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1299. (1880) Une maladie morale : le mal du siècle pp. 7-419

Quelle nécessité en dehors du besoin d’apaisement intérieur dont il a fait l’aveu, poussait Gœthe à choisir un pareil sujet ? […] Je dirai seulement que dans tous les sujets choisis par Mme de Duras il est facile de découvrir une pensée unique qui sert de lien entre ses différents écrits, et cette pensée c’est l’impossibilité d’être heureux. […] On a vu plus haut que l’un des exemples choisis par Mme de Duras pour démontrer l’impossibilité d’arriver au bonheur était le mal secret et inexplicable du jeune Olivier. […] On remarque qu’il choisit alors volontiers ses sujets dans les écrits dont l’analyse a déjà fait partie de ce travail. […] Celui-ci avait choisi le pseudonyme, ou si l’on veut l’anagramme de Philotée O’neddy auquel il substituait quelquefois le nom de Vidame de Tyannes, autre anagramme tiré d’un nom que sa famille ajoutait à celui de Dondey.

1300. (1914) En lisant Molière. L’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

Au fond il aimait qu’on se moquât de tout le monde excepté de lui et des ministres qu’il choisissait. […] Choisit-on qui l’on veut aimer ? […] La comédie c’est Philaminte altière et dominatrice qui a des prétentions à l’infaillibilité, qui prétend marier sa fille avec qui elle a choisi et qui en définitive éprouve cette défaite que c’est son mari si méprisé d’elle qui se trouve avoir eu raison et que c’est elle qui se trouve avoir été aveugle et sotte. […] C’est une chose très significative, nous dit-on, que très souvent pour soutenir la thèse à laquelle il tient, Molière ait choisi des servantes. […] Il choisit deux ou trois jours dans toute l’année, où, à propos de rien, il jeûne et fait abstinence ; mais à la fin de l’hiver, il tousse, il a une mauvaise poitrine, il a des vapeurs, il a eu la fièvre : il se fait prier, presser, quereller, pour rompre le carême dès son commencement, et il en vient là par complaisance.

1301. (1905) Propos de théâtre. Deuxième série

Le destin me choisit, afin que je t’apprenne Qu’il te rend dans Aulis les charmes de Mycène. […] Elle n’aura été que proclamée reine par Mithridate et choisie par lui pour être réellement sa femme après la fin de la guerre. […] À la première déclaration d’Hippolyte, elle répond : « Je vous aime aussi. » Elle le dit à sa manière, elle le dit en langage choisi, elle le dit spirituellement ; mais elle le dit aussi nettement qu’on peut le dire. […] Je me fais un plaisir de la tirer de l’oubli, puisque aussi bien, ce que je fais aujourd’hui, c’est un recueil de « morceaux choisis ». […] Choisissez un emploi.

1302. (1885) L’Art romantique

Je choisis, si l’on veut, les deux échelons extrêmes de l’histoire. […] Chenavard a bien choisi son moment pour exhiber son système de philosophie historique, exprimé par le crayon). […] Nous avons dit qu’il avait bien choisi son moment, c’est-à-dire le lendemain d’une révolution. […] Elle habite volontiers des appartements somptueusement ornés où circule la vapeur d’un parfum choisi. […] Je n’ai pas choisi l’exemple ; j’ai pris celui qui s’est offert le premier à ma mémoire ; j’en aurais pu citer vingt.

1303. (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252

Je me suis toujours reproché d’avoir donné ce déplaisir à ma famille ; et je vous avoue que, si c’était à recommencer, je ne choisirais jamais cette profession. […] Corneille l’aîné, fut la pièce choisie pour cet éclatant début. […] Le premier fut choisi pour le remplacer, et en 1672, Fléchier, consacrant ainsi ce ridicule, s’en servit pour la désigner dans l’oraison funèbre de madame de Montausier, sa fille. […] Il refusa de prononcer la sentence ; et Despréaux, choisi à sa place, donna gain de cause au champion de La Fontaine. […] La fameuse tragédie de Pyrame et Thisbé fut choisie pour cette solennité, et Benserade fut chargé de composer un ballet où chacune des Muses déployât tous les prestiges de ses attributs.

