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1857. (1912) L’art de lire « Chapitre IV. Les pièces de théâtre »

J’ai cru autrefois, et dans ma première jeunesse, que ces endroits étaient clairs et intelligibles pour les acteurs, pour le parterre et l’amphithéâtre ; que leurs auteurs s’entendaient eux-mêmes et qu’avec toute l’attention que je donnais à leur récit, j’avais tort de n’y rien entendre ; je me suis détrompé. » Soyez sûr que La Bruyère s’est détrompé surtout en lisant. […] Mais le maître en ce genre, maître incomparable, du moins à considérer tous les auteurs français, et pour les autres je sens mon incompétence, c’est Molière, qui trace un caractère par le style même du personnage dès les premières répliques qu’il prononce, qui met des nuances de style sensibles entre des personnages à peu près semblables, et par exemple entre Philaminte, Armande et Bélise, peut-être et je le crois, entre Mademoiselle Cathos et Mademoiselle Madelon ; qui indique par des styles différents les différents âges, même, d’un même personnage ; car on sait parfaitement que Don Juan n’a pas le même âge au cinquième acte qu’au premier, malgré l’apparente observation de la règle des vingt-quatre heures, et qu’il change de caractère du commencement à la fin de la pièce ; or, observez le style, et vous verrez que de ces différences dans le caractère et de ces différences d’âge, le style même vous avertit. […] On n’a pas compris ou point voulu comprendre, qu’au premier acte Chrysalde est en effet, l’homme raisonnable, et qui ne parle que raison, et qu’au quatrième, il est un bourgeois raillard qui, pour taquiner Arnolphe et le mettre en ébullition, soutient devant lui le paradoxe le plus propre à l’exaspérer.

1858. (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VII : Théorie de la raison par M. Cousin »

Et comme il s’agit ici du vrai, du beau, du bien absolus, leur substance ne peut être que l’Être absolu. » Cette théorie repose sur deux pétitions de principe et sur deux équivoques de langue : Première pétition de principe. […] Première équivoque. […] Mais le second 1 est absolument semblable au premier.

1859. (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VIII : M. Cousin érudit et philologue »

Cousin, devient manifeste au premier coup d’œil jeté sur la liste de ses ouvrages. […] D’abord une biographie composée par Gilberte, et qui conduit Jacqueline depuis sa première enfance jusqu’au moment où elle entre à Port-Royal ; ensuite, dans les Mémoires de Marguerite Périer, plusieurs paragraphes consacrés à sa tante, qui développent et achèvent la première biographie… Nous rétablissons ici le vrai texte d’après deux excellents manuscrits, l’un de la Bibliothèque royale de Paris, Supplément français, n° 1485 ; et l’autre de la bibliothèque de Troyes, n° 2203. » Là-dessus suit un volume de textes, terminé, dit la table, « par la description du manuscrit de l’Oratoire, du manuscrit 1485, du manuscrit 2281, du manuscrit 397, etc., par une lettre de Pascal à la reine de Suède, et par un fragment d’un écrit sur la conversion du pécheur, avec les variantes des manuscrits. » — L’Histoire du P. […] Puis tour à tour une suite de discussions excellentes, conduites avec une clarté parfaite et une raison soutenue, font voir que Roscelin fut le maître d’Abailard, qu’Abailard était très-ignorant en mathématiques, qu’il ne savait pas le grec, qu’il ne connaissait tout au plus de Platon que le Timée dans la version de Chalcidius, qu’il ne connaissait d’Aristote que l’Organum, et de l’Organum que les trois premières parties traduites par Boèce, et qu’ainsi la philosophie scolastique est sortie d’une phrase de Porphyre traduite par Boèce.

1860. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — V » pp. 123-131

On sait qu’à l’une des premières représentations d’Œdipe, le poète parut sur le théâtre portant la queue du grand-prêtre. […] C’était un jeune homme qui, dès l’âge de dix-huit ans, se trouva le plus grand poète de son temps, distingué par son poème de Henri IV, qu’il avait composé dans ses premiers voyages à la Bastille, et par plusieurs pièces de théâtre fort applaudies.

