Il ne se livre point, et par là son esthétique pourrait paraître relever de l’impassibilité parnassienne. […] Il parut chez les romantiques, nous le voyons aujourd’hui chez nos gentils cubistes. […] Après lui on ne peut que paraître lourdaud, si l’on n’a la fortune de faire aussi bien. […] Que ce qu’ils aient à dire soit ou non susceptible de paraître aimable, peu importe : il faut qu’il le paraisse. […] Mais, de même que sa puissance nous a paru mélangée de tristesse, son esprit est caustique et mêlé d’amertume.
Si j’en avais dit trop de bien, j’aurais été, je vous aurais paru suspect de complaisance ou de flatterie. […] Je dirais de plus ethnique, si je n’avais peur que le mot ne parût un peu prétentieux. […] … Ou bien encore : la vertu de Polyeucte vous paraît surhumaine ! […] Il leur paraissait, si je puis ainsi dire, que ce poète leur surfaisait la tragédie de l’amour. […] ou si seulement son Aricie, Mesdames, paraissait au moment opportun ?
Nous donnons ce Discours tel qu’il parut, en 1831, dans la Revue Encyclopédique, cahiers de novembre et de décembre. […] On nous citera en foule des œuvres et des noms d’artistes qui paraissent détruire cette opinion. […] Panthéiste, de sentiment plutôt que d’intelligence, il voit tous les êtres s’absorber dans l’Être des êtres ; et ne comprenant rien à l’Humanité, n’ayant pas la révélation du plan providentiel qui la guide, tous les travaux des hommes lui paraissent aussi futiles que l’ouvrage des fourmis qui soulèvent des grains de sable. […] Quand le poète s’est une fois rapproché du Christianisme par le sentiment religieux, il lui est assez naturel de se croire Chrétien, et il se fait un point d’honneur et une gloire de le paraître. […] Il en peindra hardiment toutes les misères, et les couleurs ne lui paraîtront jamais trop fortes, les lignes trop arrêtées.
» La crise paraissait sans remède. […] Votre courage nous paraît une barrière suffisante ; montrez-vous fiers de cet abandon, et que cette fierté soit votre salut ! […] Quand il arrive pour prendre en main le commandement qui lui est déféré, les dispositions de crainte et d’alarme qui l’avaient fait paraître nécessaire sont déjà changées par suite d’un grand succès obtenu devant Perpignan, la victoire de Peyrestortes, remportée d’élan et comme de hasard, par un enthousiasme héroïque. […] Un peu de gaieté, dès qu’il était question de lui, se mêlait involontairement à l’admiration ; et, comme le disait un plaisant, ce Dagobert, grâce à la chanson, avait moins à faire qu’un autre pour paraître un bon sans-culotte. […] Que le Dugommier vif et franc, brave et simple autant qu’habile, et dont les talents n’éclatèrent également qu’à la fin de la carrière, paraît donc supérieur à ce Dumouriez, qui fut un libérateur aussi à son heure, mais qui ternit sa gloire, de tout temps un peu équivoque, par les intrigues manifestes et les manigances prolongées de sa dernière vie !
Cervantes le suivit à Rome et fit partie de sa maison en qualité de chambellan ou valet de chambre ; mais cet état de domesticité, réputé honorable, paraît lui avoir peu convenu, et, au lieu de pousser sa fortune près de son patron, de devenir signor abbate et le reste, on le voit bientôt engagé soldat au service de la ligue conclue entre le pape, Philippe II et les Vénitiens, dans cette espèce de sainte croisade commandée par Don Juan d’Autriche contre les Turcs. Il paraît y être entré avec tout le feu et l’enthousiasme de la jeunesse et il s’est plu à remarquer dans son tout dernier ouvrage, non sans un retour évident sur lui-même, « qu’il n’est pas de meilleurs soldats que ceux qui sont transportés de la culture des lettres sur les champs de bataille, et qu’aucun homme d’étude n’est devenu homme de guerre sans être un brave et un vaillant2. » Pendant quatre années (1571-1575), Cervantes fit un rude apprentissage de la vie militaire ; il eut sa part glorieuse dans la bataille navale de Lépante (7 octobre 1571) ; la galère sur laquelle il servait, Marquesa, fut engagée au plus épais de la mêlée ; chargée d’attaquer la Capitane d’Alexandrie, elle y tua des centaines de Turcs et prit l’étendard royal d’Égypte. […] Je trouvai d’autres occupations, je laissai la plume et les comédies, et parut alors le prodige de nature, le grand Lope de Yega, qui s’éleva à la monarchie de la comédie, rangeant sous ses lois tous les acteurs… » Cervantès est d’une bienveillante et libérale nature et il ne marchande pas l’éloge à ses rivaux, ni même, comme on le voit ici, à son vainqueur. […] Mais enfin le mauvais sort, au moins pour quelque temps, allait être conjuré, et la première partie de Don Quichotte, menée à bien et terminée au milieu de ces traverses et de ces empêchements de mille sortes, paraissait au jour en 16055. […] Don Quichotte parut au mois d’avril ; l’incident du meurtre qui amena le dernier emprisonnement de Cervantes n’eut lieu qu’en juin de la même année, et vint faire encore une diversion fâcheuse à la première joie du succès.
Bignon, dans ses Souvenirs, a un avantage sur M. de Senfft dont il ne prévoyait pas les sévérités : il le réfute de la manière la plus propre à faire impression sur des lecteurs impartiaux ; il parle avec justice, et dans une parfaite mesure, de celui qui en a manqué à son égard : « M. de Sentit, dit-il, était en 1811 et est resté jusqu’à la fin de 1812 zélé partisan du système français (on le croyait, et il paraissait tel sans l’être au fond). […] La main de l’ambassadeur ne devait pas se laisser apercevoir dans ce mouvement national, « mais il devait tout voir, tout savoir, tout diriger, tout animer. » Un archevêque, un haut dignitaire de l’Église avait paru plus fait qu’un autre pour assister et pousser à cette œuvre militante dans un pays catholique, et comme devant aussi, par son caractère, moins prêter qu’un autre à tout conflit. […] Matuchewitz et rempli de pensées solides et de traits d’une véritable éloquence. » Napoléon, en lisant ce discours, en reçut tout à fait la même impression : ce qui avait paru plus éloquent à quelques-uns et surtout à son auteur, il le trouva mauvais. […] « Les dames, écrivait une plume bien informée41, qui se trouvaient en grand nombre à cette séance mémorable, ont pris sur-le-champ la cocarde bleu et rouge et, le soir, ont paru en habit à la polonaise avec ces deux couleurs. […] Quel fut mon étonnement quand, au lieu de la gravité, de la décence, du soin de l’honneur national, de celui de l’entretien de la bienveillance mutuelle entre les deux nations, qui me paraissaient devoir composer l’ensemble de la manière d’être et des occupations d’un ministre de France, je trouvai un petit monsieur, uniquement occupé de petits vers, de petites femmes, de petits caquets, et qui, dans les petits rébus dont se composaient ses petites dépêches, disait familièrement au duc, en parlant de la certitude d’un éclat entre la France et la Russie : « La Russie amorcera si souvent, couchera en joue la France si souvent, que la France sera forcée de faire feu… » Brunet n’aurait pas mieux dit… Toute sa correspondance est sur ce ton, et présente un mélange fatigant d’affaires traitées avec la prétention au bel esprit du plus bas étage. » C’est ainsi que le prélat diplomate abuse d’un dépôt pour attaquer celui qui le lui a confié ; il le drape à la Figaro, et il ose parler de gravité et de décence !
