A la fin, la pauvreté contraignit Homère de cesser sa vengeance & ses voyages, de se fixer à Chio, & d’y lever une école.
Ces vices, dans le siècle de Louis XIV, se composaient avec la religion et la politesse, maintenant ils se mêlent à l’impiété et à la rudesse des formes : ils devaient donc avoir dans le dix-septième siècle des teintes plus fines, des nuances plus délicates ; ils pouvaient être ridicules alors : ils sont odieux aujourd’hui.
Elle ne sera mise définitivement en circulation qu’avec la seconde partie, que j’espère pouvoir faire paraître à la fin de l’année 1830.
À tout moment les plus fins y sont pris.
Il faut donc qu’il se jette dans des chants, plûtôt nobles et imposans qu’expressifs, et parce que la nature ne lui aide pas à varier ces chants, il faut encore qu’ils deviennent à la fin uniformes.
Je passe devant la maison de Michas… et tout à coup je vois quelque chose qui, partant du sol, montait si haut que mes yeux n’en pouvaient voir la fin.
Les Phéniciens portaient déjà sur les côtes de la Grèce l’ivoire, la pourpre et cet encens d’Arabie dont la grotte de Vénus exhale le parfum ; en outre, du lin ou byssus le plus fin, de riches vêtements.
On ne les distingue bien qu’en démêlant les nuances fines qui les caractérisent. […] Ses moyens sont autres, parce qu’elle a une autre fin. […] Sa contexture, ses situations, et sa fin, étant différentes, il lui faut d’autres secrets pour se développer. […] Nous déduirons de ces deux événements que l’action tragique doit avoir une origine, une suite, et une fin préméditée. […] La tragédie n’a d’autre fin, dit Aristote, que de purger la terreur et la pitié par l’effet de ces passions même.
Je le répète : la fin du monde ou le commencement d’un monde ? […] Il a l’oreille fine aussi et démêle assez bien le vrai du faux dans ce qu’il entend dire. […] Le poëme, comme un très fin, très ordonné, très fluide tissu, n’a ni trous ni paillettes. […] Mais il lui a fallu toute cette intensité précisément et toute cette simplicité pour parvenir sûrement à cette belle fin. […] Il a de l’aisance grasse d’un prélat qui porte sans excès de gravité son costume austère et, d’esprit fin, ô diaboliquement fin !
Il a bien fait ; car son goût est fin et son sentiment juste. […] Elles appartiennent à l’homme par leur principe et par leur fin. […] Zola, quoi qu’il fasse, n’y saurait mettre une fin. […] C’est là sans doute un assez fin morceau de rhétorique. […] La sixième coalition mit fin au royaume de Westphalie.
messieurs les Intellectuels, savez-vous que vous m’ennuyez, à la fin ! […] et comme elle étonna le fin fond du boulevard où se cachait mon héros enfariné ! […] Perron ne donne point son adresse à la fin de la phrase. […] Sa barbe fine et blonde est symétriquement divisée ; ses cheveux longs, bouclés et soyeux, lui donnent une physionomie de Christ. […] Peut-on estimer long ce qui doit prendre fin ?
A la fin de ses jours, il est devenu sénateur, plus heureux que Renan, qui rêva, sans jamais pouvoir l’atteindre, un fauteuil au Luxembourg. […] Bergeret est taquiné, dans la vie, par ces mille piqûres que ressentent vivement les natures fines. […] Sa pioche est d’or fin, sa pelle est un bijou. […] Attendons la fin de ce tournoi. […] Ramuntcho (autrement dit le petit Raymond) est le plus fin contrebandier d’Etchezar, le plus vigoureux pelotari des Pyrénées, le plus fin danseur de fandango, qui ait jamais tourné sur la place de l’église, durant les soirs d’été, tandis que la lune écornait son croissant aux cimes abruptes de la Gizune.
* * * — La mort pour certains hommes n’est pas seulement la mort, elle est la fin du propriétaire ! […] À la fin il s’informe des peintres de mœurs des époques antérieures. […] Elles ont une tenue pareille, la même toilette, des enfants qu’elles promènent en ayant l’air de les aimer — et à la fin de la saison, elles arrivent à se faire à elles-mêmes l’effet d’être mariées. […] Toute la journée, il nous en lit de ces notes, et à la fin de cette journée, entièrement chambrée, nous avons la fatigue de tous les pays parcourus et de tous les paysages dépeints. […] Flaubert, qui vient de nous lire la fin de son voyage et son retour par la Grèce, veut encore lire, veut encore causer, et nous dit qu’à cette heure, il commence seulement à s’éveiller, et qu’il ne se coucherait qu’à six heures du matin, si nous n’avions pas envie de dormir.