1861. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Béranger — Note »

Pour mieux fixer cette première altération dans nos rapports, je ne crois pouvoir rien faire de mieux que de mettre ici deux de mes lettres adressées à Béranger en 1834 et 1835, et qui m’ont été rendues par MM. […] Pour moi, je vous l’avoue, je me croirais plutôt en droit de vous en adresser pour avoir cru aisément à une offense, sans vous en éclaircir auprès de moi, et pour avoir dit d’abord à beaucoup ce que j’aurais dû savoir de vous l’un des premiers.

1862. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « M. de Sénancour — Oberman, édition nouvelle, 1833 »

Élève de Jean-Jacques pour l’impulsion première et le style, comme madame de Staël et M. de Chateaubriand, mais, comme eux, élève original et transformé, quoique demeuré plus fidèle, l’auteur des Rêveries, alors qu’il composait Oberman, ignorait que des collatéraux si brillants, et si marqués par la gloire, lui fussent déjà suscités ; il n’avait lu ni l’Influence des Passions sur le Bonheur, ni René ; il suivait sa ligne intérieure ; il s’absorbait dans ses pensées d’amertume, de désappointement aride, de destinée manquée et brisée, de petitesse et de stupeur en présence de la nature infinie.  […] Vers ce même temps, et non plus dans l’ordre de l’action, mais dans celui du sentiment, de la méditation et du rêve, il y avait deux génies, alors naissants, et longuement depuis combattus et refoulés, admirateurs à la fois et adversaires de ce développement gigantesque qu’ils avaient sous les yeux ; sentant aussi en eux l’infini, mais par des aspects tout différents du premier, le sentant dans la poésie, dans l’histoire, dans les beautés des arts ou de la nature, dans le culte ressuscité du passé, dans les aspirations sympathiques vers l’avenir ; nobles et vagues puissances, lumineux précurseurs, représentants des idées, des enthousiasmes, des réminiscences illusoires ou des espérances prophétiques qui devaient triompher de l’Empire et régner durant les quinze années qui succédèrent ; il y avait Corinne et René, Mais, vers ce temps, il y eut aussi, sans qu’on le sût, ni durant tout l’Empire, ni durant les quinze années suivantes, il y eut un autre type, non moins profond, non moins admirable et sacré, de la sensation de l’infini en nous, de l’infinienvisagé et senti hors de l’action, hors de l’histoire, hors des religions du passé ou des vues progressives, de l’infini en lui-même face à face avec nous-même.

1863. (1874) Premiers lundis. Tome I « M. A. Thiers : Histoire de la Révolution française — II. La Convention après le 1er prairal. — Le commencement du Directoire. »

En 94, désabusés de leurs premières illusions, ils cherchèrent un appui dans l’insurrection vendéenne, jusque-là délaissée, et dans les conspirations intérieures, jusque-là impossibles. […] Celui-ci conservait pourtant sa majorité conventionnelle ; il en fit usage au 18 fructidor contre lui-même et contre les Conseils pour sauver la Constitution ; mais il ne la sauva qu’en la violant, et, après cette première violation, aussi nécessaire que funeste, il ne sut plus prolonger son existence qu’à force de coup d’État, M. 

1864. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre II. Utilité de l’ordre. — Rapport de l’ordre et de l’originalité »

« Il remonte d’abord au premier principe, dit-il, sur la matière qu’il veut débrouiller ; il met ce principe dans son premier point de vue ; il le tourne et le retourne, pour y accoutumer ses auditeurs les moins pénétrants ; il descend jusqu’aux dernières conséquences par un enchaînement court et sensible.

1865. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre III. Les tempéraments et les idées — Chapitre I. Un retardataire : Saint-Simon »

Ce qu’il écrivait, c’était le détail de ses idées et de ses affections : un parallèle des trois premiers rois Bourbons, où Louis XIII était le grand homme des trois, toute sorte de mémoires sur les duchés-pairies, sur leurs origines et leurs privilèges, toute sorte de mémoires historiques et politiques. […] Mais la nature l’a fait curieux, elle lui a donné des yeux aigus, qui ramassent tous les ensembles et tous les détails, une mémoire étonnante pour rappeler les images dans toute la fraîcheur de la sensation première.