Il paraît que le mot de civilisation ne se rencontre guère pour la première fois, au sens où on le prend aujourd’hui, que dans les œuvres de Turgot, un digne parrain. […] Guizot, acceptant ou subissant celles-ci, devait faire passer la morale et le christianisme avant tout ; ce qui semblait progrès à l’un aurait bien pu paraître un recul à l’autre. […] Mille écluses maîtriseraient et distribueraient l’inondation sur toutes les parties du territoire ; les huit ou dix milliards de toises cubes d’eau qui se perdent chaque année dans la mer, seraient réparties dans toutes les parties basses du désert, dans le lac Mœris, le lac Maréotis et le Fleuve sans eau, jusqu’aux Oasis et beaucoup plus loin du côté de l’ouest, — du côté de l’est, dans les Lacs Amers et toutes les parties basses de l’Isthme de Suez et des déserts entre la mer Rouge et le Nil ; un grand nombre de pompes à feu, de moulins à vent, élèveraient les eaux dans des châteaux d’eau, d’où elles seraient tirées pour l’arrosage ; de nombreuses émigrations, arrivées du fond de l’Afrique, de l’Arabie, de la Syrie, de la Grèce, de la France, de l’Italie, de la Pologne, de l’Allemagne, quadrupleraient sa population ; le commerce des Indes aurait repris son ancienne route par la force irrésistible du niveau… » Le mot de civilisation ne s’est pas rencontré encore ; il n’échappe qu’à la fin et aux dernières lignes, comme le résumé de tout le tableau ; il introduit avec lui et implique l’idée morale, qui a pu paraître jusque-là assez absente : « Après cinquante ans de possession, la civilisation se serait répandue dans l’intérieur de l’Afrique par le Sennaar, l’Abyssinie, le Darfour, le Fezzan ; plusieurs grandes nations seraient appelées à jouir des bienfaits des arts, des sciences, de la religion du vrai Dieu ; car c’est par l’Égypte que les peuples du centre de l’Afrique doivent recevoir la lumière et le bonheur ! […] Paris est de nuit éclairé par des milliers de becs de gaz, qui font paraître impossibles et comme fabuleuses ces terreurs de nos pères, ces peurs de brigands ou, qui pis est, de fantômes et de spectres qu’engendrait l’approche de l’heure de minuit. […] Le médecin, l’ingénieur, le chef d’entreprise, l’homme de devoir en tout genre, qui obéit au premier signe d’appel, lui paraît un vrai civilisé en même temps qu’un démocrate au vrai sens du mot.
Il importe, d’ailleurs, de considérer que les résultats qui paraissent à tel moment les plus insignifiants peuvent devenir les plus importants, par suite de découvertes nouvelles et de rapprochements nouveaux. […] On a suivi longtemps une voie en apparence inféconde, puis on l’a abandonnée de désespoir, quand tout à coup apparaît une lumière inattendue ; sur deux ou trois points à la fois, la découverte éclate, et ce qui, auparavant, n’avait paru qu’un fait isolé et sans portée devient, dans une combinaison nouvelle, la base de toute une théorie. […] Ce n’est pas même un luxe superflu d’avoir publié celles qui semblent inutiles, car il se peut faire que telle qui nous paraît maintenant insignifiante devienne capitale dans une série de recherches que nous ne pouvons prévoir. […] Les murs de l’église en granit à peine équarri et couvert de mousse, les maisons d’alentour construites de blocs primitifs, les tombes serrées, les croix renversées et effacées, les têtes nombreuses rangées sur les étages de la maisonnette qui sert d’ossuaire 110 attestaient que, depuis les anciens jours où les saints de Bretagne avaient paru sur ces flots, on avait enterré en ce lieu. […] Ici l’action de l’individu paraît voilée ; mais en revanche elle est plus puissante, et la part proportionnelle qui en revient à chacun est bien plus forte que s’il était resté isolé.
La découverte de la loi dernière de nos actes psychologiques aurait donc cela de commun avec bien d’autres découvertes, d’être venue tard et de paraître si simple qu’on ait le droit de s’en étonner. […] Ces répétitions, peu justifiables dans une œuvre littéraire, me paraissent utiles ici ; elles permettent de mieux voir les aspects divers des questions. […] Si la distance reste la même, plus la convergence des yeux augmente, plus l’objet paraît petit ; si on maintient toujours la même inclinaison des axes, plus on rapproche l’objet, plus il paraît grand. […] Ce sont donc là l’extrême objet et l’extrême sujet : et en dernière analyse l’extrême objet paraît reposer sur le sentiment d’une dépense d’énergie musculaire. » IV Un second mode d’association se fonde sur la ressemblance.
Mort à trente-neuf ans (1662), il ne put en ordonner l’ensemble, et ses Pensées sur la religion ne parurent que sept ou huit ans après (1670), par les soins de sa famille et de ses amis. […] Mais, en admettant ce doute universel des philosophes, il ne s’effraie pas de cet état ; il le décrit avec lenteur, presque avec complaisance ; il n’est ni pressé, ni impatient, ni souffrant comme Pascal ; il n’est pas ce que Pascal dans sa recherche nous paraît tout d’abord, ce voyageur égaré qui aspire au gîte, qui, perdu sans guide dans une forêt obscure, fait mainte fois fausse route, va, revient sur ses pas, se décourage, s’assied au carrefour de la forêt, pousse des cris sans que nul lui réponde, se remet en marche avec frénésie et douleur, s’égare encore, se jette à terre et veut mourir, et n’arrive enfin qu’après avoir passé par toutes les transes et avoir poussé sa sueur de sang. […] » Ce doute, qui est une espèce de tourment pour Fénelon, n’est jamais admis en supposition gratuite par Pascal, et dans la réalité il lui paraît la plus cruelle torture, et qui est la plus antipathique, la plus révoltante à la nature même. […] Quelques curieux et quelques érudits continueront d’étudier à fond tout Pascal ; mais le résultat qui paraît aujourd’hui bon et utile pour les esprits simplement sérieux et pour les cœurs droits, le conseil que je viens leur donner d’après une lecture faite dans cette dernière édition des Pensées, c’est de ne pas prétendre trop pénétrer dans le Pascal particulier et janséniste, de se contenter de le deviner par ce côté et de l’entendre en quelques articles essentiels, mais de se tenir avec lui au spectacle de la lutte morale, de l’orage et de cette passion qu’il ressent pour le bien et pour un digne bonheur. […] Havet, m’a traité avec tant d’indulgence en une page de son introduction, que j’ai quelque embarras, en finissant, à venir le louer à mon tour ; il me paraît, toutefois, s’être proposée et avoir atteint le but principal que j’indique, et son édition savante est un service rendu à tous.
