Il n’en est pas ainsi de ceux de Wagnière : Suisse honnête que Voltaire appelait son fidèle Achate, copiste en titre, sachant le latin, il prend davantage les choses au sérieux, et ne se laisse point aller à ces anecdotes de toilette et de cour qui d’ailleurs n’étaient plus de son temps.
Durant plusieurs générations, les seigneurs de Mauréac, du Parlement de Bretagne, ont occupé une des quatre charges de présidents aux enquêtes, presque toujours « ordonnés pour tenir la Tournelle », — honneur redoutable que justifiaient d’ailleurs des travaux successifs sur les édits criminels, par suite une connaissance héréditaire des âmes scélérates et une pratique familiale de la question « selon l’usage de Rennes », c’est-à-dire de la torture par brûlement des pieds et des jambes.
Carnot, et que cette entrevue lui a été d’ailleurs refusée.
Ce premier livre a, d’ailleurs, son originalité ; la préface, qui est en vers, est écrite par le père de l’auteur, M.
Jusque dans ses essais informes, on trouve déjà tout le mérite du genre, la verve, l’entraînement et cette fierté d’idées d’un homme qui pense par lui-même ; d’ailleurs, partout la même flexibilité de style ; là, des images gracieuses, ici des détails rendus avec la plus énergique trivialité… Il n’y aura point d’opinion mixte sur André de Chénier.
Armand Silvestre Pierre Dupont ce n’est pas seulement un poète, mais un très grand poète ayant, pour frère, dans nos lettres et l’amour de la nature, notre La Fontaine qui, d’ailleurs, n’était pas un rimeur plus sévère que lui.
Que n’eût pas été cet ouvrage, qui abonde, d’ailleurs en beautés de premier ordre et à qui toute justice n’a pas été rendue, si le poète, en l’écrivant, n’eût pas senti peser sur lui sa précoce gloire de chef de l’école de bon sens ?
D’ailleurs, cela ne vaut rien.
Les plaisirs physiques, que nos corps supportent plus mal et moins longtemps, nous abandonnent, et d’ailleurs ne nous suffiraient pas.
Ce vers est devenu proverbe à cause de son extrême naturel, sans qu’on puisse voir d’ailleurs ce qui a fait sa fortune.
Ce songe offre d’ailleurs une beauté prise dans la nature même de la chose.
Thérouanne, Bavai furent peu de chose (et d’ailleurs ce n’est pas la vraie Belgique de maintenant), A. […] D’ailleurs, une telle œuvre ne crèverait-elle point le cadre où l’on tenterait de l’inclure ? […] D’ailleurs, toute la tragédie ne brûle-t-elle pas d’un feu farouche ? […] D’ailleurs, un courant permanent s’est établi entre la Belgique et la France dont les deux pays profitent. […] Verhaeren, d’ailleurs, ne l’a connu que récemment grâce à la belle traduction de Léon Bazalgette.
Gandar ne voyageait point d’ailleurs en archéologue : ce n’était là que l’objet secondaire à ses yeux ; Pindare, les Sept Chefs, les Œdipe relus sur place, lui tenaient davantage au cœur. […] Son séjour à Metz fut marqué, d’ailleurs, par la participation très vive qu’il prit au mouvement des arts. […] Émile Michel. — Caen, 26 décembre 1859.)… Claire (Mme Gandar) vous a dit que j’avais repris mes leçons ; j’en ai déjà fait trois, et, dès le commencement du mois de janvier, je ferai mon service comme à l’ordinaire, sans plus demander grâce… Quelle tâche d’ailleurs que la mienne en ce moment ! […] Ce livre d’ailleurs, comparé avec la thèse sur Ronsard, avec les études sur Homère et la Grèce contemporaine, sur Poussin, marque bien l’heureux progrès que les années de la maturité amenaient dans cette sérieuse, active et généreuse nature. » Les premières leçons et discours d’ouverture, imprimés aujourd’hui et qui comprennent ces six années de suppléance, depuis Pascal (janvier 1862) jusqu’à Diderot (décembre 1867), en passant par Bossuet, Fénelon, Montesquieu et Voltaire historien, constituent une suite de discours généraux sur la littérature française depuis le milieu du xviie siècle jusqu’au dernier tiers du xviiie , chaque période importante se rattachant à l’un de ces grands noms et se rangeant à l’entour. […] D’ailleurs, l’information qu’on vient de lire et que le correspondant anonyme semble avoir donnée dans un esprit non pas d’hostilité, mais de parfaite indifférence, n’a rien qui doive surprendre.
