Ainsi, à près de quatre siècles de l’époque où cette ébauche de langue sera la plus grande langue du monde moderne une partie déjà en est mûre, et restera. […] Il est remarquable d’ailleurs que les tours qui sont comme la partie indigène de la langue sont plus mûrs que les mots que nous tirons des autres. […] Tel est, en effet, pour la plus grande partie, le caractère des chroniques de Froissart. […] C’est ainsi qu’il recueillait ses matériaux, partie dans les cours, partie sur les grands chemins ; il les rédigeait à Valenciennes, sa ville natale, où il venait se reposer de ses excursions. […] Dans ce plan, Mélanchthon propose de consacrer une partie de l’après-midi à des lectures, soit de Salluste, soit de Jules César, soit de Comines13.
C’est même la peur de la perdre, et de ne retrouver ni la curiosité des choses de la science, ni le goût du monde, c’est l’horreur de ce vide qui fut la passion d’une partie de sa vie ; voilà le précipice qu’il avait sous les yeux, et au bord duquel il se tint comme accroché avec ses mains sanglantes, quelquefois affaibli, jamais épuisé. […] Que m’importe de croire que j’existe, quand la mort va faire disparaître la seule partie visible de moi-même ? […] C’est la partie la plus originale de ses écrits. […] Le sujet même de la querelle nous touche assez peu, outre le sort commun des ouvrages de polémique, dont la partie la plus personnelle se refroidit le plus vite. […] Mais, quel que soit le mérite de composition dans les Provinciales, l’invention m’en paraît la partie la plus admirable.
La plus grande partie de la correspondance de Vauvenargues avec Saint-Vincens roule sur des difficultés de situation et de fortune. […] Cela revient à dire que les hommes sont des hommes, et que les meilleurs sont les moins imparfaits : chez ceux-ci les hautes parties se maintiennent supérieures et subsistent ; mais les accidents de tous les jours les déconcertent plus d’une fois et les font ondoyer, comme dirait Montaigne. […] Cette correspondance, malgré les parties affectueuses et tendres, malgré la sincérité touchante en bien des endroits, a besoin d’être lue par des amis pour être interprétée sans défaveur et tout à l’avantage de l’homme. Elle est trop fragmentaire pour être vraie ; elle montre à nu une faiblesse, une plaie, et se ferme là-dessus ; elle ment en partie par cela même qu’elle ne dit pas tout, et qu’en même temps elle dit à tous et qu’elle livre une confidence qui n’était destinée qu’à un seul.
Mais il est évident qu’il y a eu des parties non imprimées et auxquelles il est référé même dans ce qu’on a donné et qui est aujourd’hui sous les yeux du lecteur. […] Les coupures mêmes qu’on y a faites dans les parties intermédiaires, et qui rendent les oppositions très tranchées, prêtent à l’ensemble du livre une apparence d’art qui était sans doute fort étrangère à l’intention de l’auteur. […] Ce n’est guère que dans cette dernière partie que le livre prend le caractère de Mémoires suivis et que l’auteur s’attache à éclaircir en témoin et en coopérateur des mieux informés quelques-uns des actes importants de l’histoire. […] Quelque mauvaise que fût la cause, elle avait des parties faites pour tenter un jeune talent, sinon pour intéresser un jeune cœur.
L’exposition est entièrement fondée sur les lois de l’association ; on en a donné comme exemples de très petits détails, et on les a suivis dans la variété de leurs applications. » Cette partie de l’ouvrage est traitée de main de maître, excellente dans la synthèse comme dans l’analyse, ramenant à quelques principes fondamentaux une multitude innombrable de faits, et soumettant les principes à la vérification des faits ; c’est une méthode vraiment expérimentale. […] Bain, autant qu’on peut l’entrevoir à travers ces remarques, ne mécontenterait pas un idéaliste puisqu’elle aboutirait à mettre dans l’esprit une partie de la réalité du monde : le sentant et le senti étant pour lui, non pas deux termes, mais deux parties complémentaires d’un même tout. […] Dans le règne animal, la comparaison entre les diverses parties qui composent chaque individu, conduit à la découverte des homologies.
La charmante corailleuse de Naples est en partie une création. […] Oui, en partie ; il y a des instants où l’on croit voir et entendre cette charmante et délicate créature. Mais, à d’autres instants et par d’autres endroits, le personnage est devenu en partie systématique. […] Allons au fond de notre critique et dégageons toute notre pensée : l’auteur de Raphaël, dans cette partie délicate de son récit, a voulu tout nous dire, et il n’a pas osé.
Saint Cyprien, dans la lettre qu’il écrivit à Donat pour lui exposer les motifs de sa conversion à la religion chrétienne, dit que les spectacles qui font une partie du culte des païens, sont pleins d’infamies et de barbarie. […] Ces derniers ne pouvoient dans les dialogues donner à la gesticulation qu’une partie de leur attention et de leurs forces, parce qu’alors ils parloient eux-mêmes, et qu’ils étoient obligez dans les monologues où ils ne parloient pas, à faire tomber en cadence leur jeu muet avec la récitation de celui qui prononçoit pour eux. […] C’est ce qui lui a fait composer un volume in quarto de plus de six cens pages et divisé en deux parties. Il enseigne dans la premiere la méthode de dire ce qu’on veut par signes et par gestes, et il montre dans la seconde partie l’utilité de ce langage muet.
Quant à la partie politique, elle est empruntée d’un livre intitulé political Justice, par l’Anglais Godwin. […] Le temps et le hasard revendiquent toujours une partie de la gloire des sciences. […] Enfin, le sublime dans Homère naît ordinairement de l’ensemble des parties, et arrive graduellement à son terme. […] Thomas, en s’efforçant d’enrichir chaque partie de sa composition, manquait souvent l’effet général. Son Essai sur les Éloges a des parties brillantes, mais l’ensemble est défectueux.
Thiers va publier l’Histoire du Consulat dans quelque temps, on espère exciter par là Chateaubriand à détacher de ses Mémoires toute la partie relative au duc d’Enghien et au Consulat ; le désir de rétablir les faits à son point de vue et la démangeaison de contredire Thiers feraient ainsi passer l’illustre écrivain sur la détermination, qu’on disait invariable, de ne rien laisser publier, avant sa mort, de son livre tant convoité. […] De loin, à nous humbles esprits, il nous semble que, malgré tout, la partie n’est point perdue pour la cause des Lettres honnêtes et sévères, et que ce drapeau si bruyamment déployé par des spéculateurs intrépides peut au contraire servir de signal à tous les esprits modérés et sains, à tous les talents restés sérieux et dignes, pour s’unir, se serrer en groupe, et pour résister à un coup de main qui tend à changer ainsi de fond en comble le régime et les conditions vraies de la littérature.
