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1631. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 234-238

Quant à la partie du style, on peut s’en rapporter à M. de Voltaire, qui dit, dans son Siecle de Louis XIV : « Que la maniere d’écrire de Bayle est trop souvent diffuse, lâche, incorrecte, & d’une familiarité qui tombe quelquefois dans la bassesse ».

1632. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 230-234

Dutems se propose d’y démontrer que les plus célebres Philosophes du dernier temps, & les Philosophes actuels, doivent aux Anciens la plus grande partie de leurs opinions, de leurs systêmes, & de leurs prétendues inventions.

1633. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre premier. Beaux-arts. — Chapitre IV. Des Sujets de Tableaux. »

Au reste, nous pouvons dire ici des sujets de tableaux, ce que nous avons dit ailleurs des sujets de poèmes : le christianisme a fait naître pour le peintre une partie dramatique, très supérieure à celle de la mythologie.

1634. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre V. Harmonies de la religion chrétienne avec les scènes de la nature et les passions du cœur humain. — Chapitre V. Ruines des monuments chrétiens. »

Les bas-côtés du chœur, les arcs des fenêtres, les ouvrages ciselés des voussures, les pilastres des cloîtres, et quelques pans de la tour des cloches, sont en général les parties qui ont le plus résisté aux efforts du temps.

1635. (1763) Salon de 1763 « Peintures — La Grenée » pp. 206-207

Ce n’était au dernier Salon qu’un peintre médiocre, froid dans sa composition et faible dans les autres parties ; mais sa Susanne surprise au bain par les deux vieillards le met tout à coup sur la seconde et peut-être sur la première ligne.

1636. (1895) Journal des Goncourt. Tome VIII (1889-1891) « Année 1891 » pp. 197-291

La réclamation de 8 000 de l’Assistance publique, sur la menace qu’il allait fermer son théâtre, et que la centaine de jeunes gens dont il avait reçu des pièces, allait prendre à partie dans tous les journaux l’institution dévoratrice, a fait tomber la réclamation de 8 000 francs à quelque chose comme 80 francs. […] Il ajoute que les joueurs d’aujourd’hui veulent avoir leur sang-froid, et à ces parties, il oppose la partie de jeu d’un de ses jeunes amis d’autrefois, qui avait joué, d’une seule haleine, quarante-six heures de suite. […] Il est arrivé aussi que, comme la porte fut laissée toute grande ouverte, des corps en bon état ont beaucoup souffert de la part des loups, qui les ont en partie dévorés. […] Le pasthophore d’Ammon Api, de la partie occidentale de Thèbes. […] Du reste, le marchand oriental a toujours été un peu cachottier de ses choses à vendre, et peu désireux de les laisser voir, sachant que les choses vues par trop de monde, perdent une partie de leur valeur.

1637. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IV : Sélection naturelle »

Il est encore plus indispensable de tenir compte des diverses lois de corrélation, encore inconnues, qui gouvernent la croissance, de sorte qu’une partie de l’organisation venant à se modifier par suite de la variabilité naturelle et de l’action accumulatrice de la sélection naturelle, il peut se produire par l’effet de ces lois les modifications corrélatives les plus imprévues. […] En continuant le même procédé pendant un grand nombre de générations, comme on le voit dans la partie supérieure de la figure sous une forme plus simple, nous obtenons huit espèces indiquées par les lettres a14 à m14, espèces qui descendent toutes de A. […] Sommes-nous sûrs encore qu’une longue trompe n’entraînerait pas, en vertu de la corrélation de croissance, l’accroissement des autres parties de la bouche, et ne mettrait pas obstacle au travail si délicat de la construction des cellules ? […] Le professeur Bronn observe encore avec justesse que les espèces distinctes ne diffèrent pas les unes des autres en un seul de leurs caractères, mais le plus souvent en plusieurs ou même en un grand nombre, et il se demande comment la sélection naturelle peut avoir simultanément affecté plusieurs parties de l’organisation. […] Nous observons partout des faits analogues chez nos variétés domestiques : quoiqu’elles puissent différer des autres races de la même espèce en l’un de leurs organes principalement, cependant les autres parties de leur organisation offrent toujours quelques différences.

1638. (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre II. Vérification de la loi par l’examen de la littérature française » pp. 34-154

Bédier n’est pas encore achevée à l’heure où j’écris ces lignes ; mais on peut en prévoir la conclusion ; il lui reste à montrer, à côté de l’Église instigatrice, le rôle de l’imagination populaire dans la légende, et celui de l’individu dans la création des poèmes ; déjà elle explique fort bien l’occasion déterminante, le mécanisme et une partie de la tendance ; sans doute elle dira bientôt l’esprit général, le souffle qui anima tant de poètes, et la fusion de l’idée nationale avec l’idée religieuse. […] Sous la forme épique, ce sont les branches nouvelles de Renart, dérision de l’épopée chevaleresque, de l’Église et du vilain ; ce sont les fabliaux ; c’est surtout la seconde partie du Roman de la Rose, Guillaume de Lorris était, dans son gracieux lyrisme, un attardé ; Jean de Meung est un précurseur ; « son œuvre grossière exprime ce qui va germer et grandir, elle contient l’avenir » (Lanson) ; de là, malgré la forme épique (influence de l’époque, comme chez Guillaume de Lorris), un véritable sens dramatique, que M.  […] Lanson l’a dit : « Prenons le témoignage des contemporains : Quinault les satisfaisait, et Racine leur fit l’effet d’un brutal. » Et ailleurs : « Quinault montre à bâtir un roman héroïque et galant : car le vide de ces tragédies ne peut être rempli que par les complications romanesques. » De là les préfaces amères de Racine ; de ce découragement résulte sans doute, en partie, son retour à la religion. […] III. — Ère des nationalités et des démocraties : de 1800 environ au temps présent Il nous est bien difficile d’être à peu près « objectifs » en définissant une époque dont l’esprit est encore le nôtre en partie. […] Cet effort est un fait indestructible de la civilisation, une partie intégrante de la conscience humaine.

