoire : étudier, creuser, recourir aux sources, se former une opinion directe ; après quoi l’on se trouvera revenu, par bien des détours et avec des motifs plus approfondis, à ce que les contemporains judicieux et vifs avaient exprimé d’une manière plus légère. […] Dussieux, professeur d’histoire à Saint-Cyr et l’un des éditeurs du Journal de Dangeau ; elle fera partie de la « Bibliothèque elzévirienne » de Jannet. […] (Voir le tome ii de l’Histoire du Bourbonnais, par M. de Coiffier, et une note lue à la Société d’émulation de Moulins, le 6 novembre 1852, par M. de Laguérenne, conservateur de la bibliothèque de la ville.) — L’opinion qui plaçait son berceau à Turin, tenait surtout au désir de faire un rapprochement remarquable.

1828. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Correspondance de Buffon, publiée par M. Nadault de Buffon » pp. 320-337

Flourens, a longuement parlé des collaborateurs de Buffon et de la part que chacun d’eux avait eue dans la rédaction de l’Histoire naturelle. […] Quand Daubenton se sépara de lui, il laissa pourtant un grand vide, un vide irréparable dans la continuation de l’Histoire naturelle ; il ne fut point remplacé. […] Nous avons l’histoire des ratures de Buffon.

1829. (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Louis XIV et le duc de Bourg, par M. Michelet. (suite.) »

Je n’ai point suivi le maître dans les plans et programmes de lectures sérieuses et graduées qu’il propose, à mesure que l’éducation avance : peu de grammaire, pas de rhétorique formelle ni dogmatique, et la logique ajournée ; mais la jurisprudence positive, historique, l’histoire elle-même, la lecture directe des auteurs, c’est ce qu’il conseille, indiquant chacun de ces auteurs alors en usage, le désignant au passage d’un trait juste, et sur les sujets et pour les époques les plus éloignées de cette « ingénue Antiquité » qu’il préfère, montrant qu’il sait comprendre tout ce qu’il regarde, même l’âge de fer et le Moyen-Age, et qu’il est un guide non trompeur, évitant partout sans doute l’accablement et la sécheresse, mais de trop de goût pour aller mettre des fleurs là où il n’en vient pas. […] Ainsi, en chaque matière, histoire ecclésiastique, histoire profane, géographie, le jeune prince excellait par des compositions heureuses, dont quelques-unes se sont conservées.

1830. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Daphnis et Chloé. Traduction d’Amyot et de courier »

L’ancienne mythologie bucolique, avec tout son charme et son autorité un peu surannée, nous est représentée dans le personnage du bonhomme Philétas, espèce de ménétrier de village, de rhapsode joueur de flûte, tout rempli de vieilles histoires et de légendes populaires qu’il récite à ravir et qu’il fait accroire. […] Est-ce fable, est-ce histoire ? […] Voir à la page 421 de l’Histoire du Roman dans l’Antiquité, par M. 

1831. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « La comtesse d’Albany par M. Saint-René Taillandier. »

Charles-Edouard, petit-fils du roi d’Angleterre Jacques II, et connu sous le nom de Prétendant, a laissé une trace brillante dans l’histoire. […] On sait l’éclat de son expédition d’Écosse en 1745, ses premiers succès, ses aventures, ses malheurs : l’histoire s’en est émue comme le roman. » Le Prétendant, a dit encore de lui Chateaubriand, aborda en Écosse au mois d’août 1745 ; un lambeau de taffetas apporté de France lui servit de drapeau ; il rassembla sous ce drapeau dix mille montagnards, s’empara d’Édimbourg, passa sur le ventre de quatre mille Anglais à Preston et s’avança jusqu’à quatorze lieues de Londres. […] Si Charles-Édouard avait disparu aussitôt après son illustre aventure, si le vaisseau qui le ramena en France s’était abîmé au retour dans une tempête, on aurait eu une étoile de plus dans ce qu’on peut appeler la mythologie de l’histoire, une de ces jeunes destinées lumineuses et rapides comme l’éclair, et sur lesquelles l’imagination des hommes brode longuement ensuite à plaisir.

