Elle vous appartient, lui dit-il, — et il lui dédie son ouvrage. […] Quoique Salvador ne soit pas strictement parlant un voyageur dans son ouvrage, il est facile de voir que son intelligence a les instincts, le mouvement, l’horizon, l’expansibilité des hommes de race voyageuse.
Observons encore dans l’ordre des choses humaines, comme elles naissent au temps, au lieu où elles doivent naître, comme elles sont différées quand il convient qu’elles le soient38 ; c’est l’ouvrage de la sagesse infinie. […] Nous dirons plus : celui qui étudie la Science nouvelle, se raconte à lui-même cette histoire idéale, en ce sens que le monde social étant l’ouvrage de l’homme, et la manière dont il s’est formé devant, par conséquent, se retrouver dans les modifications de l’âme humaine, celui qui médite cette science s’en crée à lui-même le sujet.
On a pleinement démontré dans cet ouvrage que les premiers gouvernements du monde, fondés sur la croyance en une providence, ont eu la religion pour leur forme entière, et qu’elle fut la seule base de l’état de famille. […] On peut donc conclure de tout ce qui s’est dit dans cet ouvrage, que la Science nouvelle porte nécessairement avec elle le goût de la piété, et que sans la religion il n’est point de véritable sagesse.
Dans ses ouvrages en prose, il cite les ouvrages musulmans dont il s’est servi, et il ne les cite pas tous. […] C’est ce qui ressort de l’ouvrage de M. […] Parfois il essaiera, l’ingrat, de discréditer un ouvrage qui lui a permis de faire le savant. […] Son livre perd ce riche fond d’histoire qui donnait tant de valeur à son premier ouvrage. […] En apparence, les deux ouvrages semblaient témoigner de la même évolution.
On connaît le charme de ses premiers ouvrages. […] certes, on n’est pas d’une jeunesse tendre quand on a feuilleté cet ouvrage. […] ouvrage d’un dieu, maudit est celui qui te traverse d’un souffle mêlé de sang. […] Palamas a donné un grand nombre d’ouvrages. […] Mais ce sera chose différée, car je n’ai pas sous la main leurs ouvrages.
Bois, [Philippe Goibeau sieur du] de l’Académie Françoise, né à Poitiers, mort en 1694, Traducteur médiocre de plusieurs Ouvrages de Cicéron.
Bergier, [Nicolas] Historiographe de France, né à Reims en 1557, mort en 1623, connu par une Histoire des grands chemins de l’Empire Romain, Ouvrage plein de recherches utiles & de traits curieux.
Rozier, [N.ABCD] Abbé, Docteur en Théologie, Chevalier de l'Eglise de Lyon, né dans cette ville en 1734 ; Auteur de plusieurs Ouvrages de Physique & d'Histoire Naturelle qui le placent parmi les Ecrivains utiles de ce Siecle.
[Dédicace] L’ouvrage auquel on a le plus réfléchi doit être honoré par le nom de l’ami qu’on a le plus respecté.
On ne doit pas parler de ses Romans, par respect pour les mœurs, & on doit se taire sur ses autres Ouvrages, par respect pour la bonne Littérature.
C’est ainsi que furent composées les Stances, son plus parfait ouvrage. […] On donne d’abord ses ouvrages dans un journal ou une revue. […] Les deux ouvrages n’ont rien de commun. […] « Sans les ouvrages de M. […] Je ne connais pas le morceau, mais il est signalé dans votre dernier ouvrage.
Dans le grand nombre d’Ouvrages que cet Auteur nous a laissés, on estime particuliérement son Histoire des Papes qui ont siégé à Avignon.
Boyer de Prebrandier, [Pierre] Docteur en Médecine, de la Faculté de Montpellier, né à Montplaisant en Périgord, Traducteur infatigable de plusieurs Ouvrages Anglois sur la Médecine & sur l’Histoire, parmi lesquels on trouve une Histoire des Etats Barbaresques qui exercent la Piraterie, qu’on peut lire avec fruit sur nos Côtes.
Il a laissé des Mémoires, qui ont eu le sort commun à bien des Ouvrages de cette nature.
Une vingtaine d’Ouvrages traduits de l’Anglois n’ont pas été capables de lui faire une réputation : peut-être a-t-il mal choisi ses Originaux ?
Auteur singulier, qui n'a écrit que sur des sujets singuliers, & dont les Ouvrages en vingt volumes in-folio, conduisirent Boissat, son Libraire, à l'Hôpital : fin aujourd'hui plus ordinaire aux Auteurs qu'aux Libraires.
On a encore de lui un abrégé de la vie des plus fameux Peintres, beaucoup plus estimé que ses Ouvrages de Physique.
