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1878. (1903) Considérations sur quelques écoles poétiques contemporaines pp. 3-31

Sully Prudhomme s’est fait le porte-parole dans son Testament poétique, bien qu’il paraisse aujourd’hui témoigner quelque indulgence aux innovations dont je vais m’occuper. […] Les premières assonances qui parurent dans la poésie française sont masculines. […] Assouplissez-le, spiritualisez-le, mais ne le démembrez pas5. » Les réformes préconisées dans ces pages ne me paraissent nullement outrepasser les lois de la métrique française.

1879. (1887) La banqueroute du naturalisme

C’est ce qui vient d’arriver : et le volume n’a point encore paru, le journal de M.  […] Zola, ce sont les plus graveleux, ou du moins ce l’étaient, avant que La Terre eût paru. […] D’autant qu’ils parleraient un langage plus conforme à la réalité, ils paraîtraient d’autant moins réels et moins vrais, puisque c’est eux, et non point leur incapacité de s’analyser eux-mêmes qu’il s’agit de nous montrer.

1880. (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VIII : M. Cousin érudit et philologue »

« Il ne serait pas sans intérêt de savoir quel était ce bal où Mlle de Bourbon fut traînée en victime, où elle parut en conquérante, et d’où elle sortit enivrée. […] Dutens s’était procuré quelques fragments de cette correspondance, et ces fragments avaient déjà paru bien précieux. […] Ce qui paraît, non ce qui est.

1881. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « M. de Sénancour — Oberman, édition nouvelle, 1833 »

Tout cela doit te paraître un songe.  […] Si, dans une année ou deux, la vie ne me paraît pas claire, j’y mettrai fin.

1882. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. LOUIS DE CARNÉ. Vues sur l’histoire contemporaine. » pp. 262-272

Et c’est ce qui ne nous paraît pas très-éloigné entre les hommes comme M. de Carné et nous. […] Si son mode de raisonnement et de distinction, dans lequel domine toujours quelque chose de mixte, paraît se ressentir, chemin faisant, de la méthode doctrinaire, M. de Carné, du moins, ne tombe jamais dans les abstractions finales et l’espèce d’équation sans issue où s’est enfermée cette école.

1883. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « PENSÉES » pp. 456-468

Le principal défaut des artistes d’aujourd’hui, peintres ou poëtes, c’est de prendre l’intention pour le fait, de croire qu’il leur suffit d’avoir pensé une belle chose pour que cette chose paraisse belle ; au lieu de se donner la peine de réaliser l’idéal de leur conception, ils nous en jettent le fantôme. […] vous êtes mûr, vous êtes savant, vous êtes sage, et peu s’en faut que vous ne paraissiez respectable à tous.

1884. (1874) Premiers lundis. Tome I « M. A. Thiers : Histoire de la Révolution française — II. La Convention après le 1er prairal. — Le commencement du Directoire. »

Les orages de la Révolution paraissaient calmés ; les murmures des partis retentissaient comme les derniers bruits de la tempête. […] On pesait leurs mérites divers ; mais aucun œil encore, si perçant qu’il pût être, ne voyait dans cette génération de héros les malheureux ou les coupables : aucun œil ne voyait celui qui allait expirer à la fleur de l’âge, atteint d’un mal inconnu, celui qui mourrait sous le poignard musulman ou sous le feu ennemi, celui qui opprimerait la liberté, celui qui trahirait sa patrie ; tous paraissaient grands, purs, heureux, pleins d’avenir !

1885. (1874) Premiers lundis. Tome II « E. Lerminier. De l’influence de la philosophie du xviiie  siècle sur la législation et la sociabilité du xixe . »

Lerminier y a été sévère, et il a paru toutefois à beaucoup de lecteurs trop préoccupé d’un soin qu’il vaut mieux laisser aux autres. […] Lerminier, c’est que ce livre nous ayant paru le meilleur, le plus ferme et le mieux exprimé de ceux qu’il a produits jusqu’ici, nous avons cru le moment propice à quelques conseils que notre admiration pour la rare faculté de l’auteur et notre confiance en son avenir feront peut-être agréer de lui, mais que du moins il nous pardonnera.