1639. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Joseph de Maistre »

Aussi, lorsque j’eus l’honneur d’interroger de ce côté, les termes d’amabilité parfaite et de bonté tendre furent ceux par lesquels on me répondit tout d’abord, et ils étaient prononcés avec un accent ému, pénétré, qui déjà m’en confirmait le sens et qui m’apprenait beaucoup : « La plus belle partie de sa vie est la partie cachée et qu’on ne dira pas !  […] A quelque point de la circonférence qu’on le prit, sur toutes les parties et dans tous les points de son être et de sa vie, sa foi entière était à l’instant présente, s’assimilant tout du vrai, et en chaque doctrine qui se présentait, martinisme ou autre, séparant le faux comme à l’aide d’un centre discernant et d’un foyer épurateur ; discrimen acre. […] N’est-ce pas une partie de ce qu’il a voulu ? […] Je ne crois pas commettre une indiscrétion et je remplis un devoir rigoureux de reconnaissance en déclarant que je dois infiniment, pour toute cette première partie de mon travail, à M. le comte Eugène de Costa, compatriote de M. de Maistre ; mais je crois sentir encore plus qu’envers d’aussi délicates natures la seule manière de reconnaître ce qu’on leur doit est d’en bien user. […] Huet, dans une thèse ingénieuse (1838), s’est attaché à évincer tout à fait Bacon, comme autorité, du domaine de la philosophie intellectuelle ; il lui a refusé toute initiative essentielle en cette partie.

1640. (1868) Curiosités esthétiques « II. Salon de 1846 » pp. 77-198

Si vous récupérez la quantité de jouissances nécessaire pour rétablir l’équilibre de toutes les parties de votre être, vous êtes heureux, repus et bienveillants, comme la société sera repue, heureuse et bienveillante quand elle aura trouvé son équilibre général et absolu. […] En entrant dans cette partie, mon cœur est plein d’une joie sereine, et je choisis à dessein mes plumes les plus neuves, tant je veux être clair et limpide, et tant je me sens aise d’aborder mon sujet le plus cher et le plus sympathique. […] J’ignore s’il peut devenir un franc coloriste, mais quelques parties de son tableau le font espérer. — Au premier aspect, l’on cherche dans sa mémoire quelle scène historique il peut représenter. […] Les uns n’avaient pas plus d’importance que les autres, et rien chez lui n’était accessoire ; tant chaque partie de la toile était travaillée avec curiosité, tant chaque détail était destiné à concourir à l’effet de l’ensemble ! […] Ces messieurs ont traduit en système, froidement, de parti pris, pédantesquement, la partie déplaisante et impopulaire de son génie ; car ce qui les distingue avant tout, c’est la pédanterie.

1641. (1856) À travers la critique. Figaro pp. 4-2

Sainte-Beuve, en parlant de l’Histoire de l’Astronomie par Bailly, « que dans certaines vues de développement et de lointain qu’offre ce bel ouvrage, il y des parties qui, à les presser, se trouvent plutôt élégantes et spécieuses que solides. » Presser les parties d’une vue, d’un lointain, cela ne vous semble-t-il pas une hardiesse de langage un peu forte ? […] J’intitule ce petit scandale en deux parties : Janin-Janus. […] Quoi qu’il en soit, ce feuilleton contient des parties charmantes, des mots heureux, gâtés malheureusement par le voisinage de pointes intolérables et de calembours précieux dans le goût de Cyrano de Bergerac, — moins, bien entendu, la naïveté et la nouveauté de la manière. […] Il ne faudrait pas cependant que ce succès, mérité en partie, fit prendre le change à une actrice de talent. […] S’agit-il de raisonner, ce sont des échos dociles à la voix de la banalité qui passe, et il semble que Dieu les ait créés et mis au monde uniquement pour exécuter leur partie dans le grand Concerto du lieu commun.

1642. (1887) Discours et conférences « Discours à la conférence Scientia : Banquet en l’honneur de M. Berthelot »

La science est un ensemble dont toutes les parties se contrôlent.

1643. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » pp. 157-161

Celui-ci ne put lui pardonner d’avoir choisi parmi ses opinions celles qui prêtoient le plus à la satire, pour le rendre ridicule aux yeux de la plus grande partie du Public.

1644. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 120-124

Ses Observations en général nous ont paru très-judicieuses, mais un peu trop séveres ; car si, comme il le dit lui-même dans un Ouvrage qu’il a donné depuis, les anciens Poëtes ne sauroient jamais être traduits que très-difficilement & toujours très-imparfaitement, on doit avoir de l’indulgence pour un Traducteur qui a su faire passer dans notre langue une partie des beautés de son original.

1645. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Préface » pp. -

Or voici ce journal, ou du moins la partie qu’il est possible de livrer à la publicité de mon vivant et du vivant de ceux que j’ai étudiés et peints ad vivum .

1646. (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Autobiographie » pp. 169-176

Or voici ce journal, ou du moins la partie qu’il est possible de livrer à la publicité de mon vivant et du vivant de ceux que j’ai étudiés et peints ad vivum .

1647. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre premier. Beaux-arts. — Chapitre II. Du Chant grégorien. »

Partout où il y a variété, il y a distraction, et partout où il y a distraction, il n’y a plus de tristesse : tant l’unité est nécessaire au sentiment ; tant l’homme est faible dans cette partie même où gît toute sa force, nous voulons dire dans la douleur.

1648. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 7, que la tragedie nous affecte plus que la comedie à cause de la nature des sujets que la tragedie traite » pp. 57-61

Section 7, que la tragedie nous affecte plus que la comedie à cause de la nature des sujets que la tragedie traite Quand on a fait reflexion que la tragedie affecte, qu’elle occupe plus une grande partie des hommes que la comedie, il n’est plus permis de douter que les imitations ne nous interessent qu’à proportion de l’impression plus ou moins grande que l’objet imité auroit faite sur nous.

1649. (1856) Réalisme, numéros 1-2 pp. 1-32

Si je prends à partie M.  […] Comment trouvez-vous cette partie de la nature ? […] Ne faut-il pas étudier anatomiquement et partie par partie tout corps organisé pour formuler sa physiologie ? […] Pour le prouver, il sera bon d’étudier le roman dans ses diverses parties, le caractère, le portrait, l’action, le style, le paysage, le comique, le pathétique, et de donner la valeur relative de chacune de ces parties. […] Si je prends à partie M. 

1650. (1914) Une année de critique

Émile Faguet apporte, chemin faisant, de précieux éclaircissements sur certaines parties de la vie de Rousseau. […] Jules Lemaître, qui considère les deux premières parties du roman comme les plus fastidieuses. […] Deuxième partie : les indigènes dépouillés, le pays livré à des barbares, d’autant plus redoutables qu’ils se croient les ministres du progrès. […] Nous saisissons désormais le sens du livre, et pourtant nous en achevons seulement la première partie. […] Mais je crains que le sentiment qui domine chez quiconque a lu la seconde partie de son livre ne soit celui du comique, mêlé de mélancolie.

