Le duc de Rohan (Prince de Léon) I Une autre amitié s’offre à ma mémoire quand elle revient sur ces premières années : c’est celle du prince de Léon, depuis duc de Rohan, puis prêtre, puis archevêque à Besançon, puis cardinal. […] M. de Montmorency prévoyait le jour où l’attachement de la cour, fière de l’estime universelle dont il jouissait, lui offrirait le ministère des affaires étrangères, que la considération de l’Europe l’engagerait à accepter pour être utile à la France. « Le premier acte ministériel que je signerai, ce sera la nomination de Lamartine au poste de ministre à l’étranger », disait-il souvent à ses amis et aux miens.
Il offrait au public le sonnet et l’ode : il donnera aussi le premier modèle de la satire régulière, à la romaine. […] J’ai dit les deux combinaisons de mètres les plus heureuses qu’offre la strophe de 6 vers.
Voici que pour la première fois l’éloquence politique semble se constituer chez nous, par la coïncidence heureuse du retour à l’antiquité, qui offre les grands modèles, et d’un demi-siècle de discordes, qui, affaiblissant le pouvoir central, ouvrent aux divers corps de l’État la liberté de la parole218. […] Si elle offre, dans sa partie principale, un plan arrêté et une claire composition, on y trouve aussi bien du désordre, des longueurs, peu de proportion et d’équilibre.
Embrassant dans sa juridiction universelle (ce qui, je crois, ne s’était pas encore vu jusqu’à lui) tous les théâtres, jusqu’aux plus petits théâtres, obligé de parler de mille choses qui le plus souvent n’en valent pas la peine, et qui n’offrent aucune prise sérieuse ni agréable, il s’est dit de bonne heure qu’il n’y avait qu’une manière de ne pas tomber dans le dégoût et l’insipidité : c’était de se jeter sur Castor et Pollux, et de parler le plus qu’il pourrait, à côté, au-dessus, à l’entour de son sujet. […] Je dirai, avant tout, qu’autant je trouverais inconvenant et irréfléchi qu’un romancier mît le pied dans Port-Royal, ce lieu de vérité et de sérieuse grandeur, autant il lui est permis peut-être de se glisser dans la maison de Toulouse qui s’intitulait la congrégation des Filles de l’Enfance, et qui n’offre pas les mêmes caractères de vertu et d’austérité.
Athalie et le Discours sur l’histoire universelle, tels sont les chefs-d’œuvre les plus élevés que la théorie classique rigoureuse puisse offrir à ses amis comme à ses ennemis. […] Ces âges, qu’on les appelle du nom de Louis XIV ou de celui de la reine Anne, sont les seuls âges véritablement classiques dans le sens modéré du mot, les seuls qui offrent au talent perfectionné le climat propice et l’abri.
Il lui offre, pour commencer, de faire ensemble une petite promenade au premier beau matin de dimanche jusqu’au bois de Vincennes. […] La nuit tombe, le voiturier approche du gîte, mais une femme acariâtre qu’il a au logis l’empêche d’offrir l’hospitalité au jeune couple.
Victor Hugo, le maître des constructions verbales, le rhéteur génial du rythme et du mot, offre un spectacle plus pénible par l’importance qu’il attache à la médiocrité de sa pensée philosophique ou politique. […] À n’offrir ainsi qu’une façade, à clore hermétiquement tous les jours par lesquels il pourrait livrer le spectacle de son dénûment, le snob court la chance de faire quelques dupes.
Est-ce que cette composition n’offrira pas à ton ciseau toutes sortes de natures ? […] Cependant je proteste que le Père qui fait la lecture à sa famille, le Fils ingrat et les Fiançailles de Greuze, que les Marines de Vernet qui m’offrent toutes sortes d’incidents et de scènes, sont autant pour moi des tableaux d’histoire que les Sept Sacrements du Poussin, la Famille de Darius de le Brun, ou la Susanne de Vanloo.
Pour Taine, les Études qu’il publia — en 1858 — dans les Débats, sur Balzac et sur Racine, vous interdisent de lui offrir la moindre lieutenance. […] Cette indépendance absolue a son charme, et offre, ce me semble, quelques garanties d’honnêteté.
Mais celle des Juifs offre des considérations d’un tout autre ordre. […] Le Tasse, qui parmi les poètes modernes a fait la seule épopée dont la conception se rapproche de l’épopée ancienne ; le Tasse vient ici nous offrir l’appui de son témoignage.
Nous avons vu ces pieux cénobites, exilés dans le monde où ils étaient étrangers, nous offrir le spectacle de ce sacerdoce aujourd’hui si méconnu. VI L’homme règne sur les animaux : mais les uns fuient son approche, les autres viennent chercher les fers de la servitude, les autres enfin accourent autour de son habitation pour l’embellir ou pour être protégés par lui ; il en est même qui viennent chercher la mort pour sa nourriture, ou offrir leurs molles toisons pour ses vêtements.