1832. (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Entretiens sur l’architecture par M. Viollet-Le-Duc »

Viollet-Le-Duc était, de tous les professeurs nouvellement nommés, celui dont le Cours était le plus attendu parce que l’Histoire de l’Architecture qui en fait le sujet est d’un intérêt plus général, et que le professeur représente un esprit connu, un esprit nouveau dans l’enseignement. […] Viollet-Le-Duc qui ne sont pas trop spéciaux, j’ai pensé qu’il y avait lieu de profiter d’une circonstance qui le met tout d’un coup en vue et en contact avec le public pour expliquer à ceux qui le connaissent moins, quel il est, et l’ordre d’idées qu’il représente dans l’art, dans l’histoire et l’érudition littéraire. […] La Notre-Dame du poète, c’était une inspiration à côté, une création plutôt qu’une copie fidèle et une histoire du monument.

1833. (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre premier. De l’amour de la gloire »

Il y a dans tous les caractères des défauts qui jadis étaient découverts, ou par le flambeau de l’histoire, ou par un très petit nombre de philosophes contemporains que le mouvement général n’avait point enivrés ; aujourd’hui celui qui veut se distinguer est en guerre avec l’amour-propre de tous ; on le menace du niveau à chaque pas qui l’élève, et la masse des hommes éclairés prend une sorte d’orgueil actif, destructeur des succès individuels. […] Les plus grandes découvertes ont été faites dans la retraite de l’homme savant, et les plus belles actions, inspirées par les mouvements spontanés de l’âme, se rencontrent souvent dans l’histoire d’une vie inconnue ; c’est donc seulement dans son rapport avec celui qui l’éprouve, qu’il faut considérer la passion de la gloire. […] L’homme accoutumé à compter avec l’histoire, ne peut plus être intéressé par les événements d’une existence commune ; on ne retrouve en lui aucun des mouvements qui le caractérisaient, il ne sent plus la vie, il s’y résigne.

1834. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Notes sur l’Ancien-Régime »

La proportion donne environ 37 000 religieuses en 1 500 maisons pour les 38 000 paroisses de la France  Ainsi le total du clergé régulier est de 60 000 personnes  Pour le clergé séculier, on peut l’évaluer à 70 000 : curés et vicaires, 60 000 (l’abbé Guettée, Histoire de ! […] D’après Albert Babeau (Histoire de la Révolution dans le département de l’Aube), il rapporte 70 000 livres. […] Cité par Vaulabelle, Histoire de la Restauration, VIII, 465.)

1835. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre I. La lutte philosophique »

Pour Rollin, dans ces histoires anciennes qu’il conte à la jeunesse, il y a du moins une chose que ce vieux martyr du jansénisme, ce doux révolté qui se fit chasser de son collège, casser du rectorat, exclure des assemblées de l’Université plutôt que d’accepter l’abominable bulle, il y a une chose qu’il voit dans l’antiquité, et il la fait voir, sans se douter combien elle est subversive de l’ordre établi : c’est la raide énergie des âmes, le sacrifice volontaire et répété des intérêts, des affections, des existences à une idée de patrie, de liberté ou de vertu. Le cours d’histoire du bon Rollin, avec sa candide inintelligence du passé et son absence de critique, est un cours de morale républicaine ; il insinue dans les âmes des sentiments, un besoin d’action libre et généreuse, qui à la longue leur rendront l’ordre social insupportable. […] L’abbé Raynal (1713-1796): Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les Deux Indes, 1780. 4 vol. in-8.

1836. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre IV. L’heure présente (1874) — Chapitre unique. La littérature qui se fait »

Venant après Taine, il a ouvert et rempli un chapitre nouveau de l’histoire de la critique. […] Le fait important, en ces dernières années, dans l’histoire du genre dramatique, a été la tentative d’un Théâtre Libre974. […] — Éditions depuis 1880 : Histoire et littérature, 3 séries ; Questions et Nouvelles Questions de critique, le Roman naturaliste, Calmann Lévy, 6 vol. in-18 ; Études critiques sur la litt. française, 5 séries ; l’Évolution des qenres dans l’hist. de la litt. fr.

1837. (1785) De la vie et des poëmes de Dante pp. 19-42

On voit encore, dans les histoires du temps, qu’il contribua par sa valeur à la victoire de Caprona, remportée aussi par les Florentins sur les républicains de Pise. […] Partout ce poëte a heurté les préjugés de son temps ; et ce temps est un des plus malheureux que l’histoire nous présente. […] Il serait difficile de faire des recherches satisfaisantes sur l’origine de ces factions et du nom singulier qu’on leur donna : l’histoire n’offre que des incertitudes là-dessus.