Hugo avait reçu du critique plus d’une épigramme : on voulait voir comment le poëte, directeur de l’Académie, répondrait dans un sujet si délicat où il se trouvait juge et partie. […] Victor Hugo, en répondant, a eu un vrai succès dans la première partie de son discours ; mais bientôt un grand lieu commun sur les femmes a un peu dérouté les auditeurs ; puis est venu l’éloge des lettrés, et une espèce de tableau idéalisé de ce que c’est que l’Académie ; c’était tout à fait une transfiguration.
Pourtant des parties belles, délicates ou grandes, furent senties par eux et reproduites. […] Bernardin de Saint-Pierre, sans tant d’étude, y atteint mieux par simple génie ; héritier en partie de Fénelon, il a, dans Paul et Virginie, dans bien des pages de ses Études, dans cette page (par exemple) où il fait gémir Ariane abandonnée à Naxos et consolée par Bacchus, des retours de l’inspiration grecque et de cette muse heureuse ; mais c’est le doux et le délicat plutôt que le grand qu’il en retrouve et en exprime.
Les échanges sont supprimés entre des peuples qui tombent dans l’oubli les uns des autres, un rideau tombe devant des regards sur une partie du spectacle du monde. […] Les parties qu’il réussit à maintenir liées entre elles se détachent alors, visibles et précisées quant à leurs contours, sur le tissu inconsistant et sur la fuite de tout le reste.
Ainsi, à mesure que la société multiplia les besoins de la vie, les poètes apprirent qu’il ne fallait plus, comme par le passé, peindre tout aux yeux, mais voiler certaines parties du tableau. […] Celui-ci se forme en cachant avec adresse la partie infirme des objets ; l’autre, en dérobant à la vue certains côtés faibles de l’âme : l’âme a ses besoins honteux et ses bassesses comme le corps.
Toute cette partie de la scène composée avec chaleur, se passe au-devant du tombeau qui forme une belle et grande masse. […] Il coupe la composition en deux parties dont on ferait deux tableaux distincts, l’une à conserver précieusement, l’autre à jeter au feu ; car elle est détestable.
C’est certes un grand mérite aux portraits de La Tour de ressembler ; mais ce n’est ni leur principal, ni leur seul mérite, toutes les parties de la peinture y sont encore. […] Comment dit-on d’une tête réelle qu’elle est bien dessinée, tandis qu’un des coins de la bouche relève tandis que l’autre tombe, qu’un des yeux est plus petit et plus bas que l’autre, et que toutes les règles conventionnelles du dessin y sont enfreintes dans la position, les longueurs, la forme et la proportion des parties ?
La composition en est bien ordonnée : la Vierge occupe la partie supérieure du tableau, et semble écouter saint Roch à genoux qui intercède auprès d’elle en faveur des pestiférés. […] Dans celui des Sabines, je traiterai cette partie de l’art avec plus d’adresse et de goût. […] Ces caisses, tirées des bateaux sur lesquels elles avaient traversé une partie de la France depuis Marseille, furent placées sur d’énormes chariots attelés de chevaux richement harnachés. […] Ils critiquèrent donc avec assez de succès la composition des Sabines, la partie la plus vulnérable en effet de l’ouvrage. […] Il voulut nous accompagner une partie du chemin, mais enfin il fallut se séparer, et nos larmes se confondirent.
Il pataugeait exprès, pour nous égayer, dans les parties devenues surannées. […] Une seule erreur prouve qu’une Église n’est pas infaillible ; une seule partie faible prouve qu’un livre n’est pas révélé. […] Il n’est plus possible de soutenir que la seconde partie d’Isaïe soit d’Isaïe. […] L’attribution du Pentateuque à Moise est insoutenable, et nier que plusieurs parties de la Genèse aient le caractère mythique, c’est obliger à expliquer comme réels des récits tels que celui du paradis terrestre, du fruit défendu, de l’arche de Noé. […] c’est dans cette partie la plus intime de mon être que le devoir exige de moi les sacrifices les plus douloureux.
Qu’il nous suffise de rappeler qu’ils méritent leurs noms et nos éloges, principalement parce qu’ils cultivent un champ dont leurs devanciers avaient à peine défriché une partie. […] Le Lyrique, l’Élégiaque et l’Épique étant les parties faibles de notre ancienne poésie, comme nous l’avons déjà observé, c’est donc de ce côté que devait se porter la vie de la poésie actuelle. […] Villemain en appliquant son étonnante sagacité à l’étude approfondie du rhythme, de l’harmonie, de la fabrication du vers ou de la strophe, enfin de tout le matériel poétique, se convaincrait et convaincrait facilement ses auditeurs, des immenses progrès que la nouvelle école a faits dans la partie artiste, comme dans la partie intellectuelle et littéraire de la poésie. […] Voltaire, après eux, jeta son drame pathétique et brûlant dans toutes les nations et dans tous les temps où n’était point parvenu le génie ses devanciers ; il fit comparaître sur la scène une grande partie des peuples modernes, et c’est en cela surtout qu’ils mérité le trône tragique où il est assis. […] Victor Hugo dans son admirable préface de Cromwell, de ce Cromwell, œuvre poétique, toute virile, toute réfléchie, jusques dans ses parties les plus attaquées, et qui restera comme un objet d’envie et de colère pour les uns, d’étude et d’admiration pour les autres, et de discussions animées pour tous, quand l’oubli pèsera sur la plupart des succès d’aujourd’hui.
Première partie. […] Mais encore n’est-ce là qu’une partie du problème. […] Elle n’est pas dépouillée de l’accent tonique, car alors elle serait inhabile à toute poésie ; mais elle est dépouillée de cette sorte d’accent qui fait que la prononciation s’appuie davantage sur certaines parties de l’appareil vocal. […] Quoi qu’il en soit, tel qu’il est, il me paraît la pensée même du grand ouvrage de Pascal, réalisée quant à la partie philosophique. […] Cette révolution dans les éléments primitifs de la philosophie présageait l’ère de l’émancipation de la pensée, qui sera l’objet de la seconde partie de ce chapitre.
Ceux-ci sont prévisibles en partie et, pour une large part, imprévisibles. […] William James se trouvait en Californie lors du terrible tremblement de terre d’avril 1906, qui détruisit une partie de San Francisco. […] Maintenant il y a, d’un autre côté, la partie de l’expérience sur laquelle l’homo faber ne se sent plus aucune prise. […] Si l’on se place à ce point de vue, la magie fait évidemment partie de la religion. […] Souvent aussi protecteurs et protégés avaient partie liée ; les dieux de la cité bénéficiaient de son agrandissement.