1304. (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Alexis Piron »

Son père étant échevin, Alexis fut choisi pour y figurer et porter une croix. […] Les gens de goût, qui vont au butin dans ses œuvres, feraient volontiers, de ses épigrammes, de ses contes et de ses bons mots, une Anthologie qui serait très-courte, mais exquise ; si choisie qu’elle fût, on ne saurait toutefois y mettre pour épigraphe ce vers, qui est de lui et qui lui ressemble si peu : La mère en prescrira la lecture à sa fille. […] L’Étude qu’on va lire a paru d’abord dans la Revue contemporaine du 31 octobre 1864 ; elle a été reproduite en tête d’une édition des Œuvres choisies de Piron, publiée chez MM. 

1305. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Mademoiselle Aïssé »

Elle y travailla, elle y réussit complètement avec les années ; dix ou douze ans après cette vilaine aventure, elle avait la meilleure maison de Paris, la compagnie la plus choisie, les amis les plus illustres, les plus délicats ou les plus austères, Hénault, Montesquieu, d’Alembert lui-même. […] Au moral on la connaît déjà : de ce qu’elle a des scrupules, de ce que des considérations de vertu et de devoir la tourmentent, ne pensez pas qu’elle soit difficile à vivre pour ceux qui l’aiment ; on sent, à des traits légèrement touchés, de quel enchantement devait être ce commerce habituel pour le mortel unique qu’elle s’était choisi ; ainsi dans cette lettre xvie (celle même où il était question de Mme du Deffand) : « J’ai lieu d’être très-contente du chevalier ; il a la même tendresse et les mêmes craintes de me perdre. […] Il y a deux mille femmes dans Paris à qui elle pourroit être justement appliquée, et l’imposture a choisi celle du monde à qui elle convient le moins.  » — Pour peu que ce qui concerne le sens de l’ode soit aussi exact et aussi vrai que ce qu’il dit de la vertu de Mme de Ferriol, on sera tenté de rabattre des assertions de Rousseau ; mais peu nous importe !

1306. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « M. de Rémusat (passé et présent, mélanges) »

C’est que M. de Rémusat, par instinct comme par doctrine, croit que la stagnation est mortelle à la nature de l’homme ; il pense qu’elle corrompt autant qu’elle ennuie, et il prendrait volontiers pour sa devise cette parole du grand promoteur Lessing, laquelle peut se traduire ainsi : « Si l’Être tout-puissant, tenant dans une main la vérité, et de l’autre la recherche de la vérité, me disait : Choisis, je lui répondrais : Ô Tout-Puissant, garde pour toi la vérité, et laisse-moi la recherche de la vérité. »— Marcher vaillamment et toujours, dût-on même ne jamais arriver, c’est encore après tout une haute destination de l’homme201. […] Il fallait les deux à part et à la fois, ou bien il fallait choisir entre les deux. […] Voilà (pour varier la monotonie de la louange) les seules observations du lendemain sur un discours dont l’ensemble et toutes les parties ont constamment réussi auprès de l’assemblée la plus choisie et la plus attentive.

1307. (1864) Cours familier de littérature. XVII « CIe entretien. Lettre à M. Sainte-Beuve (1re partie) » pp. 313-408

Vous n’aviez, vous, ni les mêmes devoirs, ni les mêmes antécédents, ni les mêmes points d’honneur ; vous pouviez transiger et choisir ; vous parûtes vous rallier à un second dix-huit brumaire, bien supérieur, selon moi, au premier. […] Dès votre retour de Belgique, quelque temps après, vous allâtes achever de grandir en Suisse, dans cette ville de Lausanne que Voltaire avait choisie pour en faire la colonie de la liberté entre la persécution et les cours. […] Je dirai seulement, au point de vue littéraire, que les Consolations furent celui de mes recueils de poésies qui obtint, auprès du public choisi de ce temps-là, ce qui ressemblait le plus à un succès véritable ; on m’accusera d’en avoir réuni les preuves et témoignages dans un petit chapitre-appendice.