Quarante ans de gloire ont épuisé les éloges et les attaques ; quarante ans de travail ont offert aux yeux son esprit sous toutes les faces. […] On sent qu’il est toujours maître de son sujet, qu’il se meut dans le champ des idées comme dans son domaine, qu’il en sait tous les chemins, qu’il est prêt, si l’un d’eux se trouve fermé, à en ouvrir d’autres, qu’il a le droit de prendre charge d’âmes, et de s’offrir pour guide aux ignorants et aux étrangers qui voudront visiter la contrée solitaire et périlleuse où il s’est établi.
« Nous nous serions offert bien volontiers pour, mettre au jour cette correspondance, où peut-être aurait été de mise quelque connaissance des matières agitées entre les deux métaphysiciens, et surtout de la littérature philosophique de cette époque. » On lui a fait tort, on lui a pris son bien. […] Il offre ses notes, extraits et copies, à « l’ami de la religion et des lettres » qui rassemblera le cartulaire du couvent des Carmélites de la rue Saint-Jacques.
L’histoire n’offre pas d’autre spectacle. […] A cette question, Rousseau offre deux réponses. […] Il spécule sur sa lamentable chute pour lui offrir pleine mesure de jouissances et d’ambitions satisfaites. […] Aux affaires, le champ est fermé, que l’opposition offre à ses amertumes, à ses sarcasmes. […] Les discours et gestes à la René, du moment qu’ils ne sont que superfétation et placage, n’offrent plus aucun intérêt.
Chaque hystérique de la Salpêtrière se vante d’offrir un cas particulier, — qu’elle simule presque toujours. […] Ses vers, qu’elle offre pieusement « aux Mémoires de ce qui ne fut pas », ont presque toujours la profondeur limpide de la dédicace. […] Rarement, la plante nous est offerte complète, fleur, tige et racine, souvenir encore suspendu à la pensée. […] A son petit dernier tombé entre les mains de l’ennemi, on offre, avec le trône de Judée, la princesse dont il est amoureux et aimé. […] Elle lui offre un éventail brisé à l’applaudir, Ainsi qu’autrefois l’on offrait A Jésus l’encens et la myrrhe.
La causerie élégante de M. de Ségur se joue tour à tour sur des riens qu’elle relève, sur des sujets sérieux qu’elle égayé, ramène soigneusement toutes choses au ton de la bonne compagnie, et, à l’image de cette société passée qu’elle retrace, confondant le grave et le léger dans une même nuance d’agrément, n’offre qu’une superficie uniformément brillante et polie où il est difficile de rien saisir.
La justice immanente et implacable qui gouverne secrètement l’histoire des familles et de leurs générations successives, le conflit de la personnalité humaine et des fatalités de l’atavisme ; « les responsabilités solidaires » transmises par les pères aux enfants, le problème de la suggestion … tels sont quelques-uns des sujets qui s’offrent aujourd’hui aux méditations et aux divinations de l’« artiste penseur ».
Aussi quelle source abondante de jeux de scène, de combinaisons ingénieuses, de brusques et saisissantes expositions ils nous offrent !
Mais un dédommagement s’offre à nous ; c’est le tableau d’une société d’élite, qui s’éleva, avec le xviie siècle, au sein de la capitale ; unit les deux sexes par de nouveaux liens, par de nouvelles affections ; mêla les hommes distingués de la cour et de la ville, les gens du monde poli et les gens de lettres ; créa des mœurs délicates et nobles, au milieu de la plus dégoûtante dissolution ; réforma et enrichit la langue, prépara l’essor d’une nouvelle littérature, éleva les esprits au sentiment et au besoin de jouissances ignorées du vulgaire.
Les plus grands orateurs de la chaire sacrée, Fléchier et Bossuet, en ont fait le sujet de leurs plus éloquentes oraisons funèbres ; un siècle après sa mort, l’Académie française aussi appelé sur ses hautes vertus l’éloquence philosophique ; le prix qu’elle offrit au meilleur éloge, fut partagé entre MM.
Quand nous renvoyons à la lecture de ses Pieces, on sent bien que nous ne prétendons pas indiquer l’édition commentée par M. de Voltaire : ce seroit renvoyer aux cendres de Corneille, & n’offrir de ce Grand Homme qu’un squelette décharné par le scalpel de la malignité.
Tant pis ; une bonne fable ne doit offrir qu’une seule moralité, et la mettre dans toute son évidence.
Les deux amants ressuscités par le Christ offrent un épisode charmant que n’auraient pu fournir les fables mythologiques.
Blum ne voit pas le profit que peuvent offrir ces corrections, et il ne croit pas quelles « puissent nous servir à faire les nôtres », parce que, dit-il, « notre pensée n’est pas la leur ».