L’idéal qu’il esquissait ne se réalisa que pour une faible partie. […] C’est avec moins d’atouts en main que le Félibrige, vers la même époque, engage sa belle partie. […] Cherbuliez, à Lancy, chez Amiel, gagnait toutes les parties de boules. Il gagna aussi la grande partie de la boule terrestre. […] Joue ta partie de boules, mon ami !
Et sauf la partie épisodique que j’ai signalée, le livre de M. […] La vie future ne serait pas nécessairement une partie de plaisir. […] Mais une partie de cette copie dictée est perdue. […] Nous arrivons à la seconde partie et au sujet. […] Ce volume se divise en trois parties.
C’est ainsi que Mabillon passa une partie de sa vie sur les grands chemins. […] Mais enfin le mensonge n’est pas toute la diplomatie, ni même peut-être la partie principale de la diplomatie. […] C’est une amorce tendue à la curiosité du public, qu’on prend par sa moins noble et plus grossière partie. […] Chaque partie vaut par elle-même, met en jeu certain travers ou certaine passion, aboutit à certain précepte moral. […] Ils prennent pour l’équivalent de la réalité complexe et vivante un concept incomplet, une définition de leur esprit où elle s’évapore en partie et en partie se fige.
La connaissance des vrais mémoires d’un grand homme, c’est la chute de ce mur de séparation, c’est la vue du héros, de l’orateur, du poëte, non plus dans son unité apparente et glorieuse, mais dans son unité effective, plus diverse et à la fois plus intelligible ; on saisit les passions, les affections premières, les tournures originelles de ces natures qui, plus tard, ont dominé ; en quoi elles touchent au niveau commun, et quelques parties des racines profondes. […] Lucas-Montigny a fait usage, et notamment une correspondance ininterrompue entre le marquis et le bailli de Mirabeau, le père et l’oncle du nôtre, donnent à toute cette partie biographique un caractère d’authenticité et de nouveauté qui est pour le lecteur une vraie découverte. […] Je suis fort heureux pour mon pauvre et spirituel Dumont (de Genève) que le poëte ne l’ait pas pris à partie ; il l’aurait, je le crains, assez pulvérisé. […] On retrouvera dans le passage suivant, sous une forme un peu plus voilée, quelques-unes des mêmes pensées qui nous sont très-familières : « La première partie, disions-nous, de l’ouvrage de M. […] Nous ne prendrons pas partie pour les anecdotes de ce pauvre Étienne Dumont, qui, avec tant de circonspection et d’honnêteté, a essayé malencontreusement de remettre à leur place quelques simples grains sur le visage presque auguste de Mirabeau.
Il faut sans doute comprendre et s’expliquer ce qui est venu après, ce qui en partie a défendu le pays en le souillant, en le mutilant ; il faut comprendre cela : mais notre admiration, notre estime, sauf de rares exceptions, est ailleurs. […] La Correspondance avec Bancal, et quelques autres lettres inédites encore que nous avons eues sous les yeux, nous présentent Mme Roland durant une partie de sa vie qu’elle a moins retracée en ses Mémoires, après les années purement intérieures et domestiques, et avant l’entrée de son mari au ministère. […] Depuis 1784, ils étaient établis dans la généralité de Lyon, passant quelques mois d’hiver dans cette ville, et la plus grande partie de l’année tantôt à Villefranche et tantôt à deux lieues de là, au clos de La Plâtière, petit domaine champêtre, en vue des bois d’Alix et proche du village de Thézée. […] Il est difficile, à cinquante ans de distance, de laver Brissot des calomnies de Morande ; mais toute la partie publique de sa vie repousse et anéantit les récriminations adressées à la partie antérieure et obscure. […] Une éducation plus saine et plus solide, des fortunes plus modiques, des mariages plus d’accord avec les vraies convenances, devront sans doute associer de plus en plus, nous l’espérons, la femme et l’époux par l’intelligence comme par les autres parties de l’âme ; mais il n’y a pas lieu pour cela à transformer les anciennes vertus, ni même les grâces : il faut d’autant plus les préserver.
Cette guerre éclata d’abord dans une ville de la Bohême ; mais elle s’étendit avec rapidité sur la plus grande partie de l’Europe. […] Le Prométhée d’Eschyle était, comme on sait, divisé en trois parties, dont chacune formait une pièce à part. […] Les changements de lieu, quelque adroitement qu’ils soient effectués, forcent le spectateur à se rendre compte de la transposition de la scène, et détournent ainsi une partie de son attention de l’intérêt principal : après chaque décoration nouvelle, il est obligé de se remettre dans l’illusion dont on l’a fait sortir. […] Tout l’univers s’adresse à l’homme dans un langage ineffable qui se fait entendre dans l’intérieur de son âme, dans une partie de son être inconnue à lui-même, et qui tient à la fois des sens et de la pensée. […] Elle est calme, parce que sa résolution ne peut être ébranlée ; elle est confiante, parce qu’elle ne peut s’être trompée sur le cœur de son amant ; elle a quelque chose de solennel, parce que l’on sent qu’il y a en elle quelque chose d’irrévocable ; elle est franche, parce que son amour n’est pas une partie de sa vie, mais sa vie entière.
On serait attentif aux premières marques de saine observation dans les sciences naturelles : ces siècles possédaient une zoologie, une botanique, qui se reproduisent en partie jusque dans leur architecture. […] Il est certain (et il le dit lui-même) qu’il avait fait des leçons sur toutes les parties de la philosophie : ce seraient ces leçons qu’il y aurait un grand intérêt à retrouver, ne fussent-elles rédigées que par quelqu’un de ses élèves. […] Des traités en langue vulgaire sur les divers arts et métiers, sur diverses parties des sciences d’alors, des livres de compte même peuvent devenir précieux pour l’histoire des origines et des progrès de la langue, par leur date, par leur terminologie, La littérature de ces époques revendique très directement, et à titre même de poèmes didactiques, les traités en vers sur la chasse, sur l’équitation, sur les échecs, etc.
Après la caractéristique du génie de Villon, si vite aperçue et mise en lumière, après les sources morales cherchées et découvertes à travers l’œuvre d’un porte qui a bu toutes les hontes, comme il le dit de lui-même, et qui a tant de parties grossières, mais où le talent brille encore tout en se déshonorant, vient la tâche plus facile de l’appréciation littéraire de l’œuvre entière de Villon, et M. […] Campaux a divisé son livre en trois parties, correspondant aux trois parties de l’œuvre de Villon, et il en a signalé les qualités avec un sentiment très vif.