1838. (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — I. La métaphysique spiritualiste au xixe  siècle — Chapitre I : Principe de la métaphysique spiritualiste »

On n’en connaît ni l’histoire, ni les principes, ni la vraie originalité. […] Qui donc sait que dans cette entreprise commune à ces deux penseurs se rencontrait une vue neuve et profonde, qui, développée avec la patience du génie allemand, eût peut-être donné naissance à un mouvement philosophique aussi considérable dans l’histoire que l’a été le mouvement kanto-hégélien, si des circonstances favorables se fussent prêtées à un semblable développement ? […] L’histoire des papiers de Biran est vraiment curieuse.

1839. (1900) Le lecteur de romans pp. 141-164

Que l’économie politique, les articles scientifiques, la chronique mondaine, les pages d’histoire où de mémoires ne conviennent pas à leurs enfants, ces abonnés l’admettent ou plutôt le concèdent. […] Vous avez présent et vivant dans le souvenir tel livre d’Alphonse Daudet, de George Sand, d’André Theuriet, de Cherbuliez, telle nouvelle de Loti ou même de Maupassant, qui n’est pas seulement une belle histoire, mais une bonne histoire, parfaitement saine en chacune de ses parties.

1840. (1874) Premiers lundis. Tome I « Diderot : Mémoires, correspondance et ouvrages inédits — I »

Grimm, dans sa Correspondance littéraire ; d’Holbach, dans ses prédications d’athéisme ; Raynal, dans son Histoire des deux Indes détournèrent à leur profit plus d’une féconde artère de ce grand fleuve dont ils étaient riverains. […] Sainte-Beuve a dit en note (page 515) : « Ce que j’ai lu de plus favorable à Louis XV est dans un petit écrit intitulé : Portraits historiques de Louis XV et de madame de Pompadour faisant partie des œuvres posthumes de Charles Georges Leroy, pour servir à l’histoire du siècle de Louis XV (Paris, 1802).

1841. (1874) Premiers lundis. Tome II « Henri Heine. De la France. »

C’est une récréante et instructive lecture, que de relire ainsi l’histoire d’une année précédente dans un journal rédigé par un étranger ami, spirituel, acéré, attentif à mille détails qui nous auront échappé, et qui, exagérés ou non, nous servent à préciser notre jugement. […] Heine pousse trop à l’effet de chaque jour ; s’il voit tel petit flot voisin plus gros et plus menaçant qu’il ne l’était en réalité ; si en un mot l’harmonie du temps et de l’histoire n’a point encore passé sur ces impressions successives et parfois discordantes, que de vérités en revanche, que d’observations fines et bien saisies il sème chemin faisant !

1842. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre V. Des trois ordres de causes qui peuvent agir sur un auteur » pp. 69-75

. — Toutefois les causes extérieures à l’homme me paraissent être à la fois les plus importantes pour l’histoire et les plus faciles à pénétrer : au lieu, en effet, d’être particulières à un individu, elles portent le plus souvent sur un grand nombre ; elles peuvent par là même être mieux contrôlées et conduire à des résultats généraux. […] Patience et longueur de temps, comme disait le fabuliste, ouvrent des éclaircies, frayent des sentiers, et peu à peu les actions multiples du milieu cosmique cesseront de former la masse confuse où se perdent encore les pionniers de l’histoire scientifique.

1843. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187

Voilà l’histoire de la langue dans les académies des précieuses. […] Le goût avait déjà distribué aux arts, aux sciences, à la chaire, au barreau, à l’histoire, à la morale, à la poésie, à la scène comique, à la scène tragique, le ton, le style convenables à chacune de ces parties.

1844. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre V. Harmonies de la religion chrétienne avec les scènes de la nature et les passions du cœur humain. — Chapitre II. Harmonies physiques. — Suite des Monuments religieux ; Couvents maronites, coptes, etc. »

Nous avons parlé des couvents européens dans l’histoire de René et retracé quelques-uns de leurs effets au milieu des scènes de la nature ; pour achever de montrer au lecteur ces monuments, nous lui donnerons ici un morceau précieux que nous devons à l’amitié. […] Ces vénérables tours qu’allonge vers les cieux La cathédrale antique où prioient nos aïeux ; Ces tours ont conservé ton amoureuse histoire.