En effet, l’homme qui possède ces grandes richesses et qui n’est pas satisfait d’ailleurs, n’a sur celui qui, pauvre, est cependant bien partagé en toute autre chose, que deux sortes d’avantages, tandis que celui-ci en a une foule sur l’homme riche et malheureux du reste. […] Il convient, d’ailleurs, que vous vous montriez partout où l’occasion de se distinguer par des actions d’éclat peut se présenter. […] Que de motifs n’ai-je pas, d’ailleurs, pour refuser d’être l’assassin de cet enfant ! […] Toutefois, nous avons la confiance que votre songe est maintenant sans objet, et nous vous engageons à voir de même ; mais nous pensons aussi qu’il faut bannir cet enfant de vos yeux, et l’envoyer chez les Perses, auprès de ceux qui lui ont donné le jour. » « Astyage se rendit aisément à cet avis, qui lui était d’ailleurs agréable. […] D’ailleurs, le chemin en allant vers les Thermopyles est beaucoup plus court que cette montée, jointe au détour qu’il avait fallu faire du côté opposé.
Durantin, qu’il tenait très justement pour un galant homme, et qui avait d’ailleurs tout intérêt à se taire. […] D’ailleurs nombre de critiques, Sarcey en tête, se chargèrent de répondre pour moi, sans que j’aie rien raconté à aucun d’eux. […] Il n’y a d’ailleurs pas que ces deux personnages dans ce livre qui ressemble singulièrement à une comédie, et qui a fourni à l’auteur l’étude de caractères très variés. […] J’ai esquissé à grands traits ce livre qui commande l’intérêt, quelque critique qu’on en puisse faire d’ailleurs au point de vue des développements. […] Maurras n’a, d’ailleurs, voulu écrire qu’une fable renfermant une belle leçon pour les artistes, il y a réussi.
D’ailleurs, une grande sûreté dans le commerce, une grande fidélité à ses amitiés, à ses opinions, le constant désir, le ferme propos d’être et de rester aimable jusque dans la ruine de la santé et au sein de la souffrance59, ces qualités sociales indiquaient en lui un fond de caractère plus solide que son esprit.
En présence du vice, elle n’en conçoit ni le goût ni l’indignation ; c’est chose, à ses yeux, toute naturelle en pareil temps, toute légitime en pareil lieu, et, sans s’en étonner, elle le décrit en détail ; bonne femme d’ailleurs, incapable de médisance, et au demeurant fort honnête.
Ce regard du condamné vers les sentiments de famille est d’ailleurs à remarquer, en ce qu’il fut commun à plusieurs hommes de ce parti, à Danton, à Phélippeaux, ainsi qu’à Desmoulins.
Quant à la Grèce, elle n’a qu’à se féliciter de cet oubli ; la liberté qu’elle appelle ne peut lui venir que d’elle-même ; importé d’ailleurs, ce présent, fût-il sincère, lui serait fâcheux encore.
D’ailleurs, toute la partie naturiste de l’œuvre de Rollinat est absolument conçue en dehors de l’inspiration du grand poète des Fleurs du mal , qui ne vit pas la nature et rêva d’artificiels jardins où croîtraient des flores métalliques.
En ce faisant, il exerce d’ailleurs un droit ; il accomplit même un devoir.
Lemaître, Brunetière, Anatole France, critiques si différents d’ailleurs, dont l’accord sur ce point est d’autant plus significatif.
D’ailleurs on ne peut lui reprocher d’avoir voulu saper la Religion par ses fondemens, ni d’avoir étalé avec ostentation une impiété audacieuse, contre laquelle la solidité de son esprit étoit un sûr préservatif.
Sans doute ces chapitres retrouvés auront peu de valeur aux yeux des personnes, d’ailleurs fort judicieuses, qui n’ont cherché dans Notre-Dame de Paris que le drame, que le roman.
La réputation de Voiture lui faisoit ombrage ; &, d’ailleurs, Girac étoit compatriote & ami de Balzac.
Ces vers, qui d’ailleurs ne manquent point d’abandon et de mollesse, ne sont point de l’auteur anglais.
Si l’on dit qu’un auteur grec ou romain eût pu faire un Tartare aussi formidable que l’Enfer du Dante, cela d’abord ne conclurait rien contre les moyens poétiques de la religion chrétienne, mais il suffit d’ailleurs d’avoir quelque connaissance du génie de l’antiquité, pour convenir que le ton sombre de l’Enfer du Dante ne se trouve point dans la théologie païenne, et qu’il appartient aux dogmes menaçants de notre Foi.