Médecine Tessier28 [Le Pays, 4 février 1856] I Les Études de médecine, dont M. le docteur Tessier a publié la première partie, sont, avant tout, un livre de discussion ardente, sous des formes sévères, une polémique corps à corps et mortelle contre des hommes célèbres et des doctrines malheureusement professées ; mais cette discussion est, en bien des points, si détaillée et si spéciale, le langage qui l’exprime est d’une propriété si technique et si profonde, qu’au premier abord elle semblait, par cela même, échapper à notre examen. […] il n’est pas au bout de son travail, puisque nous n’avons aujourd’hui que la première partie d’un ouvrage qui devra montrer, dans tous les rameaux de l’enseignement, la filiation de ces erreurs. […] Études de médecine générale. — Première partie.
Il semblait humer de tous ses poumons le parfum de sagesse qui s’exhale de toutes les parties de ce grand poème. […] Pour démontrer cette seconde partie de son plaidoyer, il a eu recours à des arguments d’une force vraiment terrible. […] J’ai même la certitude qu’une grande partie de l’auditoire s’est laissée prendre aux paroles de M. […] J’arrive à la partie importante de la préface de M. […] Saint-Aulaire fait la partie de M.
J’ajoute que, dès le second point, il ne s’agit plus dans le sermon que de l’utilité des afflictions, qui fait sans doute une partie de la question de la Providence, mais une partie seulement, et qui semble en résulter comme une conséquence plutôt qu’elle ne sert à la démontrer ou à l’établir. […] Bossuet a failli commettre cette erreur ; mais c’est Fénelon qui y est tombé, dans la première partie de son Traité de l’existence de Dieu. […] Deux longs chapitres de la seconde partie du Discours ne tendent justement qu’à cette fin. […] C’est en partie pour cela qu’il a composé son Discours, « dont les derniers chapitres de la seconde partie, nous dit l’abbé Ledieu, étaient pour lui la preuve complète de la vérité de la religion et de la certitude de la révélation des Livres saints contre les libertins ». […] C’est le vingt-neuvième de la seconde partie, dans nos éditions actuelles, où il ne figure que depuis 1806.
À côté de ces deux familles de guerriers, dont je n’indique que la physionomie la plus générale, il en est une autre bien essentielle et qui, dans cette grande communauté de l’armée, constitue peut-être la partie la plus solide, et, si l’on osait dire, la plus consistante : ce sont ces hommes, non pas glorieux, mais modestes, sensés mais sans être philosophes ni raisonneurs, s’abstenant de toute politique, qui ont le culte de l’honneur, du devoir, de la règle, toujours prêts à servir, à combattre, ne demandant rien, contents et presque étonnés lorsque leur vient la récompense, inviolablement fidèles au drapeau et au serment. […] Dans les différents régimes qu’il a traversés et sous lesquels il a servi la France, n’étant pas de ceux qui se croient appelés à gouverner ou à corriger l’État, Pelleport s’est constamment appuyé à la partie honnête et sensée de chaque régime. […] Pelleport en est lui-même une preuve lorsqu’au commencement de la retraite de Moscou et de ces fatigues sans nom, supportées par une partie de l’armée avec tant d’héroïsme, il dit tout d’un coup et en y revenant sans qu’on s’y attende : « Je crois, tout amour-propre de côté, que nous avons, en cette circonstance, laissé bien loin de nous les Romains, dont l’Empereur nous parlait tant en Italie et en Égypte. » Pelleport, très occupé du détail et de ce qu’il voit, nous apprend un fait assez singulier, c’est que dans les combats de Chobrakhit, qui précédèrent la bataille des Pyramides, il y eut du tâtonnement et quelque inhabileté pratique à exécuter les commandements du chef : L’armée d’Italie, bien que brave et intelligente, manquait de flexibilité pour les manœuvres ; les officiers inférieurs et supérieurs, les généraux eux-mêmes qui venaient de faire la guerre, avec une grande distinction, avaient négligé l’étude de la petite tactique (manœuvres) ; aussi se trouvèrent-ils embarrassés pour former les carrés tels qu’ils avaient été indiqués par Bonaparte : il fallut prendre successivement les pelotons et bataillons par la main pour les porter sur le terrain qu’ils devaient occuper dans la disposition générale. […] Envoyé à Rotterdam et nommé commandant supérieur de cette partie de la Hollande, il y exerce un véritable pouvoir dictatorial. […] J’ai extrait des Souvenirs du général Pelleport la partie la plus vive et la plus émouvante.
Il n’y a pas lieu à une pareille accusation, si la méthode est bien comprise et si elle est employée comme elle doit l’être ; car, quelque soin qu’on mette à pénétrer ou à expliquer le sens des œuvres, leurs origines, leurs racines, à étudier le caractère des talents et à démontrer les liens par où ils se rattachent à leurs parents et à leurs alentours, il y aura toujours une certaine partie inexpliquée, inexplicable, celle en quoi consiste le don individuel du génie ; et bien que ce génie évidemment n’opère point en l’air ni dans le vide, qu’il soit et qu’il doive être dans un rapport exact avec les conditions de tout genre au sein desquelles il se meut et se déploie, on aura toujours une place très-suffisante (et il n’en faut pas une bien grande pour cela) où loger ce principal ressort, ce moteur inconnu, le centre et le foyer de l’inspiration supérieure ou de la volonté, la monade inexprimable. […] Deschanel suppléait en partie M. […] En voici quelques passages, quelques versets ou couplets, c’est bien le mot ; l’auteur, tout récemment alors époux et père, y chantait ses délices nouvelles et ses joies : « Si vous n’avez pas d’enfants, ayez-en d’abord ; ensuite vous lirez la première partie de ce livre. […] Il renferme des obscurités, des énigmes pour moi dans plusieurs de ses parties, et ce n’est qu’à celles où le cœur suffit pour tout entendre que je m’adresse et que je reviens sans cesse. […] Sans doute les très belles et touchantes parties, les endroits pathétiques et pleins de larmes, les adieux d’Hector et d’Andromaque, les douleurs de Priam, étaient sentis ; mais tout ce qui tenait aux mœurs, à la sauvagerie d’alors, à la naïveté et à la crudité des passions et du langage, échappait ou s’éludait grâce aux commentateurs ou traducteurs, et se défigurait vraiment à travers l’admiration des Eustathe et des Dacier.