1845. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Notre critique et la leur »

C’était un critique, — un des maçons de cette Babel qu’on appelle la critique en France, — mais il n’avait pas de critique au fond, pas plus que la revue magazine à laquelle il appartenait, pas plus que les autres journaux d’une époque qui, si elle continue, sera tristement remarquable dans l’histoire par l’indigence des doctrines générales et des principes absolus. […] Le feuilleton n’est donc plus aujourd’hui qu’une ribambelle de vieilles histoires, imitées de Janin, — quand il n’est pas un daguerréotype d’après Théophile Gautier.

1846. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Swift »

Très inférieur à Daniel de Foe par le génie, Swift a cette ressemblance avec Daniel de Foe qu’il n’est guères célèbre maintenant que par son Voyage en Lilliput, comme Daniel par son Robinson Crusoé ; mais, comme Foe, il n’a pas laissé sous les yeux indifférents des hommes qui ne lisent point un tas de chefs-d’œuvre : les Mémoires du capitaine Carleton, la Vie de Roxane, l’Histoire d’un cavalier, le Colonel Jacques, l’Histoire politique du Diable, etc., etc.

1847. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Lessing »

C’est là l’intérêt, le grand intérêt de ce livre, qui n’est plus que de l’histoire littéraire. […] Un homme dont il parle dans sa Dramaturgie avec le sentiment du respect le plus profond, mais de l’apparition duquel dans l’histoire littéraire il n’a pas tiré les conséquences qu’il aurait fallu, aurait dû lui apprendre que l’ancien monde dramatique était clos et forclos, et qu’il sortirait de cet homme-prodige une théorie qui ne serait même plus une théorie et qui emporterait les théories anciennes, comme des pailles dans un ouragan !

1848. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXII. Des panégyriques latins de Théodose ; d’Ausone, panégyriste de Gratien. »

Thémiste fut le dernier orateur grec qui laissa une grande réputation ; l’histoire nous parle encore de plusieurs panégyriques qui furent prononcés après lui. […] Il n’est que trop prouvé par l’histoire, que Théodose avait reçu de la nature un caractère violent.

1849. (1902) La poésie nouvelle

Histoire : Marcel Collière. ‌ […] Bibliophilie, Histoire de l’Art : R. de Bury.‌ […] Je n’écrirai pas ici l’histoire complète du vers libre et je n’en veux indiquer que les principaux épisodes… Une place importante, dans cette histoire, doit être faite à Verlaine, redevable, d’ailleurs, à Rimbaud des principales nouveautés qu’il hasarda. […] Nous ne connaissons pas le menu détail de l’histoire. […] Une petite histoire d’amour, très simple, presque ingénue, « rêve d’enfant », en est toute l’inspiration.

1850. (1859) Moralistes des seizième et dix-septième siècles

Mais convenons-en, le témoignage de l’histoire n’a pas la naïveté de celui de la littérature. […] Sans prétendre en faire l’histoire, je chercherai à signaler quelques-uns de ses caractères. […] L’histoire des persécutions, des supplices mêmes qu’ils autorisèrent, témoigne tristement de leur inconséquence à cet égard. […] Dans l’histoire de Thamous, Rabelais devient même tragique. […] Espérez-vous bien d’expliquer par l’amour-propre tant de belles notions dont l’histoire est pleine ?

1851. (1895) La comédie littéraire. Notes et impressions de littérature pp. 3-379

Le pays est admirable ; il a conservé ses ruines, qui sont des pages d’histoire. […] Des biographes nous ont conté l’histoire de ses misères. […] Il se mit au travail, et brocha une longue étude dialoguée sur l’histoire de Cromwell. […] On ajoute à l’histoire un trait charmant. […] Il conte tout au long son histoire et trace les menus épisodes de sa jeunesse.

