Histoire raisonnée des poètes dramatiques et lyriques Nous avons déjà montré qu’antérieurement à Homère il y avait eu trois âges de poètes : celui des poètes théologiens, dans les chants desquels les fables étaient encore des histoires véritables et d’un caractère sévère ; celui des poètes héroïques, qui altérèrent et corrompirent ces fables ; enfin l’âge d’Homère, qui les reçut altérées et corrompues.
Pouvait-il ne pas voir toutes choses sous un aspect nouveau, depuis que l’évangile lui avait montré l’âme à travers les sens, l’éternité derrière la vie ? […] On pourrait montrer quels puissants effets les modernes ont tirés de ce type fécond sur lequel une critique étroite s’acharne encore de nos jours. […] Plus tard, dans le siècle de l’étiquette, il nous montrera Scarron sur le bord même de la couche de Louis XIV. […] La nature et la vérité. — Et ici, afin de montrer que, loin de démolir l’art, les idées nouvelles ne veulent que le reconstruire plus solide et mieux fondé, essayons d’indiquer quelle est la limite infranchissable qui, à notre avis, sépare la réalité selon l’art de la réalité selon la nature. […] Il veut donc être le premier à montrer la ténuité du nœud qui lie cet avant-propos à ce drame.
Poursuivez, Monseigneur, la carrière dans laquelle un si bel avenir Vous est offert, et Vous montrerez au monde ce qu’il avait désappris, c’est que les véritables lumières enseignent la morale, et que les héros vraiment magnanimes, loin de mépriser l’espèce humaine, ne se croient supérieurs aux autres hommes, que par les sacrifices mêmes qu’ils leur font. […] Il me semble au contraire, que c’est par les principes mêmes du véritable enthousiasme, c’est-à-dire, de l’amour du beau moral, qu’on peut aisément montrer, combien la résignation à la destinée est d’un ordre plus élevé que la révolte contre elle. Je me propose de présenter la question du Suicide sous trois rapports différents : j’examinerai d’abord Quelle est l’action de la souffrance sur l’âme humaine ; secondement, je montrerai Quelles sont les lois que la religion chrétienne nous impose relativement au Suicide, et troisièmement je considérerai En quoi consiste la plus grande dignité morale de l’homme sur cette terre. […] Dans sa lettre à sa famille elle s’occupe des plus minutieux détails du ménage afin de montrer de l’insouciance pour l’acte qu’elle va commettre, de l’insouciance, grand Dieu, en disposant de soi sans votre ordre ! […] Nous croyons avoir montré que le Suicide dont le but est de se défaire de la vie ne porte en lui-même aucun caractère de dévouement et ne saurait par conséquent mériter l’enthousiasme.
Napoléon parcourut le grand et le petit palais de Potsdam, se fit montrer les œuvres de Frédéric, toutes chargées des notes de Voltaire, chercha dans sa bibliothèque à reconnaître de quelles lectures se nourrissait ce grand esprit, puis alla voir dans l’église de Potsdam le modeste réduit où repose le fondateur de la Prusse. […] « Depuis qu’on avait débouché sur Eylau le pays se montrait uni et découvert. […] Mais ne devançons pas la justice des temps ; les récits qui vont suivre montreront bientôt cette justice redoutable sortant des événements eux-mêmes et punissant le génie qui n’est pas plus dispensé que la médiocrité elle-même de loyauté et de bon sens ! […] Thiers a montré dans ces pages qu’il pouvait attendrir au besoin ; son style, très souvent technique, s’élève jusqu’au diapason de la fibre du cœur humain, qui se déchire sous la pourpre avec les mêmes gémissements que sous la bure. […] il faut laisser la grandeur aux grandes actions même malheureuses, accomplies ou tentées pour un grand but ; mais la grandeur aux mémorables et cruelles folies des hommes, il faut montrer qu’elle n’est que petitesse devant Dieu et devant la postérité.
Du jour où elle commença à écrire, elle sut qu’on se montrait ses lettres, qu’on les copiait, qu’on les collectionnait ; bref, qu’elle avait un public. […] En même temps il montrait, dans ses délicieuses Intimités, une sensualité fine et languissante, maladive un peu. […] Ses causeries du Journal nous le montrent baguenaudant à travers sa bonne ville, se mêlant volontiers au populaire, attendri et frondeur, excusant les misérables, sévère aux bourgeois et aux politiciens, paternel aux jeunes gens, évangélique jusqu’à la plus noble imprudence, et conciliant cet évangélisme avec le culte du grand Empereur, qui n’est, chez lui, que le culte de l’effort et de la volonté héroïque ; saluant un vague bon Dieu, célébrant le printemps et sa mie, se racontant lui-même avec une bonhomie charmante ; d’ailleurs artiste toujours soigneux, mais, autant qu’artiste, brave homme. […] Il nous a montré, comme elle est dans son fond, l’existence monstrueuse des hommes et des femmes du monde qui ne sont que cela, des riches qui ne vivent que pour paraître, pour observer des rites de vanité qu’ils ne comprennent même pas — et pour jouir. […] Ici, l’image d’Épinal déroulerait la légende de sa vie civile : les Tuileries, Compiègne, duels, enlèvements, folies… Et une dernière vignette nous montrerait, la soixantaine venue, le général rêvant.