1308. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Discours prononcé à la société des visiteurs des pauvres. » pp. 230-304

Heureusement, je crois qu’elle va épouser ce solennel pasteur Mikils, qui n’est qu’un bon nigaud, mais qu’elle a la naïveté de prendre pour un grand homme, à qui elle prêtera tous les talents et toutes les vertus, et avec qui elle sera probablement heureuse, parce que son bonheur est en elle. » Mais l’ingénu pasteur Mikils s’est laissé prendre aux coquetteries effrontées de Norah la cadette, et il l’a choisie, justement parce qu’il ne devait pas la choisir. […] Toutefois, je souhaiterais que les auteurs l’eussent choisi un peu moins bas, car vous ne trouverez, au-dessous, que la maison Tellier.

1309. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIII : Affinités mutuelles des êtres organisés »

L’organe qui se montre le plus constant est celui qu’on choisit de préférence dans la classification des variétés. […] Ainsi que je l’ai dit, nous ne pouvons définir chaque groupe d’une manière absolue, mais nous pouvons choisir des types ou formes qui réunissent la plupart des caractères de chacun de ces groupes, quelle qu’en soit du reste l’étendue, afin de donner aussi une idée générale de la valeur des différences qui les distinguent. […] Les amateurs choisissent leurs Chevaux, leurs Chiens, leurs Pigeons reproducteurs, lorsqu’ils ont déjà presque atteint l’âge adulte : peu leur importe qu’ils aient acquis les qualités ou la forme qu’ils désirent reproduire, à un âge plus ou moins avancé de leur vie, pourvu que l’individu de pleine taille les possède.

1310. (1904) Essai sur le symbolisme pp. -

Des mages fidèles entreprirent le voyage aux régions bienheureuses, groupés autour de l’une et de l’autre étoile choisie selon leur cœur et leurs aspirations. […] * *   * Et pourtant, à y regarder de très près, on s’aperçoit que le mot symboliste, appliqué aux poètes dont je parle, est bien choisi. […] Alors les mots choisis seraient tellement impermutables qu’ils suppléeraient à tous les autres ; l’adjectif posé d’une si ingénieuse et d’une si définitive façon qu’il ne pourrait être légalement dépossédé de sa place, ouvrirait de telles perspectives que le lecteur pourrait rêver, pendant des semaines entières, sur son sens, tout à la fois précis et multiplet constaterait le présent, reconstruirait le passé, devinerait l’avenir d’âmes des personnages, révélés par les lueurs de cette épithète unique.

1311. (1857) Causeries du samedi. Deuxième série des Causeries littéraires pp. 1-402

C’est le moment qu’elle a choisi pour pratiquer et mettre en lumière le principe de la neutralité. […] La liberté de conscience, entravée ou proscrite ailleurs, devait la choisir pour refuge. […] Nous allons le voir à l’œuvre dans ce petit coin de terre qu’il a choisi pour asile, et dont l’hospitalité lui imposait, semble-t-il, quelques devoirs ou quelques réserves. […] — « De jeunes femmes se trouvaient-elles au comptoir, on avait soin de choisir les écrits les plus propres à corrompre leur imagination : bien plus, ajoute M.  […] Je me disais, en le lisant, qu’il était difficile d’être plus Français que le sujet choisi par son double patriotisme : son style, ses pensées, l’âme qui respire dans son livre, ne m’ont pas fait changer d’avis.

1312. (1859) Critique. Portraits et caractères contemporains

Vous avez bien choisi votre moment, monsieur Nisard, pour faire votre sortie dans le camp ennemi. […] Cet effronté Gil Blas, ce picaros, qui n’a pas dit un mot de vérité dans sa vie, n’a-t-il pas bien choisi son moment pour être vrai ? […] Au milieu de festins, Cléopâtre essayait sur ses esclaves l’effet du poison, afin de choisir son poison quand l’heure serait venue. […] Le sujet, qui était vaste et le plus beau qu’un historien pût choisir, avait été singulièrement négligé par les historiens. […] C’est que tout simplement cet homme était, lui aussi, un homme probe, loyal, courageux, dévoué à l’opinion qu’il avait choisie ; c’est qu’il a parlé toute sa vie avec conviction, avec éloquence.