1886. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17

Nous avons foi, nous Français, dans l’un et dans l’autre de ces principes, et armés de ce double instrument de critique, nous ouvrons le premier théâtre comique venu, le théâtre d’Alfred de Musset, je suppose, et nous raisonnons ainsi : un poète comique peut paraître derrière ses personnages de deux manières : soit en faisant une allusion complaisante à lui-même, à sa vie, à son caractère, à ses goûts, soit en déployant avec coquetterie les grâces de son imagination et de son esprit. […] Il est temps de faire paraître les acteurs de ma petite comédie.

1887. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre III. Les tempéraments et les idées — Chapitre I. Un retardataire : Saint-Simon »

Un des contrastes les plus frappants que présente le xviiie  siècle, c’est Saint-Simon contemporain de Voltaire et de Montesquieu : les Mémoires sont rédigés dans les années où paraissent les Lettres anglaises, où se forme l’Esprit des lois. […] Aussi, quand la première édition de ses Mémoires parut en 1830, nos romantiques lui firent fête ; et c’était justice : le duc de Saint-Simon était des leurs.

1888. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre V. Des trois ordres de causes qui peuvent agir sur un auteur » pp. 69-75

. — Toutefois les causes extérieures à l’homme me paraissent être à la fois les plus importantes pour l’histoire et les plus faciles à pénétrer : au lieu, en effet, d’être particulières à un individu, elles portent le plus souvent sur un grand nombre ; elles peuvent par là même être mieux contrôlées et conduire à des résultats généraux. […] A qui n’est-il pas arrivé de localiser ses rêves de bonheur dans quelque coin de terre à peine entrevu, mais qui nous a paru, peut-être pour cela même, une réduction du Paradis terrestre ?

1889. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Corneille, et le cardinal de Richelieu. » pp. 237-252

C’est alors que l’auteur parut réellement grand. […] Mais cet obstacle n’en parut pas un au cardinal : il se chargea & vint à bout de tout.

1890. (1856) Cours familier de littérature. I « IIe entretien » pp. 81-97

Nous ne nous interdirons pas de redescendre de temps en temps des hauteurs de l’antiquité jusqu’à nos jours : s’il a paru ou s’il paraît pendant que nous écrivons un de ces livres qui honorent notre nation ou notre époque, nous nous arrêterons avec prédilection sur ces œuvres, nous en parlerons avec impartialité.

1891. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 9, de la difference qui étoit entre la déclamation des tragedies et la déclamation des comedies. Des compositeurs de déclamation, reflexions concernant l’art de l’écrire en notes » pp. 136-153

Je me contenterai donc d’ajoûter à ce que j’ai déja dit, que les acteurs qui joüoient la comedie n’avoient d’autre chaussure qu’une espece de sandale qu’ils appelloient socque, au lieu que ceux qui déclamoient la tragedie montoient sur le cothurne, espece de brodequin dont la semele étoit de bois, ce qui les faisoit paroître d’une taille fort élevée au-dessus de celle des hommes ordinaires au rapport de Lucien, de Philostrate et de plusieurs autres écrivains qui les voïoient tous les jours. Lucien nous apprend même qu’on leur matelassoit le corps afin que cette taille énorme parut du moins proportionnée, et ce qu’il nous dit sur ce sujet est confirmé dans une lettre attribuée à S.