C’est à peine si, à la fin du second acte, deux vers, deux vers sans plus, nous ont appris qu’il devait épouser Antigone. […] Jusqu’à la fin du quatrième acte, Créon n’est qu’un croquemitaine odieux et monotone. […] Maurice MæterlincK (chez Edmond Deman, Bruxelles), suite et fin. […] Piotr arrive alors, c’est un petit hébreu grêle, pâle et fin, avec de beaux yeux : une fille. […] La fine commère s’enhardit de plus en plus.
Puis il s’arrêta, attendant la fin qu’il était venu chercher. […] On se tordit encore jusqu’à la fin de la déclamation. […] la France juive, la Fin d’un Monde, étaient des livres modérés aux yeux de leur auteur ? […] C’est là qu’il apprend la fin tragique de son père. […] Il fallait bien forcer un peu les traits pour vous rendre mieux reconnaissable ce monstre : le jeune homme de lettres en cette fin de siècle.
On peut remarquer seulement que vers la fin il est bien dur pour la noblesse française, qui n’a pas été seulement en tête dans les batailles, mais aussi dans les choses de l’esprit (La Rochefoucauld, Saint-Simon.) — Le grand Condé soutenait Boileau, et le maréchal de Richelieu appuyait Voltaire.
Dans le morceau qu’il vient de publier très à propos, il fait preuve d’un esprit fin, rapide, brillant et à la fois politique ; il a été successivement ambassadeur à Rio, à Lisbonne, et en dernier lieu à Copenhague.
La publication de ces Lettres de Benjamin Constant, commencée dans le journal la Presse après la mort de Mme Récamier, a été interrompue par un procès dans lequel l’avocat de Mme Colet s’est fait à son tour le défenseur de Benjamin Constant contre ce qu’il appelait nos interprétations trop fines et subtiles.
Sa forme exquise, c’est cet esprit sans épithète, fine expression de rapports difficiles à démêler, qui surprend, charme, et parfois confond par l’absolue justesse, où l’expression d’abord fait goûter l’idée, où l’idée ensuite entretient la fraîcheur de l’expression.
Les cheveux noirs sont légèrement frisottants et crêpelés, ce qui leur donne l’air ébouriffé ; le teint d’un brun mat, les dents blanches, petites et espacées, les lèvres pourprées d’un rouge de corail, les yeux petits et un peu enfoncés, mais très vifs, et qui prennent l’air malin quand le rire les éclaire, les narines ouvertes, les sourcils fins et droits, l’oreille exquise, le col un peu fort et très bien attaché, sont d’une sphinge tranquille et divine, ou d’une guerrière de Thyatire dont la beauté simple, accomplie et idéalement parfaite ne peut fournir aucun thème d’illustration aux dessinateurs de La Comédie humaine.
Vous aviez une robe blanche Et deux gentils brins de pervenche, Oui, de pervenche, Dans les cheveux… … À la fin du Théâtre chez Madame, il a publié (depuis) plusieurs sonnets d’une désespérance absolument bouddhique.
Vacquerie m’ont très souvent fait songer à la façon fine et sèche de certaines comédies (trop peu connues), de qui ?
Le talent particulier qu’il a eu de mettre à la portée de tout le monde les matieres les plus abstraites, de revêtir de la clarté & des agrémens du style les sujets les plus ingrats ; de répandre dans ses Ouvrages les connoissances les plus étendues sans affectation, avec ordre & dans la plus grande précision ; de dominer, par l’aisance de son esprit, tout ce qui se présentoit sous sa plume, dans les genres les plus opposés & les plus difficiles ; lui assure la gloire d’une intelligence prompte, fine, profonde, & celle du mérite rare d’avoir su communiquer aux autres, sans effort, ce qui paroissoit, avant lui, au dessus de la pénétration du commun des Lecteurs.
C’est dommage que le style du Panégyriste ne réponde pas à la sagesse de sa critique : il est communément froid & maniéré, par l’affectation puérile de l’Auteur à vouloir toujours donner à ses pensées une physionomie fine & spirituelle.
Les uns veulent qu’il ait jusqu’à la fin bravé la mort & la divinité.
Il dit lui-même qu’il n’avoit de talent que celui d’entrer dans la plus fine métaphysique de la Grammaire.
Dans la première, aucun des personnages n’a dessein de traverser l’action, qui semble devoir aller d’elle-même à sa fin, mais qui néanmoins se trouve interrompue par des événements que le pur hasard paraît avoir amenés.
Loin de flétrir l’imagination, en lui faisant tout toucher et tout connaître, il a répandu le doute et les ombres sur les choses inutiles à nos fins ; supérieur en cela à cette imprudente philosophie, qui cherche trop à pénétrer la nature de l’homme et à trouver le fond partout.
Voyez la note F à la fin du volume.
C’est sur quoi nous nous étendrons davantage à la fin de la seconde partie de cet ouvrage.
Mais vers la fin du premier âge, les peuples descendent plus près de la mer.