Damad, qui, dans un rôle court, a montré des qualités de charme souvent inconnues de nos théâtres. […] De même, durant les dix années d’interruption dans la composition du Ring, plusieurs faits nous montrent qu’elle ne sommeilla pas. […] J’ai voulu montrer naguère, ici même, que l’œuvre salutaire de Wagner pouvait être poursuivie : que le Maître, après avoir, à jamais, concilié les trois grandes formes artistiques, nous avait encore laissé un principe large et sûr, par lequel nous pouvions concilier les deux tendances opposées de la peinture : que les peintres, sans cesser être artistes, et en gardant à leur art la même destination théorique, pouvaient continuer Franz Hals ou Léonard de Vinci, reproduire exactement leurs visions, ou dédaigner toute réalité de vision afin de reproduire exactement leurs émotions. […] Tite Live est éloquent, doué de cette vertu nouvelle, que les Romains nous montrèrent, et que je crois le début d’une littérature spéciale, purement musicale. […] Paul Verlaine, un poêle parnassien de grand talent, a montré dans Jadis et Naguere, parmi maints poèmes médiocres, dans une inanité totale d’idées ou de plans, quelques musiques charmantes, languides et mièvres, et d’une tristesse souriante.
Sapho, la tendre Sapho, montra dans ses Odes beaucoup de douceur & de finesse ; on lui doit l’invention de ce vers si coulant qui porte son nom. […] Cette version fut très-bien reçuë dans le tems, & on la crut propre à découvrir les finesses de l’Original, ainsi que ses notes peuvent en montrer l’art, en expliquer la conduite & en faciliter l’imitation. […] Les auteurs de ces piéces, quels qu’ils soient, montrent en beaucoup d’endroits des sentimens fort beaux, mais ils sont presque toujours hors de la nature. […] Cependant lorsqu’il fut Proconsul de Bithinie & ensuite Consul, il se montra capable des plus grands emplois. […] Le Physicien & le Poëte s’y montrent dans un jour avantageux, sur tout dans les deux derniers chants, où l’auteur exprime aussi heureusement qu’il décrit savamment les differens ouvrages de Verrerie.
Les poëtes hollandois ont montré plus de vigueur et plus de feu d’esprit que les peintres leurs compatriotes. […] que les arts parviennent à leur élevation par un progrès subit, et que les effets des causes morales ne les sçauroient soûtenir sur le point de perfection où ils semblent s’être élevez par leurs propres forces. voilà ma premiere raison pour montrer que les hommes ne naissent pas avec autant de génie dans un païs que dans un autre, et que dans le même païs ils ne naissent pas avec autant de génie dans un temps que dans un autre temps. […] Le lecteur voit déja quels faits je vais emploïer pour montrer que le progrès des beaux arts vers la perfection, devient subit tout-à-coup, et que ces arts franchissant en peu de temps un long espace, sautent de leur levant à leur midi. […] Enfin, le génie des arts et des sciences disparoît jusqu’à ce que la révolution des siecles le vienne encore tirer une autre fois des tombeaux, où il semble qu’il s’ensevelisse pour plusieurs siecles, après s’être montré durant quelques années. […] Les deux arcs de triomphe qui furent élevez à Severe son pere, les chapiteaux des colomnes qui étoient au septizonne qu’on a transportées en differentes églises lorsqu’il fut abbatu, et les statuës connuës pour être faites dans ce temps-là et qui nous sont demeurées, montrent que la sculpture et l’architecture étoient déja déchuës sous le regne de ce prince et de ses enfans.
Tel de mes confrères, qui sera près de Jacques et qui voudra également peindre les deux, fera l’inverse de ce que je fais ; il montrera Jean très petit et Jacques en grandeur naturelle. […] Nous allons montrer tout de suite que la réponse est négative. […] En fait, nous montrent-ils, jamais l’observateur en N′ n’utilisera cette immanence, à son présent, de ce qui est du passé en M′ pour l’observateur en M′ ou de ce qui est de l’avenir en P′ pour l’observateur en P′ ; jamais il n’en fera bénéficier ou pâtir les habitants de M′ et de P′ ; car aucun message ne peut se transmettre, aucune causalité s’exercer, avec une vitesse supérieure à celle de la lumière ; de sorte que le personnage situé en N′ ne saurait être averti d’un avenir de P′ qui fait pourtant partie de son présent, ni influer sur cet avenir en aucune manière : cet avenir a beau être là, inclus dans le présent du personnage en N′ ; il reste pour lui pratiquement inexistant. […] Nous montrerons tout à l’heure comment elle n’est que la manifestation spatiale de ce double effet temporel. […] Nous avons montré plus haut (p. 54) et nous venons de répéter qu’on ne saurait établir une distinction radicale entre la simultanéité sur place et la simultanéité à distance.