D’ailleurs il est des interêts de rapport qui subsistent long-tems et qui peuvent concilier à un ouvrage durant plusieurs siecles l’attention particuliere d’un grand nombre de personnes.
D’ailleurs si le maître est homme de génie, il se dégoûte bien-tôt d’enseigner un pareil sujet.
D’ailleurs les instrumens à vent sont si propres pour les accompagnemens, que nous nous en servons dans nos basses continuës, quoique nous aïons des violes et des violons de plusieurs especes.
Et d’ailleurs, il n’imagine pas que cela soit possible.
Les familles n’ont plus aujourd’hui de filles destinées au cloître, et elles n’ont guère de fils destinés à l’autel ; le mot d’amour n’est donc pas en lui-même nécessairement alarmant, et il n’a effarouché d’ailleurs ni dans Paul et Virginie ni dans Télémaque. […] Jocelyn a découvert d’ailleurs que Laurence n’est qu’une jeune fille, que son père avait déguisée ainsi pour la commodité de la fuite, et que plus tard un confus sentiment de pudeur avait retenue. […] Lamartine, très-probablement, ayant fait le même pèlerinage, eût entonné son hymne d’actions de grâces, au sommet, sans s’arrêter à cette comparaison, fort belle d’ailleurs, mais cherchée, de l’oiseau et du poisson, avec l’âme qui monte, tandis que le corps est étendu immobile. — S’il arrivait devant la hutte d’un Highlander, avec une femme, une dame, pour compagne de voyage, qui marquerait quelque répugnance à entrer dans cette hutte enfumée, il la lui décrirait avec détail, avec grâce, comme il fait pour Valneige, et se complairait bientôt magnifiquement à la bénédiction de Dieu sur les cœurs simples qui y sont cachés, mais sans trop s’arrêter et sans plus revenir à l’hésitation de sa compagne.
Collombet, mais débarrassée d’ailleurs de toute surcharge de notes qui ne sont bonnes qu’une fois, et qu’il faut laisser en leur lieu à l’usage des érudits. […] Ce qui d’ailleurs a le plus nui à Louise Labé, je m’empresse de le reconnaître, et ce qui a pu induire en erreur, ce sont les pièces mêmes de vers à sa louange attachées à ses œuvres. […] On trouverait d’ailleurs dans ce même volume d’Odes, d’Olivier de Magny, au livre IV, quelques pièces, d’un tout autre ton, ardentes, respectueuses, où il se dit amoureux d’une Loyse (page 131, 143) ; dans une ode à Du Bellay (page 133), il décrit les grâces et perfections d’une maîtresse qui, entre autres mérites, a celui de faire des vers aussi bien que Saint-Gelais, ce qui ne saurait s’appliquer qu’à un petit nombre ; il parle, en une chanson (page 137), d’une beauté qui unit dans ses regards Mars à Vénus, ce qui peut s’entendre de notre guerrière ; enfin, dans une pièce à Maurice Sève, où il se représente comme ayant quitté Lyon et absent de s’amie depuis un mois, il s’écrie (page 149) : Rivages, monts, arbres et plaines, Rivières, rochers et fontaines, Antres, forêts, herbes et prez, Voisins du séjour de la belle, Et vous petits jardins secrets, Je me meurs pour l’absence d’Elle, Et vous vous égayez auprez !
Ses économies d’ailleurs tiraient à leur fin. […] Morin, il la professerait dans un collège royal ; rien d’ailleurs ne serait changé à sa vie modeste, ni à ses pensées ; il n’aurait que quelques illusions de moins, et ce désappointement pénible que le régime héritier de la Révolution de Juillet fait éprouver à toutes les âmes amoureuses d’idées et d’honneur82. […] Ce jugement est assez favorable pour que je m’en honore, et il est à la fois assez sévère pour que j’ose le reproduire ici : « Dans le premier ouvrage (dans Joseph Delorme), dit-il, c’était une âme flétrie par des études trop positives et par les habitudes des sens qui emportent un jeune homme timide, pauvre, et en même temps délicat et instruit ; car ces hommes ne pouvant se plaire à une liaison continuée où on ne leur rapporte en échange qu’un esprit vulgaire et une âme façonnée à l’image de cet esprit, ennuyés et ennuyeux auprès de telles femmes, et d’ailleurs ne pouvant plaire plus haut ni par leur audace ni par des talents encore cachés, cherchent le plaisir d’une heure qui amène le dégoût de soi-même.