1866. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre I. La littérature pendant la Révolution et l’Empire — Chapitre I. Influence de la Révolution sur la littérature »

Cela aura pour premier et sensible effet de reporter du dehors au dedans la règle, la loi de la création littéraire, de rendre l’écrivain dépendant de son seul tempérament, de son propre et personnel idéal : à moins — ce qui arrivera aussi — qu’à la tyrannie du monde ne se substitue la tyrannie des écoles, des ateliers, des sociétés professionnelles, imposant d’absolus mots d’ordre, d’exclusives formules, et décriant la concurrence. […] Malheureusement il semble qu’on ait seulement changé de joug : la délicatesse mondaine était au moins une forme d’esprit nationale, au lieu que l’élégance antique de la littérature du premier empire n’est qu’un froid pastiche, une inintelligente copie de formes étrangères.

1867. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 8, des plagiaires. En quoi ils different de ceux qui mettent leurs études à profit » pp. 78-92

Je répons, quant au premier point, qu’il fut toûjours permis de s’aider de l’esprit des autres, pourvû qu’on ne le fasse point en plagiaire. […] S’avisa-t-on jamais de reprocher à celui qui écrit bien en latin les barbarismes et les solécismes, dont ses premiers thêmes ont été remplis certainement.

1868. (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « II »

Ne leur parlez de rien, ils n’entendent rien et vous arrêtent au premier mot. […] C’est donc un duel, qui avait eu sa première reprise quand M. 

1869. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Le marquis de Grignan »

Il épousa la fille de Saint-Amans, un riche financier de ce temps ; mais, à cette date de son histoire, Frédéric Masson, l’amoureux de madame de Sévigné, le railleur qui se moque de ce qu’il adore, et dans les moqueries duquel on voit pourtant encore trembler l’amour, n’est plus le riant, le gai, l’ironique historien des premières pages et des premières années de cet enfant ou de ce jeune homme gâté par sa grand’mère, et on n’a plus affaire — changement soudain !

1870. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Swift »

C’est bien toujours de la poussière qui s’en va au premier souffle des générations qui s’élèvent ! […] Après ces premiers conseils dont nous ne pouvons rien citer, on en trouve d’autres à un jeune poète, dans lesquels, si le sujet est moins ignoble, l’auteur n’en continue pas moins son éternelle et implacable ironie.

1871. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Roger de Beauvoir »

Le Musset brun vit comme le blond, en ses derniers vers comme en ses premiers : Qu’est-ce que le passé ? […] Malgré la beauté du mouvement dans le dernier vers, ce sont là des chagrins de beau, des pleurs de jeune premier de la vie, qui se regrette parce qu’il faut passer dans les seconds.

1872. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Louis Bouilhet. Festons et Astragales. »

Il l’a eu tout de suite, dès son premier poëme, dès sa première pièce de théâtre, comme M. 

1873. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre IV. Trois espèces de jugements. — Corollaire relatif au duel et aux représailles. — Trois périodes dans l’histoire des mœurs et de la jurisprudence » pp. 309-320

Mais doit-on penser que ces premiers hommes, que ces géants, ces cyclopes, aient su endurer l’injustice. […] On ne pouvait jusqu’ici ajouter foi à cette vérité tant que l’on attribuait aux premiers peuples ce parfait héroïsme imaginé par les philosophes ; préjugé qui résultait d’une opinion exagérée que l’on s’était formée de la sagesse des anciens.

1874. (1888) Impressions de théâtre. Première série

Les trois premiers actes, l’invasion des bohèmes chez M.  […] Vacquerie, cela fait quelque chose de singulier et de puissant, mais où la foule ne saurait entrer du premier coup. […] » — C’est aussi, direz-vous, l’idée première du Voyage de M.  […] Mais ce sont peut-être les deux premiers qui ont raison. […] Après l’exposition du premier acte, la pièce est toute en interrogatoires et en récits.

1875. (1858) Du roman et du théâtre contemporains et de leur influence sur les mœurs (2e éd.)

C’est des premières années du gouvernement de Juillet que date, on se le rappelle, cette perversion de notre littérature. […] Première partie. […] La tâche du premier péché pèse, selon la légende judaïque, sur la tête de la femme ; et de là son esclavage. […] Eugène Sue dans ses premiers romans, la loi de ce monde, c’est le triomphe du mal. […] Jamais aussi, s’il faut le dire, société n’avait donné le spectacle d’un tel abandon de ses premiers intérêts, d’une telle désertion de ses premiers devoirs277.