Il voulut montrer dans ce personnage l’abaissement des chefs soumis au joug de la servitude, et faire entendre que, sous de beaux noms, ils ont les mœurs de la canaille. […] Cet endroit a paru fort plaisant à Fontenelle, quelque rigoureux qu’il se soit d’ailleurs montré pour le comique grec. […] Est-ce en effet montrer un noble esprit public que de payer les hommes qui n’ont fait que du bien en leur faisant du mal ? […] Conséquemment tous montrent une ardeur égale à soutenir l’auteur satirique dont le talent se charge de dénoncer les prérogatives usurpées. […] disait un de ses acteurs ; c’est, peut-être, un tel, et il montrait du doigt un intrigant de la république assis parmi les juges.
N’oublions pas cependant que, dans ce temps barbare encore du moyen âge italien, la politique n’était pas une moralité de but et une légitimité des moyens ; la politique n’était qu’une science, et Machiavel voulait surtout se montrer capable : ce n’est que plus tard que la politique, sous la plume de Fénelon, devint une vertu ; sous Bossuet même elle n’était qu’une sainte violence. […] Il (p. 290) se prémunit contre la calomnie en disant : « On peut appeler habile, mais on ne peut appeler bien ce qui est mal. » C’est ainsi pourtant qu’on lui reproche cet axiome politique qui fait, depuis l’origine du monde, le désespoir des honnêtes gens : « Le monde est si corrompu que celui qui veut en tout et partout se montrer homme de bien ne peut manquer de périr au milieu de tant de méchants. » Est-ce là conseiller la perversité aux hommes ? Non, c’est leur conseiller de ne pas espérer leur récompense en ce monde, mais c’est leur montrer d’autant plus la sublimité de la vertu qu’en restant vertueux on consent sciemment à être victime de son innocence. […] Le parlement fut convoqué ; ce parlement, composé en majorité d’hommes de sens et de talent, montra dans ses délibérations combien le royaume de Naples était à la hauteur des institutions libres ; des orateurs aussi éclairés qu’éloquents, tels que le comte Ricciardi dei Camaldoli, le baron Poerio et ses émules, égalèrent les Cazalès et les Mirabeau de notre Assemblée constituante.
Elle eut à cet égard à résister à quelques superstitieux de son principe, qui voulaient immoler en toutes circonstances l’écrivain au public, et se montraient plus académiciens que l’Académie. […] Depuis son enfance, il avait montré un goût extraordinaire pour la langue française. […] Outre, dit-il, l’aversion qu’il avait pour ces titres ambitieux, son rôle se bornait à montrer ou à éclaircir l’usage et à distinguer le bon du mauvais. […] Il avait souffert plus que personne de l’esprit de dispute ; et quoiqu’il n’en laisse rien voir dans son écrit, où la sévère discipline de Port-Royal n’a pas permis à la personne de se montrer, cette sagacité qui pénètre dans les causes secrètes de nos brouilleries n’est que l’impression personnelle, et encore brûlante, des blessures qu’il en avait reçues.
Les considérations qui précèdent montrent à quel point il est inexact de se figurer l’idée-force comme « une sorte d’entité, sortant tout armée de notre cerveau, venue spontanément à la conscience avec une vigueur lui appartenant par essence ». […] Si la psychologie commence, comme les mathématiques et la physique, par analyser les faits, par les mesurer quand il est possible, enfin par découvrir leurs lois, elle doit aussi et surtout en faire la synthèse et, comme la biologie, montrer les conditions, les degrés et les formes typiques de l’évolution mentale, ainsi que son rôle dans l’évolution universelle. […] Nous essaierons de montrer l’appétit et, du côté physique, la motion, d’abord sous la sensation, puis sous l’émotion agréable et pénible, enfin sous la réaction qui constitue la volonté au sens le plus général du mot. […] S’il est vrai que l’acte réflexe, défini comme un phénomène de pure mécanique, soit vraiment l’origine de toutes les fonctions nerveuses et mentales, montrez-nous donc ce type manifesté de plus en plus clairement à mesure qu’on descend dans l’échelle animale.
Une telle tricherie dont on se vante comme d’un coup de bonne guerre montrerait, si on l’ignorait, ce que l’esprit de parti peut faire de la probité. […] Les discussions effrénées qui se tiennent dans les dîners de Mlle Quinault et où il est question, entre la poire et le fromage, de toutes les choses divines et humaines, nous montrent Duclos le plus remarquablement cynique entre les cyniques, dans tout l’entrain et toute la jubilation de l’impudeur ; traduit en public et comme sténographié dans ce déshabillé, il reste sous le coup du mot final que lui adresse Mlle Quinault et que je laisse où je l’ai lu : car il faut être monté au ton des convives pour citer de ces choses.