La fin de l’automne ayant prévenu celle de notre ouvrage, nous ne pûmes nous le communiquer achevé, parce que nous fûmes obligés de nous séparer ; mais nous le fîmes deux ans après. […] Il haïssait tous ces présents dont l’usage est universel en Orient pour obtenir les grâces et les emplois, et il ne manquait point de faire entrer dans les coffres du roi tous ceux qu’il apprenait que les ministres recevaient ou se faisaient donner à cette fin. […] Ensuite, on trouve les marchés de gros cuir, et ceux de cuir fin ; les fripiers de grosses hardes, les vendeurs de grosses toiles, les batteurs de coton, pour la doublure des habits ; les chaudronniers, les changeurs, lesquels sont sur de petits établis de trois à quatre pieds en carré, ayant de petits coffres de fer à côté d’eux, et un cuir au devant pour compter ; les médecins, qui ont leur étalage sur de petits échafauds semblables. […] Il y a dans celle du milieu, qui fait face au salon, il y a, dis-je, de chaque côté neuf mangeoires de chevaux, auxquelles les jours de solennités, comme à des audiences d’ambassadeur, on attache avec des chaînes d’or autant de chevaux des plus beaux de l’écurie du roi, couverts et harnachés de pierreries, et l’on met auprès tous les ustensiles d’écurie, qui sont aussi d’or fin, jusqu’aux clous et aux marteaux. […] Au haut du salon, tout alentour, sont attachés des rideaux de fin coutil, doublés de brocart d’or à fleurs, qu’on tire du côté du soleil en les étendant jusqu’à huit pieds de terre, comme une tente, ce qui rend le salon très-frais.
Jeudi 31 janvier À la fin de la soirée, arrive Helleu, qui a passé toute la journée à peindre par ce froid, les statues de Versailles, à demi ensevelies sous la neige, parlant de la beauté de spectacle et du caractère de ce monde polaire. […] » Mardi 28 mai Aujourd’hui, Mme Segond-Weber m’est amenée par Montesquiou, venant me demander de jouer La Faustin ; je suis frappé de sa beauté, de la fine ciselure de ses traits, de son pénétrant regard noir. […] » ajoutant, que c’est au fond la fin d’un pays. […] Et voici dans « la Famille Pajou » les types, et la mode presque rustique, de la bourgeoisie jeune et vieille de la fin de l’Empire. […] » — et parfois, pensant à cette vie abominable de travail, que je lui ai imposée, j’ai comme des remords, et la crainte d’avoir hâté sa fin.
Cette masse était pareillement masqué par un rocher antérieur qui se séparant du premier, formait un canal d’où se précipitaient en torrent des eaux qui venaient, sur la fin de leur chute, se briser en écumant contre des pierres détachées… eh bien ! […] Le fait est que nous n’éprouvâmes d’autre tempête que celle du premier livre de Virgile, que l’un des élèves de l’abbé nous récita par cœur ; et telle fut la fin de notre première sortie ou promenade. […] Je me mêlai à l’entretien de nos philosophes, qui devinrent à la fin si brouillés, si bruyans que, n’étant plus d’âge aux promenades du parc, je pris furtivement mon chapeau et mon bâton, et m’en allai seul à travers champs, rêvant à la très-belle et très-importante question qu’ils agitaient, et à laquelle ils étaient arrivés de fort loin. […] — C’est que la société leur a fait un goût et des beautés factices. — Il me semble que la logique de la raison a fait bien d’autres progrès que la logique du goût. — Aussi celle-ci est-elle si fine, si subtile, si délicate, suppose une connaissance si profonde de l’esprit et du cœur humain, de ses passions, de ses préjugés, de ses erreurs, de ses goûts, de ses terreurs, que peu sont en état de l’entendre, bien moins encore en état de la trouver. […] Vous n’y pensez pas, cher abbé ; j’aurais été à la fin de mon oraison, que vous en seriez encore au premier mot ; à la fin de ma description, que vous n’eussiez pas esquissé la première figure de mon tableau. — Ma foi, vous pourriez bien avoir raison. — Si je l’ai !
Les délices permanentes sur lesquelles avait compté ce maudit ne cesseront pas, en effet, et ta misère non plus n’aura pas de fin. […] Chevauchées terribles, ardentes, sans fin. […] … Se voir dénoncé — indirectement — mais dénoncé tout de même, au Parquet, comme je l’ai été ces jours derniers, par Le Fin de siècle — vous avez bien lu, par Le Fin de siècle — pour attentats à la pudeur et outrages à la morale publique, où trouver, je vous le demande, quelque chose d’aussi absolument réjouissant ? […] Le Fin de siècle voudrait bien savoir ce que c’est que la morale, et il demande à ce qu’on la définisse enfin, d’une façon « légale ». […] … Il arriva même, à ce propos, une aventure, que conte Le Fin de siècle, et qui m’inquiète, m’obsède, me poursuit, comme une nouvelle d’Edgar Poe.