. — Août 1897 en attendant les lettres de refus des éditeurs parisiens auxquels successivement j’offrais mon manuscrit sur La grande prédication chrétienne en France). […] , que des juges en képi offrent les meilleures garanties d’indépendance, de savoir judiciaire et d’impartiale justice. […] Cela peut offrir quelque danger ; mais le plus souvent c’est habile et utile. […] Quand on éprouvera le besoin de changer de galimatias, le passé offrira des modèles qui auront le piquant du neuf. […] Le régal offert à la jeune dauphine Marie-Antoinette, arrivant en France, fut une représentation de l’Inconnu, dont le succès durait depuis plus d’un siècle.
Chactas y consent et offre à René « la calebasse de l’hospitalité, où six générations avaient bu l’eau d’érable ». […] Madame de Beaumont lui offrit une chambre à la campagne, dans une maison qu’elle venait de louer à Savigny-sur-Orge. […] et à faire marcher l’action, offre en cela même une innovation dans l’art qui n’a été remarquée de personne. » En effet. […] » Et il ajoute, avec un dédain tellement gratuit qu’il en devient comique (car enfin on ne lui offrait nulle couronne) : « Eh ! […] Un officier vient, de la part du commandant, m’offrir une garde d’honneur.
Un pays dont les jeunes gens pourraient être doués de cette étrange maturité offrirait un curieux spectacle. […] M. le préfet a bien voulu reconnaître, il est vrai, tout ce que ce programme pouvait offrir de difficultés pour le ministre des finances. […] Mais on peut applaudir sans restriction à la pensée d’union qui a présidé au banquet offert à M. […] Nous les avons félicités ouvertement de l’occasion qui leur était offerte de nous admirer. […] Si on ne nous offre pas une main bien pleine, nous ne la prenons pas.
Le poète offrait maintenant ses vers aux journaux, par échantillon d’avance, pour aider le mouvement électoral et lui donner un coup de main. […] Cela offre à peine l’occasion d’un vain sourire. […] La traduction d’Othello, où l’accent, à vrai dire, tombe trop souvent, offre toutefois d’heureuses trouvailles. […] L’un offre un bon prix, l’autre davantage. […] Enfin, il faut parler aux yeux du public : offrons-lui des cérémonies pompeuses, des objets extraordinaires, des orages, des meurtres, du sang répandu… Hélas !
Ce jour-là, il me parla surtout de l’intérêt qu’offraient ses longues séances aux Archives. […] Il en est une autre qui tient à celle-là et que le maréchal J’offre a pratiquée, jusque dans la gloire ; l’effacement de la personne. […] Ce tableau n’a pas quitté la Russie, mais il nous est revenu sous la forme d’une copie que le grand-duc Waldimir offrit au duc d’Aumale en 1885. Un autre objet offert par le prince de Condé au grand-duc Paul vient également de rentrer dans notre Musée. […] Aussi un exemplaire en a-t-il été offert gracieusement à notre bibliothèque.
et bien humble, que j’offre ces sincères louanges à Marguerite. […] Toutefois, je crois que le théâtre de M. de Musset ne peut être considéré que comme un accident heureux, une exception brillante : il n’offre qu’un côté de la poésie, et presque rien de la vraie poésie dramatique. […] Octave Feuillet a eu à rajeunir cet éternel sujet de la courtisane régénérée par l’amour, qui offre, il faut le croire, un bien vif attrait aux poëtes et aux artistes, puisque tous ou presque tous s’y sont laissé prendre. […] Mercier, le père de Laure et de Lucile, et celui de la vieille fille dont on offre la main à Georges, et qu’il a un moment l’envie d’épouser. […] sans compter quelque miss langoureuse, ou quelque veuve romanesque, qui pourrait bien se passionner pour pour son infortune, et lui offrir sa main et ses millions !
M. de Rémusat (passé et présent, mélanges) A voir ce que deviennent sous nos yeux certains personnages historiques célèbres, et comme tout cela se grossit et s’enlumine, se dénature ou (disent les habiles) se transfigure à l’usage de cette niasse confuse et passablement crédule qu’on appelle la postérité, on se sent ramené, pour peu qu’on ait le sentiment du juste et du fin, à des sujets qui, en dehors des tumultueux concours, offrent à l’observation désintéressée un fond plus calme, un sérieux mouvement d’idées et le charme infini des nuances. […] La remarquable préface qu’il mit en tête, à côté du cachet métaphysique moderne dont elle est empreinte, offre des traces de sa préoccupation politique récente. […] Le parfait critique, ainsi considéré, serait, donc celui qui aurait la faculté d’être tour à tour, ne fût-ce qu’un moment, artiste dans tous les genres, et de nous offrir en lui l’amateur universel. […] Voir, pour les curieux, et comparer avec le mot de Lessing l’épigramme XXXIIIme de Callimaque, et aussi ce que dit Pascal de la chasse et du lièvre : « On n’en voudrait pas s’il étoit offert. » 202. […] Le procès de M. de Lavalette commença le 20 novembre, et celui du maréchal Ney le 21. — Le refrain du jeune Rémusat était presque le même que celui de Béranger, par exemple : Mais comment offrir à nos belles Des cœurs flétris, des bras vaincus ?