Le poëte romain n’avait rien gardé du contraste charmant et tout lyrique qui formait en partie l’exposition du drame d’Euripide, rien de ce chœur de jeunes Chalcidiennes venues au camp des Grecs pour attendre la souveraine de Mycènes, et accueillir de leurs saluts et de leurs chants le char où paraît Iphigénie près de sa mère, qui tient sur ses genoux le petit Oreste endormi. […] Une autre fois, dans le Brutus du même poëte Accius, le nom même de Cicéron parut désigné par ces mots que prononçait l’auteur : « Tullius qui avait fondé la liberté de Rome166. » Et ce témoignage ainsi arraché ne restait pas stérile, comme plus tard, lorsque ces mêmes Romains, aux fêtes d’Apollon, même dans la tragédie mythologique de Térée, applaudissaient Brutus absent, mais ne s’armaient ni pour lui ni pour eux-mêmes. […] Enfin un curieux témoignage à la gloire de ce vieux poëte de la république, c’est le brillant abréviateur de l’histoire romaine, le flatteur de l’empire, Velléius Paterculus, écrivant, à une des dates mémorables de son récit : « Dans le cours de cette même époque169, parurent les rares génies d’Afranius dans la comédie romaine, de Pacuvius et d’Accius dans la tragédie, d’Accius élevé jusqu’à l’honneur de la comte paraison avec les Grecs, et digne de se faire une si grande place parmi eux qu’il soit presque impossible de ne pas reconnaître, chez eux plus de perfection, et chez lui plus de verve. » Alors même que cet éloge expressif était arraché au bon goût de Velléius, l’éclat du siècle d’Auguste, l’urbanité nouvelle et aussi les précautions politiques de son règne avaient, selon toute apparence, bien éloigné de la mémoire et de la vue des spectateurs romains les drames de la vieille école. […] La justice envers le passé, la liberté de souvenirs que Pollion avait, à ce qu’il semble, portées dans l’histoire, auraient paru sans doute trop hardies sur la scène. […] On les aimait mieux en parodie, dans ces représentations burlesques des Trois Hercules faméliques, ou de Diane fouettée, dont parle plus tard Tertullien : et quant aux grands hommes de l’histoire, leurs images étaient bannies de la scène et ne pouvaient pas plus y paraître qu’elles n’osaient se produire même aux funérailles de leurs descendants.
Jean Lombard Ce sont là des vers sensitifs et d’une certaine allure de sincérité qui plaît et charme malgré soi, que ceux de ce volume tout nouvellement paru. […] Vécus ; en effet, ils le paraissent, ils doivent l’avoir été.
La plaisanterie a paru un peu forte. […] C’est ici que sa thèse me paraît fléchir et qu’il en vient aux conjectures. […] Elle lui retira un cœur qui avait paru se donner. […] Si elle a paru trop française à l’Allemagne, il n’est pas étonnant que l’Allemagne lui ait paru trop allemande. […] Ce fut alors que Renan parut.
., tout cela, sans doute, ne paroît pas un bon moyen de leur imposer silence. […] Il ne lui importe pas de le sçavoir ; mais il m’importe beaucoup de ne lui paroître pas digne de son mépris par un orgueil extravagant. […] L’action en paroît-elle moins vraie, et l’imagination s’avise-t-elle d’en être blessée ? […] Hazarderai-je là-dessus une pensée qui ne me paroît pas sans fondement ? […] Je vous avoüe que cela me paroît sans replique.
Mme Brun en a fait une description exaltée, qui nous paraîtrait aujourd’hui fort ridicule, et qui n’était que dans le goût du temps : « Les mains serrées dans les mains, nous vous promîmes fidélité, — à toi, ô Nature, — à toi, ô Amitié ; — et à toi, reconnaissance filiale, arbitre suprême de nos destinées ! […] Elle ne paraît grande que pour faire apercevoir l’immensité de l’empire de la mort. » Vingt-cinq ans après, écrivant à une jeune et brillante amie qui faisait ce voyage : « Que je voudrais voir l’Italie avec vous ! […] Le ton du diapason, dans l’éloge et dans la critique, comme dans la musique, a fort monté depuis lors, mais il paraissait déjà fort monté, et aussi haut que possible, à cette date ; chaque époque renchérit ainsi sur la précédente et a peine à concevoir qu’on puisse aller au-delà : C’est un singulier spectacle pour un observateur, écrivait Bonstetten, que celui de l’opinion publique. […] Il s’était fait des théories subtiles, mais à son usage et qu’il pratiquait finement, sur l’art de converser, d’écouter, de savoir toujours où en était l’interlocuteur, de lire son sentiment sur sa physionomie : la conversation pour lui était un concert ; l’ennui lui paraissait tenir à un manque d’unité : Une personne très spirituelle verra d’un coup d’œil le ton et l’esprit du salon où elle entre. […] L’édition de ces Souvenirs parut à Genève en 1831, et devint aussitôt fort rare, les amis du vieux sage s’étant partagé respectueusement le petit nombre d’exemplaires dont elle se composait.
La question du Cid a pu paraître, à un moment, aussi embrouillée que l’était pour nous dans ces derniers temps la question du Schleswig-Holstein ; mais, grâce à Dieu et à de savants critiques et défricheurs, elle est maintenant éclairée et à jour. […] Rodrigue voulait avoir Valence à tout prix, et tous les moyens, à cette fin, lui parurent bons à employer. […] On lui attribue tout ce qui paraît de plus beau et de plus enviable au moment où l’on est, et la vieille chanson rhabillée recommence sans cesse. […] Ce dernier enlèvement paraît ce qu’il y a de plus grave et de plus déshonorant dans les idées de l’époque, comme cela eût pu l’être du temps de Nausicaa. […] La demoiselle parut, et le comte la menait par la main.
M. de Chateaubriand ne paraît pas assez croire à cet à-propos, à cet intérêt actuel de ce qu’il écrit, à cette avide et affectueuse vénération de tous, et c’est le seul reproche que nous nous permettrons de lui adresser. […] Dans la voie où il vient de faire les premiers pas, il ne paraît point que Rancé se soit retourné une seule fois en arrière. […] Je ne parle pas des libelles qui coururent, mais il eut à soutenir des discussions sérieuses et dans lesquelles il ne parut pas toujours avoir raison. […] « Quand vous suivez cette correspondance, vous tournez la page, et le nom écrit d’un côté ne l’est plus de l’autre ; un nouveau Genonville, une nouvelle du Châtelet paraissent et vont, à vingt lettres de là, s’abîmer sans retour ; et les amitiés succèdent aux amitiés, les amours aux amours. […] (Parmi les jugements proprement dits, qui ont paru au sujet de la Vie de Rancé, nous indiquerons les très-beaux et très-respectueux articles de M.
Voici les premiers vers que j’ai retenus d’un de ces chants de tout à l’heure : Quel est ce roi sublime et tendre Qui vers nos déserts attiédis, Les yeux en pleurs, paraît descendre Les bleus coteaux du paradis ? […] Vinet, la régularité du raisonnement, la propriété un peu étudiée de l’expression, laissent place à tout un atticisme véritable, qui, à la fois, étonne hors de France, et qui pourtant ne paraît pas dépaysé. […] Un tel mot cité me paraît la juste médaille du style de M. […] Daunou, dans son Éloge de Boileau, qui me paraisse se pouvoir comparer avec convenance et avantage à celle de M. […] On a droit de noter encore à l’avantage du pays de Vaud, qu’on lui devrait l’introduction dans la littérature française d’un autre personnage bien mémorable, du dernier arbitre classique du goût, s’il était vrai, comme cela paraît en effet, que La Harpe descendait, soit légitimement, soit naturellement, de la famille vaudoise de ce nom.