Sur la fin, sa cour, qui le voyait de près, se départit la première de cette adoration. […] Ils montrent qu’il n’y avait pas un long chemin à faire pour passer de la fin du règne de Louis XIV à la régence du duc d’Orléans. […] La fin du règne de Louis XV fut signalée par un grand dérèglement en toutes choses. […] La postérité aura peine à croire que Paul et Virginie ait été composé à la fin du dix-huitième siècle. […] Voyez à la fin, l’article de madame de Staël.
Adolphe Thiers alla, vers la fin de 1815, suivre les cours de droit à la faculté d’Aix. […] Thiers se chargea aux Tablettes du bulletin politique (signé***), qu’on attribua d’abord à la fine plume de M. […] Il avait des amis artilleurs à Vincennes, il causait et discutait sur le terrain avec eux, se faisait démontrer les fortifications, l’attaque, la défense, et rien ne le flattait tant que d’être salué par eux, à cette fin d’école, un bon officier du génie. […] Je suis à la fin de ce siége de sept mois terminé par un véritable assaut ; j’en ai hâte, car, après tout, je ne veux pas franchir d’un pas en politique le seuil de juillet 1830. […] Malgré l’excellence des plumes politiques, malgré la distinction de quelques collaborateurs littéraires, tels que Mérimée, Peisse, la critique fine, la culture délicate eut peu d’accueil et d’accès ; la poésie surtout s’y trouva presque toujours traitée avec rigueur et un peu rudoyée comme dans un camp.
À la fin de l’an, mon maître eut besoin d’aller à Florence, pour y vendre des balayures d’or et d’argent qu’il avait amassées ; et, comme le mauvais air de Pise m’avait donné la fièvre, je l’y accompagnai. […] Lucagnolo, impatient de savoir ce que j’avais reçu, en présence de ses garçons et d’autres voisins qui étaient curieux de voir la fin de notre contestation, prit son sac avec un sourire moqueur, et le versant avec grand bruit sur l’atelier, nous fit voir vingt-cinq écus de monnaie : moi qui étais piqué des cris d’étonnement de la compagnie, et de ses mauvaises plaisanteries, j’entrouvris mon sac ; et, voyant qu’il était rempli d’or, les yeux baissés, sans dire mot, je le soulevai en l’air avec deux mains ; et le faisant bruire comme la trémie d’un moulin, j’en fis sortir en or la moitié plus d’argent que lui ; de sorte que ceux qui d’avance se moquaient de moi se mirent à crier : Lucagnolo, la monnaie de Benvenuto est plus belle que la tienne ! […] À la fin, il me menaça de venir avec tant d’Espagnols qu’il aurait raison de moi, et me quitta en courant. […] Les grands artistes se réunissent pour fêter, dans une orgie peu décente, la fin de la maladie. […] quelle fin ont eue ses talents admirables !
À la fin d’une lettre à Boileau, il fait cet aveu : « Plus je vois décroître le nombre de mes amis, plus je deviens sensible au peu qui m’en reste. […] Je la crois moins intelligente que l’équivoque Maintenon et que la fine et ironique La Fayette. […] Précepteur du petit-fils du grand Condé, hôte d’une famille de fauves, il y échappe aux familiarités humiliantes et meurtrières (vous savez la fin de Santeuil) à force de réserve et de respect exact et froid. […] En même temps il montrait, dans ses délicieuses Intimités, une sensualité fine et languissante, maladive un peu. […] Elles se sont mises à écrire à leur tour ; et la grâce la plus aisée, l’expérience la plus fine et la plus clémente, le spiritualisme le plus délicat ornent leurs récits ; et c’est en ajoutant au meilleur de ce qu’il passait pour représenter qu’elles gardent le nom dont elles sont dépositaires.
Des commencements difficiles, une fin cruelle, des espérances renaissantes et toujours trompées, une ambition sans scrupule et en même temps sans prudence, le funeste privilège d’inspirer des passions profondes et de ne les point ressentir, de connaître et de peindre, avec une force incomparable, les misères de la nature humaine, et de pouvoir être cité soi-même comme un vivant exemple de la vérité de ces peintures, telle fut en ce monde la destinée de Swift qui s’y résigna d’autant moins qu’il la comprit davantage, et qui prit l’amère habitude de relire, chaque fois que l’année ramenait le jour de sa naissance, le chapitre de l’écriture où Job déplore la sienne et maudit cette nuit fatale où l’on annonça dans la maison de son père qu’un enfant mâle était né. […] est-elle restée, pour plaire à son adorateur, dans ces hautes régions romanesques, ou descend-il pour elle à agir avec une fin moins séraphique, ou pour tout concilier, associent-ils les livres et l’amour ? […] Avant la fin de cette année même, Vanessa, qui avait perdu sa sœur et qui était livrée, sans consolation, au sentiment de son abandon, se décida à chercher le véritable secret de la conduite de Swift. […] Elle approchait de sa fin et ne voulait pas mourir loin de lui ; elle espérait mourir publiquement sa femme. […] Cette longue agonie, dont ses meilleurs amis souhaitaient la fin, se prolongea jusqu’au 19 octobre 1745.