1852. (1874) Portraits contemporains : littérateurs, peintres, sculpteurs, artistes dramatiques

Ce dénoûment, contraire au commencement de l’histoire, pétillé de malice voilée et de fine moquerie. […] Chaque bouteille avait son histoire, et Balzac la contait avec une éloquence, une verve, une conviction sans égales. […] Il fait aussi très-bien la marine, témoin l’Histoire de cent trente femmes. […] Il nous semble y lire l’histoire des derniers Parisiens, envahis et submergés par la civilisation américaine. […] Picot, peintre d’histoire, l’auteur de l’Amour et Psyché.

1853. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article »

Bergier, [Nicolas] Historiographe de France, né à Reims en 1557, mort en 1623, connu par une Histoire des grands chemins de l’Empire Romain, Ouvrage plein de recherches utiles & de traits curieux.

1854. (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome I pp. 5-537

Autant que l’histoire et l’éloquence, elle est fondée sur le besoin des hommes, et ne leur servit pas moins à mesurer l’étendue de leurs facultés. […] On oubliera que l’histoire, dont les faits sont la matière, exclut les ornements qui embellissent la Poésie, dont l’essence est la fiction. […] Le plus célèbre exemple qui s’en trouve dans l’histoire est le trait d’Alexandre envers son médecin Philippe. […] Ce ne fut pas seulement un code sur les genres d’écrits, et sur les lois du goût, qu’il projeta, ce fut l’histoire même des belles-lettres. […] Racine, en s’excusant d’avoir osé mettre sur la scène une histoire si récente que celle de Bajazet, donne sur ce point d’excellents avis.

1855. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article »

Rozier, [N.ABCD] Abbé, Docteur en Théologie, Chevalier de l'Eglise de Lyon, né dans cette ville en 1734 ; Auteur de plusieurs Ouvrages de Physique & d'Histoire Naturelle qui le placent parmi les Ecrivains utiles de ce Siecle.

1856. (1759) Salon de 1759 « Salon de 1759 — Mme Vien »

Mme Vien Les morceaux d’histoire naturelle de Mad Vien ont le mérite qu’il y faut désirer, la patience et l’exactitude.

1857. (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « La religion statique »

Ce fut comme si un personnage de légende, évadé du livre où l’on raconte son histoire, s’installait tranquillement dans la chambre. […] C’est pour intervenir à ce moment, en cet endroit, qu’il s’était obscurément mêlé à toute mon histoire. […] On comprend donc que celle-ci tienne la première place dans l’histoire des religions. […] Au contraire, chaque dieu de la Grèce antique a sa physionomie, son caractère, son histoire. […] L’histoire témoigne du contraire.

1858. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article »

Dans le grand nombre d’Ouvrages que cet Auteur nous a laissés, on estime particuliérement son Histoire des Papes qui ont siégé à Avignon.

1859. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 488

Ces récits particuliers se perdent dans la foule, quand ils ne nous apprennent que ce qu’on trouve dans les Histoires générales.

1860. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article »

Il a écrit sur l’Histoire Naturelle, & fourni quelques articles à l’Encyclopédie.

1861. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 101

Ses Pieces fugitives ne prouvent pas qu’il ait du talent pour la Poésie ; ses Histoires particulieres de quelques villes prouvent son travail & son érudition, pas toujours son goût & sa méthode ; mais son Dictionnaire des Epithetes Françoises prouve invinciblement sa patience.

1862. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article »

Tous ses Ouvrages historiques ne sont bons qu’à être consultés par ceux qui travaillent sur l’Histoire, & qui sont bien aises de s’épargner la peine de puiser dans les sources, en feuilletant les Ouvrages des Auteurs qui ont fait les frais du premier travail.

1863. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » p. 458

On lui doit une Histoire générale du Théatre François, en 17 volumes, Production d’un travail énorme, mais sans goût, sans méthode, & d’un style plus que négligé.

1864. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article »

Celle qu'il a composée de l'Histoire de Venise, par le Procurateur Noni, n'a pas les mêmes défauts, mais elle est entiérement oubliée.

1865. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » p. 365

Ceux qui préferent l’agrément à l’utilité, le chercheroient en vain dans ses Ouvrages ; mais ceux qui savent estimer les fruits d’un travail épineux, l’érudition bien digérée, présentée avec méthode & clarté, la trouveront dans son Amérique chrétienne, & dans son Histoire des Hommes illustres de l’Ordre de Saint-Dominique.