Le volume se compose de deux parties : la principale, qui est la négociation du mariage de la princesse de Saxe, nièce du maréchal, avec le dauphin de France, père de Louis XVI, forme tout un ensemble, et peut être considérée comme un épisode entièrement neuf de la vie du héros, Français de gloire, Saxon de cœur, et qui sut concilier en cette circonstance les intérêts de ses deux patries. […] Nous commencerons par cette dernière partie, en évitant le plus possible de redire ce qui est ailleurs. […] On remarquera cependant qu’il ne tint pas avec une égale fidélité toutes les parties de la formule proférée par le général son parrain ; et sur l’article des mœurs entre autres, le comte de Saxe ne parut jamais se douter qu’il dût y avoir un Scipion ou un chevalier Bavard dans le parfait capitaine. […] » On n’est pas philosophe à ce point, dans un art où l’on excelle, sans avoir de l’esprit de reste pour de tout autres parties, lorsqu’on voudra s’en mêler. […] C’est de rendre une partie de cette Bohème dont on lui a offert un morceau, qui assurément sera plus grand si elle prend le tout ; ce qu’elle peut, sans rien donner au hasard.
Quelques jours après, le corps d’armée du maréchal Ney ayant fait son entrée à Berlin à la suite de la prise de Magdebourg, Jomini accompagna le maréchal au palais avec son état-major dont il faisait titulairement partie. […] La campagne d’hiver contre les Russes n’amena dans sa première partie aucun résultat. […] Napoléon suivait ces péripéties du haut du cimetière qui dominait une partie du champ de bataille, attendant le moment de faire donner les réserves de la Garde qui l’entouraient. […] les natures spécialement douées sont ainsi, et, mises en face de leur gibier, rien ne les détourne : Archimède est à son problème, Joseph Vernet est à sa tempête, Philidor est à sa partie. Homme de l’art avant tout, Jomini ne pouvait retenir son impression sur la partie qu’il voyait engagée sous ses yeux, qu’il aurait voulu jouer, et dont il appréciait chaque coup à sa valeur : un coup de maître le transportait ; un coup de mazette le faisait souffrir.
Art, science et métier, le sang-froid dans l’extrême péril, la liberté du jugement et la fermeté d’action au fort du combat, l’ensemble et le concert des grandes opérations, l’à-propos et le pied à pied de la tactique, il avait rêvé d’unir toutes ces qualités et toutes ces parties ; — tout un idéal complet du savant capitaine et du brave. […] Ce n’est pas moi pourtant qui lui ferai un reproche d’être resté au fond mécontent de lui ; d’avoir eu comme une teinte de tristesse répandue jusqu’à la fin sur ses souvenirs, et, sans regretter précisément ce qu’il avait fait, d’avoir compris qu’il y avait sur cette partie de sa vie sinon une tache, du moins une obscurité qui demandait un éclaircissement. […] On trouvera, dans la seconde partie de la Notice colonel Lecomte, la liste aussi complète que du possible (et elle est difficile à faire complète) de ces divers opuscules de circonstance, mais qui tous sont d’un extrême intérêt, même historique ; il s’y rencontre des faits et des particularités marquées qu’on ne retrouverait pas ailleurs. […] C’est un excellent livre, et où la partie politique n’est nullement négligée. […] La mise en train des premières campagnes, les tâtonnements et les inexpériences, une opinion motivée sur la valeur de ces premiers généraux improvisés de la République, la mesure exacte et proportionnée de ces hommes tour à tour exaltés ou dépréciés, le compte rendu clair et intelligible de leur marche, de leurs essais, de leurs fautes et de leurs bévues, comme aussi de leurs éclairs de perspicacité stratégique et de talent, toutes ces parties sont rendues dans une narration bien distribuée et lumineuse, sans que le côté militaire devienne jamais trop technique, sans que la considération politique et morale des choses soit oubliée ; car ce tacticien éclairé est le premier à reconnaître que « la guerre est un drame passionné et non une science exacte 60. » Rien de tranché d’ailleurs ni d’absolu dans la pensée ni dans l’expression : la modération et un esprit d’équité président.
Malgré son vœu, malgré la résistance d’une partie des croisés, malgré les menaces du pape Innocent III, il fut des premiers qui conçurent le projet de détourner l’expédition de la Terre-Sainte sur l’empire grec : il fut de ceux qui travaillèrent le plus obstinément, le plus adroitement à employer contre des chrétiens les armes prises contre les infidèles. […] Et il faut voir, dans tout le récit, de quel intérêt le sage maréchal de Champagne et Romanie suit, avec quel plaisir il relate les « aventures » de quelques-uns de ses compagnons : non les imprudences du champ de bataille, qu’il blâme, mais les pointes hardies en terre étrangère, les sauts dans l’inconnu, si l’on peut dire, comme les étranges chevauchées de son neveu Geoffroy qui lia partie avec quelques barons de conquérir la Morée et s’en alla faire souche de prince. […] Une littérature religieuse ainsi se forma, en partie traduite, en partie originale, correspondant à la littérature profane, moins riche, mais aussi variée, et couvrant en quelque sorte la même étendue, de l’épopée au fabliau, et du roman à la chronique : récits bibliques ou évangéliques, vies de saints et de saintes, miracles de la Vierge, légendes et traditions de toute sorte et de toute forme, toute une littérature enfin qui, se développant comme la poésie laïque, eut ainsi son âge romanesque, où s’épanouissent à profusion les plus fantastiques miracles, où le merveilleux continu se joue des lois de la nature et parfois des lois de la morale. […] Les entretiens de saint Louis et de Joinville sont exquis : c’est la plus fraîche et délicieuse partie du livre.
Un individu qui peut avoir certaines aptitudes ou certains goûts est obligé d’en développer d’autres moins grands chez lui ; d’abandonner la meilleure partie de soi-même. […] « Il faut arriver à ce que les valeurs moyennes admises par la presque totalité des hommes redeviennent toutes des parties intégrantes d’une même culture générale, il faut que le civilisé moderne, sans rien abandonner des merveilleux progrès techniques réalisés dans ce siècle, invente et développe en lui une culture spirituelle aussi exactement et nécessairement adaptée à sa civilisation matérielle que le furent jadis l’une à l’autre la culture spirituelle et matérielle de la Renaissance. […] Aucune culture « organique » ne fera cesser le divorce originel qui scinde l’être humain en deux parties ennemies : le moi et le nous ; la volonté d’égalité et la volonté de différenciation. […] « Ce qui caractérise la culture d’une époque comme la Renaissance, c’est qu’elle est nécessaire dans toutes ses parties, c’est qu’elle forme comme un tout organique dont les divers éléments constitutifs sont autant de parties intégrantes et indispensables.