. — Prométhée lui trace son itinéraire et lui prédit la fin de ses peines. […] La crainte des Dieux nouveaux est le commencement et la fin de toute sa sagesse. […] Sois humble comme il convient, cherche la fin de tes maux. […] Tous couvant des secrets terribles, déclarant leur fin prochaine aux puissances régnantes, sachant ce qui doit périr et ce qui doit naître, tourmentés de l’avenir qui s’agite en eux. […] Mais une sentence fatale annulait ce pacte de paix. « — N’espère point la fin de ton supplice, avant qu’un des dieux veuille prendre ta place et descendre vers le sombre Hadès », avait dit Zeus par la bouche d’Hermès au Titan rebelle.
Il affirme de même, et toujours d’une façon péremptoire, que l’artiste n’a pas à se préoccuper de la technique, qu’il n’a pas à apprendre patiemment son métier ; l’artiste crée, par une espèce de divination : « Nel processo della produzione artistica non entra mai nessun elemento pratico, o tecnico che si voglia dire : la spontaneità fantastica regna, senza rivali, dall’inizio alla fine di quel processo ; il concetto di tecnica è affatto estraneo cosi all’ Estetica pura come alla vera e propria critica d’arte43. […] Les deux premiers actes remplissent une soirée ; acte III : le lendemain matin ; acte IV : à la fin de l’après-midi ; acte V : au matin suivant. […] Pour le temps : matin d’été — le même jour, au soir — le lendemain, fin d’après-midi — la matinée suivante — le même jour, vers minuit. […] Acte I : fin d’après-midi ; acte II : le matin suivant ; acte III : au soir du même jour. […] On le voit nettement par un passage de la République (livre VI, à la fin) et par toute la conclusion du Banquet. » — M.
À la fin, — comme il fallait lever le rideau, — l’Asiatique prend un parti vif et animé. […] Mais, pour arriver à la fin de la lecture, chacun des orateurs a été mis dans la nécessité de retirer son habit. […] Après la fin du spectacle, les deux artistes remontèrent dans leurs loges, — sérieux et inquiets. — L’ère de l’enthousiasme sincère s’était mal inaugurée. […] Vers la fin du jour, et comme il avait amassé une assez belle recette, le balayeur, ayant quitté la place, prit son balai, et se mit à détruire son travail du matin, en effaçant le passage qu’il avait tracé au milieu de la boue. […] FIN.
A défaut de métaphores, l’Astrée est pleine de fines observations notées avec délicatesse. […] Racine en avait, et du plus fin ou du plus cruel ? […] Linné, sur la fin de sa vie, relisait ses œuvres en s’écriant parfois : « Que c’est beau ! […] Verhaeren, qu’on la fît repasser par un second blutoir plus fin et plus patient. […] » Les poètes de la Pléiade, Desportes encore, suppriment volontiers l’e à la fin des mots.
… elle en a, Covielle, du plus fin et du plus délicat. […] A la fin, le roi promit de laisser jouer la pièce. […] Molière a raison, je vous jure, et le zèle de ces gens est intolérable à la fin. […] Il est, il faut le redire à la fin de ce livre, l’incarnation même de l’esprit de notre France. […] Quelle fin attristante et quelles piteuses funérailles alors !
Sans cela, nous ferions dans nos recherches ce travail inutile et sans fin que nous représente la fable Sisyphe, qui roule toujours son rocher qui retombe sans cesse au point de départ. […] Maintenant cette aspiration de l’esprit humain aura-t-elle une fin, trouvera-t-elle une limite ? […] L’âme immortelle, force intelligente et raisonnable, gouverne directement la matière du corps, la met en œuvre, la dirige vers sa fin. […] À la fin du siècle dernier, Lavoisier et Laplace vinrent démontrer qu’il n’y a pas non plus deux chimies, l’une pour les corps bruts, l’autre pour les êtres vivants. […] Les propriétés physiques étant éternelles, dit-il, les corps bruts n’ont ni commencement ni fin nécessaires, ni âge, ni évolution ; ils n’ont de limites que celles que le hasard leur assigne.