Ces précautions et ces craintes se montrent à chaque ligne dans les maximes et avis que Mme de Maintenon écrivait pour les maîtresses des élèves, dès avant Saint-Cyr et dans le temps de Rueil ou de Noisy. […] En un mot, Saint-Cyr, tel qu’il nous est montré aujourd’hui dans toutes les circonstances qui en accompagnèrent la fondation, me paraît à la fois pouvoir être un vœu, une pénitence de malade qui cherche à réparer, et être certainement un cadeau de noces de Louis XIV en l’honneur de Mme de Maintenon.
Dans l’ordre social où il vivait, et dans ce cadre religieux-politique dont il était l’un des liens, si Bossuet se fût montré tolérant comme nous l’entendons aujourd’hui et comme cela eût convenu à Bayle, c’est qu’il eût été plus ou moins indifférent. […] Sa faiblesse (si l’on était tenté d’en rechercher les indices) se montrerait surtout en ce qu’il céda aux instances de sa famille, de son neveu particulièrement, et que, dans cet état d’infirmité et de décadence physique, il s’obstina à rester trop longuement à Versailles, afin de solliciter sans doute en faveur de ce neveu, qui paraît avoir été un personnage sec, égoïste et exigeant.
elle a répondu avec ardeur, avec feu et sur tous les tons, à l’appel et au vœu des fondateurs du concours, non pas qu’il soit sorti de cette mêlée générale, où 251 concurrents étaient aux prises, une œuvre achevée, complète, et qui réunisse toutes les conditions que les législateurs d’autrefois en ces matières eussent exigées pour une parfaite couronne ; mais il y a nombre de pièces, et même parmi celles qu’on a eu le regret de devoir éloigner, où s’est montrée l’empreinte du talent, le signe distinctif du poète ; et quelques-unes enfin dans lesquelles, d’un bout à l’autre, un souffle heureux a circulé. […] Mentionner cette pièce et dire qu’elle a compté longtemps dans la balance du jury, c’est montrer au moins qu’on n’a fait exclusion d’aucune manière et qu’on ne s’est enfermé dans aucune école.
Eugène Stoffels, en leur indiquant le double effet qu’il avait la prétention de produire sur les hommes de son temps : diminuer l’ardeur de ceux qui se figuraient la démocratie brillante et facile ; diminuer la terreur de ceux qui la voyaient menaçante et impraticable ; les concilier, les régler, les guider s’il était possible, leur montrer les périls et en même temps que les conditions essentiellesg ; les voies et moyens. […] [1re éd.] leur montrer les périls en même temps que les conditions essentielles h.
Il m’est impossible, dans l’occasion, de ne pas suivre l’impulsion naturelle ; il faut se montrer. […] Sans doute un homme, un guerrier mort à trente ans n’a pas donné sa mesure : il ne l’a pas donnée pour tous ses talents et ses mérites, pour tout ce qui s’acquiert par l’expérience ; mais comme génie, comme jet naturel, il s’est montré dans sa force d’essor, dans sa portée et sa visée première, s’il est à l’œuvre depuis déjà cinq ou six années.
Veuillot s’est montré le plus injuste, M. de Rémusat, me disait un jour, à propos de l’élection de l’abbé Lacordaire à l’Académie, sur laquelle je le poussais : « Que voulez-vous ? […] Il ne cesse d’être ambitieux qu’après s’être montré trop maladroit.
Il aspira, vers le milieu de sa carrière, à être le secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences pour la partie physique et mathématique ; il s’y acheminait dès longtemps auparavant, il s’y préparait, et c’est probablement même dans le dessein de montrer son aptitude à ce noble emploi, qu’on le vit, de 1809 à 1812, se livrer à des productions littéraires assez diverses dont on s’expliquerait peu, sans cela, l’opportunité et la convenance dans une vie de savant si occupé. […] Biot mit dans la suite une certaine coquetterie bien permise à montrer ce qu’il aurait pu faire s’il avait été chargé d’écrire les Éloges des savants ; ses morceaux sur Gay-Lussac et sur Cauchy sont jugés excellents par ceux qui ont voix au chapitre.
Foucault, selon une expression heureuse, nous a montré ce rouages en activité et fonctionnant. […] Ses travaux les plus importants et les plus suivis se sont depuis longtemps dirigés du côté de l’Orient, et du plus haut Orient ; élève de Burnouf, il a pris le sanscrit pour son domaine ; mais ce n’est point un philologue pur, et il a surtout marqué sa vocation scientifique originale en faisant avancer d’un pas la branche d’études qui tend à montrer que les anciens peuples venus d’Asie en Europe, et qu’on désigne sous le nom d’indo-germaniques, ont eu, à l’origine, un même système de mythes, comme ils ont en une même langue ; les liens primitifs de famille se dénotent chez eux par tous les signes.