Étant passé à vingt-deux ans à l’académie de Toulouse, il se laissa gagner à quelques livres de controverse et à des raisonnements qui lui parurent convaincants, et, ayant abjuré sa religion, il écrivit à son frère aîné une lettre très-ardente de prosélytisme pour l’engager à venir à Toulouse se faire instruire de la vérité. […] En tête d’une des lettres de sa Critique générale, Bayle nous dit avoir remarqué, dès ses jeunes ans, une chose qui lui parut bien jolie et bien imitable, dans l’Histoire de l’Académie française de Pelisson : c’est que celui-ci avait toujours plus cherché, en lisant un livre, l’esprit et le génie de l’auteur que le sujet même qu’on y traitait. […] Après cela, la religion inquiète médiocrement Bayle ; il ne se retranche par scrupule aucun raisonnement qui lui semble juste, aucune lecture qui lui paraît divertissante. […] En supposant (ce qui me paraît fort possible) que l’abbé d’Olivet ait été bien informé, et que son récit, consigné dans les Mémoires de D’Artigny, mérite quelque attention, il en résulterait que Bayle, âgé de vingt-huit ans alors, dérogea un moment, auprès de la femme avenante du ministre, aux habitudes de son humeur et au régime de toute sa vie. […] Le Clerc pour la satire a bien moins d’habitude ; Il paroît circonspect ; mais attendons la fin.
Il paraît, d’après l’Écriture, que David, tout à la fois musicien et poète, avait deux instruments, l’un pour la mélodie, l’autre pour l’accompagnement de ses vers. […] Il paraît que la langue hébraïque, quoique déjà très imagée et très savante, n’était pas encore arrivée à cette invention parfaite des vers, qui change les mots en notes, et qui fait chanter le style comme une musique à laquelle on bat la mesure avec une rigoureuse précision. Il paraît que la forme poétique et versifiée de cette langue alors consistait principalement dans la répétition ou dans l’écho de la même pensée, se retrouvant dans la même phrase, à peu près dans le même nombre de mots, de manière à se faire consonance à elle-même, comme l’écho fait consonance au cri qu’on lui jette. […] » Cette femme qui paraît ivre du jus de la vigne, qui balbutie jusqu’à extinction de voix et de mouvement inarticulé de ses lèvres, et qui répand son âme devant l’autel jusqu’à ce que son Dieu l’exauce et que l’homme s’y trompe, n’est-elle pas la plus parfaite et la plus touchante image du délire lyrique de David ? […] Dans toutes ses odes l’artiste en gloire suit la même marche : une invocation et un récit qui paraît étranger d’abord au sujet, et auquel il rattache les plus poétiques aventures des dieux et des hommes.
Cela parut outrecuidant ; et la famille de Rohan obtint qu’on mît le poète à la Bastille. […] La première édition du livre a paru à Berlin en 1751 : la première pensée en apparaît dans une lettre de 1732. […] Voltaire laissa dormir le Siècle de Louis XIV ; il n’y revint sérieusement qu’en 1750, à Berlin, et bientôt il le mit en état de paraître (1751). […] En 1753 et 1754 parurent les trois volumes de l’Abrégé de l’Histoire universelle. […] Zadig parut en 1747 sous le titre de Memnon l’année suivante sous son titre définitif.
Mais aussi ceux qui les aiment y trouvent un plaisir d’autant plus grand qu’il leur paraît plus méritoire. […] Quand, par hasard, ils sont méchants, ils ne le sont peut-être jamais autant qu’ils en paraissent, comme aussi parfois, quand ils sont saints, ils ne sont peut-être pas aussi bons qu’ils en ont l’air. […] L’Église ne demande pas toujours au prêtre le sacrifice de son être tout entier ; mais elle peut toujours le lui demander, et surtout elle le lui demande dès qu’il paraît vouloir se reprendre. […] oui, l’homme est ainsi fait, Rufin Capdepont, plus faible, eût été plus modéré peut-être… » Et quelle pédanterie naïve dans ce tour de phrase : « Sa tête surtout paraissait transfigurée. […] Ferdinand Fabre est un peintre incomparable des prêtres et des paysans : s’il tente d’autres peintures, s’il aborde Paris (comme dans certaines pages du Marquis de Pierrerue), il y paraît gauche et emprunté.
L’action paraît à plusieurs un moyen d’éviter la duperie où la frivolité suppose que se laissent tomber les hommes de pensée et de sentiment. […] La méthode de ces sciences est ainsi devenue le critérium de certitude pratique des modernes ; cela leur paraît certain et scientifique, qui est acquis d’une manière analogue aux résultats des sciences physiques, et si les sciences morales leur paraissent fournir des résultats moins positifs, c’est qu’elles ne répondent pas à ce modèle de certitude scientifique qu’ils se sont formé. […] Cette largeur d’esprit, qui éliminerait dans son affirmation toute limite et toute exclusion, paraîtrait folie. […] Comme tous les enfants du siècle, j’ai eu mes accès de scepticisme ; autant que Sténio j’ai aimé Lélia ; mais par la critique j’ai touché la terre, et, lors même que telle croyance ne paraît pas aussi scientifique qu’on pourrait le désirer, je dis encore sans hésiter : il y a là du vrai, bien que je ne possède pas la formule pour l’extraire. […] Telle me paraît la condition actuelle de la politique ; elle a épuisé ses ressources pour résoudre le problème de l’humanité.
Ce qui se passe dans son royaume paraît ne pas le regarder : il n’est affecté de rien ; dans le Conseil, il est d’une indifférence absolue ; il souscrit à tout ce qui lui est présenté. […] Mme de Tencin, à ce qu’il paraît, ayant vu se briser en Mme de Châteauroux un premier instrument, songea et concourut à la remplacer par Mme d’Étiolles. […] Non contente de reproduire ainsi sur cuivre à l’eau-forte les gravures sur pierres fines de Gai, Mme de Pompadour paraît en avoir fait quelques-unes elle-même au touret sur pierres fines (agate ou cornaline). […] Vous le serez bien davantage de celui qui va paraître pour l’établissement de cinq cents gentilshommes que Sa Majesté fera élever dans l’art militaire. […] Si le ton peut paraître un peu bourgeois, l’acte est royal.
L’histoire bizarre, singulière, est, paraît-il, vraie : un rat volant un œuf et se faisant tirer par la queue comme un chariot par un autre rat. Il paraît que cela était arrivé à fond de cale, dans les profondeurs d’un vaisseau allant aux Indes, et avait été observé, puis raconté à La Fontaine. […] Ceci me paraît assez remarquable. […] » Napoléon me paraît avoir raison. […] Cette fable, que l’on pourrait appeler la Fontaine, la Mère et l’Enfant, cette fable qui est parfaitement authentique, me paraît contenir une assez bonne leçon.