1892. (1912) L’art de lire « Chapitre VI. Les écrivains obscurs »

Invertissez les inversions, tournez les termes impropres aux termes probablement justes, d’après le sens général du morceau, s’il en a un ; par une lecture attentive, pénétrez-vous de ce que l’auteur a sans doute voulu dire et, ainsi éclairés, si la chose est possible, saisissez les petits procédés par lesquels il a dérobé son idée aux regards et détruisez-les à mesure, jusqu’à ce que vous soyez en présence de l’idée elle-même, laquelle vous paraîtra souvent très ordinaire, mais quelquefois intéressante encore. « Vous voulez, Acis, me dire qu’il fait froid, dites il fait froid. » Eh bien ! […] — C’est assez vrai ; mais leur punition méritée est sans doute qu’on les dépouille, au lieu de les enrichir, eux qui veulent paraître plus riches qu’ils ne sont et qui donnent les apparences de la richesse à leur pauvreté ; et qu’on jette de la lumière dans l’appartement volontairement obscur où ils nous reçoivent, pour voir l’ameublement un peu usé sur lequel ils voulaient faire illusion.

1893. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « De Cormenin (Timon) » pp. 179-190

Parmi ces brochures parurent, séparés les uns des autres, les portraits des Orateurs qu’il avait coudoyés presque tous de plain-pied dans cette Chambre dont il avait fait longtemps partie ; et ce furent là peut-être ceux qu’il aimait le plus de ses pamphlets, parce qu’il y était question d’art oratoire, sa passion malheureuse, et qu’il pouvait y attaquer des rivaux heureux. […] Ce sont ces flèches qui ne nous ont paru ni si acérées, ni si barbelées, ni si empoisonnées, ni si mortelles que nous avions cru.

1894. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Tourgueneff »

Charrière — est devenu dans notre traduction les Mémoires d’un seigneur russe, c’est pour prendre avec ce titre le caractère du témoignage de l’aristocratie russe sur la situation du pays qu’elle domine. » Aveu plus forcé que naïf, et qu’il fallait bien faire tout d’abord pour expliquer ce changement de titre qu’on ose se permettre, mais qu’on expie presque immédiatement par un embarras qui commence : « Quelques fragments de cet ouvrage — ajoute le traducteur — avaient paru dans un journal de Moscou et frappé l’attention, quoique venant d’une plume inconnue et qui n’avait pas fait ses preuves devant le public… On était loin de prévoir l’impression que devait produire la réunion de ces morceaux, lorsque ayant été mis en volume et complétés dans leur ensemble, on put saisir la donnée supérieure qui s’en dégageait et qu’on vit s’y manifester la pensée intime de l’auteur ou plutôt l’inspiration sociale à laquelle il avait involontairement cédé… » Certes ! […] Charrière, — c’est de ne jamais laisser paraître sa personnalité d’écrivain », comme si l’humour que M. 

1895. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Lefèvre-Deumier »

Son volume retardé a paru enfin, et presque au moment où lui disparaissait, arraché par une mort douloureuse et soudaine à son œuvre achevée ; et voilà comment les sons mélancoliques du Couvre-feu 25 ont pris tout à coup la tristesse profonde d’une agonie ! […] Le Couvre-feu d’aujourd’hui n’est que la cendre de cette prodigieuse flamme éteinte ; seulement la cendre est purifiée, et, toute cendre qu’elle est, paraît plus pure que la flamme à laquelle elle a succédé.

1896. (1885) L’Art romantique

Et il parut en même temps un homme qui lutta contre lui jusqu’au matin. […] Dès que la lithographie parut, elle se montra tout de suite très apte à cette énorme tâche, si frivole en apparence. […] Ce qui a pu paraître au lecteur une digression n’en est pas une, en vérité. […] Quelque léger que cet ouvrage puisse paraître à plusieurs, il renferme de grands mérites. […] Il me paraît en effet que celui qui ne sait pas tout peindre ne peut pas être appelé peintre.

1897. (1916) Les idées et les hommes. Troisième série pp. 1-315

Cette horloge, c’est tout ce qui paraît vivant, au village. […] Aucune minute ne lui paraît longue, ou trop courte ; il n’a ni hâte, ni ennui. […] Au déjeuner, son père n’a point paru, étant las, prenant du repos. […] m’écriai-je. » Pour le moment, Dieu ne paraît pas avoir besoin de Lucile. […] Il se leva ; l’Impératrice ne parut pas désirer de le retenir.