Le cardinal premier ministre, Consalvi, y venait tous les soirs prendre le vent de l’Europe ; il s’y délassait, dans des entretiens aussi libres que fins, des soucis du gouvernement pontifical entièrement remis à ses soins. […] Ces deux hommes se ressemblaient étonnamment de figure et de caractère ; tous les deux portaient sur une taille haute et mince une tête noble, pâle, gracieuse, pensive, loyale et fine, beaucoup plus grecque de contours et de traits que romaine ou vénitienne ; ils étaient du même âge à l’œil, de cet âge heureux pour les hommes d’État et pour les artistes, où le soleil de la vie n’éclaire plus que le sommet (le front) comme à cette heure de la soirée où le soleil du jour n’éclaire plus que les cimes. […] Condamnée à reproduire sans fin des types invariables, où la figure humaine se dégrade en d’étranges associations avec des formes animalesques, elle est l’expression de ce peuple mystérieux, soumis et grave, qui voit dans la vie des animaux une image de la vie divine et un modèle à suivre, afin de participer lui-même, par l’asservissement à une règle imposée, à l’immutabilité sacrée des lois de l’univers. […] Après nous être un moment rafraîchis dans cet humble asile d’une simple et cordiale hospitalité, si douce à rencontrer sous un ciel brûlant, à huit cents lieues de son pays, à la fin d’une journée de tempête, de soleil et de poussière, M.
Marius succombe à la fin, le dernier, dans son fossé de feu ; on l’emporte au cabaret. […] C’est l’ensemble, c’est le composé de toutes les lois absolues dont le Créateur de ce pauvre embryon de Dieu, nommé l’homme, a formé sa courte et imparfaite créature, en le jetant, on ne sait pour quelle fin (châtiment, expiation, germination, mais, en tout cas, misère), sur ce petit globe misérable lui-même, composé d’un éclair de temps, d’un atome d’espace, d’un nombre infinitésimal de jours, d’un éclair de vie et d’une nuit de mort ! […] L’hydre au commencement, l’ange à la fin. » XXX Ces pages sont très belles, mais, de quelque mot qu’on se serve, de quelques phrases qu’on les pare, il n’y a, il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais que deux philosophies sociales ici-bas : La philosophie sociale des jouissances matérielles à multiplier et à faire convoiter de bonne foi à tous les hommes ; La philosophie sociale du spiritualisme et de la résignation pieuse à l’ordre douloureux de la nature, ce décret absolu du Créateur, ce fait accompli, et tristement accompli, du destin ; l’imperfection, la douleur, le travail et la mort, pour mériter un autre sort dans le monde ascendant et invisible dont la terre est la ténébreuse avenue. […] Malgré ses protestations sincères et courageuses contre toute coercition violente à ses fins, la seule magie de son éloquence, les seuls mirages de ses promesses, la seule séduction de ses songes dorés, font de son livre un livre malsain de fait.
Sur la fin de sa vie, son imagination ayant perdu de sa vivacité et sa raison s’étant fortifiée, il laisse voir quelque intention de juger les choses qu’il raconte. […] Il assista à la bataille de Nancy, et il vit la fin de cette puissante maison de Bourgogne, dont la fortune, un moment éblouissante, ressemble si fort à la renommée de ses historiens et de ses poëtes, de leur vivant portés si haut et si enviés, aujourd’hui relégués, par lambeaux, dans des recueils où l’on compte mais où l’on ne pèse pas les noms. […] Fidèle jusqu’à la fin à la maison de Bourgogne, Olivier de la Marche croyait continuer la chronique de cette maison en écrivant celle de Maximilien d’Autriche, qui avait épousé Marie, fille du duc Charles. […] Je ne me plains donc pas de la triste fin qu’ont eue George Chastelain, l’auteur de ce beau portrait, et Christine de Pisan, la première qui eut l’honneur de s’aider de l’antiquité, et la première oubliée.
Goncourt, si riche en recherches originales, mais si dépourvu d’esprit critique, et l’Étude sur Chateaubriand et son époque, de Sainte-Beuve, le fin et malicieux critique. […] Les Renés à la fin du siècle dernier pullulaient, pauvres et fiers, assoiffés de plaisirs, torturés par l’ambition et rêvant de fortunes subites, inactifs et toujours inquiets, toujours en quête d’un « bien inconnu ». […] La Delphine de Mme de Staël s’engage dans un vœu analogue, c’était l’époque des engagements solennels ; les hommes étaient si variables qu’on ne savait quoi inventer pour les empêcher de changer avec les événements, d’opinion, de principes, de sentiments et de conduite : ils juraient une constitution à la fin de l’été et avant la chute des feuilles ils en votaient une autre. […] Eschyle et Aristophane, ces géants du drame et de la comédie, ressuscités et transportés dans le Paris de cette fin de siècle, seraient aussi incapables d’écrire la Théodora de Sardou, et le Plus heureux des trois de Labiche, qu’il était impossible à Hugo de refaire une des parties perdues de Prométhée, ou à Leconte de Lisle d’ajouter une strophe à la Chanson de Roland ou à n’importe quel chant barbare.