1651. (1890) Le massacre des amazones pp. 2-265

Au lieu de jouir de leur élan vivant, nous assistons à l’examen péniblement scientifique de leurs parties et de leurs éléments. […] Deux surtout la séduisent et l’entraînent : l’énumération des parties et ce que j’appellerai l’exorde négatif. […] La partie littéraire et artistique n’est pas négligée. […] La première partie du roman chante une enfance de petite fille. […] messieurs les esprits auraient-ils aussi des « parties honteuses » et exactement les mêmes préjugés que nous ?)

1652. (1896) La vie et les livres. Troisième série pp. 1-336

De toutes les parties du monde cette voix s’élève, partout la même, avec son sens inexhaustible, que tous les siècles à venir sont incapables d’approfondir. […] Tous, nets et pareils, consistent à proférer le nom monosyllabique d’une partie de son corps. […] Paul Bourget fut invité à une partie de plaisir tout à fait originale. […] Nous aimons la beauté, et notre fantaisie latine la fait consister principalement en un accord harmonieux de parties liées. […] Il se débarrasse de ses rivaux en leur proposant des parties de bicyclette, et en limant au préalable les écrous des pédaliers.

1653. (1904) En lisant Nietzsche pp. 1-362

Elle est donc, partie reste de Christianisme, partie réaction contre le Christianisme, comme le Christianisme avait été partie reste du judaïsme, partie réaction contre le judaïsme. — Et enfin elle s’appuie sur la faiblesse humaine, elle y fait appel, et elle la divinise. […] Mais de l’infini chaque partie tient à l’infini tout entier et n’est pas explicable avant que le tout soit expliqué. […] Lors même que nous réprouverions un acte, nous ne serions pas juges ; mais parties. […] À quoi nous pourrions facilement répondre : mais, en effet, nous ne faisons point partie des mécontents ! […] Par contre et en sens inverse, aussi utile, les fêtes. « Dans la fête il faut comprendre la fierté, l’impétuosité, l’exubérance ; le mépris de toute espèce de sérieux et d’esprit bourgeois ; une divine affirmation de soi à cause de la plénitude et de la perfection animale… La fête c’est le paganisme par excellence. » Le Christianisme l’avait partie repoussée, partie acceptée, partie subie.

1654. (1905) Études et portraits. Portraits d’écrivains‌ et notes d’esthétique‌. Tome I.

A mon sens, il a raison, et une analyse, même sommaire, d’une partie du plan des Pensées le démontre, je crois, péremptoirement. […] Il ne lui suffit pas d’avoir dompté l’homme s’il ne le conquiert, et ici commence la théorie des figures, qui constitue la partie la moins connue de ce glorieux ouvrage. […] A peine s’il a pu prendre sur lui d’écrire une partie de la préface. […] Il possède à un degré supérieur le sens de l’exquis, l’entente de la nuance, et comme un goût inné de ce qui fait la partie rare d’un talent. […] D’abord une césure mobile permet de varier la valeur de chaque partie d’une période poétique.

1655. (1874) Premiers lundis. Tome II « L. Aimé Martin. De l’éducation des mères de famille, ou de la civilisation du genre humain par les femmes. »

Il différencie radicalement les facultés de ce qu’il appelle l’intelligence d’avec les facultés de l’âme ; il fait de la première la science purement terrestre, le résultat élaboré des organes ; il fait de la seconde une émanation de Dieu et un pur esprit ; et c’est en s’attachant aux facultés de cette partie immatérielle qu’il pense arriver avec évidence aux vérités sublimes et naturelles qui doivent diriger toute une vie.

1656. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Première partie. Préparation générale — Chapitre VI. Utilité possible de la conversation »

Une conversation souvent donne l’idée d’un étrange pot-pourri musical où tous les chanteurs exécuteraient des airs d’opéras différents, où Faust donnerait la réplique à Valentine, où Vasco de Gama ferait sa partie à côté de Rachel.

1657. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Parodi, D.-Alexandre (1842-1902) »

Alexandre Parodi, a publié une œuvre dramatique en deux parties, intitulée : Séphora.

1658. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 516-521

La multiplicité des Loix, leurs Commentateurs, souvent divisés d'opinions & d'intérêts, des prétentions opposées, multiplient à l'infini les difficultés dans l'étude du Droit public & de la constitution de cette partie de l'Europe : dans votre Ouvrage, tout rentre à sa place ; l'ordre qui en facilite les recherches, soulage la mémoire en fixant des époques, & prévient le dégoût presque inséparable de ces sortes d'études.

1659. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Archiloque, et Lycambe. » pp. 7-11

A l’égard de la partie chantée, l’instrument qui l’accompagnoit s’y conformoit servilement, & ne rendoit que les mêmes sons que le poëte musicien avoit entonnés.

1660. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « César Cantu »

Dans la seconde partie, il contient sur Napoléon, dont il raconte le règne, les notions les plus erronées.

1661. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « Préface »

Du reste, quoique ces trois poètes qui, à tort ou à raison, ont passionné l’imagination de leur temps, ne soient pas personnellement pris à partie dans cette première fournée des Poètes du xixe  siècle, ils y sont pourtant à bien des pages où les imitateurs qu’on y juge font des repoussoirs à leurs maîtres et les grandissent de leur petitesse, à eux.

1662. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME GUIZOT (NEE PAULINE DE MEULAN) » pp. 214-248

Ses brillants débuts de moraliste se rattachent surtout à une partie de sa vie qui confine au dix-huitième siècle, et qu’on a moins relevée que ses derniers travaux. […] Elle a dit quelque part de la raison chez Boileau : « C’était en lui un organe délicat, prompt, irritable, blessé d’un mauvais sens comme une oreille sensible l’est d’un mauvais son, et se soulevant comme une partie offensée sitôt que quelque chose venait à la choquer. » Il y a un peu de cette vivacité, de cette vigilance de raison, en Mlle de Meulan, durant la période si active où nous l’allons suivre. […] Après avoir cité ce mot d’un ancien, que toute pensée qui ne peut supporter l’épreuve de la plaisanterie est au moins suspecte, après avoir rappelé Pascal sur la Grâce, Boileau sur l’Amour de Dieu, et M. de La Harpe lui-même plaisantant les Théophilanthropes, Mlle de Meulan renvoie à ses adversaires le reproche du danger qu’ils croyaient voir pour les idées religieuses en ces prises à partie trop vives : « Vous traitez dans les journaux ce que vous ne voulez pas qu’on traite à la manière des journaux ! […] En tête des deux derniers (1804), il a soin d’avertir qu’une très-grande partie des pièces qui les composent sont de la même main qui avait signé P. dans les premiers.