Tout le monde connoît son Dictionnaire François-Latin, devenu un Ouvrage classique.
Basnage, [Jacques] Ministre Protestant, frere du précédent, né à Rouen en 1653, mort en Hollande en 1723, est Auteur d’une trentaine d’Ouvrages, dont les trois quarts ont pour objet des matieres de controverse.
On trouve dans ses Œuvres mêlées, plusieurs petits Ouvrages qui annoncent un homme éclairé, un Observateur judicieux, un sage Moraliste, un Ecrivain qui, sans être de la premiere ni de la seconde classe, ne laisse pas d’avoir du mérite.
PELETIER, [Pierre le] né à Paris, mort en 1680 ; Poëte médiocre, qui faisoit des Sonnets médiocres, à la louange de tous les Ouvrages médiocres de son temps.
Il faut absolument retarder la rencontre réelle de Polynice et d’Etéocle jusqu’à la quatrième partie de l’ouvrage. […] Celui qui l’écrira ne pourra se passer ni des ouvrages de M. […] Mais alors, s’il vous plaît, l’ouvrage n’a plus tout son sens. […] C’est un excellent ouvrage d’adaptation. Il y a à louer très sincèrement aussi les interprètes de cet ouvrage très estimable.
Amyrault, [Moïse] né à Bourgueil en Touraine en 1596, mort en 1664, Théologien Protestant, qui a fait des Ouvrages de Religion, de Morale & de Biographie, dont on n’a conservé que le titre.
Ils méritent encore de l’être, quoiqu’ils aient été surpassés par plusieurs autres Ouvrages de ce genre, donnés depuis au Public.
La gloire que procurent ces sortes d’Ouvrages, est médiocre ; si elle se mesuroit sur son utilité, le Public devroit être plus reconnoissant.
Cet Auteur s’est attaché à des Ouvrages solides, qui exigent des connoissances étendues, & prouvent, lorsqu’ils sont bien faits, le talent de les placer avec intérêt & discernement.
Ceux qui préferent l’agrément à l’utilité, le chercheroient en vain dans ses Ouvrages ; mais ceux qui savent estimer les fruits d’un travail épineux, l’érudition bien digérée, présentée avec méthode & clarté, la trouveront dans son Amérique chrétienne, & dans son Histoire des Hommes illustres de l’Ordre de Saint-Dominique.
Sully Prudhomme Une inspiration saine et familière sans vulgarité ; une gaîté toujours compatible avec la tendresse ; de l’élévation et une facture aisée du vers, telles sont les qualités qui distinguent cet ouvrage (Les Villageoises).
Parmi une trentaine d’Ouvrages de compilation qu’il a publiés, on peut en compter cinq ou six faits avec soin, & très-utiles.
L’indulgence qu’on doit à son sexe a soutenu quelque temps le succès de ses Ouvrages dramatiques.
On lui doit plusieurs bons Ouvrages qui ont pour objet des matieres de Jurisprudence.
Son Ouvrage qui a pour titre Mœurs & Coutumes des Romains, offre un tableau général des usages les plus curieux & les plus singuliers de l’ancienne Rome.
Ses Ouvrages ne forment pas un grand volume ; mais il a assez bien écrit pour faire honneur à ses lumieres, à son goût, à son style, & mettre en évidence l’ineptie de ces Productions bizarres, dont le Public a eu la bonté de s’infatuer.
COMBEFIS, [François de] Dominicain, né à Marmande, dans le Diocese d’Agen, en 1605, mort à Paris en 1679 ; Compilateur laborieux & intelligent, à qui l’on doit une nouvelle Bibliotheque des Peres à l’usage des Prédicateurs, & des Traductions de plusieurs Ouvrages de Religion.
On ne peut lui refuser de l’esprit & du talent pour écrire ; mais dans ses Ouvrages, qui ne sont que des Romans, elle a plus consulté l’imagination que la nature.
Le style de ces deux Ouvrages est peu soigné.
Il a laissé plusieurs Ouvrages relatifs à son Art, dont la lecture peut intéresser l’Artiste & l’Amateur.
Ses Cours d’Architecture militaire, civile & hydraulique, son Traité des Fortifications, son Dictionnaire portatif de l’Ingénieur, sont des Ouvrages qu’on estimera toujours, parce qu’ils remplissent leur objet de la maniere la plus courte & la plus instructive.
Les vers Latins, & les autres Ouvrages de Bigot ne valoient pas la peine qu’on s’attachât si fort aux anecdotes de sa vie.
Nous ne la rapporterons point, parce qu’elle est fort connue ; nous avertissons seulement qu’elle est défigurée dans beaucoup de compilations, & dans celle, entre autres, qui a pour titre, Nouveau Dictionnaire historique, Ouvrage plein d’erreurs, de fautes & de confusion.