« Cependant la littérature sanscrite, grâce aux travaux des savants anglais dans l’Inde, acquérait de jour en jour une plus grande extension, et leurs mémoires de plus en plus intéressants, consignés dans le premier recueil des Asiatic-Researches, finirent par éveiller ma curiosité, au point que je me déterminai un beau jour (c’était vers la fin de 1806) à essayer de comprendre quelque chose à l’indigeste compilation dont je viens de parler, et je me suis mis à bégayer l’alphabet. […] Je persévérai dans mes études, et vers la fin de 1813 je résolus de vaincre les seules difficultés qui me restaient encore, et je me crus enfin en état de publier ce chef-d’œuvre, sinon avec toute la perfection désirable, du moins avec la conscience de n’avoir rien négligé pour me rapprocher autant que possible de mon modèle. […] « Oui, je distingue à merveille, sur le sable fin dont est couvert le petit sentier qui y aboutit, la trace récente de ses pas, de ce pied charmant qui s’y est moulé dans toute sa perfection. […] Les compagnes de la jeune mère s’écrient : « Nous apercevons, flottant aux branches d’un grand arbre, un voile céleste, du lin le plus fin, imitant dans sa blancheur la lumière argentée de la lune, sûr présage du bonheur qui attend Sacountala. » Un autre arbuste distillait une laque admirable, destinée à teindre du plus beau rouge ses pieds délicats ; tandis que, de tous côtés, de petites mains charmantes, qui rivalisaient d’éclat avec les plus belles fleurs, se faisant jour à travers le feuillage, répandaient autour de nous ces joyaux de toute espèce, dignes de briller sur le front d’une reine.
Quoi, nous sommes ce peuple qui, à la fin du dernier siècle, — hier, au moment où nos pères venaient de naître, — illumine le monde entier par les éclats merveilleux de la plus sublime révolution qui se soit jamais accomplie ; nous sommes ce peuple qui, traversant l’Europe au bruit du canon, va porter à toutes les nations les germes d’une liberté encore endormie peut-être, mais que j’entends sourdre sous la terre ; nous sommes ce peuple qui se débat glorieusement à travers les neiges meurtrières et qui force, par sa défaite même, toutes les races à venir s’asseoir chez lui au grand banquet de la civilisation ; nous sommes ce peuple qui souffre d’une gestation d’avenir ; nous sommes ce peuple qui a eu tant de gloires magnifiques, tant de poignantes humiliations, et il faut donner des récompenses nationales à ceux qui chantent en français de cuisine les Grecs et les Romains ! […] Elle s’agite, elle tremble sur ses pôles ; elle jette à l’oubli ses lois, ses rois et ses chefs ; elle semble prise de vertige et se retourne de convulsions en convulsions ; les timides s’épouvantent et s’écrient : C’est la fin du monde ! […] À l’heure qu’il est le diable s’appelle Croquemitaine et fait peur aux petits garçons qui ne sont pas sages, on l’enferme dans des boîtes à surprises, et il n’emporte plus que Polichinelle à la fin des pièces du théâtre de Guignole. […] Figurez-vous ceci cependant : la littérature de France se déclarant en grève et restant dans le silence ; l’Europe épouvantée se tournerait de toutes parts pour chercher la lumière et roulerait, pleine d’angoisses et de terreurs, à travers des ténèbres sans fin.
Mais, pour que la chose se passât ainsi, il faudrait que le cours de notre existence consciente se composât d’états bien tranchés, dont chacun eût objectivement un commencement, objectivement aussi une fin. […] De quel droit supposer que la mémoire choisit l’un d’eux, divise la vie psychologique en périodes tranchées, attend la fin de chaque période pour régler ses comptes avec la perception ? […] On fait fausse route quand on étudie les fonctions de représentation à l’état isolé, comme si elles étaient à elles-mêmes leur propre fin, comme si nous étions de purs esprits, occupés à voir passer des idées et des images. […] Le mot apparaît alors comme nouveau, et il l’est en effet ; jamais, jusque-là, notre conscience n’en avait fait un point d’arrêt ; elle le traversait pour arriver à la fin d’une phrase.
Villeroi, ligueur malgré lui comme Jeannin, est de cœur ou du moins d’esprit avec Henri IV ; il ne se considère engagé avec le mauvais parti qu’à bonne fin et en vue de ménager une négociation entre le roi et le duc. […] Le président Jeannin, envoyé à Madrid sur la fin de l’année 1590, revint en août 1591 avec une réponse précise à cette question jusque-là douteuse.
Il écrivait à la fin d’un de ses rapports au ministre : « Les généraux sont malades ou absents, les canons me font faux bond, mais Ça ira ! […] Que le Dugommier vif et franc, brave et simple autant qu’habile, et dont les talents n’éclatèrent également qu’à la fin de la carrière, paraît donc supérieur à ce Dumouriez, qui fut un libérateur aussi à son heure, mais qui ternit sa gloire, de tout temps un peu équivoque, par les intrigues manifestes et les manigances prolongées de sa dernière vie !