1663. (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIe entretien. Suite de la littérature diplomatique » pp. 5-79

Ils ont un orgueil individuel quelquefois humiliant pour ce qui n’est pas eux ; mais cet orgueil ou ce sentiment égoïste de leur supériorité leur donne un orgueil collectif et national qui fait une partie de leur force comme peuple. […] Comment se ferait-il que, depuis la capitale de l’empire jusqu’aux dernières villes des îles et des provinces, la partie chrétienne de la population, exerçant librement son culte, honorée dans ses patriarches, respectée dans ses cérémonies, fût précisément l’élite de la richesse, de l’industrie, du commerce, de la navigation, de la prospérité dans tout l’empire ? […] Comment se fait-il que, dans l’intérieur même de l’Asie Mineure, jusqu’aux pieds du Taurus, les villages chrétiens soient mêlés aux villages turcs, de telle sorte que le voyageur a peine à savoir laquelle des deux populations domine l’autre en nombre, en autorité, en richesse, dans toutes ces parties de l’empire ? […] XX La France ne fera certainement pas la partie si belle à ses dangereux alliés de Turin, et à ses adversaires naturels de Londres.

1664. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIIe entretien. Vie du Tasse (2e partie) » pp. 65-128

Vie du Tasse (2e partie) I Mais une autre faveur plus tendre et plus durable que celle des rois, des papes et des cardinaux, veillait de loin sur lui malgré sa disgrâce ; c’était celle des deux charmantes princesses de Ferrare, Lucrézia, duchesse d’Urbin, et Léonora, toujours restée à la cour de son frère. […] L’indulgente Léonora, pardonnant à la fois à l’amant et au poète, supplia le Tasse de venir passer une partie de l’été, seul avec elle, dans une délicieuse villa au bord du Pô, nommée Casandoli. […] Quoiqu’il ait passé la plus grande partie de sa vie à la campagne, cependant il n’est pas tout à fait étranger aux habitudes du monde et des cours ; il a un frère qui est depuis longtemps à la cour du pape ; il est l’ami du cardinal Vercelli, dont le rare mérite est en grande estime dans ce pays. « Dans quelle partie de l’Italie ou de l’Europe, répondis-je, où ce bon cardinal est connu, n’est-il pas estimé ?

1665. (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviie entretien. Un intérieur ou les pèlerines de Renève »

J’en habite encore quelques parties provisoirement et par la complaisance de mes créanciers, jusqu’au jour où un revenu insuffisant, une maladie, un accident, une grêle, une récolte manquée, me réduira au néant de mes ressources et où un huissier, impitoyable comme le destin, viendra me dire sans réplique, ce qui m’a été dit plusieurs fois : « Payez ou sortez, j’évalue cette poussière de vos pas à tant ; ne secouez pas trop fort vos souliers en vous en allant, de peur de diminuer d’un grain le chiffre de mes honoraires. […] Alphonse n’y soit plus et que ses compagnons d’enfance qu’il aimait tant soient dispersés en partie, mais les familles y sont encore. […] se dirent-elles entre elles, il faut que nous participions à leur voyage puisque nous en sommes en partie l’objet ; moi je leur ferai voir ceci, moi je leur montrerai cela, moi la montagne, moi la vigne, moi le lavoir dans les prés ; et moi, se dirent-elles toutes ensemble, je disputerai à madame D*** l’honneur de les coucher après leur avoir préparé le lait de ma vache et le plat de courges de mon jardin cuites au four. […] Mais, le château et le tombeau ne nous suffisaient pas, le pays tout entier était pour ainsi dire partie de la maison ; nous voulûmes le visiter.

1666. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre troisième »

Ses discours sur le poème dramatique, les jugements qu’il fit de ses pièces sont remplis d’observations délicates et profondes sur toutes les parties de ce grand art. […] Toutes les parties de l’œuvre tirent leur beauté de cette ressemblance avec la vie. […] Là au contraire où l’amour est une partie essentielle de la pièce, il rend la tragédie plus semblable à la vie, où l’amour est mêlé à tous les événements, comme cause ou comme nœud. […] Avec plus de génie peut-être que Racine, il tira moins de secours de son époque ; et s’il est juste de laisser la plus grande partie de ses fautes à la charge de ses contemporains, il faut, pour admirer Racine sans superstition, laisser à l’époque plus saine où il lui fut donné de vivre37 une part dans cette perfection de son théâtre, au-delà de laquelle l’art ne pouvait que descendre.

1667. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Lettres de m. l’Abbé Sabatier de Castres ; relatives aux trois siecles de la littérature françoise.ABCD » pp. -641

J’ai cru d’abord qu’un peu de réflexion suffiroit pour détruire une idée aussi folle, démentie par l’uniformité de style, par celle des principes & par mille autres raisons ; mais rien n’est plus ordinaire, dans un certain monde, que de tout avancer & de tout faire croire, au mépris de l’évidence ; & c’est ce monde qu’on nous assure bonnement être le seul en état de penser & de raisonner, A présent qu’il ne m’est plus permis de douter que ce bruit ne soit une ruse philosophique, imaginée pour décréditer des censures & des jugemens avoués par la plus saine partie de la Nation, en les attribuant à des motifs étrangers, je déclare qu’aucun des Ecrivains, que je viens de nommer, n’a eu part à mon travail. […] Car, il faut l'avouer, il est peu Physicien, & vous savez que je suis versé dans cette partie. […] Mais dans les autres parties, il est vraiment supérieur, divin. […] B** Médecin* renommé par son profond savoir & ses grandes lumieres ; je suis vraiment enchanté de voir un Anglois rendre justice à M. de Voltaire d'une maniere si honorable pour notre Nation ; mais, Monsieur, en s'adressant à l'Anglois même, permettez-moi de vous dire que M. de Voltaire n'est pas si inexact, ni si frivole que vous le croyez, dans la partie Historique.