Gaullieur, nous montrera comment un étranger, homme d’esprit, jugeait Racine, après en avoir causé sans doute avec quelque courtisan railleur et caustique. Les lettres que nous avons à citer nous-même auront toute leur valeur et tout leur prix, quand on les mettra en opposition avec ce jugement dont elles sont la meilleure réfutation et dont elles montrent l’injustice.
» Il en prit de bonne heure son parti, et sur ce chapitre il se montra toujours prêt à faire les honneurs de lui-même. […] Il sortira de sa plume quelque chose qui vous montrera tels que vous étiez et vous classera.
Mais n’admirez-vous pas la différence des époques, la décadence du goût plus sensible encore chez ceux qui ne craignent pas de se montrer en déshabillé ? […] On dit que l’œil du maître engraisse le cheval ; aussi vous êtes-vous donné les violons de ce qui aurait peut-être embarrassé les autres, pour ne pas dire pire. » Après Lawfeld, dont le résultat n’avait pas été décisif, la position des ennemis derrière Maëstricht rendant ce siège impossible pour le moment, on se résolut à celui de Berg-op-Zoom, afin d’avoir du moins à montrer un fruit de la victoire.
Cette sincérité est d’un autre ordre ; elle consiste dans les sentiments qu’on exprime, dans l’ensemble des jugements et des vues ; ne pas se louer directement ni indirectement, ne pas se surfaire, ne pas s’embellir ; s’envisager soi et autrui à un point juste et l’oser montrer. […] En ce qui touche la personne, l’illustre critique s’est montré plus sévère ; il a cru voir jusqu’à travers les peintures railleuses de la femme d’esprit ce qu’il appelle le pli de sa condition : « C’est une soubrette de cour, mais une soubrette. » Mlle Delaunay a-t-elle mérité ce piquant revers ?
C’est pourquoi je n’ai traité que des connaissances, et, si je me suis occupé des facultés, c’est pour montrer qu’en soi, et à titre d’entités distinctes, elles ne sont pas. […] En effet, les recherches qui suivent montrent en quoi consiste « l’élaboration intellectuelle ».
La nécessité à laquelle la poésie ne peut se soustraire d’être forme et mouvement, projette dans le désert de cette poésie où ni la nature ni la vie ne pénètrent, tout un peuple d’abstractions qui ont charge d’imiter les formes de la nature et le mouvement de la vie : Prix, Soulas, Franchise, Merci, Doux-Semblant, Orgueil viennent s’ébattre et combattre sur le terrain où jadis les Catulle et les Properce se montraient eux-mêmes, jetant les cris de leurs âmes blessées et montraient leurs Lesbia et leurs Cintia, non des idées de femmes, mais de vrais cœurs et de vrais tempéraments de femmes.
Le principal intérêt de tous ces ouvrages, c’est de nous montrer souvent à l’état brut ou mal dégrossis encore des matériaux que le bonhomme recueille de ci de là, au hasard de ses expériences et de ses rencontres, et qu’il essaie, affine, concentre peu à peu, pour en faire ensuite les éléments de ses chefs-d’œuvre. […] Les œuvres de sa vieillesse, avec le xiie livre des Fables, nous montrent comment il retourne au ton de la poésie mondaine, et redescend vers les Chaulieu, les Hamilton et les La Fare.
Mais le geste particulier, le mouvement qui indique l’état d’âme d’un instant laissent croire qu’une action nouvelle suivra l’instant d’après, avec son geste et son mouvement nouveaux ; il y a en eux de l’inachevé et lorsqu’ils se montrent dans la sculpture surtout, ils contredisent l’essence de cet art en un rythme qui suppose le temps11. […] Mais, ni lui ni M. de Régnier — au moins en leurs derniers livres — ne montrent le site pour lui-même.
En écrivant l’histoire de Renan, il veut nous montrer jusqu’où peut aller chez un savant l’ignorance et chez un incroyant la crédulité. […] Il ambitionnait de montrer au monde, afin de lui en inspirer l’horreur et de l’en délivrer à jamais, le fantôme du mal dans son épouvantable nudité.
Voici les premières : quand dans une société a dominé longtemps la tendance en une direction donnée, quand l’art, pendant une série d’années, s’est complu à montrer de préférence une face du monde, il est naturel, comme nous le disions plus haut, qu’on soit las de voir toujours la même chose, de marcher toujours du même côté. […] On pourrait montrer que les siècles s’enchaînent et s’engrènent entre eux en s’opposant l’un à l’autre.