Tersite manqué blesse le regard, et Adonis manqué offre encore, à défaut de la vie, un certain charme primitif de lignes courbes, régulières, de contours que le regard suit sans effort. […] Dire que les romanciers ont fait jusqu’ici de la métaphysique et qu’ils vont faire à présent de la physiologie, cela n’offre vraiment aucun sens ; autant vaudrait dire qu’ils ont fait jusqu’alors de la trigonométrie et qu’ils vont faire aujourd’hui de la minéralogie ou de la botanique. […] Au fait, le souvenir offre par lui seul les caractères qui distinguent, selon Spencer, toute émotion esthétique. […] Ce qui est né le plus incontestablement sur le sol de la Judée, c’est cette littérature beaucoup plus colorée et plus simple tout ensemble que les œuvres grecques, beaucoup plus sobre que la littérature hindoue, incomparable modèle de ce qu’on pourrait appeler le lyrisme réaliste, et qui nous offre probablement, avec quelques psaumes hindous, les exemples de la plus haute poésie à laquelle ait atteint l’humanité. […] Tous ces objets, tantôt distincts et vivement éclairés, tantôt confus et plongés dans une demi-ombre, selon la couleur et le mouvement des feux, offraient une scène des Mille et une nuits.
Assez d’occasions s’offriront de ramener l’attention publique sur les titres d’une renommée qui est dès longtemps le patrimoine universel : aujourd’hui il convenait de remarquer avant tout cette partie supérieure et puissante du talent, par laquelle le poète léger, et si souvent brillant dans la gaieté et dans le badinage, a eu l’art et le bonheur de graver son nom sur l’un des marbres les plus indestructibles de l’histoire.
Ils venoient sans cesse m’offrir Et leur estime et leur tendresse ; Ils disoient qu’ils souffroient sans cesse, Et moi je les laissois souffrir.
Il est résulté de cette bizarre péripétie, à propos de flétris, que les républicains et les gens du mouvement sont, pour le quart d’heure, dans le sens et dans l’intérêt du parti légitimiste, et que la jeunesse des écoles, par exemple, est allée en corps faire visite à Chateaubriand, lui offrir compliments et hommages.
Le plus modeste, le plus humble des hommes, il offrait en lui cette union si rare d’une expérience clairvoyante et précise, et d’une naïveté d’impressions, d’une sorte d’enfance merveilleusement conservée ; cela donnait à sa personne, à sa conversation, un grand charme, que sa parole écrite ne rendait pas.
Emmanuel Signoret est riche d’expression et, si l’on sait lui pardonner un déplorable abus de fausse joaillerie, de sonorités assourdissantes, d’images futiles et désordonnées, ses poèmes peuvent offrir de remarquables dons d’évocation.
Tantôt il les tire du tombeau pour les offrir en exemple ; tantôt il leur demande des arguments pour soutenir une thèse qui lui est chère.
Le mérite de cet Ouvrage ne se borne point à celui des recherches ; il offre une infinité de vûes utiles aux Administrateurs des Etats.
Nous eussions pu, il est vrai, nous passer de cette sorte de Drames qui offrent tout aux sens & presque rien à l’esprit & à la raison ; mais la difficulté d’y réussir n’en suppose pas moins de génie, quand l’Auteur y a excellé sans aucun secours.
L’entrée de l’Averne, dans le sixième livre de l’Énéide, offre des vers d’un travail achevé.
À la juger sérieusement et d’après le simple bon sens, cette conversion (si cela peut s’appeler une conversion) n’offrait pas de si grandes difficultés. […] « Mais je m’aperçois que je porte de l’eau à la fontaine, tandis que je ne veux que vous offrir tous mes sentiments empressés de bon et dévoué collègue. […] Je ne suis pas en mesure de discuter ce point ; pour cela les termes de comparaison me manquent ; le doute d’ailleurs n’offre ici aucun inconvénient, cette lettre isolée n’ayant d’intérêt que comme échantillon et comme exemple de la manière familière et simple avec laquelle M. de Talleyrand traitait la politique dans l’intimité.