Chateaubriand jugé par un ami intime en 1803 (suite et fin) Mardi 22 juillet 1862 II. […] Nous faisons pour notre compte de simples monographies, nous amassons des observations de détail ; mais j’entrevois des liens, des rapports, et un esprit plus étendu, plus lumineux, et resté fin dans le détail, pourra découvrir un jour les grandes divisions naturelles qui répondent aux familles d’esprits.
Nisard pour secrétaire : ce qui lui a valu un fin et judicieux appréciateur de plus. […] Appelé à Bayonne à la fin d’avril 1808 et invité à y rester pendant tout le séjour qu’y fit Napoléon, M. de Senfft assiste au drame espagnol qui s’y joue ; il fait des portraits plus ou moins ressemblants des principaux personnages qu’il a sous les yeux.
Les sentiments discrets qu’elle avait nourris circulaient déjà plus librement, trahis par la mort ; ils s’échappaient comme en vagues éclairs sur cette trame si fine ; son âme aimable y respirait ; les allusions devenaient, pour ainsi dire, à double fond. […] Un organe pur, encore vibrant et à la fois attendri, un naturel, une beauté continue de diction, une décence tout antique de pose, de gestes, de draperies, ce goût suprême et discret qui ne cesse d’accompagner certains fronts vraiment nés pour le diadème, ce sont là les traits charmants sous lesquels Bérénice nous est apparue ; et lorsqu’au dernier acte, pendant le grand discours de Titus, elle reste appuyée sur le bras du fauteuil, la tête comme abîmée de douleur, puis lorsqu’à la fin elle se relève lentement, au débat des deux princes, et prend, elle aussi, sa résolution magnanime, la majesté tragique se retrouve alors, se déclare autant qu’il sied et comme l’a entendu le poëte ; l’idéal de la situation est devant nous. — Beauvallet, on lui doit cette justice, a fort bien rendu le rôle de Titus ; de son organe accentué, trop accentué, on le sait, il a du moins marqué le coin essentiel du rôle, et maintenu le côté toujours présent de la dignité impériale.
qu’il est beau ce sentiment qui, dans l’âge avancé, fait éprouver une passion peut-être plus profonde encore que dans la jeunesse ; une passion qui rassemble dans l’âme tout ce que le temps enlève aux sensations ; une passion qui fait de la vie un seul souvenir, et dérobant à sa fin tout ce qu’a d’horrible, l’isolement et l’abandon, vous assure de recevoir la mort, dans les mêmes bras qui soutinrent votre jeunesse, et vous entraînèrent aux liens brûlants de l’amour. […] Une sorte de trouble sans fin, sans but, sans repos, s’empare de leur existence, les unes se dégradent, les autres sont plus près d’une dévotion exaltée que d’une vertu calme ; toutes au moins sont marquées du sceau fatal de la douleur : et pendant ce temps, les hommes commandent les armées, dirigent les Empires, et se rappellent à peine le nom de celles dont ils ont fait la destinée ; un seul mouvement d’amitié laisse plus de traces dans leur cœur que la passion la plus ardente ; toute leur vie est étrangère à cette époque, chaque instant y rattache le souvenir des femmes ; l’imagination des hommes a tout conquis en étant aimé ; le cœur des femmes est inépuisable en regrets, les hommes ont un but dans l’amour, la durée de ce sentiment est le seul bonheur des femmes.
Et la mort, qui arrête cet écoulement, est-ce une fin, un arrêt, un passage ? […] Écrivains et artistes ont conscience d’être un même monde, de poursuivre pareilles fins par des moyens divers ; et ces rapports tendent à rendre aux écrivains le sens de l’art, leur rappellent qu’ils sont créateurs de formes et producteurs de beauté.
Vers la fin de l’empire, ce fut merveille. […] Et c’est pour y suffire qu’il encourage les grèves et les émeutes et que, sur son journal lu dans les faubourgs, sa plume de fin lettré fait parfois, comme sur un tablier de boucher, des éclaboussures de sang.
Walckenaer appartient au mouvement scientifique de la fin du xviiie siècle et à cette impulsion généreuse dans l’ordre de l’intelligence. […] Mais ce qu’il était surtout, c’était la droiture, l’antique probité, la candeur et la conscience même, une bonhomie éclairée pourtant de finesse ; laborieux jusqu’à la fin et infatigable ; aimant les lettres, aimant la jeunesse et ce qui le chassait peu à peu et allait lui succéder ; prenant intérêt à ces recherches curieuses et innocentes qui dénotent la simplicité du cœur et l’intégrité conservée de l’esprit.