Et toujours mon système était beau, vaste, spacieux, commode, propre et lisse surtout ; du moins il me paraissait tel. […] L’érudition me paraît dans beaucoup de cas puérile et peu démonstrative de sa nature. […] Ingres me paraît souvent être à l’antiquité ce que le bon ton, dans ses caprices transitoires, est aux bonnes manières naturelles qui viennent de la dignité et de la charité de l’individu. […] Delacroix me paraît être l’artiste le mieux doué pour exprimer la femme moderne, surtout la femme moderne dans sa manifestation héroïque, dans le sens infernal ou divin. […] Eh bien, la peinture de Delacroix me paraît la traduction de ces beaux jours de l’esprit.
Cette remarquable traduction parut chez M. […] Cela parut bon à ses guerriers et aux chefs. […] Un seul me paraît ressembler à Sîfrit. […] « Le plus jeune d’entre eux me paraît très-beau. […] Jamais joueurs d’instrument d’aucun prince ne parurent si magnifiquement vêtus.
De la Vie monastique elle passa dans le monde, à la faveur d'un Bref du Pape, & s'engagea dans la Vie littéraire, pour laquelle elle parut avoir plus de vocation. […] [Nos Romans modernes, fruit du libertinage de l'esprit & de la corruption des mœurs, n'avoient pas encore osé paroître.]
Albalat ne me paraît point être de ces chercheurs de tares. […] L’Évangéliste venait de paraître. […] Cela lui paraissait sans intérêt. […] Il ne me parut ni une brute ni un imbécile. […] Une si longue évolution me paraît bien exagérée.
Tels paraissent avoir été les sentiments de M. de Chateaubriand, seul, sur la route de Rome. […] Il en paraissait à la fois avide et importuné. […] Enfin Rome m’a laissé froid : ses monuments, après ceux d’Athènes, comme je le craignais, m’ont paru grossiers. […] Mais il paraît que tous ces braves contempteurs des perruques, ces futurs grands hommes, n’avaient que de l’encre au lieu de sang sous les ongles. […] Le soleil, que je n’avais pas vu depuis Paris, vient de paraître ; je suis logé à l’entrée du Grand-Canal, ayant la mer à l’horizon sous ma fenêtre.
Van Bever et Léautaud, en leur Anthologie, la disent suggérée, au principe, par Jules Laforgue, ce poète inquiet qui lui-même paraît avoir été touché de la sensibilité de cet autre grand et inégal poète du désenchantement qui se veut ironique, Tristan Corbière. […] Trois Recueils admirables paraissent. […] Louis Le Cardonel, dit : « Il paraît bien aussi que, comme MM. […] Il me paraîtrait oiseux d’insister davantage sur une définition de la « Poésie scientifique ». […] « Il sera sans doute intéressant pour les lecteurs anglais d’apprendre qu’il est un des très peu nombreux poètes Français dont les, œuvres sont acquises, dès qu’elles paraissent, par la Librairie du British Muséum. » (Daily Chronicle, Londres, mars 1897.)
Le poème paraît, les articles paraissent aussi. […] — Mais il arrive à être politique, dit-on. — Oui, il arrive à le paraître : cela rentre dans le progrès de son talent et de sa sonate oratoire. […] Je me le demande, et pourtant je le fais. — Je les ai peints assez souvent au point de vue littéraire et de l’illusion, tels qu’ils voulaient paraître, aujourd’hui je fais l’autopsie. […] Mais de Vigny se croit très dangereux, au point de craindre de le trop paraître. […] Sur ces entrefaites, comme il m’arriva d’écrire sur M. de Bonald un article fort respectueux d’ailleurs, mais qui parut à M.
Une draperie s’écarta, et l’on vit paraître un personnage singulier. […] Enfin un pas lourd se fit entendre et M. de Goncourt parut, très droit, solide et robuste, en sa blanche vieillesse. […] On allait les chercher dans les petites revues d’alors où ils paraissaient et l’on s’égayait à leurs dépens. […] Le « petit émigré », devenu un homme et même un vieillard, en parlait volontiers, paraît-il. […] C’étaient, paraît-il, deux jeunes et jolies femmes, dont l’une portait un fort grand nom.
Cet endroit a paru fort plaisant à Fontenelle, quelque rigoureux qu’il se soit d’ailleurs montré pour le comique grec. […] Vous souvenez-vous que cela parut être une multiplication exagérée quand j’en présentai le résultat ? […] Telle anecdote vous paraît piquante, et produit le même effet sur quelques personnes, qui ne le produira pas sur le public. […] De là, ces nuances, ces bigarrures du genre humain qui ne peut paraître uniforme à l’œil le moins éclairé. […] Le péril qu’il a couru ne lui paraît qu’un avertissement de mieux surveiller l’objet de ses inquiétudes.
Une fois l’idée de cause trouvée en nous-mêmes, l’induction l’applique, dites-vous, partout où paraît un phénomène nouveau. […] Un objet qui nous fait souffrir, fut-il le plus beau du monde, bien rarement nous paraît tel. […] Regardez-le au moment où il vient de prendre cette résolution magnanime ; sa figure vous paraîtra belle. […] Une nouvelle poésie, une prose nouvelle commencent à paraître, qui pendant un siècle entier portent d’assez beaux fruits. […] Un tyran, la mort à la main, peut vous contraindre à paraître l’admirer, mais non point à l’admirer en effet.
Cette théorie mixte paraît aussi celle de J. […] La deuxième thèse, qui est la plus récente, paraît la plus solide. […] Ainsi Berkeley me paraît penser les idées générales sous la forme visuelle. […] La fameuse théorie qui fait des universaux de purs « flatus vocis » (Roscelin, Hobbes, etc.) me paraît susceptible de deux interprétations. […] En tout cas, ce travail me paraît valoir la peine d’être tenté.
Suavement, d’ordinaire, et sans qu’il y paraisse trop. […] S’il ne vous paraissait pas absurde, vous ne seriez plus la prose. […] nouvelle façon-et il n’en paraîtra jamais trop-de dire la même chose. […] Tout cela me paraît singulièrement artificiel. […] Mais il m’a paru que le sujet débordait le cadre de ces éclaircissements ; je l’ai donc traité à part dans le petit volume des « cahiers verts », annoncé en commençant, qui paraît en même temps que celui-ci.
Elles parurent à Milan en 1815 ; l’année suivante, Leopardi les traduisait. […] Une troisième parut à Bologne en 1820, adressée à Angelo Mai au sujet de la République, par lui retrouvée, de Cicéron. […] J’ajouterais qu’il n’a pas omis non plus le morceau satirique sur les femmes, si cette pièce ne paraissait devoir être attribuée à un autre Simonide. […] (L’édition que nous appelions de nos vœux a paru à Florence, en 1845, chez Félix Le Monnier. […] Berger de Xivrey a aussi inséré et traduit une dissertation de Leopardi sur ce poëme, laquelle avait paru dans lo Spettatore de Milan en 1816.
On se figure difficilement ce que devait paraître cette féconde et forte époque aux yeux de ceux qui en sortaient, qui en héritaient, et pour qui elle était véritablement le dernier et grand siècle. […] Il paraît que Naudé quitta cette place un peu assujettissante pour aller étudier à Padoue, en 1626 ; il en fut rappelé par la mort de son père. […] On a besoin, pour comprendre que ce livre de Naudé a été utile et presque courageux, de se représenter l’état des opinions en France au moment où il parut. […] Naudé en racheta pour sa part tous les livres de médecine, et il paraît qu’il y eut des prête-noms du cardinal qui en sauvèrent d’autres séries tout entières. […] Les Provinciales parurent six années seulement après le Mascurat, et donnèrent le signal : la face du mondé littéraire fut renouvelée.
