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887. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 527-532

Un ton noble & mesuré dans l’exorde, des gradations bien amenées dans le cours du discours, une chaleur qui naît de la force des raisons, des réflexions vives & pénétrantes, un pathétique qui acheve, dans la péroraison, de subjuguer le cœur, après avoir captivé l’esprit, sont des ressorts qu’il manie toujours avec un succès, fruit du génie, de l’art de le modérer & de lui donner l’essor à propos.

888. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 532-537

On seroit en droit de lui reprocher d’avoir abandonné le Cothurne, si on ignoroit qu’il a dans son porte-feuille plusieurs autres Pieces excellentes, & dont le succès est assuré, pour peu que le goût & la justice conservent encore des droits parmi nous.

889. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 240-246

Dans son Eglogue des Amours d'Orphée, il a imité, avec autant d'élégance que de succès, l'Episode des Géorgiques, sur le même sujet.

890. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préface des « Voix intérieures » (1837) »

S’il réussit, c’est à elles et non à lui que sera dû le succès.

891. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface d’« Angelo, tyran de Padoue » (1835) »

Aujourd’hui, en présence d’un succès dû évidement à cette pensée et qui a dépassé toutes ses espérances, il sent le besoin d’expliquer son idée entière à cette foule sympathique et éclairée qui s’amoncelle chaque soir devant son ivre avec une curiosité pleine de responsabilité pour lui.

892. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Le père Bouhours, et Barbier d’Aucour. » pp. 290-296

Barbier d’Aucour attaqua ce livre au milieu de son plus grand succès.

893. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Introduction » pp. 5-10

Surtout, nous désirerions que chaque fois qu’un succès signalera au public un nom nouveau, on pût chercher ici des notes sur ses débuts.

894. (1763) Salon de 1763 « Peintures — Vien » pp. 202-205

Le plus grand n’a pas plus de trois pieds de haut sur deux de large ; mais l’artiste a bien fait voir dans sa Sainte Genevieve du dernier Salon, son Icare qui est à l’Académie et d’autres morceaux, qu’il pouvait tenter de grandes compositions et s’en tirer avec succès.

895. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Law »

Cochut cite, comme une opinion qu’il épouse, les paroles de Gautier sur Law dans l’Encyclopédie du Droit : « La conception de Law, malgré les vices originaires qui rendaient le succès impossible, malgré la témérité aveugle et les fautes graves qui rendirent sa chute si soudaine et si terrible, n’en atteste pas moins chez son auteur, outre un génie puissant et inventif, la perception distincte des trois sources les plus fécondes et jusque-là les plus ignorées de la grandeur des nations : le commerce maritime, le crédit et l’esprit d’association. » On a droit de s’inscrire en faux contre un tel jugement.

896. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre I. Introduction. Trois sortes de natures, de mœurs, de droits naturels, de gouvernements » pp. 291-295

La Providence voulut que les premiers peuples naturellement fiers et féroces trouvassent dans leur croyance religieuse un motif de se soumettre à la force, et qu’incapables encore de raison, ils jugeassent du droit par le succès, de la raison par la fortune ; c’était pour prévoir les événements que la fortune amènerait qu’ils employaient la divination.

897. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre septième. Les altérations et transformations de la conscience et de la volonté — Chapitre deuxième. Troubles et désagrégations de la conscience. L’hypnotisme et les idées-forces »

Comment l’opérateur peut-il parfois suggérer avec succès à l’hypnotisé de se rappeler les faits hypnotiques après le réveil ? […] Le docteur Dusart dit avoir fait avec succès plus de cent expériences analogues. […] Richet a fait des tentatives analogues, mais avec un succès incertain. […] J’ai réfléchi qu’il ne faut pas que je prenne la rue d’Etretat : il y a trop de monde188… » Cette expérience fut recommencée avec succès, une fois devant M.  […] Les succès des homéopathes ne tiennent probablement pas à une autre cause.

898. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1866 » pp. 3-95

” C’est un succès quand on entend ça !  […] — Une façon rapide de faire son chemin est de monter derrière les succès. […] Ils ont tous l’air de digérer le succès d’un ami. […] Il vient de battre pour le succès de son ami tous les cafés Tabourey du quartier Latin, ayant laissé, je ne sais où, Monselet un peu éméché, et qui en est à son second souper, et compte bien ne pas s’en tenir là. Dans ce souper après un succès, après une ovation, ce qui nous frappe, nous si friands de ces joies fiévreuses, et qui reviendrons à ce damné théâtre : c’est le creux de ce bonheur.