1313. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre IV. L’âge moderne. — Chapitre II. Lord Byron. » pp. 334-423

C’est ce moment que Byron choisit pour louer Voltaire et Rousseau, admirer Napoléon1250, s’avouer sceptique, réclamer pour la nature et le plaisir contre le cant et la règle, dire que la haute société anglaise, toute débauchée et hypocrite, fabrique des phrases et fait tuer des hommes pour garder ses sinécures et ses bourgs pourris. […] C’est une histoire du moyen âge qu’il choisit pour thème. […] Dès l’abord, il les avait vus ; les vrais artistes sont perspicaces ; c’est en cela qu’ils nous surpassent ; nous jugeons d’après des ouï-dire et des phrases toutes faites, en badauds ; ils jugent d’après les faits et les choses, en originaux : à vingt-deux ans il avait vu l’ennui né de la contrainte désoler toute la high life. « Là se tient debout la noble hôtesse, qui restera sur ses jambes — même à la trois-millième révérence. —  Les ducs royaux, les dames grimpent l’escalier encombré, et à chaque fois avancent d’un pouce1297. » — « Il faut aller voir à la campagne, écrivait-il, ce que les journaux appellent une compagnie choisie d’hôtes de distinction, notamment les gentlemen après dîner, les jours de chasse, et la soirée qui suit, et les femmes qui ont l’air d’avoir chassé, ou plutôt d’avoir été chassées… Je me rappelle un dîner à la ville chez lord C…, composé de gens peu nombreux, mais choisis entre les plus amusants.

1314. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Benjamin Constant et madame de Charrière »

En préparant l’intéressant travail dont il nous permet de donner un avant-goût aujourd’hui, il a dû choisir et se borner : « Il est, dit-il, dans les papiers dont nous sommes dépositaires, des choses qui ne verront jamais le jour ; il existe tel secret que nous entendons respecter. […] Cette vie oisive et sans but déplaît au père de Benjamin : il veut que son fils, qui aura dans quelques mois ses vingt ans accomplis, embrasse un état ; il lui enjoint de quitter Paris et de venir le retrouver sur-le-champ dans sa garnison de Bois-le-Duc102, où le jeune homme sera sommé de choisir entre la robe ou l’épée, entre la diplomatie ou la finance. […] « Peu m’importe quelle des deux propositions il voudra choisir ; mais l’une des deux est indispensable. […] Si j’avais à choisir entre elle et son génie, je choisirais la première.

1315. (1837) Lettres sur les écrivains français pp. -167

mon cher Monsieur, quelle mauvaise inspiration ai-je eue là, de choisir le carnaval de 1837 pour voir Paris ! […] (Je ne m’occupe pas de savoir si notre monde est le meilleur de tous ceux que ballotte l’espace.) — La France est la première nation de l’Europe (puisque ce n’est pas la Belgique, laissez-moi déduire ma conclusion sans réclamer pour le royaume de Monaco ou un autre). — Paris est la capitale de France. — Le foyer de l’Opéra est le salon le plus choisi de Paris…… Ainsi voyez, mon cher Monsieur, quelle olive !! […] C’était le surlendemain qu’on avait choisi. […] L’éditeur choisit ; 500 francs le volume, n’importe quelle matière ; c’est un prix fait. […] Il avait un énorme chien du Mont Saint-Bernard, pour lequel il avait choisi une large peau de tigre qu’il avait fait préparer à l’aide d’agrafes, de façon à pouvoir en revêtir le chien.

1316. (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « M. FAURIEL. —  première partie  » pp. 126-268

quelle opinion vous me donnez du ministre qui sait choisir, employer et écouter un homme tel que vous ! […] Mais bientôt l’étude, l’amitié, le charme d’une société choisie, les plus doux liens l’enchaînèrent, et pendant des années il se contenta d’être heureux et de devenir de plus en plus savant, sans ambition, sans éclat, en silence : Qui sapit, in tacito gaudeat ille sinu ! […] Il recevait de Fauriel des graines choisies, des assortiments nombreux de semences, qui allaient remplir le vœu de l’amitié en tombant sur une terre heureuse ; mais les vers à soie surtout et les mûriers étaient sa grande affaire dès la fin de mai, car on filait les cocons au logis. […] Était-il si fâcheux, après tout, d’être dans la nécessité de choisir et, jusqu’à un certain point, de former sa langue, de la tenir au-dessus des jargons du jour, et de la rapporter à un type supérieur qui s’appuie directement par un si large côté aux exemples des vieux maîtres ? […] Bien des mots sanskrits ornent et blasonnent chemin faisant les lettres que j’ai sous les yeux ; je choisis de courts passages, qui soient tout à l’usage des profanes : « (Bonn, 21 septembre 1821.)