Un homme de mérite me paraît jouer en cette occasion le rôle d’Achille à la cour de Scyros ; heureux quand il peut trouver un Ulysse assez habile pour l’en tirer ; mais où sont les Ulysses ? […] Il semble qu’à mesure que l’homme d’esprit s’éclipse, l’homme de qualité se montre, et paraisse exiger la déférence dont l’homme d’esprit avait commencé par dispenser. […] Ils paraissent persuadés qu’eux seuls méritent d’être riches ; et dans le temps même où ils se plaignent de leur indigence au milieu d’un bien très honnête, parlez-leur d’un homme de lettres qui possède à peine le nécessaire, ils ne manquent pas de le trouver fort à son aise. […] Le sort de cet écrit, lorsqu’il parut pour la première fois, a été absolument contraire à celui que j’aurais dû en attendre. […] L’ouvrage dont il s’agit m’est tombé entre les mains depuis la première édition de cet essai : l’exécution m’a paru bien indigne du projet : on ne saurait faire un plus mauvais livre avec un meilleur titre.
Scribe parut et créa un nouveau genre, la comédie-vaudeville. […] Magnin, dans le même journal, fit une guerre qui put paraître un instant vive et piquante, qui (à parler franc) me sembla toujours mesquine, au roi Louis-Philippe au sujet des légers changements pratiqués dans le jardin des Tuileries. […] On a taillé depuis en plein drap, et le public paraît très bien s’en accommoder. […] Pour ceux qui l’ont un peu oublié, je rappellerai que cette reine Nantechild était une des femmes de Dagobert Ier, et sa statue se voit à Saint-Denis sur le tombeau de ce roi mort en 638 ; cette statue n’est pas (bien entendu) de l’époque mérovingienne, mais paraît être de la première moitié du XIIIe siècle. […] Je n’ai point à entrer dans le récit de sa fin, dans les particularités de son testament, par lequel il demandait à être transporté à Salins après sa mort, léguant de plus à cette ville une partie de son bien, moyennant des conditions ou intentions à long terme qui paraissent difficiles à remplir.
Je voulais essayer mon talent, encore douteux pour moi-même, dans une grande œuvre en prose ; l’histoire me paraissait et me paraît encore la première des tragédies, le plus difficile des drames, le chef-d’œuvre de l’intelligence humaine, la poésie du vrai. […] La guerre étrangère paraît une heureuse diversion aux hommes d’État ; on impute au roi ses premiers revers. […] Ce dernier souper des victimes m’avait paru à moi-même si improbable et si dramatique, que j’avais trouvé là à l’histoire un faux air de poème ou de roman, et que j’avais résolu de le révoquer en doute ou de le réduire aux proportions les plus prosaïques de l’histoire. […] Il paraissait vivre dans l’aisance, quoique dans la solitude. […] La moindre justice dans l’historien lui paraît une complicité, la moindre équité est à ses yeux une connivence.
Il lui parut « que la raison qu’on y cultivait n’était point la raison humaine, et celle qu’on appelle le bon sens, mais une raison particulière, fondée sur une multitude de lois qui se contredisent les unes les autres, et où l’on se remplit la mémoire sans se perfectionner l’esprit ». […] Il paraît que l’on n’enseignait pas encore l’histoire naturelle dans les collèges. […] Il faut placer après cette date la présentation de Despréaux au roi, et les marques de bienveillance qu’il en reçut : c’est sans doute ce privilège si glorieusement recouvré qu’il céda au libraire Thierry, pour imprimer l’édition qui parut en 1674. […] Ce n’était pas ce que nous appelons l’esprit : cette plaisanterie qui se prépare et s’amène de loin, qui a toute une mise en scène, qui se distribue et s’étale dans une série de répliques, nous paraît un peu apprêtée et pesante. […] Et cela paraissait dans ses œuvres.
Jacques Chaumié me paraît soutenir un ingénieux paradoxe. […] Mais, pour ce qui concerne notre Gaule, le mélange des Celtes avec les Goths et les Francs paraît avoir été particulièrement favorable. […] Jacques Chaumié paraît juste : les meilleurs poètes de langue française ont été, pour la plupart, élevés dans des pays de langue d’oïl. […] Le Midi paraît, en effet, confondre la Poésie avec la Rhétorique rimée. […] Même s’il est vrai que tous les grands poètes français soient nés dans le nord de la France, il paraît impossible d’y voir autre chose qu’un pur hasard.
Les phrases du philosophe de Genève, déclamatoires dans l’ouvrage d’où son contradicteur les a tirées, paraissent, en regard de la réfutation, simples et naturelles. […] Mais parce qu’ils ont été violents tous les deux, ils ne prendront pas place parmi les grands écrivains et les grands esprits, avec cette différence que de Maistre paraîtra toujours plus près d’être un grand esprit, et Lamennais un grand écrivain. […] Il a paru, en ces derniers temps, une œuvre historique qui a jeté un grand lustre sur notre littérature et sur notre pays. […] En composant ses romans, il a eu si peur de s’abandonner, de paraître dupe de ses inventions, qu’on se retient en les lisant, et qu’on lui fait la politesse de n’y pas croire plus qu’il n’y croit lui-même. […] Elle y paraît étrangère, comme le sont, dans sa langue naturelle et simple, certaines expressions tirées du vocabulaire romanesque du jour, que la mémoire inattentive de l’écrivain emprunte à de moins riches que lui.
Les directeurs de l’Opéra paraissent avoir compris la nécessité de choisir ; s’exposant à un petit procès et à de grandes rancunes, ils ont refusé à MM. […] Sous ce rapport, nous nous sommes bien souvent expliqué, mais il sied, à ce qu’il paraît, de s’expliquer encore. […] Léon Leroy ; il y avait encore, par hasard, un étudiant en chimie et un peintre qui, paraît-il, étonna la salle par l’exubérance de son enthousiasme. […] Lamoureux, est fixée au 26 février ; la partition piano et chant a paru chez l’éditeur Durdilly. […] Il est l’auteur de : Richard Wagner, Les étapes de sa vie, de sa pensée et de son temps, paru de façon posthume (Paris, hachette, 1923).
Peut-être parce que cela ne lui a pas paru former un ouvrage complet. Ce Voyage en Limousin qui s’arrête avant qu’il ait dit un mot du Limousin lui a paru n’être qu’une ébauche interrompue, probablement. […] Souvenez-vous aussi de ce bois qui paraît en l’enfoncement avec la noirceur d’une forêt âgée de dix siècles : les arbres n’en sont pas si vieux à la vérité ; mais toujours peuvent-ils passer pour les plus anciens du village, et je ne crois pas qu’il y en ait de plus vénérables sur la terre. […] Le mail et les autres arbres qu’on a plantés dans beaucoup d’endroits, le long du rempart, font qu’elle paraît à demi fermée de murailles vertes, et, à mon avis, cela lui sied bien. » La Loire, non plus à Orléans, mais plus bas, vue de la levée (dont il parle du reste), de la levée continue qui va d’Orléans à Tours. […] Il se montre enfin l’amoureux, ou plutôt l’amateur de femmes qu’il a été toujours, ceci dans une mesure qui, à moi du moins, paraît une demi-galanterie et peut-être un commencement de sentiment véritable.