Ces deux sentiments, d’ailleurs, ou vont ensemble ou s’engendrent tour à tour. […] Qui sait d’ailleurs si elle ne va pas quelque part ? […] Attachés à la terre par leur corps robuste plein de désirs grossiers, ils n’en sont pas moins obsédés par la pensée de l’invisible, par le désir de la cité d’en haut ; ils ne la conçoivent pas d’ailleurs d’une façon beaucoup plus raffinée que leurs aïeux ne faisaient le paradis d’Odin Les Indous, émus par la souffrance universelle, pratiquaient une charité purement terrestre, épanchaient sur leurs frères une immense pitié ; on ne peut dire qu’ils aient sacrifié cette vie à une vie future, puisque ce qu’ils attendaient de la mort ou de l’extase, c’était l’anéantissement de la personnalité.
Je crois d’ailleurs sentir, dans ses Mémoires, que c’est à regret qu’elle s’est détachée de son héros, qu’elle n’a découvert que peu à peu son vrai caractère, et que cette découverte lui a été une douleur, non un plaisir méchant. […] Taine, non point avec mon cœur, mais avec mon imagination ; que d’ailleurs, après l’homme, l’œuvre resterait à juger, et qu’il faut donc attendre ; que, si les deux chapitres de M. […] A part cette inconséquence d’ailleurs inévitable comme toutes les autres les trois grands morceaux sur la Philosophie antique, sur la Philosophie moderne et sur les Sciences, sont de pures merveilles.
De l’aveu même des adversaires, la poétique Symboliste fut d’ailleurs presque totalement influencée par les théories de M. […] *** Mais (de quelques mots sur l’Expression poétique et les métriques), il est heureux de dire que presque partout une intuition, une spontanéité plus qu’une attention demeurée latente, sut plus ou moins apporter la vraie expression poétique, — don rare, d’ailleurs, qui n’est point l’expression proprement dite ou descriptive, non plus qu’allégorique : mais suggestive, qui doue le réel de prolongement dans le rêve, dans le non-perçu, et, à son degré conscient, rend participante du Tout universel toute partie de l’Œuvre poétique. […] (On ne sut d’ailleurs voir ou sentir que la mesure de douze pieds est en vérité, prétendons-nous, une unité de durée en laquelle évoluent les autres durées.)
Il soulevait autour de lui, on ne sait trop pourquoi, les dévouements de femmes ; il s’y prêtait et se laissait faire, répondant par de jolis vers aux agaceries, peu soucieux d’ailleurs de maintenir le jeu égal et prenant ses consolations plus bas, dans le commun. […] Elle a sa place dans la seconde partie des Confessions, dans ce dixième livre où il raconte son installation et sa vie à Montmorency après sa sortie de l’Ermitage ; elle n’y est qu’à moitié travestie et défigurée ; le passage où il est question d’elle et de son mari est des plus piquants d’ailleurs, et l’on sent que Rousseau s’y égayé plus vivement qu’il ne le ferait s’il croyait avoir affaire à une ennemie masquée. […] » Il y a femme et femme, et il ne faut pas prendre d’ailleurs au pied de la lettre tout ce qu’on écrit sous le coup de l’abattement. […] Ce qui m’a confirmé dans mon sentiment, c’est son empressement à revenir du moment qu’il a cru pouvoir écouter son penchant sans crime ; et cette démarche dont votre délicatesse me paraît offensée est, à mes yeux, une preuve de la sienne, qui doit lui mériter toute votre estime, de quelque manière que vous envisagiez d’ailleurs son retour.
Il est manifeste d’ailleurs que, sauf le costume, ce personnage de Lycidas n’est pas une invention, et que le poëte, en insistant sur cette physionomie à la fois avenante et railleuse, sur ce rire du coin de l’œil et sur cette lèvre fendue où siège l’enjouement, a dessiné un portrait d’après nature4. […] Comme cet amour de Phèdre la jette dans de grands crimes, elle ne pouvait être excusable que par l’ivresse de ses sens (c’est Vénus tout entière, etc., etc.) ; et d’ailleurs, puisque cet amour est combattu, on regagne à la noblesse des remords ce qu’on perdait à la grossièreté des désirs. » Il serait fort aisé de railler La Motte, et, comme dernier terme de ce perfectionnement amoureux dont il parle, de le montrer lui-même, le soupirant platonique et perclus de la duchesse du Maine, à qui il adressait tant d’agréables fadeurs ; l’Altesse y répondait comme une bergère de vingt ans, quand elle en avait cinquante. […] J’insisterai peu sur cette première partie de la scène qui demanderait plus d’une explication technique, et qui a été d’ailleurs si bien reproduite par Virgile. […] elle lui a pris la main pour toute réponse ; elle sent d’ailleurs qu’il n’y a guère à insister sur ce qui suit, et elle semble craindre d’en parler trop longuement à la chère Lune elle-même.