Il avait des parties bien autrement élevées et rares que La Harpe, Marmontel, et les autres contemporains ; il avait de la portée et de la distinction, jointe à la plus exquise délicatesse. […] Une partie notable de ce Discours, qui avait trait à la philosophie moderne, n’avait pu d’abord s’imprimer en France, grâce à la défense du ministre de l’Intérieur, François de Neufchâteau. […] C’est dans cette dernière partie qu’on trouve des tableaux de la Révolution et de la Terreur au point de vue moral, qui rappellent parfois l’idée, la plume, et j’ose dire, la verve d’un Joseph de Maistre. […] Et ici, dans une diatribe d’une verve, d’une invective incroyable, Rivarol prend à partie les philosophes modernes comme les pères du désordre et de l’anarchie, les uns à leur insu, les autres le sachant et le voulant. […] Roederer, dans le temps, essaya de répondre à cette partie de l’ouvrage de Rivarol ; mais il ne l’a fait que dans le détail, et sans en atteindre la véritable portée ni en mesurer l’essor.
Sa vie, souvent racontée, se divise en deux parties bien distinctes : la première et la plus longue partie se passe dans l’Université proprement dite, dans l’enseignement pratique, dans les fonctions spéciales, dans l’étude et dans la prière. […] Il s’en excuse presque au début de son Traité des études ; il aurait peut-être mieux réussi, dit-il, en le composant en latin, c’est-à-dire « dans une langue à l’étude de laquelle j’ai employé une partie de ma vie, et dont j’ai beaucoup plus d’usage que la langue française ». […] Il avait déjà pris Rollin à partie pour une édition abrégée que ce dernier avait faite de Quintilien en 1715. […] Cette partie désagréable et petite de la vie de Rollin ne saurait se supprimer, si l’on veut être fidèle et ne pas se faire à plaisir un portrait trop embelli.
À toutes les objections de Cosnac, Louis XIV répondit : « Monsieur, je crois que vous êtes bien homme pour eux (c’est-à-dire l’homme qu’il leur faut), et on ne manquera pas de vous donner de l’appui, en faisant bien, comme je l’espère. » Dans toute cette dernière partie de sa carrière, Cosnac devient donc un personnage considérable, un des instruments actifs et perfectionnés de la politique de Louis XIV dans l’administration ecclésiastique de son royaume. […] Il nous faut donc revenir à la première partie de sa vie. […] Adressons nos remerciements en second lieu à M. le comte Jules de Cosnac, de l’illustre famille du prélat, et qui, en préparant l’édition du manuscrit qu’il possédait, en y adjoignant dans une introduction étendue tous les éclaircissements et toutes les notices désirables sur l’auteur, n’a reculé en rien devant certaines parties de ces Mémoires qu’une plume moins vouée à la vérité aurait pu rayer discrètement et vouloir dérober à la connaissance du public. […] Pour compléter tous les avantages de sa charge, l’abbé de Cosnac, une fois en pied, s’était si bien arrangé, que si, dans ses courtes absences, quelqu’un parlait un peu privément au prince, les domestiques, je me trompe, les valets, l’en venaient avertir aussitôt : « Je m’étais si bien établi dans sa chambre, que tout ce qu’il y avait de valets me rendait compte de ce qui s’y passait. » Tout cela n’est pas beau, tout cela n’est pas grand, et pourtant ces récits font essentiellement partie de ce qu’on appelle le Grand Siècle. […] Ses Mémoires feront prévaloir désormais cette partie sérieuse de sa vie, et l’on connaîtra en somme un personnage et un caractère de plus dans ce siècle où il y en eut tant d’originaux.
Si le plan général est au-dessus des ressources du moment, attendre d’un avenir plus favorable son entière et parfaite exécution, mais ne rien abandonner au caprice de l’avenir ; en user avec une maison d’éducation publique comme en use un architecte intelligent avec un propriétaire borné dans ses moyens ; si celui-ci n’a point de quoi fournir subitement aux frais de tout l’édifice, l’autre creuse des fondements, pose les premières pierres, élève une aile, et cette aile est celle qu’il fallait d’abord élever ; et lorsqu’il est forcé de suspendre son travail, il laissé à la partie construite des pierres d’attente qui se remarquent, et entre les mains du propriétaire un plan général auquel, à la reprise du bâtiment, on se conformera sous peine de ne retirer de la dépense qu’on a faite et de celle qu’on fera qu’un amas confus de pièces belles ou laides, mais contradictoires entre elles et ne formant qu’un mauvais ensemble. […] N’est-ce pas un phénomène bien étonnant que des écoles d’éducation publique barbares et gothiques, se soutenant avec tous leurs défauts, au centre d’une nation éclairée, à côté de trois célèbres Académies, après l’expulsion des mauvais maîtres connus sous le nom de jésuites, malgré la réclamation constante de tous les ordres de l’État, au détriment de la nation, à sa honte, au préjudice des premières années de toute la jeunesse d’un royaume et au mépris d’une multitude d’ouvrages excellents, du moins quant à la partie où l’on s’est attaché à démontrer les vices de cette éducation. […] Mais depuis qu’on en a tiré ce qu’ils contenaient de richesses ; depuis que les arts et les sciences ont fait des progrès immenses ; que la science s’est mise à parler vulgairement, et que les idiomes anciens ne sont plus utiles qu’à quelques conditions particulières de la société, l’ordre et la nature de l’enseignement doivent être tout à fait différents ; et il serait bien singulier, pour ne rien dire de plus, qu’une école publique, une école où l’on recevrait indistinctement tous les sujets d’un empire, s’ouvrît par une étude, par une science qui ne conviendrait qu’à la moindre partie d’entre eux. […] Dans toute science ainsi que dans tout art il y a trois parties très-distinctes : l’érudition ou l’exposé de ses progrès, son histoire ; les principes spéculatifs avec la longue chaîne des conséquences qu’on en a déduites, sa théorie ; l’application de la science à l’usage, sa pratique. […] J’appliquerai à chaque partie d’enseignement le principe d’utilité, et je finirai par quelques observations sur les écoles en général, la police, les maîtres, les élèves, les livres classiques, les exercices et les bâtiments.