Je ne voyais qu’un présent dont il fallait jouir, et jouir seul, parce que je n’avais ni richesses, ni bonheur à faire partager à personne, parce que l’avenir ne m’offrait que des jouissances déjà usées avec des moyens plus restreints ; et ne pas croître dans la vie, c’est déchoir. — Et cependant, du moins, tout ce que je voyais alors agissait sur moi pour me ranimer ; tout me faisait fête dans la nature ; c’était vraiment un concert de la terre, des cieux, de la mer, des forêts et des hommes ; c’était une harmonie ineffable, qui me pénétrait, que je méditais et que je respirais à loisir ; et quand je croyais y avoir dignement mêlé ma voix à mon tour, par un travail et par un succès égal à mes forces et au ton du chœur qui m’environnait, j’étais heureux ; — oui, j’étais heureux, quoique seul ; heureux par la nature et avec Dieu. […] car j’espérerais en vain auprès de vous de ce que votre cœur ne saurait me donner, et je ne veux pas de ce qu’il m’offre ; « Car, où mon amour est dédaigné, mon orgueil n’accepte pas d’autre place ; je ne veux pas flatter votre orgueil par mes ardeurs comme par mes respects. […] Hélène, dit-il en osant poser son visage sur ses genoux, si vous me frappez, alors je croirai qu’après m’avoir puni, vous me pardonnez. » « Ghérard était beau ; une de ses joues s’appuyait sur les genoux d’Hélène, tandis que l’autre s’offrait ainsi à la peine.
J’offris moi-même au gouvernement sarde de prêter les soldats de la France au gouverneur de Chambéry, si ses carabiniers ne suffisaient pas pour expulser les envahisseurs. […] Ce fut encore cette alliance qui nous offrit obstinément à Dresde, après nos catastrophes de Russie, une paix acceptable et glorieuse sous la médiation autrichienne. […] Au congrès de Châtillon, et le Rhin franchi par sept cent mille hommes, M. de Metternich tentait encore de négocier pour qu’on offrît des conditions plus tolérables au vaincu de Leipsick (lisez les correspondances diplomatiques entre Napoléon et ses plénipotentiaires au congrès de Châtillon ; elles sont écrites du champ de bataille ; elles varient de la nuit au jour, selon la défaite ou la victoire).
Les généraux de Vespasien font offrir des conditions favorables à Vitellius, s’il veut abdiquer l’empire qui s’écroule ; il penche vers ce parti. […] « L’affranchi Anicétus offrit son ingénieux ministère ; commandant de la flotte de Misène, précepteur de Néron enfant, il était odieux à Agrippine, et animé contre elle de la haine qu’elle lui portait. […] « Une multitude immense était accourue avec des lumières, et, quand on sut qu’Agrippine était sauvée, cette foule s’agitait et se groupait pour se féliciter mutuellement, quand l’aspect d’une troupe d’hommes armés, marchant dans une attitude menaçante, la dispersa de tous côtés. » XLVI « Anicétus, ayant investi la maison de campagne de sentinelles, et brisé la porte, arrête tous les esclaves qui s’offrent à lui jusqu’à ce qu’il touche à la chambre à coucher d’Agrippine.
oui, il mourut après une pénible maladie de soixante-treize jours, pendant laquelle il offrit de très éclatants modèles de toutes les vertus chrétiennes. […] VII. » V Le premier acte de Consalvi fut d’offrir un asile à toute la famille de son persécuteur. […] Ma femme et ma sœur se joignent à moi pour vous offrir leurs plus affectueux respects.
Elle se met à conter des histoires, comme une aimable grand’mère qu’elle est : elle traite le public comme son enfant ; elle lui offre Jean de la Roche (1860), le Marquis de Villemer (1861), des idylles bourgeoises ou aristocratiques, de beaux récits d’amour sans brutalité, encadrés dans des paysages qu’elle va étudier sur place, d’après nature, prenant plaisir à sortir de son Berry et à caractériser d’autres provinces. […] Ainsi se fait en vingt ans (1829-1850) la Comédie humaine : œuvre puissante, comme le siècle en offre peu ; non pas parfaite à coup sûr. […] Cependant il y a dans ce roman une peinture fine et serrée de l’Italie après 1815, de ces petites principautés, où l’intrigue, la tyrannie, toutes les passions et tous les manèges s’offraient à l’observateur dans un champ borné, où la course au bonheur se faisait avec moins de scrupules, plus d’habileté et plus d’énergie qu’en France.
C’est qu’il offre à ses dévots des œuvres parfaites, où les gens du métier trouvent un plaisir sans mélange : presque jamais un sentiment personnel au poète n’y éclate dont la sincérité, l’originalité ou l’expression puisse être contestée, qui semble, suivant les jours, insuffisant ou démesuré, ni qui détourne l’attention des mystères savants de la forme. […] … Afin d’exterminer le monde qui te nie, Tu feras ruisseler le sang comme une mer, Tu feras s’acharner les tenailles de fer, Tu feras flamboyer, dans l’horreur infinie, Près des bûchers hurlants le gouffre de l’Enfer ; Mais quand tes prêtres, loups aux mâchoires robustes, Repus de graisse humaine et de rage amaigris, De l’holocauste offert demanderont le prix, Surgissant devant eux de la cendre des justes, Je les flagellerai d’un immortel mépris. […] les blêmes chairs des races égorgées, De corbeaux, de vautours et d’aigles assiégées, Exhalaient leurs parfums dans le ciel radieux Comme un grand holocauste offert aux nouveaux dieux.