« Tout paraissant sûr de ce côté, et m’étant assuré d’ailleurs de l’approbation de la cour de Russie, et même de la protection que les circonstances permettaient, il fallait penser à l’Angleterre. » Il confie son idée à l’ambassadeur d’Angleterre en Russie ; celui-ci, évidemment embarrassé de la confidence, la lui déconseille aussi poliment qu’il peut. […] Sa Majesté Impériale appréciera d’ailleurs mieux que personne le mouvement qui m’entraîne. […] Je sens d’ailleurs et je proteste que c’est une grâce, et que je n’y ai pas le moindre droit ; mais, pour la rendre moins difficile, ou pour rendre au moins la demande moins défavorable, je ne fais aucune difficulté de faire à M. le général Savary les trois déclarations suivantes : « 1º Si l’Empereur des Français avait l’extrême bonté de m’entendre, j’aurais sans doute l’honneur de lui parler de la maison de Savoie ; « 2º Je ne prononcerais pas le mot de restitution ; « 3º Je ne ferais aucune demande qui ne serait pas provoquée. […] Elle a d’ailleurs, à ce qu’il paraît, complétement deviné le grand secret de sa position : Ne faites pas attention aux distractions.
Ces exemples auront d’ailleurs suffi, je l’espère, à montrer ce que c’est que la Valkyrie de M. […] Il suffira que nous marquions quelques-uns des points principaux, la compréhension du drame exigeant une connaissance sensorielle que l’analyse critique ne peut donner au lecteur, lequel se doit d’ailleurs à lui-même de voir jouer et de lire les drames wagnériens le plus souvent et le plus attentivement possible. […] D’ailleurs ces motifs de culte aboutissent à la voix même du temple, dans les motifs suivants. […] Il est d’ailleurs intermédiaire (p. 76) entre E et C, et il contribue à former le motif douloureux dit vulgairement motif d’Herzeleidax, bien qu’il appartienne aussi à Amfortas, à Titurel, à Parsifal et à Kundry.
D’ailleurs, les femmes ont de tout temps envahi la littérature. […] Voici comment Toby-Chien voit sa maîtresse : « Elle s’assied dans le mouillé, regarde en avant d’elle comme si elle dormait ; ou bien se couche à plat ventre, siffle, et suit une fourmi dans l’herbe ; ou arrache une poignée de serpolet et la respire ; ou appelle les mésanges et les geais, qui ne viennent jamais d’ailleurs. […] Il le fait d’ailleurs avec autorité, et son style, qui semble s’être allégé ces temps derniers, n’a jamais manqué de force. […] Autrefois, les auteurs plus rares et d’ailleurs poussés par une vocation irrésistible qui rencontrait pour s’affirmer les obstacles les plus pénibles, tels que la faim, l’hôpital, le mépris public et la haine des sots, finissaient par grouper autour de leurs œuvres, dans l’ensemble du pays, une classe d’amateurs instruits et intelligents, qui savouraient dans la lecture un plaisir de dilettante et se contentaient d’avoir du goût.
… D’ailleurs, dans l’existence si studieuse et si réglée d’Audin, les événements véritables et réellement importants étant les pensées, dire ces pensées et les juger sera continuer de raconter et de juger sa vie. […] Lorsque dernièrement un écrivain soi-disant catholique13, dans une histoire de la Littérature française sous le gouvernement de Juillet, pieux ossuaire de toutes les médiocrités que le temps a balayées déjà et qu’il pousse à la fosse commune de l’oubli, a, parmi cette tourbe de noms qui importunent le regard, consacré trois lignes de protecteur distrait au respectable nom d’Audin, — c’est-à-dire de l’homme qui, après MM. de Maistre et de Bonald, a le plus contribué à la diffusion des idées catholiques au xixe siècle, comment s’étonner que les panthéistes, les libres penseurs, les journalistes, les vaudevillistes (plus nombreux qu’on ne croit), et les jongleurs de feuilleton, composant la littérature contemporaine, aient répugné à parler d’un écrivain qui n’est pas des leurs, et d’ailleurs irréfutable pour des gens de notions aussi peu certaines ? […] … Car telle est la faute de Léon X, que beaucoup de vertus d’ailleurs et tout l’art d’Audin ne sauraient effacer. […] En 1848, la fortune d’Audin, gagnée à la sueur de son noble front, fut fortement endommagée par les événements politiques ; mais le chrétien sourit à une perte qui d’ailleurs ne fermait pas sa main à la charité.