Celle-ci est belle, très-belle ; elle est fortement coloriée ; il y a une grande intelligence de presque toutes les parties de l’art, ce nuage rougeâtre qui occupe la partie supérieure du fond est bien vrai. […] Quand Vernet ne l’emporterait pas de très-loin sur Loutherbourg par la facilité, l’effet, toutes les parties du technique, ses compositions seraient encore plus intéressantes que celles de son antagoniste. […] Imaginez à gauche une grande arcade ; sous cette arcade, des eaux ; entre des nuages, le disque de la lune dont la lumière faible et pâle frappe la partie supérieure de la voûte ou arcade, et éclaire la scène. […] En lui pardonnant sa manière de pyramider, sa disposition est bien entendue, les groupes s’y multiplient sans confusion ; sa couleur est forte, les effets d’ombres et de lumières sont grands ; ses figures noblement et naturellement dessinées, leurs attitudes variées ; ses combattans bien en action, ses morts, ses mourans, ses blessés bien jettés, bien entassés sous les pieds de ses chevaux ; ses animaux vrais et animés ; ce sont des bataillons rompus, des postes emportés, un feu perçant à travers les rougeâtres tourbillons de la poussière et de la fumée ; du sang, du carnage, un spectacle terrible. à l’une de ses tempêtes sa mer est trop agitée aux parties éloignées du tableau.
Ce que je pourrois avoir à dire de nouveau sur la mécanique des vers françois se trouvera dans le paralelle que je vais faire de la langue latine avec la nôtre, pour montrer l’avantage que les poetes latins ont eu sur les poetes françois en cette partie de l’art poetique. […] Le signe qui tient de la nature même une partie de sa force et de sa signification, est plus puissant et agit plus efficacement sur nous que le signe qui doit au hazard ou au caprice de l’instituteur toute son énergie. […] Il s’est prévalu de la maxime de Ciceron, qui permet de sacrifier quelquefois la regle et même une partie du sens aux charmes de l’harmonie. […] Le changement arrivé dans la prononciation du latin nous a voilé, suivant les apparences, une partie de ces beautez, mais il ne nous les a point cachées toutes. […] On peut juger de la difficulté de ce travail en faisant réflexion que l’inversion des mots n’est pas permise à nos poëtes dans la vingtiéme partie des occasions où elle étoit permise aux poëtes latins.
C’est seulement dans deux parties du monde, l’Europe et l’Amérique, sur les points où quelques peuples latins, germains, anglo-saxons ont institué une certaine civilisation dite occidentale, que nous pouvons constater une « évolution générale » vers la démocratie. […] Vous partez de la déclaration que tous les hommes sont égaux et vous aboutissez à des décrets qui ne conviennent qu’à une partie des hommes : vous tracez donc des cercles juridiques, civils, politiques, économiques, où vous englobez les uns et dont vous excluez les autres. […] L’individu n’a d’existence légale que comme partie du groupe. […] Pierre Leroux, De l’Égalité, 1848, 1re partie. […] Demoor, Massart et Vandervelde, L’Évolution régressive, livre II, 2e partie (F.
Dans quelle partie du livre se trouve telle scène caractéristique ? […] C’était partie de va-tout. […] Une partie de sa faiblesse, une partie aussi de son charme tiendra à cela. […] Se démentir et mentir, c’est à quoi une bien grande partie de sa vie est occupée. […] Une partie de son œuvre de penseur est sérieuse, c’est la partie pratique et actuelle ; une partie (trop restreinte) de son action sur le monde est bonne, ce sont des démarches d’humanité et de bon secours. « J’ai fait un peu de bien, c’est mon meilleur ouvrage », est un joli vers, et ce n’est pas une gasconnade.
En applaudissant vivement à l’expression de ce reproche qui atteignait en partie la belle société, il est évident que le public académique prenait tout haut l’engagement de ne plus retomber dans pareille faute. […] Le public, très attentif pendant cette première partie du discours, attendait cependant la seconde, celle où le directeur de l’Académie devait analyser et apprécier les œuvres de son jeune et nouveau confrère.
La reine Victoria a pris ce voyage du duc de Bordeaux en pique, et l’a considéré comme un trouble-fête qui venait gêner la partie arrangée du duc et de la duchesse de Nemours. […] Des deux vaisseaux qui marcheraient de conserve, il en est un (l’éclectisme) qui, insensiblement et sans même y trop viser, déroberait à l’autre une bonne partie de son équipage : cela tiendrait simplement à la communication trop libre des deux pavillons.
Si vous avez bien ordonné votre matière, les idées sortent les unes des autres, une partie entraîne l’autre, il n’y a pas de transitions à chercher : tout se tient d’une suite continue ; nulle part on ne voit de rupture, de bâillement, d’hiatus. […] Certains écrivains médiocres et patients triomphent dans cette partie : c’est un mince succès et un art inférieur.
Encore aujourd’hui, si éloignés que nous soyons de l’imitation corporelle, ils gardent avec eux une partie du cortège qui les entourait à leur naissance ; ils renaissent en nous accompagnés par l’image des gestes que nous avons faits lorsqu’ils sont venus sur nos lèvres ; ils traînent après eux la figure de l’objet qui pour la première fois vous les fait jaillir… De sorte qu’un mot bien choisi fait en nous comme un éveil de sensations ; par lui un point clair se détache, et tout alentour apparaissent et s’enfoncent par échappées les choses environnantes. Si les mots suivants ont la même vertu, le style est comme un flambeau qui, promené successivement devant toutes les parties d’une grande toile, fait passer devant nos yeux une suite de figures lumineuses, chacune accompagnée par le groupe vague des formes qui l’entourent, et sur lesquelles la clarté principale a égaré quelques rayons.
N’est-ce pas assez que dans l’harmonie générale, dans la distribution des groupes, dans la liaison des parties de la composition on reconnaisse encore le grand maître ? […] Les pieds et les mains des autres figures sont aussi mal dessinés ; mais qui est-ce qui se donne aujourd’hui la peine de finir ces parties ?
L’un est un paysagiste ; l’autre un peintre d’histoire, et de la première force, dans toutes les parties de la peinture. […] Pour pallier l’ingratitude de son sujet, l’artiste s’est épuisé sur un grand arbre qui occupe toute la partie gauche de sa composition ; il s’agissait bien de cela !
C’est avec la guitare sur le dos que les païsans d’une partie de l’Italie gardent leurs troupeaux et qu’ils vont travailler à la terre : ils sçavent encore chanter leurs amours dans des vers qu’ils composent sur le champ, et qu’ils accompagnent du son de leurs instrumens. […] Quoique nos païsans soïent infiniment plus grossiers que ceux de la Sicile et d’une partie du roïaume de Naples ; quoiqu’ils ne connoissent ni vers, ni guitare, nos poëtes font néanmoins de leurs bergers des chantres plus sçavans et plus délicats, ils en font des personnages bien plus subtils en tendresse que ceux de Gallus et de Virgile.