899. (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1895 » pp. 297-383

je la trouve bien pressée de jouir du succès, bien avide d’argent, bien incapable de travailler de longs mois, dans la retraite, le silence, la maigre rétribution de son labeur : ce qu’a fait notre génération. […] Dimanche 24 février Daudet, aussitôt arrivé, me parle de l’importance qu’a prise le banquet, du bruit qu’il fait, des articles qu’il inspire, de la volte-face de la critique, devant la remise demandée par moi, disant que j’aurais publié un chef-d’œuvre, qu’il n’aurait pas amené la centième partie de ce tapage, et constatant avec moi, l’imbécillité des choses productrices du succès, à Paris. […] Samedi 2 mars Éreinté de mon ovation d’hier, je m’étais recouché dans la journée, quand Frantz Jourdain est venu m’apporter le dessin monumental de Willette, pour le menu du banquet d’hier, et qui a eu un si grand succès. […] Finot ; le directeur de la Revue des Revues, un Polonais, qui me parle aimablement du succès de ma littérature dans les pays slaves, dans ces contrées, où se forment des réunions d’une trentaine de personnes, pour entendre la lecture d’un livre nouveau, et il m’apprend, à mon grand étonnement, que Charles Demailly est le roman de tous mes romans, qui a eu le plus grand succès là-bas. […] … qui a été tout à fait émotionnante pour moi… Vous savez, ou vous ne savez pas, qu’il y avait une légende, en Italie, sur le bateau de Tibère, attaché à la rive, le bateau de fleurs, où il prenait le frais… oui, une légende, qui le disait au fond du lac de Nemi… Les archéologues s’étaient moqués de la légende… En dépit d’eux, il y avait eu cependant quelques tentatives pour vérifier la légende, mais sans succès.

900. (1858) Cours familier de littérature. V « XXIXe entretien. La musique de Mozart » pp. 281-360

Le père et l’enfant descendent le Rhin sans plus de succès, s’arrêtent à Bruxelles, et viennent enfin à Paris. […] Il faut donc l’enlever aux yeux du monde ; et qu’est-ce qui le rendrait plus visible qu’un succès dans une grande et populeuse ville, en plein théâtre ? […] écrit à son tour le père à sa femme le 29 décembre 1770 ; la première représentation de l’Opéra a eu lieu le 26 avec un plein et universel succès, et avec des circonstances qui ne se sont jamais présentées à Milan, à savoir que, contre tous les usages de la première sera, un air de la prima donna a été répété, tandis que d’habitude, à la première représentation, on n’appelle jamais fuora ; et, en second lieu, que presque tous les airs, sauf quelques airs delle vecchine parti , ont été couverts d’extraordinaires applaudissements, suivis des cris : Evviva il maestro ! […] Elle saura bien de quel cadeau je veux parler. » La sérénade a un succès fou sur le théâtre de Milan. […] Ce déchirement de famille empoisonne tous les succès des trois artistes séparés de ce qu’ils aiment.

901. (1884) Propos d’un entrepreneur de démolitions pp. -294

Barbey d’Aurevilly dit bonsoir à la gloire et nargue le succès et c’est comme cela qu’il résout la question pour son propre compte. […] Le grand succès de son livre sur Voltaire, le porta naguère du premier coup aux frises du triomphe. […] Nous avons un second volume à succès qu’on rencontre déjà partout. […] Le trèfle magique du succès semble y naître sous les bottes vergogneuses de maint poète lustré par la misère. […] J’imagine que son succès de virtuose, succès qui gronde déjà et qui va tout à l’heure éclater, ne sera nullement le genre de succès capable d’enivrer un esprit aussi fier que le sien.

902. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Vicq d’Azyr. — II. (Fin.) » pp. 296-311

Lorry qui l’accusaient de trop efféminer la science et d’amollir le caractère de la profession en vue du succès : Mais s’il ne devait cet accueil, remarquait-il, qu’aux impressions d’une âme douce et compatissante, à cette pénétration, à cette sagacité particulières qui font deviner aux uns ce que les autres n’apprennent que par de longs discours, à cet art d’interroger la nature sans soulever le voile de la décence et sans alarmer la pudeur, combien ces considérations ajouteraient à notre estime pour M.  […] De même pour l’immortalité et pour l’avenir des destinées humaines : rendant compte, dans son Éloge de Buffon, des Époques de la nature et rappelant l’hypothèse finale du grand naturaliste lorsqu’il peint la lune déjà refroidie et lorsqu’il menace la terre de la perte de sa chaleur et de la destruction de ses habitants : Je demande, s’écrie-t-il, si cette image lugubre et sombre, si cette fin de tout souvenir, de toute pensée, si cet éternel silence n’offrent pas quelque chose d’effrayant à l’esprit ; je demande si le désir des succès et des triomphes, si le dévouement à l’étude, si le zèle du patriotisme, si la vertu même, qui s’appuie si souvent sur l’amour de la gloire, si toutes ces passions, dont les vœux sont sans limites, n’ont pas besoin d’un avenir sans bornes ?

903. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Ramond, le peintre des Pyrénées — II. (Suite.) » pp. 463-478

L’ouvrage de Ramond où elles se trouvent, ces Observations sur les Pyrénées parurent en 1789, c’est-à-dire au moment de la Révolution, et n’eurent pas le temps d’avoir leur succès ; venues quelques années plus tôt, elles auraient sans doute obtenu la vogue, elles auraient peut-être même déterminé un courant de l’opinion et entraîné des flots d’élégants visiteurs par-delà Campan et Bagnères, du côté des hautes vallées des Pyrénées, comme cela s’était vu dans les vallées de la Suisse et des Alpes. […] Daru très jeune, lui ayant écrit en 1788 pour le consulter sur l’opportunité de publier à celle date un poème épique dont la guerre d’Amérique serait le sujet, et ayant paru attribuer la préséance dans la famille des Muses à celle qui présidait aux sciences, Ramond, en répondant, lui rappelait que c’est la poésie au contraire à laquelle il appartient de donner à tout la vie et l’immortalité ; et convenant d’ailleurs que les circonstances étaient peu propices à l’épopée, il ajoutait : Mais c’est la destinée ordinaire des grands ouvrages de ce genre de n’être jamais des ouvrages de circonstance ; et si, par cette raison, leur succès est plus lent et plus difficile, leur gloire est plus pure et moins mortelle.

904. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Œuvres de Vauvenargues tant anciennes qu’inédites avec notes et commentaires, par M. Gilbert. — I — Vauvenargues et Fauris de Saint-Vincens » pp. 1-16

Gilbert n’a pas voulu s’en tenir à ce succès et à cette appréciation littéraire une fois couronnée et publiquement applaudie. […] Vauvenargues ne saurait mieux marquer par quelle extrémité de fortune et, pour ainsi dire, par quelle contrainte du sort il est arrivé comme malgré lui à livrer au public les productions de sa plume, à se faire homme de lettres ; et quand Saint-Vincens, qui n’a pas lu encore l’ouvrage et qui en a entendu dire du bien, lui en renvoie par avance de flatteuses louanges, voyez de quel air il les accueille ; il en est presque humilié : Je suis bien touché de la part que vous voulez prendre aux suffrages que mon livre a obtenus ; mais vous estimez trop ce petit succès.

905. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Le général Joubert. Extraits de sa correspondance inédite. — Étude sur sa vie, par M. Edmond Chevrier. — I » pp. 146-160

Après Rivoli, où il s’est couvert de gloire, où il a justifié hautement sa promotion de divisionnaire, et à la veille de sa première expédition dans le Tyrol, dont il vient d’être chargé : Plus je réfléchis, moins je me trouve à ma place ; tout, jusqu’au succès, me désespère. […] Et de cette même ville de Trente, après des succès auxquels il ne manquait plus que la seconde expédition dans le Tyrol allemand pour atteindre à leur plein éclat, il écrivait à son père encore, plus ambitieux que lui et qui le poussait à tous les genres d’ambition : J’ai reçu votre lettre ; vous m’y supposez bien des qualités que je n’ai pas.

906. (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Chateaubriand, jugé par un ami intime en 1803, (suite et fin) » pp. 16-34

Vauvenargues, voulant exprimer le charme qu’a pour le talent un premier succès et un début heureux dans la jeunesse, a dit avec bien de la grâce : « Les feux de l’aurore ne sont pas si doux que les premiers regards de la gloire. » De même pour le critique qui étudie un talent, il n’est rien de tel que de le surprendre dans son premier feu, dans son premier jet, de le respirer à son heure matinale, dans sa fleur d’âme et de jeunesse. […] D’autres ont bien des succès qui se varient et se renouvellent avec les saisons.

907. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Don Quichotte. »

Dans cette première période de sa vie littéraire, Cervantes se mit donc pendant quelques années à composer bravement des pièces de théâtre, et il les fit représenter avec plus ou moins de succès par les troupes nomades qui desservaient alors les théâtres en plein vent des diverses capitales de l’Espagne4. […] Don Quichotte parut au mois d’avril ; l’incident du meurtre qui amena le dernier emprisonnement de Cervantes n’eut lieu qu’en juin de la même année, et vint faire encore une diversion fâcheuse à la première joie du succès.

908. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Le comte de Clermont et sa cour, par M. Jules Cousin. (Suite.) »

M. de Crémille, l’excellent major général, le Chanlay du règne de Louis XV, écrivait au prince, du camp de Malines, le 14 juin : « Permettez-moi, Monseigneur, d’oser assurer Votre Altesse Sérénissime du plaisir que j’ai à voir commencer, sous ses drapeaux, les opérations de cette campagne, dont les succès ne peuvent manquer de devenir bien glorieux, par les dispositions excellentes qui les dirigent, et dont la conduite est remise en de si bonnes mains. » Et le maréchal lui écrivait de Louvain, à la date du 27 juin : « Monseigneur, J’ai reçu les lettres que Votre Altesse Sérénissime m’a fait l’honneur de m’écrire le 25 et le 26, etc. […] C’était une sorte de triomphe pour les lettres que cet hommage que leur rendait un prince du sang, honoré jusqu’alors pour ses succès militaires, et qui, en voulant bien devenir un académicien, aspirait à être un égal.

909. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Léonard »

Léonard avait dix-huit ans lorsque parut en France (1762) la traduction des Idylles de Gessner par Huber, laquelle obtint un prodigieux succès et enflamma beaucoup d’imaginations naissantes. […] A travers cela, et dans les intervalles après tout assez monotones, l’occupation favorite de Léonard était la composition d’un roman sentimental intitulé Lettres de deux Amants de Lyon (Thérèse et Faldoni), qu’il ne publia qu’à son retour, en France et qui eut dans le temps un succès de larmes.

910. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XVII. De la littérature allemande » pp. 339-365

Jusqu’alors les Allemands s’étaient occupés des sciences et de la métaphysique avec beaucoup de succès ; mais ils avaient plus écrit en latin que dans leur langue naturelle ; et l’on n’apercevait encore aucun caractère original dans les productions de leur esprit. […] Les succès de Voltaire ont inspiré le désir de faire, à son exemple, des contes philosophiques ; mais il n’y a point d’imitation possible pour ce qui caractérise cette sorte d’écrits dans Voltaire, la gaieté piquante et la grâce toujours variée.

911. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190

En même temps, quatre Indiens font un petit bal à la moresque ; enfin les perroquets s’envolent des mains de leurs maîtres et les laissent désespérés de cette perte ; après quoi s’achève la pièce, et s’en vont tous s’embarquer pour la guerre de Troie. » La Finta Pazza obtint un brillant succès, auquel les cantatrices, « la gentille et jolie Gabrielle Locatelli, qui était une vraie lumière de l’harmonie, Giulia Gabrielli et Marguerite Bertolazzi, dont la voix était si ravissante qu’on ne pouvait les louer dignement », paraissent avoir eu la plus grande part33. […] Scaramouche et Jean Doucet eurent tant de succès à la ville et à la cour, que les baladins et figurants, qui représentaient à cette époque les mascarades et les ballets du roi, ne trouvèrent rien de mieux, pour égayer les fêtes du Louvre, que d’imiter les bouffons italiens.

912. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 15 janvier 1887. »

A bien regarder les choses, les esprits de bonne foi reconnaîtront vite que plusieurs de nos compositeurs « arrivés » ont été vaillamment soutenus, jusqu’au succès décisif, par l’unanimité des wagnériens, avec lesquels ils ne se défendaient point — alors — de marcher et de faire campagne. […] De notre correspondant de New-York ; le 1er décembre dernier, première représentation à New-York, de Tristan et Isolde ; succès sans conteste, absolu triomphe, interprétation admirable, par mademoiselle Lehmann et M. 

913. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Madame Récamier. » pp. 121-137

Vers le milieu du xviie  siècle, au haut du faubourg Saint-Jacques, dans les dehors du monastère de Port-Royal, se retirait une personne célèbre par son esprit et par le long éclat de ses succès, la marquise de Sablé. […] Elle comprit qu’après de tels succès de beauté, le dernier moyen de paraître encore belle était de ne plus y prétendre.

914. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Poésies nouvelles de M. Alfred de Musset. (Bibliothèque Charpentier, 1850.) » pp. 294-310

Comment M. de Chateaubriand lui-même, qui garda si bien les dehors, jugeait-il dans le principe M. de Lamartine poète, sinon comme un homme de grand talent et de mélodie, qui avait eu un succès de femmes et de salons ? […] Le succès de son Caprice a fait honneur, je ne crains pas de le dire, au public, et a montré qu’il y a encore de l’émotion littéraire délicate pour qui sait la réveiller.

915. (1903) Propos de théâtre. Première série

Sans Néoptolème, pas de succès possible. Avec le concours de Néoptolème, succès assuré. […] Silvain a eu un très grand, mais très grand succès. […] Mais le succès justifie tout, et il faut répéter que celui de M.  […] Elle n’eut aucun succès d’abord.

916. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXIV » pp. 294-298

Victor Hugo, en répondant, a eu un vrai succès dans la première partie de son discours ; mais bientôt un grand lieu commun sur les femmes a un peu dérouté les auditeurs ; puis est venu l’éloge des lettrés, et une espèce de tableau idéalisé de ce que c’est que l’Académie ; c’était tout à fait une transfiguration.

917. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXXI » pp. 323-327

M. de Rémusat avait, il y a quelques années, composé sur Abélard une suite de scènes dramatiques dont il avait fait lecture dans quelques salons et qui avaient obtenu le plus vif succès.

918. (1875) Premiers lundis. Tome III « De l’audience accordée à M. Victor Hugo »

Et d’ailleurs, si le poète avait rappelé au roi qu’en l’état actuel des esprits, une pièce de théâtre, composée avec conscience et venue d’un certain côté littéraire, ne devait produire, par sa chute ou son succès, qu’un résultat bien étranger assurément à toute passion politique, le roi aurait bien pu, sans doute, à demi-voix et avec un sourire, prononcer ce terrible mot de romantisme ; mais il eût été facile de démontrer à sa bienveillante attention, que ces débats sont au fond bien moins frivoles, même sous le rapport politique, qu’on ne pourrait le penser.

919. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XII. Du principal défaut qu’on reproche, en France, à la littérature du Nord » pp. 270-275

Les règles de l’art sont un calcul de probabilités sur les moyens de réussir ; et si le succès est obtenu, il importe peu de s’y être soumis.

920. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre X » pp. 83-88

Il attribue le succès de la pièce aux rôles admirables de Sévère et de Pauline.

921. (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre XII. Demain »

Peu importe, pourvu qu’elles soient vides et impersonnelles, les paroles ânonnées sur la route du succès.

922. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre troisième. Suite de la Poésie dans ses rapports avec les hommes. Passions. — Chapitre II. Amour passionné. — Didon. »

Elle s’imagine que tant de larmes, tant d’imprécations, tant de prières, sont des raisons auxquelles Énée ne pourra résister : dans ces moments de folie, les passions, incapables de plaider leur cause avec succès, croient faire usage de tous leurs moyens, lorsqu’elles ne font entendre que tous leurs accents.

923. (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Un petit corollaire de ce qui précède [Mon mot sur l’architecture] » pp. 77-79

De là l’incertitude du succès de tout ouvrage de génie.

924. (1763) Salon de 1763 « Peintures — Doyen » pp. 244-247

Doyen Voici une grande composition et d’un homme qui effraya nos premiers peintres par la hardiesse et le succès de ses tentatives.

925. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 11, des ouvrages convenables aux gens de génie et de ceux qui contrefont la maniere des autres » pp. 122-127

Fier d’avoir contrefait avec succès quelques têtes du Guide, il entreprit de faire de grandes compositions dans le goût de cet aimable artisan, et dans le goût des autres éleves du Carache.

926. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 28, du temps où les poëmes et les tableaux sont apprétiez à leur juste valeur » pp. 389-394

Un homme d’esprit et d’une profession trop sérieuse pour être prévenu contre le mérite de la piece par un succès dont il n’aura point entendu parler, la lit sans préjugé, et il la trouve bonne.

927. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « L’abbé Cadoret »

Cadoret réfute ces opinions avec une clarté de bon sens et une simplicité d’interprétation qui frapperont toutes les intelligences à tous les niveaux, et détermineront le succès d’un livre qui apprendra à ceux qui l’ignorent, ou rappellera à ceux qui l’oublient, combien l’Église catholique fut toujours gouvernementale, et comme, à toutes les époques de sa glorieuse durée, elle condamna la révolte et appuya ou respecta les pouvoirs constitués, pour les raisons les plus profondes, les plus politiques et les plus saintes.

928. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Ducis épistolaire (suite et fin). »

La décoration par les frères De Gotti était déjà un succès, et on l’applaudissait tout d’abord, au lever du rideau. […] Malgré ce succès et cette heureuse rentrée en scène, Ducis a toujours l’œil à la retraite ; il cherche s’il ne découvrira pas quelque antre sauvage où, loin des peines actuelles et des malheurs qui ne sont pas finis, il puisse se retirer « avec La Fontaine et Shakespeare. » Il y joindra aussi Sophocle ; car il méditait de retoucher son Œdipe chez Admète et d’en faire simplement Œdipe à Colone : « C’est avec ces grands modèles qu’il est doux et bon de s’occuper de la tragédie, si pourtant on a assez de courage ou de farine, dans le temps où nous sommes, pour s’occuper de gloire et d’immortalité. » Le peintre De Gotti, l’un de ceux qui avaient fait la décoration d’Abufar, avait été chargé de décorer la salle de l’Opéra, et il y voulait inscrire le nom de Ducis avec ceux de quelques auteurs vivants. […] Les succès de vos rivaux seront pour vous des leçons.

929. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Sismondi. Fragments de son journal et correspondance. »

En revanche, les Mélanges du prince de Ligne, arrangés et publiés par Mme de Staël, « une vraie crème fouettée », obtiennent un succès fou ; ils ont jusqu’à trois et quatre éditions de suite dans la même année (1809) : « Et toute cette gloire, remarque Sismondi, a un peu consolé le vieux général des malheurs de sa patrie. » C’était l’année de Wagram en effet, et ce succès disproportionné qu’on faisait à un livre léger s’explique très-bien par la générosité française, j’aime à le croire, et aussi par ce goût d’opposition naturel de tout temps à certains salons. […] Et tout d’abord Sismondi est flatté, loué comme on sait le faire à Paris ; l’amour-propre de l’auteur est chatouillé à l’endroit le plus tendre : « Je n’aurais jamais cru, écrit-il à sa mère, que mon Histoire fût prisée à ce point, que moi-même je fusse aussi connu ; mais chaque succès est pour moi une crainte de plus ; c’est un engagement que je ne sais comment je remplirai. » Qu’il se tranquillise !

930. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « La Bruyère »

» Loué, attaqué, recherché, il se trouva seulement peut-être un peu moins heureux après qu’avant son succès, et regretta sans doute à certains jours d’avoir livré au public une si grande part de son secret. Les imitateurs qui lui survinrent de tous côtés, les abbés de Villiers, les abbés de Bellegarde, en attendant les Brillon, Alléaume et autres, qu’il ne connut pas et que les Hollandais ne surent jamais bien distinguer de lui144, ces auteurs nés copistes qui s’attachent à tout succès comme les mouches aux mets délicats, ces Trublets d’alors, durent par moments lui causer de l’impatience : on a cru que son conseil à un auteur né copiste (chap. […] Je ne sais si vous y trouverez votre compte ; mais, en cas de succès, le produit sera pour ma petite amie. » Le libraire, plus incertain de la réussite que l’auteur, entreprit l’édition ; mais à peine l’eut-il exposée en vente qu’elle fut enlevée, et qu’il fut obligé de réimprimer plusieurs fois ce livre, qui lui valut deux ou trois cent mille francs.

931. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre quatrième. La propagation de la doctrine. — Chapitre III »

Pour s’achever, la noblesse leur emprunte leur plume et aspire à leurs succès. « On est revenu, disait le prince de Hénin, de ces préjugés gothiques et absurdes sur la culture des lettres573. […] Jusqu’à la fin du règne, la désaffection va croissant. « En 1744, dit le libraire Hardy, pendant la maladie du roi à Metz, des particuliers font dire et payent à la sacristie de Notre-Dame six mille messes pour sa guérison ; en 1757, après l’attentat de Damiens, le nombre des messes demandées n’est plus que de six cents ; en 1774, pendant la maladie dont il meurt, ce nombre tombe à trois. » — Discrédit complet du gouvernement, succès immense de Rousseau, de ces deux événements simultanés on peut dater la conversion du Tiers à la philosophie579  Au commencement du règne de Louis XVI, un voyageur qui rentrait après quelques années d’absence, et à qui l’on demandait quel changement il remarquait dans la nation, répondit : « Rien autre chose, sinon que ce qui se disait dans les salons se répète dans les rues 580 »  Et ce qu’on répète dans les rues, c’est la doctrine de Rousseau, le Discours sur l’inégalité, le Contrat social amplifié, vulgarisé et répété par les disciples sur tous les tons et sous toutes les formes. […] Au dessert et dans la vérité du vin, ils sont tous convenus qu’ils étaient venus à Paris voir le Mariage de Figaro… Il semble que jusqu’ici les auteurs comiques ont toujours eu l’intention de faire rire les grands aux dépens des petits ; ici au contraire ce sont les petits qui rient aux dépens des grands. » De là le succès de la pièce. — Tel régisseur d’un château a trouvé un Raynal dans la bibliothèque, et les déclamations furibondes qu’il y rencontre le ravissent à ce point que, trente ans après, il les récitera encore sans broncher.

932. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre cinquième »

Le succès dans cette entreprise devait donner la première gloire poétique durable : cette gloire fut celle de Malherbe. […] C’est ce qui avait fait le succès de Dubartas, dont le poëme, traduit dans toutes les langues, eût pu donner de l’envié à Ronsard lui-même121. […] Heureux qui a l’œil assez sûr pour voir à quelle hauteur Malherbe a suspendu la plume du poëte, et qui résiste à l’aller prendre témérairement, au risque des misères attachées aux entreprises vaines ou aux succès qui ne doivent pas durer !

933. (1863) Le réalisme épique dans le roman pp. 840-860

À n’en juger que par deux œuvres qu’un succès bruyant plutôt que sérieux désigne à l’attention de la critique, entre le réalisme de Goethe et le nôtre, il y a plus qu’un contraste, il y a un abîme. […] On sait le succès de scandale obtenu, il y a cinq ans, par Madame Bovary. […] Flaubert se connaissait mieux lui-même et savait mieux son métier : or il pouvait se dire avec raison qu’il valait plus que son succès.

934. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Sieyès. Étude sur Sieyès, par M. Edmond de Beauverger. 1851. » pp. 189-216

Voici ma motion d’aujourd’hui, dont le succès vous aura fait plaisir. […] — Brillant de ses succès, H. de S. […] Si l’on parle des mesures qui ont eu du succès, de quelque intrigue habile, de quelque projet momentanément applaudi, ils vous regardent avec un air fin et d’intelligence ; ils vous louent presque et vous caressent comme voulant mériter auprès de vous d’entrer en participation de l’habile dessein qu’ils vous supposent ; ils croient à votre infamie, parce qu’eux s’en revêtiraient comme d’un honneur.

935. (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre II. La qualité des unités sociales. Homogénéité et hétérogénéité »

L’absence de tout « signe distinctif », c’est-à-dire l’homogénéité extérieure des sociétés, aiderait donc, en ce sens, au succès de l’égalitarisme98. […] En un mot, la diminution de l’homogénéité intrinsèque des sociétés entraînera celle de leur hétérogénéité extrinsèque, et contribuera par là à cet élargissement de la « conscience de l’espèce » qui est une des conditions du succès de l’égalitarisme. […] Il faut donc le reconnaître ; si l’homogénéité absolue d’une société nous empêche de voir l’individu, son hétérogénéité absolue nous empêche de voir l’humanité ; et, par suite, l’une comme l’autre serait contraire au succès des idées égalitaires.

936. (1773) Discours sur l’origine, les progrès et le genre des romans pp. -

Ils paroissent avoir cultivé avec soin cette nouvelle acquisition ; disons même avec plus de soin que de succès. […] Ce livre eut deux sortes de succès également rares ; il corrigea l’abus que l’Auteur avoit censuré, & ne trouva lui-même aucuns censeurs. […] Vivacité d’expression, tableaux raccourcis, mais saillants, critique égayée par l’épigramme, portraits dont on croyoit pouvoir faire l’application : tels furent les causes du singulier succès de ce Roman.