1876. (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 7172-17709

Ainsi un même primitif peut avoir sous lui differens ordres de dérivés, tirés immédiatement d’autant de primitifs subalternes & dérivés eux-mêmes de ce premier. […] Nos premiers méthodistes qui vivoient dans un tems où l’on ne voyoit que par les yeux d’autrui, & où l’autorité des anciens tenoit lieu de raisons, frappés de ces passages, n’ont pas même soupçonné que Scaliger & Priscien se fussent trompés. […] Chacun de ces points capitaux peut être soudivisé en des parties subordonnées, qui serviront à mettre de l’ordre dans les matieres relatives aux premiers chefs de distribution. […] Les Arts n’ont pas été portés du premier coup à leur perfection ; ils n’y sont parvenus que par degrés, & après bien des changemens. […] est-il bien certain que l’hiatus qui est à l’hémistiche du premier vers, y soit une faute ?

1877. (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « La religion statique »

Mais les deux premières questions suffiront pour le moment. […] Croyance signifie donc essentiellement confiance ; l’origine première n’est pas la crainte, mais une assurance contre la crainte. […] Il faut se reporter au premier point pour comparer entre elles la magie et la science, et au second pour rattacher la magie à la religion. […] Au premier rang des divinités de l’Inde figurent Indra et Agni. […] Voir L’Évolution créatrice, principalement les deux premiers chapitres.

1878. (1929) Amiel ou la part du rêve

La paresse, écrit Amiel dans ce premier Journal, a tout envahi. […] Lorsqu’Amiel écrit cette page d’un premier Journal bientôt interrompu, il revient de son premier voyage, le bon voyage de vacances suisse à la Töpffer, cent lieues à pied, sac au dos, en chantant. […] Quelle est l’étoile de première grandeur ? […] … La vérité est que personne ne méprise plus la démocratie que ce fonctionnaire d’une démocratie, et que ce don Juan attend la quarantaine pour avoir sa première et peut-être unique expérience matérielle de l’amour. […] Les Français, qui sont en train de payer leurs premiers milliards à l’Allemagne, payeront encore les frais de la guerre du philosophe contre lui-même.

1879. (1878) Nos gens de lettres : leur caractère et leurs œuvres pp. -316

Vous êtes devenu plus pur en devenant plus familier et sans retrancher rien du pittoresque et de la richesse des premières années. […] Conception étrange, à première vue, et d’une exécution sauvage et violente, que la Tentation de saint Antoine. […] rien ne bouge, rien ne dérange les plis roides du récit : Salammbô reste la Velléda effacée des premières pages. […] L’orage se résout piteusement en un zéphyr tranquille et doux, qui trouble à peine la collerette de la jeune première. […] Le style des premiers est vivant ; celui des seconds, galvanisé.

1880. (1924) Critiques et romanciers

La « crédibilité » est « la vertu première du roman ». […] Par testament, il lègue sa fortune, assez jolie, au premier prêtre qui, pour l’avoir, se défroquera. […] Ne vous en servez qu’après les avoir pesés. » Cette défiance est l’article premier de fart auquel il consacrait un zèle délicat. […] Premier ennemi, Tiécelin le corbeau. […] Cécile, dans les deux premiers volumes, a toutes ses gentilles qualités.

1881. (1881) Le naturalisme au théatre

Veut-il savoir ce que j’entends par un homme de premier ordre ? […] L’homme qui a trouvé cela est un tempérament dramatique de première valeur. […] L’impression des premières scènes était assez agréable. […] J’ai à peine compris les deux premiers tableaux. […] Les deux premiers tableaux sont lents, embarrassés, d’un effet presque nul.

1882. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Dédicace, préface et poème liminaire de « La Légende des siècles » (1859) — Dédicace (1859) »

La Légende des siècles, tome premier, in Œuvres complètes de Victor Hugo.

1883. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article »

Tous ses Ouvrages historiques ne sont bons qu’à être consultés par ceux qui travaillent sur l’Histoire, & qui sont bien aises de s’épargner la peine de puiser dans les sources, en feuilletant les Ouvrages des Auteurs qui ont fait les frais du premier travail.