Je tombe d’accord en second lieu que nous rimons tous nos vers, et que nos voisins riment la plus grande partie des leurs. […] Comme les langues dans lesquelles ces poëtes sans étude composoient, n’étoient point assez cultivées pour être maniées suivant les regles du métre, comme elles ne donnoient pas lieu à tenter de le faire, ils s’étoient avisez qu’il y auroit de la grace à terminer par le même son, deux parties du discours qui fussent consecutives et d’une étenduë égale.
La question de l’emploi des clichés dans le style est la partie de notre enseignement qui a été le plus attaquée. […] Je ne sais où mènerait un travail minutieux sur cette partie de la langue dont la fermentation est inachevée ; sans doute finirait-on par démontrer assez facilement que, dans la vraie notion du cliché, l’incohérence a sa place à côté de la banalité.
Du café, du vin, du pain : c’est la nourriture de la plus grande partie de Paris. […] Auteuil ne fait plus partie de Paris. […] Cela m’est expliqué par le voisinage de deux canons… Il me semble apercevoir une partie de la grille de la colonne Vendôme déjà détruite. […] Donc un récit parlé pour la première partie. […] Donc la deuxième partie tout épistolaire.
Louis XIV, pendant toute une partie de son règne, a été un factieux. […] Le sentiment religieux et la foi religieuse font pour lui partie du civisme. […] Les élections de 1902 ayant renforcé quelque peu la partie antireligieuse de la Chambre des députés, M. […] Dans la première partie il disait aux religieux : « Vous ne pouvez pas enseigner, parce que vous n’êtes pas pères ». […] Dans la première partie de l’argumentation, n’être pas père ôtait un droit ; dans la seconde, être père n’en donnait aucun.
A côté de la passion d’observer, il avait le goût, qui s’y joint naturellement, mais qui n’en fait point nécessairement partie, de l’exactitude. […] La douce George Sand elle-même, jusque vers 1850, a toujours ménagé à la fin de ses aimables et gracieuses histoires une partie mélodramatique. […] C’eût été la partie la plus intéressante de son ouvrage. […] Proudhon a eu presque pleinement l’une de ces deux parties et a manqué presque pleinement de l’autre. […] Cette pitié pour le faible est certainement une partie de son horreur pour l’injustice ; elle n’en est pas la source.
J’eus le bonheur de voir qu’il les entendait et qu’il répétait certaines parties de ces chants. […] Alors la partie supérieure de notre être devient l’esclave de la partie inférieure et lui prête souvent des accents dont l’éloquence peut faire illusion aux lecteurs qui ne considèrent pas le point de départ et le but. […] Ces deux silhouettes complètent la partie obscure de la toile destinée à faire ressortir, comme un repoussoir, les parties lumineuses du tableau. […] Je n’ai pas encore parlé de Fantine, qui a donné son nom à la première partie de l’ouvrage. […] Il s’agit de produire sur la scène Fantine, qui donne son nom à la première partie de l’ouvrage.
. — Aussi seraient-ils justement la partie la plus oubliée de son œuvre, s’ils ne contenaient des renseignements précieux pour l’histoire de sa vie, — [Cf. l’Élégie Puisque Dieu ne m’a fait pour supporter les armes] ; et pour l’histoire littéraire du temps ; — [Cf. […] II, seconde partie. […] Il y faut ajouter, dans l’édition posthume de 1590-1591, chez Haultin, à La Rochelle : Les Pères et l’Histoire de Jonas, fragments du IIIe Jour ; Les Trophées, première partie du IVe Jour ; La Magnificence ; et une traduction en vers de la Lépanthe de Jacques VI, roi d’Écosse. […] 3º Le caractère de l’Astrée. — Aspect général de l’œuvre ; — et que, bien loin que les épisodes y soient, comme dans d’autres romans de la même forme, des hors-d’œuvre par rapport au récit principal, c’est le récit principal qui n’est que le prétexte ou l’occasion des épisodes. — Diversité d’intérêt qui en résulte : — 1º Episodes historiques [Eudoxe et Valentinian, IIe partie, livre 12] ; — 2º Allusions contemporaines [Euric, Daphnide et Alcidon, IIIe partie, livre 3] ; — 3º Inventions personnelles [Damon et Madonthe, IIe partie, livre 6]. — La forme des récits n’est pas moins variée : — descriptions [IIe partie, livre 5] ; — conversations [IIe partie, livre 12] ; — narrations [IIIe partie, livre 7], on y trouve des modèles de tout, de lettres encore et de sonnets d’amour ; — sans compter quelques pages d’une touche plus réaliste ou plus brutale. — Du style de l’Astrée : — son élégance et sa clarté ; — sa douceur et sa fluidité ; — sa justesse dans l’abondance, — sa valeur psychologique ; — et, comme conséquence, de la peinture des variétés de l’amour dans l’Astrée. — L’amour sensuel et brutal [Eudoxe et Valentinian, IIe partie, livre 12] ; — l’amour volage et capricieux [Hylas, Ire partie, passim] ; — l’amour jeune et passionné [Chryséide et Arimant, IIIe partie, livres 7 et 8] ; — l’amour chevaleresque [Rosanire, Céléodante et Rosiléon, IVe partie, livre 10] ; — l’amour mystique [Céladon et Astrée]. — Variété des caractères. — Qu’il ressort enfin de l’ensemble du livre une impression de charme et d’apaisement sans analogue jusqu’alors dans la littérature ; — qui explique sa fortune, l’une des plus prodigieuses qu’il y ait dans l’histoire littéraire : — et sa longue influence.
Arrivons rapidement à la partie capitale du livre. […] Or, l’amour-propre empêche que les mauvaises parties se représentent assez fidèlement à l’esprit pour contrebalancer le souvenir des parties heureuses. […] Livrer une bataille, c’est jouer une partie. […] Il y a beaucoup de curieuses observations dans la première partie du livre de M. […] Quand il avait gagné plusieurs parties, il était satisfait.
L’art, outre sa partie idéale, a une partie terrestre et positive… Il a, pour ses créations les plus capricieuses, des formes, des moyens d’exécution, tout un matériel à remuer. […] Dans sa jeunesse, il visita les plus belles parties de l’Irlande et de l’Angleterre. […] Les gens passionnés font désormais partie de l’aristocratie morale. […] De l’Allemagne, deuxième partie, ch. […] Nouvelle Héloïse, Partie IV, Lettre 17.