1668. (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Victor Hugo »

je ne sais pas si, dans la partie de l’ouvrage qui m’est inconnue et qui est encore à venir, il y a de quoi nous faire mourir d’admiration et de plaisir ; mais ce que je sais, c’est que je viens de lire le premier volume, sur lequel ils avaient compté pour allumer la curiosité comme un incendie, et que je n’en brûle ni n’en meurs… de curiosité. […] Ce crachat guérira les aveugles Victor Hugo, l’heureux joueur à la renommée qui faisait martingale depuis vingt ans, vient de perdre la dernière partie… Il s’appelait Victor, — et ce nom lui allait bien ! […] Cette première partie de cette histoire, je l’ai dit, a été envoyée à Hugo pour qu’il pût s’en servir, s’il en fait une, dans sa préface future de Lucrèce Borgia. […] Première partie.

1669. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — II » pp. 57-80

Les méchants propos de Versailles ne sont plus que des propos, et même en y faisant toute la part possible, en accordant un peu de vérité dans beaucoup de mensonge, les lignes et les traits essentiels de l’habile et hardi capitaine, ses belles parties de talent n’en sont pas entamées ; la gloire de Villars subsiste. […] Le roi commettait une erreur assez ordinaire aux souverains directeurs d’armée, erreur en partie volontaire, qui consiste à prétendre que le général a plus de troupes sous le drapeau qu’il n’y en a en effet, et que les ennemis en ont moins qu’on ne le suppose. […] Il prenait tout le premier sa part à la peine en ne quittant presque pas la tranchée. « Il n’est pas nécessaire, lui disaient les ingénieurs, qu’un maréchal de France y soit si souvent. » — « Non, répondait-il, mais avouez que cela ne fait pas mal. » Je passe avec eux (avec les soldats) une partie de la nuit, écrivait-il au ministre ; nous buvons un peu de brandevin ensemble : je leur fais des contes, je leur dis qu’il n’y a que les Français qui sachent prendre les villes l’hiver.

1670. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Charles-Victor de Bonstetten. Étude biographique et littéraire, par M. Aimé Steinlen. — III » pp. 455-479

L’ouvrage se compose de deux parties fort distinctes : la première est d’un classique et d’un antiquaire : elle s’intitule : « Voyage sur la scène des six derniers livres de L’Énéide », et nous offre l’un des premiers exemples (sinon le premier) d’un critique homme de goût relisant en détail un poète sur les lieux mêmes qui sont le théâtre de ses chants, et qui en deviennent le plus lumineux commentaire. […] À cela près, cette partie de l’ouvrage est curieuse, très agréable, en général exacte ; les antiquaires qui sont venus depuis (M.  […] La seconde partie du Voyage, toute moderne, est d’un homme qui a administré avec zèle et qui se préoccupe de toutes les branches de la fortune publique, principalement de l’agriculture : ici, sous le plus beau climat, avec un sol admirable et les souvenirs d’une antique prospérité, il ne voit que misère, dépopulation, fièvre et famine, et il se demande pourquoi ; il se le demande en observateur éclairé, humain et sans colère91.

1671. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « De la tradition en littérature et dans quel sens il la faut entendre. Leçon d’ouverture à l’École normale » pp. 356-382

Cette tradition, elle ne consiste pas seulement dans l’ensemble des œuvres dignes de mémoire que nous rassemblons dans nos bibliothèques et que nous étudions : elle a passé en bonne partie dans nos lois, dans nos institutions, dans nos mœurs, dans notre éducation héréditaire et insensible, dans notre habitude et dans toutes nos origines ; elle consiste en un certain principe de raison et de culture qui a pénétré à la longue, pour le modifier, dans le caractère même de cette nation gauloise, et qui est entré dès longtemps jusque dans la trempe des esprits. […] Et, en cela, je suis averti d’être circonspect, quand je me rappelle combien les plus grands des esprits, les plus fermes et les plus hautes intelligences dans les différents ordres (Laplace, Lagrange, Napoléon), sont sobres d’éloges, mais aussi comme ils les font tomber juste sur la partie principale d’un mérite ou d’un talent ; et alors, il suffit d’un mot pour le marquer à jamais. […] Croyez bien que si j’ai fait passer, pour cette première fois, devant vous tant de recommandations, tant de remarques critiques, et que si j’ai paru donner beaucoup de conseils que d’autres vous ont déjà donnés et bien mieux, ce n’a pas été sans m’en adresser une partie à moi-même tout le premier.

1672. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Nouvelle correspondance inédite de M. de Tocqueville »

. — La première partie de l’ouvrage, pleine de réflexions applicables à notre société, et de vues réversibles sur notre Europe et notre France, réussit complètement et mérita son succès : l’auteur, en le continuant, poussa trop loin sa méthode et l’épuisa, ainsi que son sujet, dans la seconde partie qui parut quelques années après et qui ne répondit pas en intérêt à la première87. […] Je suis déjà sur d’être grave, et j’ai une peur abominable d’être ennuyeux. » Cette seconde partie, un peu fatiguée, trahit le défaut assez habituel à cet esprit méditatif et consciencieux ; il s’appliquait trop.

1673. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Béranger — Béranger en 1832 »

la plus petite partie de plaisir me forçait à vivre de panade pendant huit jours, que je faisais moi-même, tout en entassant rime sur rime, et plein de l’espoir d’une gloire future. […] Qu’ils réservent cette chicane à l’ancien Canonnier à cheval, homme de style également, mais de style gaulois et archaïque ; je le leur abandonne en partie. […] Spectateur préparé, juge équitable, il a même consenti à se croire partie intéressée dans les débats.