Notre calcul aura paru un peu gauche. […] Mais la vérité est qu’elle renferme plus par un côté, moins par un autre, et que si les deux choses paraissent interchangeables, c’est parce que notre esprit retranche subrepticement de la représentation ce qu’il y a en trop, introduit non moins subrepticement ce qui manque. […] Oui, vous avez deviné juste en croyant possible la coexistence d’images comme les vôtres, s’étendant chacune sur une « surface » infinie, alors qu’elle est impossible dans l’Espace tronqué où la totalité de votre univers vous paraît tenir à chaque instant. […] Contre le sens commun et la tradition philosophique, qui se prononcent pour un Temps unique, la théorie de la Relativité avait d’abord paru affirmer la pluralité des Temps. […] Il nous a paru que c’était le meilleur moyen d’analyser l’opération par laquelle l’Espace s’additionne au Temps et le Temps à l’Espace dans la théorie de la Relativité.
Mérimée ne s’est en rien départi de ce trait essentiel de sa nature qui perce dans toutes les productions de son talent : la peur d’être ou de paraître dupe en admirant. Il n’a pas voulu être ou paraître dupe un seul instant, même dans un éloge académique.
La préoccupation du maître était déjà tournée sur le personnage, et il m’a dit une fois que le sujet l’avait bien des fois tenté, sans qu’il eût jamais eu occasion d’écrire sur lui : « Mais il y a, ajoutait-il, un portrait à faire. » La lettre qu’on va lire, antérieure de près de deux ans à la publication des articles qui ont paru dans le Temps, me semble être le fruit et le résumé d’une opinion qui n’a pas changé : « Ce 9 février 1867. […] Sainte-Beuve complétait ainsi son parallèle entre Talleyrand et Retz : « … Vous avez mille fois raison sur M. de Talleyrand : Retz avait tout autrement d’essor, et auprès de lui le prince-évêque n’était qu’un paresseux, mais un paresseux qui a bien su prendre ses moments… » Chacun de ces traits nous a paru bon à recueillir à côté de la grande esquisse dont M.
Coolus paraît-il s’étourdir lui-même au cliquetis de ses mots ; son livre n’en reste pas moins dans l’ensemble plein de distinction et de charme. […] On ne fait que l’entrevoir dans les deux premiers actes ; il ne paraît, effectivement, qu’au troisième.
Sa Traduction de l’Iliade parut d’abord, en 1760, sous le titre d’Essai, & fut suivie, deux ans après, de ce que l’Auteur appelle une Traduction libre, & qu’on peut regarder plutôt comme un bizarre travestissement ; Homere y est défiguré d’un bout à l’autre, plus qu’il ne l’a jamais été par la Mothe. […] Ce Poëme, en un mot, se fait lire avec le plus vif intérêt ; & après Télémaque, il n’a paru, en ce genre, dans notre langue, rien de mieux conçu, ni de plus heureusement exécuté.
À le voir, cependant, tel qu’il était d’abord et qu’il dut être avant les accidents qui rembrunirent ses pensées, il paraît avoir eu bien des heures de gaieté, de joie, et de la plus gracieuse sociabilité ; il excellait aux jeux de son âge, et particulièrement à la crosse et au ballon. […] Il devint avocat sans cause, se lia fort avec quelques gens de lettres de son âge, fut d’un club avec eux ; il fit des vers, des essais moraux satiriques qui parurent dans les journaux et revues du temps. […] Les passions ne semblent pas l’avoir fortement agité ; il aima une de ses cousines germaines qui le paya de retour, mais le père de la jeune lille s’opposa au mariage, et Cowper ne paraît pas en avoir beaucoup souffert. […] Il y avait dans le même moment deux de ces places de secrétaires vacantes, dont l’une obligeait plus que l’autre à paraître et à lire en public. […] La poésie commençait à le partager ; il y recourait de temps en temps, mais seulement quand il avait quelque chose de particulier et de plus vif à exprimer, et qui lui eût paru excessif en prose : les vers alors lui semblaient « le seul véhicule convenable à la véhémence de l’expression ».
Celui qui me paraît l’avoir jugé à la fois avec indulgence et une mesure équitable, est le marquis d’Argenson, dans le portrait qu’il a tracé de lui : « Le président Hénault, dit-il, ne tiendra peut-être point au temple de Mémoire une place aussi distinguée que les deux autre, (c’est-à-dire que Fontenelle et que Montesquieu, qui n’était point encore, à cette date, l’auteur de L’Esprit des Lois). […] Son caractère, surtout quand il était jeune, paraissait fait pour réussir auprès des dames ; car il avait de l’esprit, des grâces, de la délicatesse et de la finesse. […] On me flattait sur les détails de cette pièce : en effet, c’était le premier essor d’une âme tout étonnée des sentiments qu’elle éprouve la première fois, la pure fleur du sentiment qui paraît exagéré quand on ne l’a pas connu, et qui est pourtant l’amour. […] Son Nouvel Abrégé chronologique de l’histoire de France parut pour la première fois en 1744, et, grâce à la position sociale de l’auteur, obtint à l’instant beaucoup de succès et un succès mérité : Hénault, fameux par vos soupés Et par votre chronologie, etc. […] Le président Hénault ne fait pas autant de cas de M. de Machault qu’on le paraît faire volontiers depuis quelque temps ; peu importe !
Rien ne m’a paru si gai que mon épître dédicatoire (celle de la tragédie des Scythes). […] Il devait y être préparé par ses conversations avec Bolingbroke, qu’il avait beaucoup vu à Paris et à sa terre de la Source, près d’Orléans ; mais l’impression qu’il reçut de ce spectacle nouveau, moins encore de la chose politique et du jeu de la constitution que du groupe philosophique et librement penseur qu’il y rencontra, paraît avoir surpassé son attente ; elle fut sur lui profonde et indélébile. […] Cet endroit me paraît le seul de la vie de Voltaire qui fasse désirer encore des éclaircissements de détail. […] Cette Mérope, qui parut l’un de ses chefs-d’œuvre, lui valut de vives jouissances. […] Cette tragédie, dans laquelle il n’y a pas un seul mot d’amour ni d’intrigue, a été trouvée si belle, que M. de Voltaire, qui parut après la pièce dans une première loge, fut claqué personnellement pendant un quart d’heure, tant par le théâtre que par le parterre ; on n’a jamais vu rendre à aucun auteur des honneurs aussi marqués.