Si les héros, d’ailleurs, n’ont pas tenu exactement les discours que l’historien leur prête, ils ont dû les penser ; et ces considérations en général sont si nécessaires que l’historien, s’il ne les mettait dans leur bouche, serait obligé de les faire lui-même pour son compte. […] Sa prose a d’ailleurs de ces négligences pleines de grâce et de franchise comme on les aime dans les vers de Régnier ou de Rotrou.
Une lettre piquante adressée à son ancien ami Ségur qui avait donné quelque adhésion aux premiers actes de la Révolution, nous montre le prince de Ligne à la date d’octobre 1790, dans le premier instant de son irritation et de sa colère : La Grèce avait des sages, dit-il, mais ils n’étaient que sept ; vous en avez douze cents à dix-huit francs par jour, … sans mission que d’eux-mêmes, … sans connaissance des pays étrangers, sans plan général, … sans l’Océan qui peut, dans un pays dont il fait le tour, protéger les faiseurs de phrases et de lois… Messieurs les beaux esprits, d’ailleurs très estimables, ont bien peu de talent pour former leurs semblables. […] Il le lui dit d’ailleurs en de nobles termes : « Donnez la main à Louis XVI pour remonter sur son trône, au lieu de l’aider à en descendre.
D’Alembert, qui lui est d’ailleurs tout favorable, dit que l’envie usa de ce moyen pour détourner Louis XIV de l’élever à l’épiscopat. […] Je suis d’ailleurs un adorateur très zélé de la divinité ; j’ai toujours été opposé à l’athéisme ; j’aime les livres qui exhortent à la vertu, depuis Confucius jusqu’à Massillon ; et sur cela on n’a rien à me dire qu’à m’imiter.
Ce trait est caractéristique de la part d’une nature d’ailleurs essentiellement bonne. […] La régence de son fils ramena du monde de la Cour chez Madame, et d’ailleurs le séjour plus ordinaire à Paris durant cette régence lui permettait moins la retraite que ne l’avait fait le séjour à Versailles.
D’ailleurs, nous n’avons pas toujours été riches, nous finirons comme nous avons commencé, en vivant de notre travail… » Quelques années après, ayant à parler, lors de la réception de M. […] Daru, qui fait partie de ses écrits inédits, montre d’ailleurs qu’en politique il était des moins sujets aux illusions, qu’il plaçait la difficulté là où elle est en réalité, et qu’après tout il eût été médiocrement étonné de ce qui s’est vu depuis : Les peuples veulent être puissants, libres, tranquilles : ils demandent au philosophe de leur tracer un écrit qui leur garantisse tous ces droits.
Elle sent d’ailleurs très bien le faible de cette génération à laquelle elle s’adresse, génération de cafés et d’Opéra, qui s’en tient à une première connaissance superficielle et va ensuite porter ses découvertes dans les belles compagnies pour s’y faire applaudir : Mais par quelle fatalité, s’écriait-elle, faut-il que ce soit de l’Académie française, de ce corps si célèbre qui doit être le rempart de la langue, des lettres et du bon goût, que sont sorties depuis cinquante ans toutes les méchantes critiques qu’on a faites contre Homère ! […] Le père Hardouin partait de ce point que personne jusque-là n’avait entendu le sujet de l’Iliade, qu’il proclamait d’ailleurs le chef-d’œuvre le plus ingénieux de l’esprit humain en son genre ; il venait donc révéler à tous pour la première fois ce sujet tel qu’il se flattait de l’avoir découvert : ce n’était pas du tout la colère d’Achille comme on l’avait cru généralement, mais bien la destruction, selon lui, et l’extinction de la branche d’Ilus, décrite et racontée tout en l’honneur d’Énée qui était de la branche cadette.
Toutefois, pour montrer à l’auteur qu’il ne s’exagérait pas sa faute en la confessant, comme il fit, dans la première préface du Génie du christianisme, il eût suffi de lui faire repasser sous les yeux cette profession de foi d’incrédulité, écrite et signée par lui en confirmation des pages de l’Essai, cette double et triple négation directe de Dieu, de l’immortalité de l’âme, du christianisme, toutes apostasies formelles que j’indique bien suffisamment et dont je supprime d’ailleurs les preuves de détail trop choquantes14. […] D’ailleurs pourquoi désirerais-je l’immortalité ?