1674. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Lamennais — L'abbé de Lamennais en 1832 »

Il y a, nous l’avons éprouvé, dans beaucoup d’esprits jeunes et ouverts, une facilité périlleuse à adopter, à professer prématurément des doctrines qu’on conçoit, qu’on aime, mais dont certaines parties laissent encore du trouble. […] Au milieu d’imperfections nombreuses, et dont M. de La Mennais est le premier à convenir aujourd’hui, telles que des jugements trop acerbes, d’impraticables conseils de subordination spirituelle de l’État à l’Église, et une érudition incomplète, quoique bien vaste, et arriérée ou sans critique en quelques parties, ce grand ouvrage constitue la base monumentale, le corps résistant d’où s’élèveront et s’élèvent déjà les travaux plus avancés de la science chrétienne. […] Pendant les intervalles de la controverse vigoureuse à laquelle on l’aurait cru tout employé, serein et libre, retiré de ce monde politique actif où le Conservateur l’avait vu un instant mêlé et d’où tant d’intrigues hideuses l’avaient fait fuir, entouré de quelques pieux disciples, sous les chênes druidiques de La Chênaie, seul débris d’une fortune en ruine, il composait les premières parties d’un grand ouvrage de philosophie religieuse qui n’est pas fini, mais qui promet d’embrasser par une méthode toute rationnelle l’ordre entier des connaissances humaines, à partir de la plus simple notion de l’être : le but dernier de l’auteur, dans cette conception encyclopédique, est de rejoindre d’aussi près que possible les vérités primordiales d’ailleurs imposées, et de prouver à l’orgueilleuse raison elle-même qu’en poussant avec ses seules ressources elle n’a rien de mieux à faire que d’y aboutir.

1675. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre cinquième. Le peuple. — Chapitre I »

L’intendant de Bourges marque qu’un grand nombre de métayers ont vendu leurs meubles, que « des familles entières ont passé deux jours sans manger », que, dans plusieurs paroisses, les affamés restent au lit la plus grande partie du jour pour souffrir moins. […] Dans les contrées les plus fertiles, en Limagne par exemple, chaumières et visages, tout annonce644 « la misère et la peine »  « La plupart des paysans sont faibles, exténués, de petite stature. » Presque tous récoltent dans leurs héritages du blé et du vin, mais sont forcés de les vendre pour payer leurs rentes et leurs impositions ; ils ne mangent qu’un pain noir fait de seigle et d’orge, et n’ont pour boisson que de l’eau jetée sur le restant des marcs. « Un Anglais645 qui n’a pas quitté son pays ne peut se figurer l’apparence de la majeure partie des paysannes en France. » Arthur Young, qui cause avec l’une d’entre elles en Champagne, dit que, « même d’assez près, on lui eût donné de soixante à soixante-dix ans, tant elle était courbée, tant sa figure était ridée et durcie par le travail ; elle me dit n’en avoir que vingt-huit ». […] Rousseau, Confessions, 1 e partie, chap. 

1676. (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLIXe entretien. De la monarchie littéraire & artistique ou les Médicis (suite) »

On commença ensuite la lecture de cette partie de l’Évangile où sont décrites les souffrances de Jésus-Christ. […] » Ajouterai-je qu’à la première veille, des nuages ayant tout à coup assombri le ciel, le dôme de cette magnifique basilique, dont la coupole, par son admirable travail, surpasse la plus belle du monde entier, fut frappé d’un tel coup de foudre, que de grandes portions s’en détachèrent, et que des marbres énormes furent ébranlés par une force et un choc horribles, et principalement dans cette partie qui est en vue du palais des Médicis ! […] On vit, dit-on, des flammes descendre des montagnes de Fiésole, scintiller quelque temps sur cette partie du temple où reposent les restes de la famille des Médicis, et enfin disparaître.

1677. (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Victor Hugo, Toute la Lyre. »

Un autre refrain, c’est que la nuit représente les puissances malfaisantes, l’ignorance, le mal, le passé, mais que l’aurore figure la délivrance des esprits, l’avenir, le progrès… La troisième partie se pourrait résumer ainsi : — L’enfant est un mystère rassurant  La femme est une énigme inquiétante  Soyons bons  Evitons même les petites fautes. […] Il est beaucoup question de littérature dans la quatrième partie. […] Il m’est impossible de voir en quoi l’Idylle de Florian est inférieure à n’importe quel morceau des Chansons des rues et des bois, ni en quoi la dernière partie, la Corde d’airain, diffère de l’Année terrible.

1678. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre troisième »

« C’est ainsi, dit Pasquier, qu’il gagna pied à pied une partie de nostre France. » Il se fit connaître des savants par un traité en latin sur la clémence, imité de celui de Sénèque, et dont la pensée secrète était de protester contre le brûlement de quelques réformés ; mais on n’y remarqua d’abord que le savoir de l’auteur et l’abondance de ses citations, En 1534, Calvin avait engagé dans la Réforme Nicolas Cop, recteur de l’Université. […] Chaque réfutation particulière allait grossir comme annexe la partie de l’ouvrage à laquelle l’objection se rattachait. […] Je m’étonne donc peu qu’une grande partie de la France ait été d’abord calviniste, et que le reste ait eu la tentation de le devenir tant ce génie sérieux, logique, cet esprit de discipline, cette gravité sont conformes à l’esprit de notre pays !

1679. (1890) L’avenir de la science « XVIII »

L’abrutissement du peuple, l’arbitraire et le caprice, les intrigues de cour et les lettres de cachet, la Bastille, la potence et les Grands Jours sont des pièces essentielles de cet édifice, de sorte que, si vous récusez les abus, récusez aussi l’édifice ; car ils entrent comme parties intégrantes dans sa construction. […] L’unité n’existe qu’à condition que des fonctions diverses concourent à une même fin ; elle suppose la hiérarchie des parties. Mais chaque partie est parfaite quand elle est tout ce qu’elle peut être et qu’elle fait excellemment tout ce qu’elle doit faire.

1680. (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre I : La politique — Chapitre III : Examen de la doctrine de Tocqueville »

« On ne peut nier, disait-il dans la deuxième partie de la Démocratie en Amérique, publiée en 1840, que le panthéisme n’ait fait de grands progrès de nos jours. » A peu près vers le même temps, un philosophe de profession, Théodore Jouffroy, disait au contraire que le panthéisme avait peu de chances de succès dans les nations occidentales. […] « Le grand péril des âges démocratiques, soyez-en sûr, écrit Tocqueville, c’est la destruction ou l’affaiblissement excessif des parties du corps social en présence du tout. […] La doctrine des réalistes, introduite dans le monde politique, pousse à tous les excès de la démocratie : c’est elle qui facilite le despotisme, la centralisation, le mépris des droits particuliers, la doctrine de la nécessité, toutes les institutions qui permettent de fouler aux pieds les hommes, et qui font de la nation tout, et des citoyens rien. » La même pensée est fortement développée dans la seconde partie de la Démocratie en Amérique.