1317. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome IV pp. -328

Il avoit choisi Bruxelles pour sa retraite. […] Saint Côme & saint Damien n’ont point exercé la chirurgie ; & c’est sans fondement que les chirurgiens les ont choisis pour leurs patrons. […] « On nous promet dix tomes in-folio ; & nous ne devrions pas nous plaindre quand il y en auroit trente : on dit, dans le public, que vingt-quatre sçavans ont été choisis pour ce travail ; & il n’y auroit rien d’extraordinaire quand on en auroit choisi cent. […] Au lieu des sujets libres & plaisans qu’il avoit coutume de traiter, il en choisit de sérieux. […] La royne avoit choisi, ne veuillez pas, ô sire !

1318. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Les nièces de Mazarin et son dernier petit-neveu le duc de Nivernais. Les Nièces de Mazarin, études de mœurs et de caractères au xviie  siècle, par Amédée Renée, 2e éd. revue et augmentée de documents inédits. Paris, Firmin Didot, 1856. » pp. 376-411

Renée a donc su rendre, par un agréable enchaînement de citations, d’extraits et d’observations rapides, l’existence et le caractère de la comtesse de Soissons, de la duchesse de Mazarin, de la duchesse de Bouillon ; il nous a introduits dans cette compagnie choisie de l’hôtel de Nevers, dans ce mystérieux ménage « qui joignait les grâces de Mortemart61 et l’imagination de Mancini ». […] Qu’avait fait à cet âge M. de Nivernais pour être choisi par l’Académie française avec cette sorte de concert et d’acclamation ?

1319. (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXIXe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe (2e partie) » pp. 161-232

C’est cette jeune fille fugitive, n’est-ce pas, que tu as choisie ?  […] « Herman court à l’écurie, où les chevaux vigoureux repuisent leur force en mangeant l’avoine choisie et le foin des meilleures prairies.

1320. (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIIe entretien. Socrate et Platon. Philosophie grecque. Deuxième partie. » pp. 225-303

En politique, un crime est moins funeste à la société qu’une chimère, et, si l’on me donnait à choisir entre Machiavel, le législateur du crime politique, et Platon, le législateur des rêves, je choisirais plutôt Machiavel, car Machiavel ne déprave que l’âme d’un tyran, et Platon déprave la liaison du genre humain !

1321. (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIVe entretien. Madame de Staël. Suite »

L’univers ressemble plus à un poëme qu’à une machine ; et s’il fallait choisir, pour le concevoir, de l’imagination ou de l’esprit mathématique, l’imagination approcherait davantage de la vérité. » LI Ses dédains contre la doctrine de la soi-disant vertu, fondée sur l’intérêt personnel, et sa flétrissure de l’égoïsme, s’élèvent jusqu’à la sublimité de l’invective. […] Un intérêt intime se mêlait alors en elle à l’anxiété publique ; quelques jours auparavant son âme était tout entière à des soins de famille, à l’union la plus digne préparée pour sa fille, à la pensée du jeune homme de si noble nom et de si grandes espérances que sa fille et elle avaient choisi, et maintenant c’était des apprêts d’une fuite nouvelle, l’attente d’un nouvel ébranlement de l’Europe, d’une ruine publique où pouvait s’abîmer tout bonheur privé, qui de toutes parts obsédaient cette âme active, que les incertitudes ordinaires de la vie suffisaient à troubler parfois jusqu’à la souffrance.

1322. (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXVIe entretien. Biographie de Voltaire »

Sa mère, Catherine Daumart de son nom, était une femme d’une grande beauté, d’un esprit délicat et cultivé, centre d’une société choisie d’écrivains, de diplomates étrangers et de courtisans qui recherchaient dans son salon les charmes de sa figure et de son entretien. […] Depuis madame du Châtelet, madame du Deffand, le maréchal de Richelieu jusqu’à Frédéric II, à Catherine de Russie, à Saint-Lambert, à Thiriot, à Damilaville, au marquis de Villette, il choisissait ses amitiés plus à l’agrément qu’à la vertu.