Elle accepte l’époux que son père lui offre, et, dans une admirable scène, elle bénit le Hollandais agenouillé qui voit se rouvrir le ciel dans les yeux angéliques de Senta. […] Vous voyez qu’en somme, les œuvres de ces compositeurs, encore qu’ils se défendent d’être wagnériens, offrent plus d’une analogie avec les drames du maître allemand. […] Comme les auteurs eux-mêmes l’ont déclaré, ce livre n’apporte donc point des choses très nouvelles ; le côté philosophique des drames Wagnériens y est même tout à fait négligé ; aux Wagnéristes érudits il n’offre que l’intérêt d’une très bonne exposition de choses connues.
Et notre musique, pareillement, n’offre aucun sens aux oreilles des Arabes. […] C’est alors, comme Wagner s’en revenait de sa tournée de concerts, en été 1875, que les artistes qui s’offrirent à lui arrivèrent et commencèrent les répétitions. […] La ville de Bayreuth avait offert à Wagner un terrain au pied d’une colline, au nord, pour y construire son théâtre.
Les wagnéristes savourent les gracieuses étrennes que leur a offertes M. […] L’Edda de Snorre, dans le poème sur Gylfe, va nous donner l’une des formes de l’aventure : « Dans le commencement du premier âge des dieux, quand ils eurent élevé Mitgard et bâti Walhall, un architecte vint les trouver, et leur offrit de construire en trois ans un château tellement fort qu’il serait impossible aux géants des montagnes et aux Rhimnthursars de s’en emparer … Mais il demanda pour récompense Freia, et avec elle le soleil et la lune. » Trois jours avant l’expiration du délai fixé, les dieux s’assemblent et s’accordent à dire que celui qui a conseillé de livrer Freia est Loke, « source du mal ». […] La Fontaine, offre à ses lecteurs une analyse complète de la Tétralogie.
Il ne nous offre au contraire que des rudiments d’humanité. […] Son histoire n’offre nulle variété, partant nul intérêt. […] Elle lui offre des fleurs, la fleur de ses lèvres, la fleur de ses seins. Elle s’offre toute à lui, et lui offre en elle toute la volupté des choses. […] Les jeunes revues leur ont offert un débouché.
Se jugeant supérieures aux jeunes gens de culture moyenne qui s’offraient à elles, elles ont différé de se marier jusqu’à la dernière extrémité, espérant toujours trouver un compagnon plus digne d’elles et finalement, malgré leurs mérites, ont dû se résigner à demeurer vieilles filles. […] Les uns offraient, comme on sait, au condamné, une coupe de ciguë, les autres lui faisaient présent d’un lacet et lui indiquaient poliment comment il devait en user. […] Elles recrutent facilement leurs employés et pourtant elles les paient beaucoup moins encore que l’État et sans leur donner cette stabilité qu’il leur offre. […] Et pour montrer qu’il ne plaisantait pas, il a commencé par faire condamner à l’amende un maître d’hôtel, un seul, qui offrait contre rétribution des cigares achetés au bureau de tabac voisin. […] À la rigueur, celles qui confectionnent les abat-jours pourraient s’en offrir un morceau de temps en temps puisque la journée de collage et de découpage leur rapporte jusqu’à un franc.
Erreur qui pourrait être philosophiquement démontrée, si les faits ne nous prouvaient pas suffisamment le contraire, et si l’histoire de la peinture ne nous offrait pas des artistes impies et athées produisant d’excellentes œuvres religieuses. […] Le catalogue, parlant ici la langue si nette et si brève des notices de Delacroix, nous dit simplement, et cela vaut mieux : « Les uns l’examinent avec curiosité, les autres lui font accueil à leur manière, et lui offrent des fruits sauvages et du lait de jument. » Si triste qu’il soit, le poëte des élégances n’est pas insensible à cette grâce barbare, au charme de cette hospitalité rustique. […] Si La Bruyère eût été privé d’imagination, aurait-il pu composer ses Caractères, dont cependant la matière, si évidente, s’offrait si complaisamment à lui ? […] Flandrin et Amaury-Duval, qui, sous l’apparence fallacieuse de peinture, offraient d’admirables échantillons de modelé. […] Mais ce n’est guère que dans les jardins du temps passé que vous trouverez ces délicieuses surprises ; car des trois matières excellentes qui s’offrent à l’imagination pour remplir le rêve sculptural, bronze, terre cuite et marbre, la dernière seule, dans notre âge, jouit fort injustement, selon nous, d’une popularité presque exclusive.