1898. (1895) La comédie littéraire. Notes et impressions de littérature pp. 3-379

Vers la fin de sa vie il parut se régler. […] Ils paraissaient fort paisibles. […] Quelques jours plus tard, paraissait un nouveau recueil de M.  […] Paul Verlaine fit paraître ses Poèmes saturniens, le jour même où M.  […] Émile Richebourg me paraît être un bon élève d’Eugène Sue.

1899. (1902) Le chemin de velours. Nouvelles dissociations d’idées

Ce rôle est si naturel qu’il en paraît humble ; nous ne sommes frappés que par l’extraordinaire. […] Il lui plairait plutôt de paraître vicieux sans vices que vertueux sans vertu. […] Il a paru que l’occasion s’offrait assez bonne de les rédiger, de leur donner une forme. […] Quand ils ont paru, le génie n’était plus religieux. […] Ceci était écrit quand a paru l’ouvrage de M. 

1900. (1888) Poètes et romanciers

— Tu paraissais si bon ! […] Est-ce que cela vous paraît plaisant ? […] Aujourd’hui que chez nous le patriotisme sommeille, ces émotions d’un enfant doivent paraître étranges. […] Il me paraît y avoir, dans cette sorte de critique, un déplorable système de chicane contre une mémoire illustre. […] Où elle est, où elle paraît, l’erreur tombe, le mal s’enfuit.

1901. (1854) Nouveaux portraits littéraires. Tome I pp. 1-402

Or, M. de Lamartine ne paraît pas se douter de la diversité des lois qui régissent le style lyrique. […] Il paraît, d’après son témoignage, que M.  […] Il est taillé sur le patron de Robert-Macaire, et paraît prendre à tâche d’exagérer le modèle qu’il copie. […] Hugo, pour qu’un tel personnage lui ait paru digne de la poésie dramatique. […] Don Salluste paraît, et sa vengeance est consommée.

1902. (1864) Physiologie des écrivains et des artistes ou Essai de critique naturelle

Ce qui paraît d’abord en lui, c’est l’imagination, l’éloquence et la sensualité : voilà les qualités gasconnes. […] L’élément anglais et l’élément français paraissent chez Montaigne tour à tour. […] Comment cela ne paraîtrait-il pas dans les écrits ? […] Le musicien Phrynis parut un jour avec une lyre à neuf cordes : l’éphore Ecprépès en coupa deux aussitôt. […] Le prestige des arts parut lui être utile pendant quelque temps, mais la compromit pour toujours.

1903. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — F — Fleurigny, Henry de (1849-19..) »

Louis Dupont C’est un poète aimable que M. de Fleurigny, et le volume qui vient de paraître sous son nom (Éclats de verre) renferme plus d’une pièce d’un rare sentiment d’à-propos et d’humour.

1904. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 119

Cet Auteur paroît avoir oublié son propre esprit, pour ne s’occuper que de l’esprit des autres ; il n’a jamais donné que des Esprits étrangers, celui de St.

1905. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article »

Ce seroit en dire assez, si nous ne pouvions ajouter à sa louange, qu’il s’est exécuté lui-même, & paroît avoir renoncé à la Poésie, & sans doute à la Prose.

1906. (1761) Salon de 1761 « Sculpture —  d’Huès  »

d’Huès Les quatre bas-reliefs d’Huès représentant huit Vertus qui portent des guirlandes m’ont aussi paru de grand goût.

1907. (1902) Le problème du style. Questions d’art, de littérature et de grammaire

Goûter le talent, c’est, paraît-il, s’assimiler l’art. […] Nous avons failli, il n’y a pas longtemps, être empoisonnés par le lichen scandinave ; il n’y paraît plus. […] C’est en l’imitant, paraît-il, que Lamartine est devenu un grand poète . […] Le fait paraît évident ; mais il y a des évidences trompeuses. […] Comme on l’a déjà dit, il n’est pas nécessaire qu’un vers ait douze syllabes réelles, il faut qu’il paraisse les avoir.