1323. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre deuxième »

Ils n’ont pas été libres de choisir ; je n’en veux pour preuve que les préfaces où ils essayent de nous donner leurs défauts pour des beautés et le faux pour le vrai. […] Il y avoue que, s’il a choisi le livre de Sénèque pour le proposer comme un entretien qui pourrait être agréable à cette princesse, « il a eu seulement égard à la réputation de l’auteur et à la dignité de la matière, sans penser à la façon dont il la traite, laquelle ayant depuis été considérée, ajoute-t-il, je ne la trouve pas assez exacte pour être suivie25. » Ailleurs il dit : « Pendant que Sénèque s’étudie ici à orner son élocution, il n’est pas toujours assez exact dans l’expression de sa pensée26. » Et plus loin : « Il use de beaucoup de mots superflus. » Et encore, parlant de diverses définitions que donne Sénèque du souverain bien : « Leur diversité, dit-il, fait paraître que Sénèque n’a pas clairement entendu ce qu’il voulait dire : car, d’autant mieux on conçoit une chose, d’autant plus est-on déterminé à ne l’exprimer qu’en une seule façon27. » Ce jugement admirable est une critique indirecte de Montaigne, et accuse en général la façon de penser du seizième siècle, où l’on goûtait si fort cette inexactitude de Sénèque.

1324. (1911) La morale de l’ironie « Chapitre III. Les immoralités de la morale » pp. 81-134

Tous les actes qui ne contrarient pas l’idée de dignité qu’il a choisie à son gré, il pourra les accomplir en toute sécurité de conscience. […] Rêvons donc et tâchons de bien choisir nos rêves.

1325. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre III »

J’expose à l’avance toutes les difficultés scabreuses du sujet choisi par MM.  […] Poirier a le choix des armes, et il choisit un vilain outil, la lime sordide qui rogne les écus et réduit les comptes.

1326. (1908) Dix années de roman français. Revue des deux mondes pp. 159-190

III Si l’on envisage la production du roman dans la variété si abondante qu’elle a présentée au cours de ces dernières années, on aura vite fait de remarquer que la forme le plus volontiers choisie par les écrivains travaillés de tendances sociales a été le vaste tableau collectif, le roman de foules et d’ensembles. […] Paul Adam intéresse toujours, soit qu’il ait pour principal objet de peindre la vie tumultueuse, grisante, la frénésie des appétits jouisseurs, comme dans la Force, soit qu’il choisisse pour sujet la Restauration, époque grise, contradictoire et confuse, et qu’il s’attache à en raconter les complots, les menées conspiratrices et tout le douloureux travail clandestin qui la mina.

1327. (1878) La poésie scientifique au XIXe siècle. Revue des deux mondes pp. 511-537

Plus il aime les anciens, plus il admire Homère et Virgile, mieux il sent que la vraie manière de les imiter c’est de faire autrement qu’eux, de choisir d’autres sujets, et son beau poème de L’Invention n’est qu’une exhortation à tenter hardiment ces voies infinies et libres où la science invite les poètes à la suivre : Torricelli, Newton, Kepler et Galilée À tout nouveau Virgile ont ouvert des trésors. […] Tout vivant n’a qu’un but : persévérer à vivre ; Même à travers ses maux, il y trouve plaisir ; Esclave de ce but qu’il n’eut point à choisir, Il voue entièrement sa force à le poursuivre.

1328. (1856) La critique et les critiques en France au XIXe siècle pp. 1-54

De ces tentatives sont nées une science nouvelle et une nouvelle école : la science a reçu le nom assez mal choisi d’Esthétique11 ; l’école, plus malheureuse encore dans sa dénomination, s’est appelée le Romantisme. […] Qui sait si l’auteur futur de Cromwell n’assistait pas à cette leçon, tout prêt à écrire à son tour : « Il ne faut pas choisir le beau, mais le caractéristique : le laid et le grotesque sont des objets légitimes de l’art23 ? 

1329. (1888) Petit glossaire pour servir à l’intelligence des auteurs décadents et symbolistes « Petit glossaire »

— Sans levain, — consacré ; substance choisie. […] Choisir.

1330. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Victor Hugo. Les Contemplations. — La Légende des siècles. »

Sont-ils le résultat de cette complaisance énorme envers soi-même qui vide sans choisir, sur la tête du public, ses vieux fonds de tiroir, ou bien le développement morbide de ce talent qui progresse comme un squirrhe, un cancer ou une loupe ? […] Religieusement parlant, le métallurgiste et le cosmocrate de cette poésie devait choisir le soleil pour l’hostie de son Église azur.