1681. (1913) La Fontaine « III. Éducation de son esprit. Sa philosophie  Sa morale. »

Ces lectures variées remontent à l’antiquité, dont il connaît très bien certaines parties, dont il me semble ignorer complètement certaines autres, mais certainement Horace encore, Virgile, Stace, très probablement, mais je ne suis pas absolument sûr, Phèdre incontestablement, Babrios, le fabuliste de la décadence ; Homère avant tout et Platon, qui a été l’adoration même de sa vieillesse, comme Louis Racine nous l’apprend, et pour lequel il avait une espèce de fétichisme, de religion superstitieuse. […] C’est dans les Obsèques de la Lionne que La Fontaine montre le mieux, et avec une sorte de rire sarcastique, qu’en définitive c’est le Normand, — dans le sens péjoratif du mot  qu’en définitive c’est l’habile, le rusé, l’adroit et le flatteur qui l’emporte là où l’Alceste des animaux, je veux dire l’ours, a perdu complètement la partie. […] Le pauvre mulet supplie le cheval, son compagnon, son compagnon hautain, de le décharger d’une partie de son fardeau.

1682. (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre vi »

Si tu les avais vus pendant l’attaque de l’autre jour, c’étaient d’autres hommes ; on voyait dans leurs yeux de la joie et presque de l’enthousiasme, et je t’assure qu’ils ne songeaient plus alors à se plaindre de la longueur de la guerre, mais que tous se laissaient prendre à l’intérêt passionné de la grande partie qui se joue.‌ […] Ce trait immédiatement nous emporte dans ces profondes parties de notre race (plus estimables qu’agréables) qui produisirent les Arnauld et tout le monde janséniste, Pascal mis à part, les Lamennais, les Proudhon. […] Thierry constatait avec anxiété qu’une partie notable de la masse ouvrière est devenue infidèle à cet idéal de civilisation par le métier bien fait.

1683. (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre x »

On y voit tous les ressorts jouer en pleine lumière, jusque dans les parties mystérieuses. […] Ici, quand nos hommes sont restés un mois aux tranchées et qu’ils descendent à Plainfang, ils font comme les marins au retour d’une longue traversée, « ils courent des bordées » ; bouteilles, cigares, joyeuses chansons… tout est de la partie. […] Sans rien écarter de ce qui faisait notre trésor (car ils montrent au moins autant que nous les aptitudes positives et le sens des réalités de surface), ils ne laissent rien de morne dans les parties mystérieuses de leur être et ils ont retrouvé les puissances des siècles de l’enthousiasme, Par là ils sont des natures plus complètes que n’étaient leurs aînés et s’approchent davantage du type de l’homme intégral.‌

1684. (1868) Curiosités esthétiques « IV. Exposition universelle 1855 — Beaux-arts » pp. 211-244

Delacroix a traité tous les genres ; son imagination et son savoir se sont promenés dans toutes les parties du domaine pittoresque. […] Cette année, il a profité très-légitimement de l’occasion de montrer une partie assez considérable du travail de sa vie, et de nous faire, pour ainsi dire, réviser les pièces du procès. […] Elle dira, comme nous, qu’il fut un accord unique des facultés les plus étonnantes ; qu’il eut comme Rembrandt le sens de l’intimité et la magie profonde, l’esprit de combinaison et de décoration comme Rubens et Lebrun, la couleur féerique comme Véronèse, etc. ; mais qu’il eut aussi une qualité sui generis, indéfinissable et définissant la partie mélancolique et ardente du siècle, quelque chose de tout à fait nouveau, qui a fait de lui un artiste unique, sans générateur, sans précédent, probablement sans successeur, un anneau si précieux qu’il n’en est point de rechange, et qu’en le supprimant, si une pareille chose était possible, on supprimerait un monde d’idées et de sensations, on ferait une lacune trop grande dans la chaîne historique.

1685. (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Bossuet. Œuvres complètes publiées d’après les imprimés et les manuscrits originaux, par M. Lachat »

Ledieu fait des phrases sur Homère et Démosthène ; pour couper court à ces assertions vagues qui tendraient à faire du lévite et du prêtre par vocation un nourrisson des neuf Muses, on peut recourir à Bossuet lui-même dans une note qu’il a tracée de ses études jusqu’à l’âge de quarante-deux ans environ : à cette première époque, et avant d’entrer dans cette seconde carrière de précepteur du Dauphin qui le ramena heureusement par devoir aux lettres et aux lectures profanes, il était sobre dans ses choix de ce côté, sobre et même exclusif : Virgile, Cicéron, un peu Homère, un peu Démosthène, … mais les choses avant tout, c’est-à-dire les saintes Écritures anciennes et nouvelles, l’Ancien et le Nouveau Testament, médité, remédité sans cesse dans toutes ses parties ; ce fut du premier jour sa principale, sa perpétuelle lecture, celle sur laquelle il aspirera à vieillir et à mourir : Certe in his consenescere, his immori, summa votorum est , disait-il. […] L’auteur de Jocelyn, dans ce Cours familier de littérature qui contient tant de parties supérieures et toujours aimables, a tenté autrefois ce portrait ; idée heureuse !

1686. (1864) Nouveaux lundis. Tome II « M. Ernest Renan »

Je voudrais raconter nettement, et sans trop de conjectures, l’histoire de cette intelligence élevée qui tranche avec celle de nos autres contemporains, et qui doit une partie de son caractère et de son originalité à ses origines mêmes. […] Renan, voilà sa partie immortelle.

1687. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Le père Lacordaire. Quatre moments religieux au XIXe siècle. »

Certainement un prêtre peut monter à cheval pour l’exercice de son ministère ; il y a des pays de montagnes où c’est la seule manière de voyager, et des évêques même ne se font pas scrupule de parcourir ainsi les parties abruptes de leur diocèse ; mais monter à cheval pour son plaisir, comme les fils de famille riches, qui vont passer la soirée au bois de Boulogne, je vous avoue que la chose me semble hardie dans un religieux. […] On peut voir notamment la lettre très-belle, très-juste, sur l’éducation domestique d’un petit monsieur gâté dans sa famille, « une sorte de petite momie enfermée dans un vase de soie et qui finit par se croire un petit dieu » (pages 125-128) ; cette lettre, qui est de la fin de 1850, présageait les talents que le Père Lacordaire ne se savait pas encore pour l’éducation de la jeunesse et qu’il a développés dans la dernière partie de sa carrière.