1908. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article »

On a encore de lui différens Mémoires insérés dans ceux de l’Académie des Sciences ; ils ont pour objet l’Histoire Naturelle, & principalement celle des Plantes, dont il paroît que M.

1909. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 326

L’Auteur y paroît instruit, élégant, honnête homme, & habile dans les négociations dont il fut chargé par Henri IV, alors Roi de Navarre.

1910. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Delaroche, Achille »

Henri Degron Delaroche, qui, des premiers, porta haut la bannière de l’idéalisme, me paraît le parfait chevalier-poète d’une époque belle entre toutes, où rois et pages étaient poètes, et dont — par Durandal ! 

1911. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Peyrey, François (1873-1934) »

Pierre Quillard Il me paraît avoir un sens très affiné des paysages, et j’ai goûté beaucoup une suite de sonnets.

1912. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article »

Tout ce qu’on peut dire à son sujet, c’est qu’il paroît avoir le premier introduit parmi nous l’usage des Chansons galantes, dont il avoit tiré le modèle des Italiens & des Espagnols.

1913. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » p. 477

Un excellent Dictionnaire de Physique lui avoit déjà mérité le suffrage des Savans, lorsqu’il fit paroître un Dictionnaire Philosopho-Théologique, en deux volumes, qui n’est pas moins bon dans son genre.

1914. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — Q. — article » p. 569

Questant, c’est que la gaieté s’y montre autant qu’elle peut, & que la Philosophie n’y paroît jamais.

1915. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — H — Haag, Paul (1843-1911) »

Théodore de Banville Plus que tous les récents recueils de poèmes, il (Le Livre d’un inconnu) paraît répondre au véritable idéal actuel, car le poète s’y montre réaliste dans le beau sens du mot, et il est facile de voir que toutes ses descriptions sont vues, que tous les sentiments qu’il exprime ont été éprouvés et non supposés.

1916. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Raimes, Gaston de (1859-19..) »

Une belle rime lui paraît, comme à M. de Banville, au moins égale, sinon supérieure à une grande idée.

1917. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article »

Sa Bibliotheque Françoise est le premier Ouvrage qui ait paru en ce genre ; il suppose beaucoup de travail, beaucoup de recherches, mais les inexactitudes en affoiblissent le mérite.

1918. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre septième. Les altérations et transformations de la conscience et de la volonté — Chapitre deuxième. Troubles et désagrégations de la conscience. L’hypnotisme et les idées-forces »

Ces deux théories, loin de s’exclure, nous paraissent se compléter. […] L’enregistrement des suggestions à échéance, qui tourmente si fort aujourd’hui les psychologues, nous paraît se faire d’une manière analogue. […] Cet article a paru depuis la publication de nos études sur l’hypnotisme dans la Revue des Deux Mondes. […] Bergson a raconté, dans la Revue philosophique, l’histoire de cet hypnotisé qui paraissait lire à travers le dos un livre ouvert devant l’hypnotiseur, et qui lisait réellement la page reflétée sur la cornée de ce dernier. […] Pierre Janet, les choses que le sujet, dans l’hallucination négative, paraît ne pas percevoir, sont en réalité perçues, mais délibérément ignorées par l’activité éveillée d’une autre section ou couche de la personnalité.

1919. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Troisième partie. Dictionnaire » pp. 243-306

En préparation. — Les Neiges, petits romans alpestres (ont paru dans l’Auto). […] À paraître. — Moralistes et Poètes, critique […] Ces deux romans n’ont pas paru en librairie. […] Francis de Miomandre parus en 1903 (novembre) dans l’Art moderne. […] À paraître : La Boule de vermeil, nouvelles et fragments (Mercure).