Linguiste malicieux, il s’est accordé souvent le plaisir de montrer « comment un mot en arrive à ne plus avoir que le sens qu’on a intérêt à lui donner ». […] Je montrerais ensuite que, malgré son affectation d’élégance indifférente, malgré la coquetterie qui lui fait présenter les pensées les plus aimées comme des paradoxes souriants, la part du voulu et de l’artificiel est faible dans la beauté de l’homme et de l’œuvre.
Je ne relève ces premiers détails que pour montrer que nous ne pouvons nous attendre, dans ce récit en prose, à trouver toute la vérité et la réalité sur un sujet qui, simplement exposé, nous intéresserait tant. […] Montrez-nous l’abbaye en deux grands traits, et passez outre comme vous fîtes alors.
M. de Chateaubriand était l’orgueil de ce salon, mais elle en était l’âme, et c’est elle qu’il faudrait tâcher de montrer à ceux qui ne l’ont pas connue ; car vouloir la rappeler aux autres est inutile, et la leur peindre est impossible. […] Pourtant, comme on ne peut bien comprendre le caractère et le doux génie de Mme Récamier, cette ambition de cœur qui, en elle, a montré tant de force et de persistance sous la délicatesse ; comme on ne peut bien saisir, disons-nous, son esprit et toute sa personne sans avoir une opinion très nette sur ce qui l’inspirait en ce temps-là, et qui ne différait pas tellement de ce qui l’inspira jusqu’à la fin, j’essaierai de toucher en courant quelques traits réels à travers la légende, qui pour elle, comme pour tous les êtres doués de féerie, recouvre déjà la vérité.
Havet, sur un seul point, et montrer comment, malgré tous les changements survenus dans le monde et dans les idées, malgré la répugnance que causent de plus en plus certaines vues particulières à l’auteur des Pensées, nous sommes aujourd’hui dans une meilleure position pour sympathiser avec Pascal qu’on ne l’était du temps de Voltaire ; comment ce qui scandalisait Voltaire dans Pascal nous scandalise moins que les belles et cordiales parties, qui sont tout à côté, ne nous touchent et ne nous ravissent. […] On peut juger nettement par ce passage à quel point Pascal négligeait et même rejetait avec dédain les demi-preuves ; et pourtant il se montrait ici plus difficile que l’Écriture elle-même, qui dit dans un psaume célèbre : Cœli enarrant gloriam Dei : Les cieux instruisent la terre À révérer leur Auteur, etc.
Même au point de vue de l’évolution, nous avons montré qu’on ne peut se contenter de la sélection par « heureux accidents » ; il faut faire intervenir la sélection cérébrale et mentale qui a lieu au sein d’un individu donné, et qui provient de ce que, dans la multitude des sensations que l’individu éprouve, il y en a seulement un petit nombre qui occasionnent des émotions de peine ou de plaisir assez distinctes pour devenir des objets possibles d’appétition déterminée. […] Nous avons montré le contraire dans nos Principes d’une Philosophie des idées-forces.
Il s’en faut bien que leur éloquence ne nous présente jamais qu’une majestueuse simplicité, qu’ils aient toujours montré la vérité sans parure & sans art. […] Il montra, dans sa réponse à l’académicien Dubois, que saint Augustin avoit eu souvent recours à l’art & aux règles de l’éloquence ; qu’il sçavoit être profond, lumineux & véhément à propos ; que, prêchant au peuple d’Hippone sur les sujets les plus stériles & les plus spéculatifs, il avoit mis dans ses discours du corps & de la consistance ; qu’il n’en étoit pas de tous les sermons de ce père comme de ceux qu’on a nouvellement traduits, & qui ne sont que des discours familiers, composés à la hâte, sans préparation & sans méthode.
Enfin des hommes que Polymnie, la muse qui présidoit à la musique, avoit formez, afin de montrer qu’il n’étoit pas besoin d’articuler des mots pour faire entendre sa pensée. […] Mais un pantomime de la cour de Neron, pour montrer à ce philosophe qu’il avoit tort, executa devant lui en déclamation muette et sans aucun accompagnement les amours de Mars et de Venus.
Cette critique nouvelle, tout en nous dévoilant des merveilles inconnues, nous montrera la route pour en opérer aussi à notre tour. […] On s’est fort trompé, en dernier lieu, lorsque, sentant que tout finissait, on a voulu nous montrer de nouveaux trésors à exploiter, ou plutôt des richesses anciennes, que nous avions négligées jusqu’à présent, et que l’on nous conseillait de mettre en œuvre.
Montrons ce qu’il était en 1828 et même en 1833. […] Nous vous montrons ici le principe de nos maux et leur remède.
Trajan et Henri IV, quand ils commandaient leurs armées, marchaient et vivaient en soldats ; Louis XIV, dans les camps, parut toujours en roi : il mêla la pompe du trône à la fierté imposante des armées ; et déployant une grandeur tranquille, sans jamais se montrer de près à la fortune, son mérite fut d’inspirer à ses généraux l’orgueil de vaincre, et à ses troupes l’orgueil de combattre et de mourir pour lui. […] À l’égard de ses autres choix, Turenne et Condé lui furent montrés par la renommée.