1688. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Frochot, Préfet de la Seine, histoire administrative, par M. Louis Passy. »

Il faut qu’un commissaire général de police soit chargé de toutes les fonctions de police sans exception, mais sans aucun mélange d’administration. » Je renvoie pour ces parties essentielles au livre de M.  […] Toute cette partie secrète de la vie politique de Mirabeau a été amplement éclaircie par la publication de sa correspondance avec le comte de La Marck, et l’on a pu établir sur cette suite de relations délicates un équitable jugement.

1689. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « HOMÈRE. (L’Iliade, traduite par M. Eugène Bareste, et illustrée par M.e Lemud.) —  second article  » pp. 342-358

car il en est du sujet d’Homère dans son ensemble comme de ces comparaisons même, si libres et si vastes, qu’il affectionne ; il suffit qu’elles marchent et qu’elles se dessinent par une partie essentielle ; le reste suit avec un certain désordre qui est le cortége de la grandeur ou de la grâce. […] Les Anciens pouvaient sans doute trouver à redire en de certaines parties qui touchaient leurs croyances ; plus voisins de ces fictions, elles pouvaient avoir sur eux des effets qui nous échappent.

1690. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « L’abbé Prevost et les bénédictins. »

Les méchants propos qui avaient poursuivi Prevost durant la partie orageuse de sa vie ne respectèrent pas toujours sa mémoire. […] Il suffirait, pour combattre le mauvais effet des paroles de Collé, et pour prouver que Prevost resta digne jusqu’à la fin de la société des honnêtes gens, d’opposer le témoignage de Jean-Jacques, qui, dans ses Confessions (partie II, livre VIII), parle de l’abbé qu’il avait beaucoup vu, comme d’un homme très-aimable, très-simple ; Jean-Jacques seulement ajoute qu’on ne retrouvait pas dans sa conversation le coloris de ses ouvrages.

1691. (1874) Premiers lundis. Tome II « Jouffroy. Cours de philosophie moderne — II »

Il est une molécule vivante, incessamment excitée et modifiée par l’organisme social dont elle fait partie intégrante ; arrêter la molécule, la monade, au point où on la trouve, la détacher du tout, la soumettre au microscope ou au creuset expérimental, la retourner, la décomposer, la dissoudre, et conclure de là à la nature et à la destinée du tout, c’est absurde ; conclure seulement à la nature et à la destinée de la molécule, c’est encore se méprendre étrangement ; c’est supprimer d’abord, dût-on y revenir plus tard et trop tard, c’est supprimer le mode l’influence que l’individu reçoit du tout, à peu près comme Condillac faisait pour les détails organiques de sa statue, qu’il recomposait ensuite pièce à pièce sans jamais parvenir à l’animer ; c’est, comme lui, par cette suppression arbitraire, rompre l’équilibre dans les facultés du moi et se donner à observer une nature humaine qui n’est plus la véritable et complète nature ; c’est décerner d’emblée à la partie rationnelle de nous-mêmes une supériorité sur les facultés sentimentale et active, une souveraineté de contrôle qu’une vue plus générale de l’humanité dans ses phases successives ne justifierait pas ; c’est immobiliser la monade humaine, lui couper la source intarissable de vie et de perfectibilité ; c’est raisonner comme si elle n’avait jamais été modifiée, transformée et perfectionnée par l’action du tout, ou du moins comme si elle ne pouvait plus l’être ; c’est supposer gratuitement, et le lendemain du jour où l’humanité a acquis la conscience réfléchie de sa perfectibilité, que l’individu de 1830, le chrétien indifférent et sans foi, ne croyant qu’à sa raison personnelle, porte en lui, indépendamment de ce qui pourrait lui venir du dehors, indépendamment de toute conception sociale et de toute interprétation nouvelle de la nature, un avenir facile et paisible qui va découler, pour chacun, des opinions et des habitudes mi-partie chrétiennes, mi-partie philosophiques, mélangées à toutes doses. […] Aux époques où l’humanité brise les liens qui l’unissaient sympathiquement à ce qui l’entoure, et où ses propres parties éparses luttent et se dévorent entre elles, quand la plus grande ardeur de destruction est calmée, une anxiété profonde succède ; le malaise moral et la misère matérielle rongent le corps social par sa double extrémité ; un vague et confus besoin d’association se fait sentir et s’exhale en gémissements mal définis, en mouvements désordonnés ; les uns ont faim de pain, les autres ont soif de parole ; tous sont malades et aspirent à la vie.

1692. (1902) L’observation médicale chez les écrivains naturalistes « Chapitre III »

Certes, disséquer sa souffrance, c’est, pour un curieux de soi-même, en partie l’adoucir. […] Elle n’est pas étouffée : elle subsiste encore en partie à l’état d’Idée-Force ; et l’artiste qui, ayant pleuré, rappelle ses larmes, ayant péché avoue sa faiblesse, est encore, à l’instant même de son aveu, sanglotant et ému.

1693. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre premier. Les signes — Chapitre III. Des idées générales et de la substitution à plusieurs degrés » pp. 55-71

Je puis négliger toutes leurs qualités respectives, être frappé seulement de ce qu’une partie de mon impression s’est répétée, sentir que l’expérience que je viens de faire sur le jeton rouge est semblable, par un certain point, à celle que j’achève sur le jeton blanc, éprouver, après ces deux expériences successives, une tendance consécutive distincte et correspondante à leur nombre, c’est-à-dire à la propriété qu’elles ont d’être deux. — Comme toutes les tendances, celle-ci aboutit à un signe ; admettons pour ce signe le mot ordinaire, deux. […] Si une page est manuscrite, nous en comprenons le sens plus difficilement que si elle est imprimée ; notre attention se porte en partie sur la forme extérieure des caractères, au lieu de se porter tout entière sur le sens qu’ils ont ; nous remarquons dans ces signes, non plus seulement leur emploi, mais encore leurs particularités personnelles.

1694. (1861) La Fontaine et ses fables « Première partie — Chapitre II. L’homme »

Ils aimaient les gaudrioles, faisaient des mascarades, vidaient des quartauts, mangeaient des grillades, et n’avaient pas des moeurs exemplaires. « Les communautés d’arts et métiers, dit l’honnête Baugier quelque vingt ans après La Fontaine, « faisaient des emprunts dont la meilleure partie passait en buvettes,7 » et les particuliers allaient du même train. […] Chez lui, la partie prévoyante et commandante qui proportionne et règle nos actions était absente.

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