937. (1895) Impressions de théâtre. Huitième série

En 1658, la générosité de Fouquet et le succès d’Œdipe le raniment. […] C’était après Pertharite, dont vous savez le mauvais succès. […] Leur étrange pullulement répond à celui des merveilleux héros de d’Urfé, de Corneille et de Mlle de Scudéry, et le succès de la caricature confirme, ici, le succès de l’original. […] « L’autre soir, à l’Ambigu, c’est nous qui avons eu le plus clair du succès. […] Son succès a été triomphal.

938. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE STAEL » pp. 81-164

A côté des succès traditionnels et déjà classiques de Mme du Deffand, de Mme de Beauvau, qu’elle eût continués à sa manière en les rompant avec originalité, elle ne sent pas moins l’énergie récente, le génie plébéien et la virilité des âmes républicaines. […] Le succès de ces Lettres, qui répondaient au mouvement sympathique du temps, fut universel. […] Les succès de littérature et de monde attirèrent dès ce temps à Mme de Staël le persiflage des esprits railleurs, comme nous les verrons plus tard se liguer de nouveau contre elle, à l’époque de 1800. […] Des deux articles insérés par Ginguené dans la Décade, le premier commence en ces termes : « Aucun ouvrage n’a depuis longtemps occupé le public autant que ce roman ; c’est un genre de succès qu’il n’est pas indifférent d’obtenir, mais qu’on est rarement dispensé d’expier. […] Le succès fut instantané, universel ; mais ce n’est pas dans la presse que nous devons en chercher les témoignages.

939. (1884) L’art de la mise en scène. Essai d’esthétique théâtrale

L’opération préliminaire, qui est la distribution des rôles, est peut-être la plus importante, car le succès définitif en dépend. […] C’est d’ailleurs, lorsqu’une pièce quitte l’affiche après avoir épuisé son succès, l’effet de l’usure naturelle des choses. […] En dehors du succès personnel que recueille cet acteur, il n’y a pas généralement lieu de s’en féliciter ; car, si on admettait de pareilles transpositions, le succès des représentations serait abandonné au hasard. […] Nos recherches ne seraient pas couronnées de ce côté de plus de succès. […] Souvent il se passe dix ans, vingt ans même, pendant lesquels un groupe de pièces ne peut être remonté avec succès, par suite du manque d’un acteur d’un certain tempérament.

940. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Académie française — Réception de M. Émile Augier » pp. 317-321

Le succès de ce discours de M. 

941. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XII » pp. 47-52

On pourrait dire aussi que Soumet récite à l’un de ses amis quelques vers de sa Clytemnestre, de sa voix la plus flûtée, et ajoute : « En voilà, mon cher, et du meilleur, on vous en fera ainsi tant que vous en voudrez. » Le succès de Lucrèce, si légitime qu’il soit, me suggère ces deux pensées, ces deux petits axiomes critiques : 1° En France, pour réussir en matière littéraire, il ne faut rien de trop, mais toujours et avant tout une certaine mesure.

942. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXI » pp. 237-241

. — D'ailleurs, il est le rhapsode triomphal du Midi et y remporte des succès qui semblent fabuleux de loin, mais qu’explique le caractère de ces populations en même temps que celui du poëte.

943. (1874) Premiers lundis. Tome II « La Comtesse Merlin. Souvenirs d’un créole. »

Nous retrouvons, en tête des Souvenirs de madame la comtesse Merlin, ces douze premières années de ma vie qui avaient autrefois débuté timidement, loin du public, et que leur succès dans l’intimité a naturellement encouragés à se prolonger et à se produire.

944. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre III. Du meilleur plan. — Du plan idéal et du plan nécessaire. »

Cet effort exaltera l’esprit, l’empêchera de se satisfaire à bon compte et de poursuivre par les petits moyens le succès du moment.

945. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre VI. Exordes. — Péroraisons. — Transitions. »

Certains écrivains médiocres et patients triomphent dans cette partie : c’est un mince succès et un art inférieur.

946. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — K — Karr, Alphonse (1808-1890) »

Pierre Larousse Sous les tilleuls eut un véritable succès.

947. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Laprade, Victor de (1812-1883) »

Enivré par le succès de sa réception, M. 

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