1866. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » p. 408

Notre Histoire lui a de grandes obligations, non pour l'avoir écrite en Latin, mais pour avoir su bien débrouiller le chaos de la Chronologie, & surtout pour avoir publié une excellente Notice des Gaules, dont les Historiens, qui l'ont suivi, ont tiré de grandes lumieres.

1867. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article »

Vigenere, [Blaise de] Secrétaire de Henri III, né dans le Bourbonnois en 1522, mort à Paris en 1596, Traducteur médiocre, mais littéral, des Commentaires de César, de l'Histoire de Tite-Live, & de quelques autres Auteurs Latins.

1868. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article »

Ce n’est ni un abrégé ni une répétition des grandes Histoires Romaines ; c’est précisément un Recueil de tout ce qu’on n’y trouve pas.

1869. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » p. 186

Ses Mémoires d’Espagne sont pleins de faussetés & d’injustice, dans ce qui a rapport à l’histoire & aux mœurs de cette Nation.

1870. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 197

L’Histoire des Oracles de M. de Fontenelle lui fournit l’occasion de se faire connoître, & la réfutation qu’il fit du systême de cet Académicien, est de tous ses Ouvrages le plus connu.

1871. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article »

Il a écrit l’Histoire de ses Voyages, où l’on trouve des détails curieux.

1872. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 71

Les autres Ouvrages de Languet consistent en des morceaux d’Histoire, & des Traités de Politique, assez médiocrement écrits, qui furent cependant recherchés dans leur nouveauté, faute de mieux.

1873. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 207

Ceux qui font plus de cas des recherches, que des réflexions & du style, trouveront de quoi se contenter dans son Histoire de l’Imprimerie ; ceux qui ont du goût pour les petits détails & les minuties biographiques, pourront se satisfaire dans son Dictionnaire historique, fait à l’imitation de celui de Bayle, & où ce genre d’érudition est très-vaste & très-étendu.

1874. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 262

Si l’on ajoute qu’elle a fait encore une excellente Traduction des Histoires de la Maison de Tudor & de la Maison de Plantagenet, on conviendra sans peine qu’elle a honoré son sexe par de bonnes études, & rendu service au Public, en lui procurant deux bons Ouvrages Anglois.

1875. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » p. 258

Ces Annales ont été fondues presque en entier dans la grande Histoire de Languedoc, & ont épargné beaucoup de peine au Compilateur [M.

1876. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 147

Il a laissé des Mémoires & une Histoire de ses Négociations à Francfort.

1877. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article »

Il est Auteur de cinq ou six Abrégés chronologiques d’Histoire, faits d’après l’inimitable modèle qu’en a donné M. le Président Hénault.

1878. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article »

La Traduction de plusieurs Ouvrages Anglois, tels que l'Histoire d'Angleterre, par Smolett, celle de la Guerre de l'Inde, celle des Découvertes faites par les Européens, &c. l'ont fait connoître avantageusement dans la Littérature.

1879. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Goudezki, Jean (1866-19..) »

Horace Valbel Goudezki a publié un volume, Les Montmartroises, puis un volume de chansons et de poésies, dans la note gauloise ; puis, dans la note sentimentale, Les Vieilles Histoires, et il prépare les Chansons de litières, dont il a donné la primeur aux spectateurs du Chat-Noir.

1880. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article »

d’] Abbé, né à Vienne en Dauphiné, est connu par de nouveaux Mémoires d’Histoire, de Critique & de Littérature ; compilation où l’on trouve des choses curieuses parmi un grand nombre de fort inutiles.

1881. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 412

Auteur de plusieurs Ouvrages de Biographie très-peu estimés, tels que ses Histoires de Jules-César, de Louis XIII & de quelques Philosophes anciens & modernes.

1882. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article »

L’Histoire de la Chine, publiée depuis par le Pere du Halde, son confrere, ne les a point fait oublier.

1883. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 109

Les Lettres, qu’il aimoit avec passion, lui sont redevables de plusieurs Méthodes, beaucoup plus nettes & plus faciles que les anciennes, pour apprendre l’Histoire, la Géographie, les Généalogies, le Blason, &c.

1884. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 99

Le seul titre qu’il ait pour être placé parmi les Littérateurs, est son Histoire du Collége de Navarre ; encore faut-il faire grace à sa maniere dure & barbare d’écrire, en faveur des recherches curieuses qu’il offre au Lecteur.

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