Et pour le définir lui-même dès à présent au moyen de La Fontaine et par l’idée qu’il nous en donne, citons ce qu’on lit à la dernière page de l’espèce de registre, assez peu intéressant d’ailleurs, qu’on appelle les Mémoires de Maucroix ; mais ce témoignage si simple et si naturellement rendu a bien du prix : Le 13 avril 1695, mourut à Paris mon très cher et très fidèle ami M. de La Fontaine ; nous avons été amis plus de cinquante ans, et je remercie Dieu d’avoir conduit l’amitié extrême que je lui portais jusques à une si grande vieillesse, sans aucune interruption ni aucun refroidissement, pouvant dire que je l’ai toujours tendrement aimé, et autant le dernier jour que le premier. […] Si on voulait passer la journée en visites, on la passerait, et doucement : toujours nouveaux usages, honnêtes gens d’ailleurs, surtout fort civils, il ne s’y peut y ajouter ; diantre !
On conçoit d’ailleurs ces dissidences naturelles et cette sorte d’antipathie instinctive entre une école scientifique tout analytique et précise, et une autre qui ne se refusait ni l’éclat ni les couleurs ; mais d’Alembert se laissait emporter à ses préventions personnelles lorsqu’il disait à propos des systèmes de Bailly et de Buffon qu’il associait dans sa pensée : « Supplément de génie que toutes ces pauvretés ; vains et ridicules efforts de quelques charlatans qui, ne pouvant ajouter à la masse des connaissances une seule idée lumineuse et vraie, croient l’enrichir de leurs idées creuses… » Dans la familiarité de la correspondance et lorsqu’il n’est point retenu par le public, d’Alembert s’abandonne souvent ainsi à des injustices presque injurieuses, dites d’un style assez commun. […] Joie naïve d’un président d’ailleurs digne et énergique !
J’ai choisi un effet trop difficile à rendre ; et d’ailleurs je m’aperçois qu’une Corinne est trop élevée pour moi qui n’ai jamais fait que des brigands et des paysannes… C’est un sujet trop difficile. […] Ce premier tableau un peu grand, qui fut celui de Corinne, devenu plus tard L’Improvisateur, lui avait coûté bien de la peine ; ce devait être sa condition de faire et son élément : « D’ailleurs, disait-il, chacun a sa manière de jouir au monde : la mienne est de me donner beaucoup de peine, ce qui naturellement doit m’occuper beaucoup la tête, l’esprit et l’âme, avantage que j’ai toujours apprécié. » Malgré l’impression de sérieux et d’élévation que font à bon droit les œuvres de Léopold Robert et la lecture de ses lettres citées par M.
Les Observations faites dans les Pyrénées, en paraissant en 1789, portaient bien d’ailleurs l’empreinte de cette date ; c’est un livre jeune, en ce sens que l’auteur y déborde encore et exprime volontiers, chemin faisant, ses opinions sur tout sujet civil ou politique, philosophique ou philanthropique. […] Ramond, dont le talent semble destiné à être prostitué à des charlatans, élevait le divin Motier encore plus haut qu’il n’avait fait le divin Cagliostro, dans son journal intitulé L’Ami des patriotes, etc., etc. » Ramond ne passe point pour avoir été le rédacteur de L’Ami des patriotes, journal modéré d’ailleurs, rédigé alors par Regnault de Saint-Jean-d’Angély.
L’hiver et l’année suivante se passent pour Louis XIV à aider Jacques II dans son infructueuse expédition d’Irlande : d’ailleurs on ne voit pas qu’il songe à rien de décisif sur le Rhin ni qu’il veuille frapper aucun coup pour déconcerter la ligue ennemie. […] Le roi se montre satisfait en somme de toutes ces redditions, suffisamment honorables, mais que l’on n’a presque rien fait d’ailleurs pour empêcher.
Il accorde beaucoup à la piété, à la véritable, qu’il distingue soigneusement et en traits vigoureux d’avec la superstition ; puis il ajoute un avis nécessaire, dit-il, à celui qui prétend à la sagesse, qui est, d’une part, de ne point séparer la piété de la vraie prud’homie, et d’autre part, et encore moins, de ne les confondre et mêler ensemble : « Ce sont deux choses bien distinctes et qui ont leurs ressorts divers, que la piété et la probité, la religion et la prud’homie, la dévotion et la conscience : je les veux toutes deux jointes en celui que j’instruis ici… mais non pas confuses. » Le père Buffier, d’ailleurs très équitable envers Charron, a relevé ce passage en disant : « Une probité sans religion serait une probité sans rapport à la divinité et indépendante de la loi de Dieu. […] À mesure qu’on avance d’ailleurs dans la lecture de son livre, on s’aperçoit qu’il a tout dit, et il s’en aperçoit lui-même en procédant par de nombreux renvois.