Il paraissait au dehors bien plus calme qu’il ne l’était. […] C’est parce que Mirabeau père (en ce qu’il avait de commun dans ses vœux patriotiques avec les Vauban, les d’Argenson, les Turgot) n’a pas réussi, que Mirabeau fils parut un jour, avec sa crinière de lion et sa voix de tonnerre, et monta le premier à l’assaut. […] Cette réponse montrée par Vauvenargues au duc de Durfort et à d’autres officiers, à un dîner d’auberge à Besançon, paraît bonne et dans le caractère de celui qui l’écrit : « Mais nous plaignîmes, ajoute Vauvenargues, une pauvre fille, qui a de l’esprit et qui vous aime. » Sur ce chapitre essentiel et délicat, la différence des deux natures se prononce. […] En un mot, la façon de penser générale m’a toujours paru l’écueil de la vertu : dès que l’on a eu assez de désagréments pour se plaindre, l’on doit en avoir assez pour éclater de la façon la plus vive, voilà mon sentiment ; l’on dit que j’ai tort ; cela peut être, mais je l’aurai longtemps… Adieu, mon cher Vauvenargues. […] Ses duretés se fixèrent et, se produisant en déshabillé, ne parurent plus que choquantes.
Je sais ce qu’une âme pieuse peut espérer des délices de sa réunion avec le Grand Être ; mais cependant le Ciel nous paraîtrait-il bien le Ciel, si nous ne pouvions joindre à cette idée sublime de notre destination future quelques idées sensibles ? […] Il me parut que ce caractère d’autorité était chez elle un besoin. […] M. de Chateaubriand était trop le dieu présent et régnant dans unlieu, pour qu’on ne trouvât pas étrange que M. de Maistre parût le premier des grands écrivains modernes dans l’autre. […] Elle même, la nobledame, aguerrie à toutes les vicissitudes par le christianisme, elle se montrait calme, indulgente, ne s’exagérant en rien la portée des événements déjà si graves, rendant justice à tout ce qui lui paraissait bon et méritoire chez les adversaires ou chez ceux qu’elle eût été tentée la veille d’appeler de ce nom. […] Une autre circonstance de sa vie où elle paraît auniveau ou plutôt au-dessus de tous les éloges, c’est, bien des années auparavant (1834), lorsqu’elle reçutbrusquement la nouvelle du rappel de Paris et de l’exildu général Swetchine : l’empereur de Russie, par uncaprice inexplicable de bon plaisir, l’ordonnait ainsi.
On aime incomparablement mieux ce récit que celui de Théramène ; la rhétorique y paraît moins ou plutôt elle n’y paraît pas, et il y a de plus vraies beautés. […] On les laisse passer, tout leur paraît tranquille : Point de soldats au port, point aux murs de la ville. […] Paraissez, Navarrais, Maures et Castillans, Et tout ce que l’Espagne a nourri de vaillants ! […] S’il paraît si beau encore aujourd’hui que tant de chefs-d’œuvre ont suivi, et qu’on a tant de points de comparaison, qu’était-ce donc alors quand il n’y avait rien sur notre théâtre ? […] Il parut bien dès lors que, pour les choses de l’esprit, Paris était comme le centre sensitif et auditif de l’Europe, le foyer lumineux déjà et sonore.
La dernière des conférences nocturnes, dans laquelle Mirabeau expose ses idées et crayonne en traits de feu le rôle qu’il ambitionne de prendre, est une page d’histoire et d’éloquence qui paraît ici pour la première fois : elle rejoint bien, pour les compléter, les révélations du comte de La Marck. […] Cette dénonciation, faite à la légère, mais qui dans le premier moment parut foudroyante, fut immédiatement suivie d’une revanche complète et du triomphe de l’accusé. […] Il paraissait en effet épuisé. […] Ce philosophe, qui par moments pouvait paraître un énergumène à ses lecteurs, n’était plus, quand on l’entretenait de près, qu’un enthousiaste des idées de M. […] Il lui a paru impossible que Mirabeau, le premier, eût fait une démarche auprès de Malouet pour arriver à MM.
On en avait fait mystère jusqu’au dernier moment à son père, qui paraît n’avoir pas été charmé de cette résolution, mais qui s’y résigna. […] La foi d’ailleurs ne paraît jamais avoir fait question dans son esprit durant ces années, même quand il adresse à son frère et à son guide des questions comme celle-ci : « Sur la Géologie : — Que penser de ces couches superposes et formées de coquillages qui s’éloignent d’autant plus des espèces connues qu’ils sont plus éloignés de la surface du sol ? […] que tout ce qui nous touche si vivement, pauvres habitants des vallées, paraît petit, vil et misérable à ceux qui sont placés à cette hauteur ! […] Le futur lutteur ne paraît pas se douter encore qu’il sera bientôt lui-même au premier rang dans la lice. […] La croix qu’on porte est toujours celle qu’on ne voudrait point porter : toutes les autres nous paraissent légères de loin.
en parurent coup sur coup, et divulguèrent un talent nouveau du côté où l’on s’y attendait le moins. […] Cette fois, l’affaire parut plus grave ; quelques vers étaient de nature à mécontenter le Parlement. […] La gloire dont il venait de goûter à pleine coupe dans l’applaudissement universel lui fut amère ; il parut sentir que c’était un breuvage trop fort pour lui, et il s’en détourna. […] Il paraît qu’il avait reçu de sa mère et de sa sœur une lettre datée de cette heure-là, et que de plus il y avait eu une retraite à Amiens. […] — On lit dans une lettre de Maupertuis à Frédéric, vers la même date (29 octobre 1747) : « Votre Majesté me permet-elle de lui envoyer quelques vers de Gresset qui me paraissent dignes d’elle ?
Les personnes qui l’ont particulièrement connu ont retrouvé dans ces premiers essais de sa nature et dans ces premiers jeux de sa destinée les indices déjà prononcés de ce qu’elles avaient tant de fois observé en lui ; la ressemblance du personnage avec lui-même a paru fidèle, bien qu’à certains égards peu flatteuse. […] S’il s’était contenté de nous trouver un peu sévère, un peu rigoureux ce jour-là, nous nous abstiendrions de réclamer, ne pouvant trouver étonnant qu’on nous rendît à nous-même ce dont nous usions envers un autre ; mais la manière dont M.de Loménie présente l’ensemble de notre opinion, et dont il la combat dans les moindres détails, nous obligeait à dire tôt ou tard quelques mots, sous peine de paraître battu, ce qui est toujours désagréable quand on sent qu’on ne l’est pas. […] Ce singulier fragment nous apprend bien des choses, et d’abord qu’il ne faudrait pas absolument se fier aux lettres d’amour qu’il écrivait, pour y trouver l’expression toute vraie de sa pensée ; car enfin ce qu’il appelle ici du tendre galimatias pourrait bien, si on le retrouvait sans comme ntaire, paraître tout simplement de la tendresse exaltée. […] A un certain degré, cette mêlée, cette lutte de diverses natures en une seule, aurait pu paraître intéressante, et elle a certainement paru telle à quelques personnes qui l’ont connu ; je sais une femme distinguée qui a écrit : « On sent dans Benjamin Constant un besoin d’être aimé, dirigé, soigné, qui charme à côté de si grandes facultés… » Pourtant, à moins d’être femme peut-être, et avec la meilleure volonté du monde, il n’y a pas moyen de n’être point ici frappé de ce choc d’éléments inconciliables et d’un désaccord qui crie. […] J’en vis d’autant plus avec mes Égyptiens et mes Scandinaves, qui quelquefois me paraissent des contemporains, quand je trouve chez eux des opinions absurdes ou du moins grossières.