Mais par la manière dont vous présentez les faits, dont vous les développez, dont vous les rapprochez les uns des autres, par les grandes actions comparées aux grands obstacles, par l’influence d’un homme sur sa nation, par les traits énergiques et mâles avec lesquels vous peignez ses vertus, par les traits touchants sous lesquels vous montrez la reconnaissance ou des particuliers ou des peuples, par le mépris et l’horreur que vous répandez sur ses ennemis, enfin, par les retours que vous faites sur votre siècle, sur ses besoins, sur ses faiblesses, sur les services qu’un grand homme pourrait rendre, et qu’on attend sans espérer, vous excitez les âmes, vous les réveillez de leur léthargie, vous contribuez du moins à entretenir encore dans un petit nombre l’enthousiasme des choses honnêtes et grandes. […] songez que chaque ligne que vous écrivez ne s’effacera plus ; montrez-la donc d’avance à la postérité qui vous lira, et tremblez qu’après avoir lu, elle ne détourne son regard avec mépris.
Ainsi, lorsque ce Romain, presque Grec de naissance, Ennius, venu de la Calabre colonisée par la Sicile, voudra montrer aux Romains l’Iphigénie d’Euripide, et leur rendre familiers sur la scène ces noms et ces souvenirs, dont les entretenait déjà sa traduction d’Homère, ne croyez pas qu’il renouvelle la pompe et la poésie du drame joué dans Athènes. […] Ce seul exemple suffit à montrer combien, dans les premières imitations latines, la tragédie grecque devait perdre de sa magnificence et de son harmonie.
Elles ont du moins cet intérêt de montrer l’immense succès qu’obtint ce roman. […] Il ne montrait pas d’un doigt rigide à cet aimable sujet le pic redoutable de la vertu en lui enjoignant impérieusement d’y grimper. […] * * * Certains se sont montrés fort durs pour ce livre. […] Ce sont réserves de principe qui montrent avec quelle prudence la question doit être jugée. […] Dans mon zèle pour le nom de l’auteur, je profitai de ma liaison avec un familier de Levy, le Hofcappelmeister, célèbre comme chef d’orchestre dans toute l’Europe, pour la lui faire montrer.
Le goût ne se montrait pas plus difficile que les mœurs. […] Tous les documents nous montrent enfin Shakespeare placé comme il avait droit de prétendre à l’être, recherché pour le charme de son caractère autant que pour l’agrément de son esprit et l’admiration due à son génie. […] Peut-être quelques infirmités vinrent-elles l’avertir de la nécessité du repos ; peut-être aussi le désir bien naturel de montrer à son pays une existence si différente de celle qu’il en avait emportée lui fit-il hâter le moment de renoncer à des travaux qui n’avaient plus pour dédommagement les plaisirs de la jeunesse. […] Si au contraire, dès le premier instant, Voltaire nous eût montré Zaïre troublée de scrupules et inquiète sur son bonheur, la crainte nous eût préparés d’avance à comprendre dans toute son étendue, à sa première apparition, le malheur qui la menace, et à la voir s’y livrer avec un abandon peu probable, parce qu’il est trop soudain. […] Quand on veut produire l’homme sur la scène dans toute l’énergie de sa nature, ce n’est pas trop d’appeler à son aide l’homme tout entier, de le montrer sous toutes les formes, dans toutes les situations que comporte son existence.
Le temps des humiliations est passé : montrez aux étrangers, ces barbares, que votre pays n’est pas la terre des morts, et qu’on ne peut impunément l’insulter ou l’opprimer ! […] Victor Hugo, philosophant sur le monde, essaye d’en donner une explication rationnelle et de montrer comment il s’organise en vue d’une rédemption, en vue d’un progrès. […] Pour montrer ainsi l’essence de la poésie romantique, que va-t-il choisir ? […] Mais notre étude a essayé de montrer que chez les plus grands, elle n’agit pas comme une force oppressive. […] C’est qu’il a étudié la vie physique des êtres ; il a montré comment se reproduisaient les insectes, comment respiraient les plantes ; et qu’il est, dans un certain sens, le contraire d’un métaphysicien : il est le savant, roi des temps nouveaux.
Mais quoiqu’on doive marquer chaque passion par un plus fort degré et par les traits les plus vifs, pour en mieux montrer l’excès et la difformité, on n’a pas besoin de forcer la nature et d’abandonner le vraisemblable. […] En tout ceci, Molière s’est montré d’une habileté et d’une convenance parfaites. […] Le roi se montra digne de la supplique ; il autorisa cette fois, par écrit, la représentation de Tartuffe. […] À Dieu ne plaise que je sois, plus longtemps, le témoin de cet horrible duel de la mort et de la comédie, du rire extérieur et de la souffrance interne ; non, je ne veux pas vous montrer ce grand mort qui joue ainsi la comédie, on le trouverait plus touchant et plus terrible, mille fois, que la statue du Commandeur. […] Les divers personnages de la comédie s’y montrent enfin dans toute leur vérité.