1920. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Vernet » pp. 130-167

C’est : d’une montagne dont le sommet paraît toucher et soutenir le ciel, et d’une pyramide seulement de quelques lieues de base et dont la cime finirait dans les nues, laquelle vous frapperait le plus ? […] Le tourbillon lui paraissait une image passagère du chaos, suscitée fortuitement au milieu de l’œuvre merveilleux de la création. […] Pourquoi l’univers vous paraît-il si bien ordonné ? […] J’allais devant moi, ruminant ces objections, qui me paraissaient fortes, lorsque je me trouvai entre des arbres et des rochers, lieu sacré par son silence et son obscurité. […] Ce poëte que la sagesse paraît inspirer et dont les écrits sont remplis de sentences à graver en lettres d’or, dans un instant il ne sait plus ce qu’il dit, ce qu’il fait, il est fou.

1921. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Luzel, François-Marie (1821-1895) »

Luzel, qui vient de publier un recueil de poésies bretonnes et en pur breton, avec traduction, il est vrai… Une pièce qui me paraît touchante de forme et de sentiment est celle que M. 

1922. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article »

Il a joint à ses préceptes quelques exemples de sa façon, &, entre autres, un du Chant royal & de la Ballade, dont il paroît avoir bien saisi l’esprit.

1923. (1896) Le IIe livre des masques. Portraits symbolistes, gloses et documents sur les écrivains d’hier et d’aujourd’hui, les masques…

André Gide : « J’appelle symbole tout ce qui paraît », nous sommes surpris, mais non déconcertés, car nous savons que de cette formule obscure M.  […] Il paraîtrait donc que, simple manière de dire, elle fût particulièrement impropre à supporter un commentaire logique et surtout un commentaire précis. […] que ma joie ne te paraisse pas puérile ! […] Quand parut Germinie Lacerteux, M.  […] Je veux paraître un Labre intellectuel.

1924. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » p. 16

M. l’Abbé Collin paroît doué de ce double mérite.

1925. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 234

L’esprit de Collége, le ton de la Province, n’ont point nui aux talens qu’il paroît avoir pour écrire.

1926. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » p. 110

Villemain d’Abancourt, qui ont paru dans le Mercure & dans différens Recueils, depuis les premieres Editions de notre Ouvrage, justifient cette crainte ; & cependant les Auteurs du Mercure & de ces Recueils n’ont pas laissé de les louer.

1927. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 395

Il paroît que M. de Voltaire en a tiré parti dans ses Questions sur l’Encyclopédie, où il raisonne sur toutes les matieres à sa façon, c’est-à-dire, plus pour satisfaire sa démangeaison d’écrire, que pour dire des choses vraies, bonnes & neuves.

1928. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 100

Il paroît avoir plus de goût pour les Lettres, que d’ardeur à les cultiver.

1929. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Histoire du Consulat et de l’Empire, par M. Thiers. Tome xviii » pp. 84-92

Il y a dans ses écrits une grande diffusion de talent, si je puis dire ; le talent, comme un air vif et subtil, y est disséminé partout, et ne s’y réfléchit guère avec splendeur et couleur à aucun endroit en particulier ; il craint de paraître viser à l’effet, il se méfie de l’emphase ; c’est tout au plus si par places il se permet des portraits proprement dits, tels que ceux du roi de Prusse Frédéric-Guillaume et de l’empereur Alexandre (pages 424-457), et encore il les fait alors, beaucoup plus fins et-spirituels que saillants et colorés. […] Ce sont là de trop grosses questions pour nous, et sur lesquelles, dans tous les cas, il nous paraît plus facile de raisonner après coup que de se prononcer de si loin avec certitude.

1930. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « en tête de quelque bulletin littéraire .  » pp. 525-535

Si Racine, dans les vingt-six années environ qui forment sa pleine carrière depuis les Frères ennemis jusqu’à Athalie, avait eu le temps de voir une couple de révolutions politiques et littéraires, s’il avait été traversé deux fois par un soudain changement dans les mœurs publiques et dans le goût, il aurait eu fort à faire assurément, tout Racine qu’il était, pour soutenir cette harmonie d’ensemble qui nous paraît sa principale beauté : il n’aurait pas évité çà et là dans la pureté de sa ligne quelque brisure. […] Ce qui est vu à merveille pour l’époque d’Auguste ne me paraît pas sans application à la nôtre.