Notre Henri, d’ailleurs, n’en abusera guère, et s’exprimera en général plus naïvement. […] Henri, à cette distance et séparé de ce qu’il aimait, n’était pas homme à être longtemps ni exactement fidèle ; il pouvait l’être de cœur et de pensée, mais cela ne suffisait pas à la comtesse, qui d’ailleurs était défiante, comme n’étant plus de la première jeunesse : elle avait un fils déjà grand qui servait près de Henri.
Un historien, homme d’étude et d’esprit, très curieux de recherches, et ennemi du lieu commun, ancien royaliste d’ailleurs, M. […] En quelques endroits, il m’a semblé que l’auteur n’était pas encore assez rompu à cette langue française, qu’il manie d’ailleurs avec une ingénieuse finesse.
L’abbé de Rancé le connaissait très bien sur sa réputation et avant les visites que Santeul lui fit plus tard à la Trappe ; il le jugeait d’ailleurs personnellement sans trop de sévérité ; il faisait cas de ses hymnes et en écrivait à l’abbé Nicaise, le 9 décembre 1683 : « J’ai vu les hymnes pour le jour de saint Bernard, de M. de Santeul. […] Arnauld pour rétracter la première, qui n’avait rien d’ailleurs d’exorbitant ; et cette seconde lettre ne rétracte presque rien, et ne fait guère que réitérer les mêmes motifs d’excuse, les mêmes désirs d’approbation et les mêmes chatouilleuses inquiétudes.
Disons qu’un homme qui en 1688, vivant à côté de La Bruyère, invente de telles choses et les publie, n’est pas un auteur du grand siècle ; sa littérature, ingénieuse d’ailleurs, est une littérature d’avant et d’après. […] Il jugeait mieux d’ailleurs et était plus compétent en ce qui était des pures belles lettres, et surtout du domaine du bel esprit.
La vérité d’ailleurs, à ne chercher qu’elle, elle n’est pas tout entière et nécessairement du côté du mal, du côté de la sottise et de la perversité humaine. […] Voilà mes objections à un livre dont je prise très haut d’ailleurs les mérites, observation, style (sauf quelques taches), dessin et composition.
Combes même, si favorable d’ailleurs, le récit de cette quatrième et dernière partie de la carrière politique de Mme des Ursins (1711-1714), que l’on a vu son obstination vaniteuse à réclamer pour elle une souveraineté en Flandre ou dans le Luxembourg, au risque de retarder, d’accrocher la paix générale de toute l’Europe, son obsession croissante, son accaparement de Philippe V après la mort de sa première femme, l’humiliante sujétion à laquelle cette femme de soixante-dix ans prétendait réduire le jeune et royal veuf, les indécents propos auxquels elle ne craignait pas de l’exposer, on comprend qu’elle ait lassé et ce roi et l’Espagne, et qu’elle ait fini par être secouée d’un revers de main sans laisser après elle beaucoup de regrets. […] Je parle, outre cela, espagnol, et je suis sûre d’ailleurs que ce choix plairait à toute la nation de laquelle je puis me vanter d’avoir toujours été aimée et estimée.
» Il n’est point propre d’ailleurs à être lu de suite, étant trop plein et trop dense de matière, c’est-à-dire d’esprit, pour cela ; mais, à quelque page qu’on l’ouvre, on est sûr d’y trouver le fond et la forme, la réflexion et l’agrément, quelque remarque juste relevée d’imprévu, de ce que Bussy-Rabutin appelait le tour et que nous appelons l’art. […] Son fils, qui devint bientôt M. le Prince, était un homme d’esprit qui avait, quand il le voulait, bien du fin et du galant avec le génie des fêtes, d’ailleurs le plus capricieux, le plus singulier des hommes, au point de paraître atteint de manie.
Pour Scribe, cette réaction, qui d’ailleurs ne venait pas de bien haut, n’a pas dépassé le jour funèbre et s’est arrêtée au bord de sa fosse ; il n’y avait plus lieu de lui en vouloir plus longtemps. […] A table, le verre en main, avec ses amis, il oublie sa pauvreté et sa migraine, qu’il va retrouver dès qu’il sera seul : « l’imagination peut tout sur sa frêle machine. » Cependant, même là où il est le plus gai, il n’est jamais un boute-en-train à tout prix comme Désaugiers : « il a le don de mettre sa gaîté au ton de ceux qui l’entourent et de n’éclater qu’avec ceux qui éclatent, sauf à hâter le moment de l’explosion. » D’ailleurs, ilest bien de la race par tout un côté.