Je me propose de gagner 200, 000 roubles et alors je vous montrerai d’où je suis sortie !!! […] J’avais envie de m’indigner, mais montrer de l’indignation serait m’exposer au ridicule. […] Cette photographie est si jolie que je ne puis résister au désir de vous montrer envers quelle charmante personne vous manquez d’amabilité. […] Puis quand tout ce monde a eu bu et dansé, on a parlé de donations de terres, mais quelqu’un leur a montré le poing et l’incident a été clos. […] Je n’ai pas encore eu le temps de le montrer aux grands artistes.
Offensée, elle s’est montrée implacable et haineuse. […] Etc., etc… Je vous cite ces points-là en passant pour vous montrer à mon tour le défaut de votre procédé. […] Tes parents t’ont montré cette douleur qui ment ? […] M.Édouard Grenier a encore très bien montré cela. […] j’ai quelques petites curiosités à vous montrer. » — « Entendu !
Duplessis a le plus montré sa complète connaissance des livres est la Bibliographie parémiologique ou études bibliographiques et littéraires sur les ouvrages et opuscules spécialement consacrés aux proverbes dans toutes les langues (1847).
Il a donné un assez grand nombre d’éditions soignées des auteurs classiques du xviie siècle, et à cet égard il s’est montré un littérateur instruit. — Que dire de M.
De telles citations ne tariraient pas ; c’en est assez pour montrer comment l’auteur traite le roman historique ; car il paraîtrait qu’il a eu la prétention d’en faire un, et de préluder ainsi à l’histoire, dont l’étude, nous dit-on, l’occupera désormais tout entier, mais on ne dit pas s’il écrira l’histoire de France.
Ce qu’on pourrait lui reprocher, c’est de ne pas les avoir montrées assez particulières, et d’être trop resté dans des variations générales du thème lamartinien.
Ne disons donc pas que Shakespeare a su se passer de goût, et se montrer supérieur à ses lois.
Partant de la vieille et banale comparaison d’un peuple libre à un cheval sauvage, Barbier a traduit dans les images qui montrent l’animal dompté, enlevé, poussé, crevé par son écuyer, l’histoire de la France asservie par Bonaparte, lancée à travers l’Europe, épuisée de guerres, et agonisante enfin avec lui.
Seroit-on bien reçu à dire que personne n’étoit plus capable de remplacer l’Abbé Desfontaines ; que, né avec autant d’esprit que son prédécesseur, il l’a emporté sur lui du côté du talent de la Poésie, & qu’on peut en juger par son Ode sur la Journée de Fontenoy, & par d’autres Pieces connues ; que les Auteurs Grecs & Latins lui étoient aussi familiers que ceux du siecle de Louis XIV ; qu’il a réuni la connoissance de plusieurs Langues étrangeres au mérite de bien écrire dans la sienne ; qu’il s’est montré supérieur dans l’art de faire l’analyse d’un Ouvrage, & sur-tout d’une Piece de Théatre, quand il a voulu s’en donner la peine ?
Ne se lasseront-ils donc jamais, ces prétendus Philosophes, de se montrer aussi odieux qu’inconséquens ?
III Cette réalité psychologique que l’on vient de montrer conditionnée par la loi d’un Bovarysme essentielest, ainsi qu’on l’a dit, la source de laquelle s’élèvent toutes les autres formes du réel.
Incontinent ces étoiles, changées en autant de dames, se montrèrent vêtues de la même couleur que les chevaliers.
Nous ne sommes entré dans cette étude que par surabondance de moyens, et pour montrer les ressources de notre cause.
Au-dessus de la gaze qu’elle aurait tenue suspendue de ses doigts délicats, se serait montrée la tête divine de la déesse, sa gorge d’albâtre, ses beaux bras, et le reste de son corps mollement balancé dans les airs.
Les deux tableaux furent achevés en même temps, et exposés au même sallon, ils montrèrent la différence du maître et de l’écolier.
… Mais que dirait-on si on montrait que dans ce livre, intitulé les Illuminés, il n’y a pas plus d’illuminés que d’illuminisme, et qu’excepté le récit d’une véritable parade chez Cagliostro et quelques mots sans aperçu et sans critique sur des hommes qu’il aurait fallu étudier il n’y a dans le titre du livre de Gérard de Nerval, rien de plus qu’une spéculation sur la curiosité publique, en ce moment fort excitée par tout ce qui pourrait amener un changement dans la philosophie d’un siècle dépassé en métaphysique par ceux même qui auraient dû le diriger ?