1884. (1890) Nouvelles questions de critique

Un ou deux mois plus tard, encouragé sans doute par ce premier succès, M.  […] Du premier livre de Pantagruel ou de la Vie de Gargantua, lequel les deux a paru le premier ? […] Pellissier ne se trompe-t-il pas encore, un peu plus loin, de quelque vingt ans, en louant « la science de facture » des premiers romantiques ? […] Mais à la date où nous sommes, on ne saurait exagérer l’influence de ses premières comédies. […] Mallarmé : « La mélodie des premiers vers de M. 

1885. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Germain-Lacour, Alphonse-Marie-Joseph (1860-19..) »

Charles Fuster Après ses premières poésies, si spirituellement émues, M. 

1886. (1891) Esquisses contemporaines

Nous venons de résumer les deux premiers chapitres du livre de M.  […] Mais ce premier caractère est accompagné d’un second qui lui est intimement attaché. […] Ceux d’entre ses premiers adhérents qui restèrent chrétiens furent contraints d’en sortir. […] Ma première pensée au réveil, ma dernière en me couchant était pour toi. […] Recherche de la cause première.

1887. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — F — Foissac, Ernest (1861-19..) »

Foissac, la Chair souveraine, demande à être lue tout entière : c’est une des tentatives les plus curieuses qui aient été faites depuis des années ; c’est, du coup, la consécration brusque et définitive d’un talent de premier rang.

1888. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Pesquidoux, Joseph de (1869-1946) »

Pesquidoux, Joseph de (1869-1946) [Bibliographie] Premiers vers (1896).

1889. (1885) L’Art romantique

Il y a des gens qui s’éprennent facilement du premier venu ; d’autres réservent l’usage de la faculté divine pour les grandes occasions. […] La première : Première invasion du choléra à Paris, au bal de l’Opéra. […] Berlioz (9 février 1860). « Le foyer du Théâtre-Italien était curieux à observer le soir du premier concert. […] Ses premières compositions sont restées dans toutes les mémoires. […] Or, une partie de la gloire d’Auguste Barbier lui vient des circonstances au milieu desquelles il jeta ses premières poésies.

1890. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « [Note de l’auteur] »

[Note de l’auteur] C’est ici la fin des premières Causeries du Lundi qui, commencées au Constitutionnel et continuées sans interruption au Moniteur, ont tenu bon chaque semaine pendant cinq années accomplies ; on vient de voir le dernier article de cette série que j’aie donné au Moniteur. — Le morceau suivant, sur Werther, a été inséré dans la Revue contemporaine en juin 1865, et les autres l’ont été, vers le même temps, dans L’Athenaeum.

1891. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Delaroche, Achille »

Henri Degron Delaroche, qui, des premiers, porta haut la bannière de l’idéalisme, me paraît le parfait chevalier-poète d’une époque belle entre toutes, où rois et pages étaient poètes, et dont — par Durandal ! 

1892. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Depont, Léonce (1862-1913) »

André Theuriet En première ligue, je vous présente M. 

1893. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article »

GOMBAUD, [Jean Ogier de] né à Saint Just de Lussac en Saintonge, mort à Paris en 1666, âgé de près de cent ans, Membre très-oublié de l’Académie Françoise, moins parce qu’il fut un des premiers reçus dans cette Compagnie, que parce qu’il étoit peu fait pour conserver la moindre réputation.

1894. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article »

Ces différentes Traductions ne sont pas du premier mérite ; mais nous en avons beaucoup qui ne les valent pas, & on peut lire celles-ci avec plaisir.

1895. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — W — Warnery, Henri (1859-1902) »

Alphonse Lemerre Ses premières œuvres sont quelquefois d’un sentiment trop juvénile et d’une forme encore hésitante.

1896. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 328

La Préface du premier est supérieurement écrite ; aussi le P.