Il n’offre pas de prise à la tempête. […] Le rôle de faire antichambre aurait passé des libraires aux auteurs, et, n’était la presse pittoresque, vaste refuge des auteurs en décadence, qui offre les invalides, avec petite paye, à toutes les gloires éconduites par les libraires, quelques-unes en seraient réduites, pour subvenir au nécessaire, à entreprendre en grand le prospectus, qui n’avait fourni jusque-là qu’à leurs menus plaisirs. […] La première tâche est rude ; elle offre pour premiers attraits des faits à rassembler, des matériaux à amasser. […] Victor Hugo, sauf quelques odes qui ont atteint la perfection du genre, les fautes pullulent à côté des beautés, les mauvais vers étouffent les bons ; il y a peu de strophes qui n’offrent de ces rimes complaisantes qui servent à amener le vers final, ficelles de la poésie qu’il est si glorieux de cacher, et que M. […] Je ne parle pas des deux ou trois douzaines de jeunes gens, nouvellement échappés du collège, qui lui payent tribut pendant la première année de leur liberté, et qui lui offrent, comme chez les Romains, leur première barbe ; ces jeunes gens-là ne sont pas, j’imagine, l’époque ; c’est à peine s’ils en sont un des plus intéressants ridicules.
Le Franc, dont j’honore le talent, l’a tentée, et je lui ai prédit qu’il échouerait. » — « Cependant, continue Delille en son récit, le fils du grand Racine voulut bien me donner un rendez-vous dans une petite maison où il se mettait en retraite deux fois par semaine, pour offrir à Dieu les larmes qu’il versait sur la mort d’un fils unique… Je me rendis dans cette retraite (du côté du faubourg Saint-Denis) ; je le trouvai dans un cabinet au fond du jardin, seul avec son chien qu’il paraissait aimer extrêmement. […] Bernardin de Saint-Pierre, dans une lettre à sa femme, raconte que l’abbé Delille est venu s’asseoir près de lui à l’Institut : « Je l’ai trouvé si aimable et si amoureux de la campagne, dit-il, et il m’a fait des compliments qui m’ont causé tant de plaisir, que je lui ai offert de venir à Éragny… » — Après bien des lectures à l’Académie et dans les soupers, le poëme des Jardins, premier fruit raffiné de ce goût champêtre, parut en 1782, et n’eut pas de peine à fixer toute l’attention, alors si prompte. […] Au printemps, la campagne presque nue n’est encore couverte de rien ; les bois n’offrent point d’ombre, la verdure ne fait que poindre, et le cœur est touché à son aspect. […] C’est chose convenue d’en faire une seconde Thérèse Le Vasseur… Je l’ai bien connue, et jusqu’à sa mort, moi qui vous parle ici, monsieur, et dans ma vie entière déjà longue, je n’ai jamais rencontré son égale, cœur et âme ; ses dernières années se sont éteintes dans les plus amères épreuves, sans qu’un seul jour elle ait démenti le noble nom confié à son honneur ; mais, je l’avoue, elle avait les inconvénients de ses qualités, une franchise indomptable surtout, qui lui a valu la plupart de ses ennemis : l’ingratitude a fait les autres. — Je n’ai nul intérêt, monsieur, dans cette protestation posthume ; mais vous me paraissez digne de la vérité, et je viens de la dire. — Au reste, si vous teniez aux détails réels de la vie intime de Delille, je vous offre le manuscrit laissé par sa veuve… » Ce manuscrit nous a été communiqué, en effet, par la confiance de la personne qui l’a entre les mains, et nous en avons tenu compte dans cette réimpression.
Le prince s’offrit ; on accepta, mais à condition que la miniature serait très simple et sans brillants. […] Car, sans lui, comment faire avec aisance, mesure et légèreté les mille actions les plus ordinaires de la vie courante, marcher, s’asseoir, se tenir debout, offrir le bras, relever l’éventail, écouter, sourire, sous des yeux si exercés et devant un public si délicat ? […] J’en prends une au hasard, un duel entre deux princes du sang, le comte d’Artois et le duc de Bourbon ; celui-ci étant l’offensé, l’autre, son supérieur, était tenu de lui offrir une rencontre269. « Dès que M. le comte d’Artois l’a vu, il a sauté à terre, et, allant droit à lui, il lui a dit d’un air souriant : — Monsieur, le public prétend que nous nous cherchons. […] Un peu plus tard, Beaumarchais, lisant chez la maréchale de Richelieu son Mariage de Figaro, non expurgé, bien plus vert et bien plus cru qu’aujourd’hui, a pour auditeurs des évêques et des archevêques, et ceux-ci, dit-il, « après s’en être infiniment amusés, m’ont fait l’honneur de m’assurer qu’ils publieraient qu’il n’y avait pas un seul mot dont les bonnes mœurs pussent être blessées285 » : c’est ainsi que la pièce passa, contre la raison d’État, contre la volonté du roi, par la complicité de tous, même des plus intéressés à la supprimer. « Il y a quelque chose de plus fou que ma pièce, disait l’auteur lui-même, c’est son succès. » L’attrait était trop fort ; des gens de plaisir ne pouvaient renoncer à la comédie la plus gaie du siècle ; ils vinrent applaudir leur propre satire ; bien mieux, ils la jouèrent eux-mêmes Quand un goût est régnant, il aboutit, comme une grande passion, à des extrémités qui sont des folies ; à tout prix, il lui faut la jouissance offerte.