Il est moins connu par ses Ouvrages, que par ses démêlés avec Bayle, Bossuet, M.
Les autres Ouvrages de Languet consistent en des morceaux d’Histoire, & des Traités de Politique, assez médiocrement écrits, qui furent cependant recherchés dans leur nouveauté, faute de mieux.
Il est aisé de juger, par ces deux Ouvrages, qu’il s’est fait de la Littérature un amusement, plutôt qu’une occupation.
On a de lui des Traductions de certains Peres de l’Eglise, & de quelques Ouvrages sur l’Ecriture-Sainte, qui prouvent qu’il étoit habile dans la connoissance des Langues savantes.
Mon ami, il n’est guère moins difficile de faire prendre des laines pour de la couleur, que de la couleur pour des chairs, et je ne crois pas qu’il y ait quelque chose dans toute l’Europe qui puisse lutter contre nos ouvrages des Gobelins.
Ce n’est pas là le seul de ses Ouvrages : il en a fait un grand nombre d’autres, dont on n’a retenu que le titre.
Si l’on ajoute qu’elle a fait encore une excellente Traduction des Histoires de la Maison de Tudor & de la Maison de Plantagenet, on conviendra sans peine qu’elle a honoré son sexe par de bonnes études, & rendu service au Public, en lui procurant deux bons Ouvrages Anglois.
Tous ses Ouvrages de Physique, de Morale & de Belles-Lettres, fourniroient à peine la matiere d’un très-petit extrait à quiconque se borneroit à en tirer les choses passables, qu’on peut y trouver par intervalle ; tout y est diffus, plat & commun.
Ses Ouvrages polémiques sur la Morale, la Politique, la Controverse, ont été estimés dans leur temps ; mais leur mérite a disparu avec les causes qui les ont produits.
Son Livre des Loix civiles dans leur ordre naturel, excellent dans son espece, très-estimé de ceux qui étudient le Droit & la Morale, n’est point dépourvu du mérite littéraire, par la maniere pure & lumineuse dont il est écrit, & sur-tout par l’Introduction qui est à la tête de l’Ouvrage.
Auteur original de plusieurs Ouvrages originaux, & qui, en prenant la plume, semble ne s’être proposé que son amusement & celui des Lecteurs qui aiment un style singulier.
On voit, par la lecture de ses Mémoires, mis son nom à ses Ouvrages, n’est pas moins connu des Gens de Lettres.
Pierre-Joseph Macquer, son frere, de l’Académie des Sciences, né à Paris en 1718, est Auteur de plusieurs Ouvrages de Chimie, qui lui ont procuré un nom célebre dans la Physique & la Médecine.
Comme ses Ouvrages sont plus d’un Physicien que d’un Littérateur, nous nous contenterons de dire que Louis XIV, en passant par Toulouse, lorsqu’il venoit d’épouser l’Infante d’Espagne, ne dédaigna pas de visiter la Cellule de ce Religieux.
Ce dernier Ouvrage lui a attiré les anathêmes de leur Chef ; mais cette étrange maniere de réfuter les bons Ecrits, n’a point nui au succès de ce Livre, & ne découragera pas sans doute le zele de l’Auteur.
Sans son fameux Livre de la Puissance ecclésiastique & Politique, on pourroit ignorer qu'il a été Syndic de la Faculté de Théologie, Grand-Maître du Collége du Cardinal le Moine, & qu'il a fait quelques autres Ouvrages, aujourd'hui entiérement inconnus.
Le seul Ouvrage de cet Auteur, qu'on lise encore aujourd'hui, est sa Version Françoise de Galistan, ou de l' Empire des Roses, composé par le Poëte Saay.
La Traduction de plusieurs Ouvrages Anglois, tels que l'Histoire d'Angleterre, par Smolett, celle de la Guerre de l'Inde, celle des Découvertes faites par les Européens, &c. l'ont fait connoître avantageusement dans la Littérature.
J’en salue, dans votre ouvrage, une réalisation faite pour me toucher et m’inspirer confiance dans mon idéal.
Francis Melvil Voici un élégant volume (Le Poème du siècle), qui ne contient pas-moins de douze à treize mille vers… Il renferme, je crois, tous les genres de vers et de strophes connus… L’ouvrage contient deux parties distinctes : la première est tout historique ; la seconde est la peinture animée, vivante, des efforts de notre siècle pour se reconstituer une croyance.
Je n’analyserai point cet ouvrage, mais, en passant, qu’il me soit permis d’en louer la claire ordonnance, ses qualités pures et bien lyriques.
que par ses propres Ouvrages, qui ne sont pourtant pas sans mérite.