1931. (1874) Premiers lundis. Tome I « J. Fiévée : Causes et conséquences des événements du mois de Juillet 1830 »

Là est ce qui paraît miraculeux, parce qu’on le voyait pour la première fois. […] Dès qu’ils parurent, la confiance fait entière ; s’ils étaient là, c’est incontestablement parce qu’ils l’avaient voulu.

1932. (1875) Premiers lundis. Tome III « L’Ouvrier littéraire : Extrait des Papiers et Correspondance de la famille impériale »

Il a été fort attaqué, quand il a paru pour la première fois, notamment dans un article sans signature du journal le Rappel (n° du 18 mars 1871). […] On vit dans un temps où les journaux sont tout et où seuls, presque seuls, ils rétribuent convenablement leur homme : on est journaliste ; on l’est, fût-on romancier, car c’est en feuilletons que paraissent vos livres même, et l’on s’en aperçoit ; ils se ressentent à tout moment des coupures, des attentes et des suspensions d’intérêt du feuilleton ; ils en portent la marque et le pli.

1933. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Rostand, Edmond (1868-1918) »

Jules Lemaître Je ne vous dis pas que l’idée des Romanesques soit neuve de tout point ; mais l’exécution en a paru supérieure. […] Jules Claretie Cette future première édition de l’Aiglon, encore dans les limbes de l’imprimerie, deviendra aussi précieuse, — si elle paraît jamais, — que l’édition princeps, ou plutôt l’unique édition des Musardises, le premier recueil de vers publié par l’auteur de Cyrano , il y a tout juste dix ans, et qui est parfaitement introuvable.

1934. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30

La comédie de l’art, all’ improviso, paraît avoir toujours existé en Italie ; on la rattache aux Atellanes ; on en retrouve les principaux types dans les fresques de Pompéi et d’Herculanum. […] Il nous paraît bien représenter le type dans son caractère général : il a dans son vêtement l’ampleur que Pierrot a conservée jusqu’à nos jours ; il porte le sabre de bois qui resta propre à Arlequin ; il est coiffé du chapeau souple, susceptible de revêtir les formes les plus étranges, rendu célèbre notamment par le fameux pitre Tabarin.

1935. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118

Un personnage qui paraît avoir pris pied dans la comédie régulière avant de passer dans la comédie de l’art, c’est le Parasite. […] Elle me paraît toute pleine de Lucifers.

1936. (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « L’Âge héroïque du Symbolisme » pp. 5-17

La Plume s’annexe au grand complet la rédaction d’Art et critique qui cesse de paraître et, sortie de l’inévitable chaos primitif, organise une série de rubriques dont elle énumère avec satisfaction les titulaires, savoir : Critique littéraire. — Anatole France, Maurice Barrès, Charles Morice, Georges Lecomte, Camille Mauclair. […] C’est l’année où l’on réédite les Chants de Maldoror, Les Amours jaunes de Corbière et où paraissent, sous ce titre Le Reliquaire, les poésies d’Arthur Rimbaud, jusque-là dispersées.

1937. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Le Christianisme en Chine, en Tartarie et au Thibet »

Il a publié déjà deux récits de voyage, l’un en Chine, l’autre sur les plateaux du Thibet, lesquels, quand ils parurent, frappèrent également tout le monde par leur nouveauté et l’étendue de leurs observations. […] Réduit à son état atomique dans la personne de ses derniers prêtres à la Chine, le Christianisme n’en paraîtra que plus auguste, et sur les lèvres de ces derniers prêtres l’éclair de la puissance de Dieu brillera mieux !

1938. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Le cardinal Ximénès »

Sa gloire était toute nationale et péninsulaire… Elle paraissait détachée de l’histoire générale de l’Europe comme son pays, entouré par la mer de trois côtés à la fois. […] En 1705, il avait déjà paru à Rotterdam un parallèle du cardinal Ximénès, premier ministre d’Espagne, et du cardinal de Richelieu, premier ministre de France.

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