1897. (1861) La Fontaine et ses fables « Deuxième partie — Chapitre I. Les personnages »

« Il semble qu’on livre en gros aux premiers de la cour l’air de hauteur, de fierté, de commandement, afin qu’ils le distribuent en détail dans les provinces. […] Au premier rang est le petit prince provincial, glorieux d’être parent du roi, et qui croit que le monde a les yeux sur sa bicoque. […] Acaste est « un des mérites qui n’ont que la cape et l’épée », et pourra bien, après avoir hanté les palais et s’être assis à la table du maître, jeûner l’hiver dans ses terres ; et le pauvre bestion qui levait la dîme sur les dîners de Jupiter mourra aux premiers froids. […] Il n’a pas la maladresse de l’interpeller brusquement comme dans Phèdre73 et de lui dire du premier coup : « D’où te vient ton embonpoint ?  […] Pour le singe, il s’invente au premier coup toute une parenté ; le Pirée d’abord, « son meilleur ami », puis « son cousin le juge maire. » Mais il n’est qu’un écervelé, et babille à tort et à travers.

1898. (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIIe entretien. Littérature cosmopolite. Les voyageurs »

Son premier mari, prince de Guriel, vit encore, mais il est fort vieux et fort cassé. […] Il avait été fiancé durant sa jeunesse à une fille des premières maisons de Géorgie. […] Le gouverneur, fils d’un des premiers seigneurs de la cour, le reçoit à sa maison de campagne. […] La cour était fort changée de ce que je l’avais vue à mon premier voyage, et dans une grande confusion. […] Trois des premiers officiers de la couronne faisaient sa charge.

1899. (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIIIe entretien. Littérature cosmopolite. Les voyageurs »

Ses premiers camarades se trouvèrent, pour son malheur, être de jeunes débauchés. […] Les deux premières faces sont ouvertes en arcades, qui donnent sous les bazars, et sont traversées d’une chaîne pour empêcher les chevaux d’y passer. […] Les officiers de l’État, et ceux qui ont affaire au roi, peuvent entrer dans les deux premières salles, mais les seuls eunuques entrent dans la troisième. […] À mon premier voyage, l’an 1666, c’était une très-fameuse courtisane, tant par sa beauté que par ses richesses. […] Elle prit un poignard et en porta un coup au premier qui la voulut toucher ; eux tirèrent les leurs, et la tuèrent sur la place.

1900. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre septième. Les altérations et transformations de la conscience et de la volonté — Chapitre deuxième. Troubles et désagrégations de la conscience. L’hypnotisme et les idées-forces »

» est une excitation extérieure qui tombe sur un point explosif du cerveau et y provoque, avec l’idée du réveil, les premières sensations et premiers mouvements du réveil. […] Les actions inhibitoires ne semblent pas être ce qu’il y a de plus important dans l’hypnose, et il faut surtout considérer les actions excitantes, qui sont liées aux premières ou qui s’y ajoutent. […] Faites résonner un diapason : un autre diapason, à l’unisson du premier, se mettra à résonner. Les ondulations sonores du premier se sont donc reproduites dans le second, grâce au milieu aérien qui les a transmises. […] Cette oscillation du pendule intérieur n’implique point une réelle division de la conscience en deux moi, le moi du sous-sol et le moi du premier étage.

1901. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1867 » pp. 99-182

Et avant d’aller prendre notre leçon d’armes, au premier café borgne, sur le marbre taché de roupies de café, nous voilà à nous plonger dans cette cervelle et ce cœur, tout ouverts. […] Il a le secret de parler à son public, à ce public des premières ; il en est le poète, et sert aux hommes et aux femmes de ce monde, dans une langue à leur portée, l’idéal des lieux communs de leur cœur. […] Il entre chez nous, se met à causer de son père, du premier Empire, allume un cigare, et pris par l’intérêt de ce qu’il raconte, par le souvenir du passé et de la famille, nous fait toucher les changements survenus dans les habitudes, les mœurs, le train de vie de la bourgeoisie marchande. […] Depuis, il avait passé par bien des amours, romanesques, farouches, dramatiques, avec toujours cependant, au fond de lui, la sourde mémoire de ce premier amour, auquel il était passionnément revenu, en retrouvant à Lyon sa jeune fille, âgée de 74 ans. […] » C’est sa première phrase.