Il avait dédaigné un trône offert au prix de la répudiation d’une épouse de son choix ; il élevait une belle et nombreuse famille de fils et de filles qui portent tous, dans un coin de leur nature, le sceau d’une étrange puissance d’originalité et de volonté. […] Bien que le châlet où ils nous avaient devancés fût étroit, ils nous en offraient avec empressement la moitié. […] En contemplant bien ce magnifique tableau, et en entrant, par tous les pores, dans la pensée du peintre, c’est la poésie du bonheur, c’est l’idéal de la paix des champs, c’est l’infini dans la calme jouissance de la nature, c’est l’idylle de l’humanité, dans son premier Éden, devant le Créateur : idylle transposée aujourd’hui sous le soleil, dans ce monde de travail et de sueur, mais pleine encore de toute la félicité que cette terre corrompue peut offrir à l’homme. […] Il pouvait prendre cette image de l’extase humaine sous mille aspects, sous mille formes, dans mille attitudes et dans mille scènes plus élevées du drame de la vie : les palais, les temples, les bosquets, les bords des fontaines lui offraient ces images de la félicité ou de la volupté, dans les champs de victoire, dans les triomphes des guerriers ou des orateurs sauveurs de la patrie et idoles des peuples, dans les actes de foi et de culte qui unissent les hommes à Dieu par la piété, cette plénitude de l’âme ; par les langueurs de l’amour heureux, dans les jardins d’Armide et d’Alcine, où le Tasse et l’Arioste enlacent leurs héros dans les bras de beautés ivres de regards.
Cacault ajoutait que le genre des matières traitées, fort peu comprises par les séculiers et par ceux surtout qui professaient des principes différents, offrait un obstacle de plus à cette persuasion. […] « Quelle fut ma surprise, quand je vis l’abbé Bernier m’offrir la copie qu’il avait tirée de son rouleau comme pour me la faire signer sans examen, et qu’en y jetant les yeux, afin de m’assurer de son exactitude, je m’aperçus que ce traité ecclésiastique n’était pas celui dont les commissaires respectifs étaient convenus entre eux, dont était convenu le premier consul lui-même, mais un tout autre ! […] Le ministre des cultes nous offrit 50 louis pour les frais de route. […] Je m’empressai de décliner avec gratitude une pareille offre.
C’est le siècle des essais, et, on peut le dire, même en jouant sur le mot : des épreuves… Mais le manque de direction supérieure, à mon avis, désastreux, a ou peut avoir pour conséquence de susciter de toutes parts des initiatives privées qui, se développant dans l’ignorance ou le dégoût de la chose publique, aboutissent parfois à des résultats inattendus et même excellents et peuvent offrir au spectateur quelque consolation. […] Je suppose qu’il ne faut rien prendre au tragique, et que vous avez simplement saisi, pour cette enquête, l’occasion que vous offrait la boutade d’un de nos aimables dadaïstes… Il y a, dans l’histoire de la Littérature française, un siècle qui domine tous les autres, parce qu’il est essentiellement le siècle de la création : c’est celui de François Rabelais. […] Au reste, du point de vue strictement national où se placent inconsciemment tant de bons esprits, il est vrai que d’autres siècles, notamment le xviie , offrent un caractère spécifiquement français, tandis que le xixe présente un caractère proprement humain. […] La suite offre le spectacle singulier d’un art classique aussi parfait que jamais (dans Flaubert et Renan par exemple), de réussites imprévues, comme ce Verlaine qui vaut La Fontaine ; et de tentatives manquées en apparence, sans œuvres visibles, mais qui ont semé plus d’une graine d’avenir.
Pouvait-on moins faire pour un homme qui octroyait à notre esprit d’indépendance des droits inconnus, offrait à nos travers et à nos vices des excuses, à notre vanité, la chimère d’une excellence de nature dont la société seule nous fait déchoir ? […] Cet ami des hommes eût volontiers offert au genre humain le logis d’où il chassait son fils. Il l’offrit à J. […] Relever ces abus, réclamer cette réforme, ce pouvait être la tâche et la gloire d’un moraliste bienfaisant ; mais cette gloire-là ne tente pas l’utopiste, lui qui ne sait qu’opposer à la chimère d’un bien sans mélange la chimère d’un mal sans mesure, et offrir l’optimisme comme correctif du pessimisme.