1902. (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIIe entretien. Sur le caractère et les œuvres de Béranger » pp. 253-364

Mais le peuple la reconnut, et cette chanson, devenue proverbe populaire, fut une des premières flèches de l’opinion contre le dominateur du monde. […] Les chansons de table ou de jeunesse dont ce premier volume est enrichi suivant les uns, maculé selon nous, ne sont pas de la compétence de la critique ; elles sont de la compétence de la morale. […] Par ces deux premiers éléments de sa poésie aussi Béranger devait mourir ; par le troisième il devait durer autant que le souvenir et la reconnaissance du peuple. […]     Là furent mes premiers amours ;     Là ma mère m’attend toujours. […] On y pressent le souffle de feu des premières chimères antisociales.

1903. (1895) La science et la religion. Réponse à quelques objections

Mais puisque l’article a excité tant de tumulte et que, depuis trois mois passés, ni la trêve du premier jour de l’an, ni la chute du ministère, ni la démission d’un président de la République, ni l’élection de M.  […] Mais, dans le catholicisme, — à quelque monstrueux abus que la doctrine des indulgences et des œuvres ait pu donner lieu quelquefois, — il suffit de la ramener à son premier principe pour en apercevoir clairement la fécondité sociale. […] Rien ne l’autorisait à opérer cette confusion, qui a eu pour premier effet de placer la moralité sous la dépendance du savoir. […] Grâce donc aux « progrès de la science », on n’a pas plutôt construit un cuirassé de premier rang qu’il entre, comme l’on dit, « en catégorie de réserve » et, en voilà pour des millions ! […] Bossuet l’a repris dans les deux premiers et dans le sixième de ses Avertissements aux Protestants.

1904. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — F — Fursy (1867-1929) »

Horace Valbel Parmi ses chansons les plus connues, je citerai : Les Joyeux Fêtards, la Cause philanthropique, Lamentations d’un patineur, Nos concierges, Soireux, Repos à la mer, et au nombre de ses chansons d’actualité, toutes marquées au bon coin de l’ironie que, d’ailleurs, sa physionomie, son œil rieur et narquois indiquent à première vue… À un volume : Chansons rosses.

1905. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 372

Si ces Compilations ne sont pas du premier mérite, elles ont du moins l’avantage d’être utiles.

1906. (1782) Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur la vie et les écrits de Sénèque pour servir d’introduction à la lecture de ce philosophe (1778-1782) « Essai, sur les règnes, de Claude et de Néron. Livre premier. » pp. 15-203

Livre premier. […] XVII, note première.) […] La mère de Cicéron était de la même famille, et Helvia portait un nom deux fois illustré : l’une par la naissance du premier des orateurs, l’autre par la naissance du premier des philosophes romains. […] Papinien lui répond : Accuser une victime innocente, c’est ajouter un second fratricide au premier. […] Voyez la préface du premier livre des Controverses.

1907. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « [Note de l’auteur] » p. 388

[Note de l’auteur] Ce tome onzième de la première édition contenait une « Table analytique générale » pour les onze premiers volumes, car j’avais lieu de croire le recueil des Causeries terminé à ce moment.

1908. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — J. — article » p. 529

JEANNIN, [Pierre] simple Avocat, puis Conseiller, puis premier Président au Parlement de Dijon, mort en 1622, âgé de 82 ans.

1909. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article »

M. de Lisle eut deux fils, Guillaume de Lisle, Membre de l’Académie des Sciences, premier Géographe du Roi, & Nicolas de Lisle, dont les excellens Mémoires sur des objets d’Astronomie & de Mathématique sont recherchés dans les Recueils de l’Académie des Sciences.

1910. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Carrère, Jean (1868-1932) »

Carrère, Jean (1868-1932) [Bibliographie] Premières poésies (1898).

1911. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lepelletier, Edmond Adolphe de Bouhelier (1846-1913) »

Mais ce qu’il a religieusement gardé de sa première ferveur, c’est le souci de la perfection, du mot vif et juste, de la rime neuve et riche, c’est-à-dire l’horreur de toute banalité.

1912. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre V. Harmonies de la religion chrétienne avec les scènes de la nature et les passions du cœur humain. — Chapitre premier. Division des Harmonies. »

Chapitre premier.

1913. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « George Sand — George Sand, Indiana (1832) »

Indiana n’est pas seulement un livre de vogue ; son succès n’est pas en grande partie dû à une surprise longtemps ménagée, à une complaisante duperie du public, à l’appât d’un nom gonflé de faveur, aux amorces habiles d’un titre bizarre ou mystérieux, promené, six mois à l’avance, de l’élégant catalogue en vélin aux couvertures beurre frais des nouveaux chefs-d’œuvre : la veille du jour où Indiana a paru, personne ne s’en inquiétait par le monde ; d’insinuantes annonces n’avaient pas encore prévenu les amateurs de se hâter pour avoir, les premiers, un jugement à mettre en circulation ; la seconde édition n’était probablement pas toute satinée et brochée avant la première ; bref, Indiana a fait son premier pas naïvement, simplement, sous un nom d’auteur peu connu jusqu’ici et suspect même d’en cacher un autre moins connu encore. […] Ses premiers mécomptes, la manière naturelle et facile dont Raymon les répare, dont il la fascine et l’enchante ; l’éclair sinistre qu’un mot de sir Ralph sur l’aventure de Noun jette dans l’esprit d’Indiana, le coup qu’elle en reçoit et qu’elle rend à Raymon ; sa croyance en lui, malgré la découverte, sa résolution de fuir avec lui, de se réfugier chez lui, plutôt que de suivre son mari au départ ; cet abandon immense, généreux, inébranlable, sans souci de l’opinion, sans remords, et mêlé pourtant d’un superstitieux refus ; toute cette analyse vivante est d’une vérité, d’une observation profonde et irrécusable, qu’on ne saurait assez louer.

1914. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « en tête de quelque bulletin littéraire .  » pp. 525-535

Le critique a besoin de n’être pas isolé, de n’être pas seul à sa table, plume en main, au premier carrefour venu ; il a besoin d’être dans un ordre de doctrines, au sein d’un groupe uni et sympathique qui le couvre, dans lequel il puise à tout instant la confirmation ou la rectification de ses jugements ; car souvent il ne fait autre chose pour les sentences qu’il rend qu’aller autour de lui au scrutin secret, en dépouillant toutefois les votes avec épuration et intelligence. […] Un de mes amis, bibliothécaire dans un établissement public, a eu l’idée de ranger à la suite toute cette branche particulière de littérature trop fleurie : c’est une quantité de beaux volumes jaunes et blancs, morts avant d’avoir vu le jour, que personne n’a connus et qui sont ensevelis dans leur premier voile nuptial : Hélas !

1915. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Virgile et Constantin le Grand par M. J.-P. Rossignol. »

Rossignol et à en tirer la matière d’une étude un peu développée, ce serait sur cette première partie, relative à la belle époque et antérieure à la portion byzantine du sujet, que je m’arrêterais le plus volontiers et que je m’oublierais comme en chemin. […] Rossignol établit, avant tout, ce soin scrupuleux et presque religieux que mirent les Grecs à distinguer les genres divers de poésie, et à maintenir ces distinctions premières durant des siècles, tant que chez eux la délicatesse dans l’art subsista : La nature dicta vingt genres opposés D’un fil léger entre eux chez les Grecs divisés ; Nul genre, s’échappant de ses bornes prescrites, N’aurait osé d’un autre envahir les limites… André Chénier s’est fait, dans ces vers, l’interprète fidèle de la poétique de l’antiquité.

1916. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Pensées »

Cette jeune fille a le velouté du premier fruit. […] XXVIII Je ferai aux hommes politiques de l’École doctrinaire et métaphysique un reproche qui étonnera au premier abord ceux qui les connaissent : c’est d’avoir trop peu d’amour-propre.

1917. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370

Quand vous avez écrit, comme philosophe hégélien, une Méditation sur le drame comique, vos premières et vos dernières lignes ont clairement eu pour but de rassurer sur le compte de votre orthodoxie nos esprits qui prenaient l’alarme ; ce but, elles l’ont atteint, bien qu’assez gauchement, à l’aide de quelques phrases d’ironie qui, sans transition, ont précédé toute une exposition sérieuse, puis d’autres qui lui ont succédé — sans transition. […] On fera toujours de la critique avec ses goûts personnels ; c’est la plus ancienne manière et la plus commode à première vue, celle qui nécessite le moins d’études préalables.

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