1331. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Mémoires et journal de l’abbé Le Dieu sur la vie et les ouvrages de Bossuet, publiés pour la première fois par M. l’abbé Guettée. — I » pp. 248-262

Ces discours si loués des contemporains et qu’ils s’accoutumaient à personnifier dans le mot du texte toujours heureusement choisi, ce Depositum custodi, prêché devant la reine mère, ce Surrexit Paulus de l’abbé Bossuet, comme on les appelait, nous deviennent présents et distincts, chacun avec sa physionomie particulière.

1332. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Variétés littéraires, morales et historiques, par M. S. de Sacy, de l’Académie française. » pp. 179-194

, — en s’attaquant, dis-je, à des juges qu’il avait non seulement choisis, mais sollicités un à un très humblement40.

1333. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Mélanges de critique religieuse, par M. Edmond Scherer » pp. 53-66

L’autorité et l’absolu ont disparu du même coup, et puisque la vérité n’est nulle part concentrée entre les mains d’un seul dépositaire, il s’agit désormais de chercher, d’éprouver, de choisir.

1334. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Parny poète élégiaque. » pp. 285-300

Une mère tendre, un frère délicat, s’ils avaient à choisir entre les trois pièces, sur la tombe d’une morte chérie, pourraient-ils hésiter un seul instant ?

1335. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « De la poésie en 1865. (suite.) »

faut-il choisir ?

1336. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Frochot, Préfet de la Seine, histoire administrative, par M. Louis Passy. »

Ce fut certainement un de ses principaux titres aux yeux du Premier Consul, le jour où il eut l’honneur d’être choisi par lui pour la première magistrature municipale de l’Empire, que d’avoir été l’exécuteur testamentaire de Mirabeau.

1337. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « MADAME TASTU (Poésies nouvelles.) » pp. 158-176

Le moindre succès des Chroniques se perdit bientôt pour Mme Tastu dans des adversités obscures et poignantes qui vinrent assujettir à des emplois obligés ce talent si sobre et si choisi.

1338. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « HOMÈRE. (L’Iliade, traduite par M. Eugène Bareste, et illustrée par M.e Lemud.) —  second article  » pp. 342-358

Aussi, en les abordant, en écoutant cette grande voix du passé par la bouche du chantre que la Muse s’est choisi, on n’a à gagner en toute sécurité qu’un je ne sais quoi de grandeur morale, une impulsion élevée de sentiments et de langage, un accès de retour vers le culte de ces pensées trop désertées qui restaurent et honorent l’humaine nature : c’est là, après tout, et la part faite aux circonstances éphémères, ce qu’il convient d’extraire des œuvres durables, et l’âme vivante qu’il y faut respirer.

1339. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Le Brun »

La Révolution, qui brisa tant de liens, dispersa tout d’abord la petite société choisie que nous aurions voulu peindre, et Le Brun, qui partageait les opinions ardentes de Marie-Joseph, se trouva emporté bien loin du sage André.

1340. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « M. Rodolphe Topffer »

Comme j’ai les yeux dans un état misérable, et que les docteurs inclinent de plus en plus vers un temps de repos complet et récréatif, j’espère les amener à m’ordonner de faire une pointe en Angleterre et un séjour à Paris que je n’ai pas revu depuis 1820 et que j’aimerais revoir de la même façon, c’est-à-dire perdu, flâneur, et, dans toute cette population entassée, connaissant seulement trois personnes choisies.

1341. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre premier. De la première époque de la littérature des Grecs » pp. 71-94

Tous les objets se présentent un à un aux regards d’Homère ; il ne choisit pas toujours avec sévérité, mais il peint toujours avec intérêt.

1342. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre VIII. De l’éloquence » pp. 563-585

Les barrières imposées par des convenances respectables servent, comme je l’ai dit, aux succès mêmes de l’éloquence ; mais lorsque, par condescendance pour l’injustice ou l’égoïsme, l’on est obligé de réprimer les mouvements d’une âme élevée, lorsque ce sont non seulement les faits et leur application qu’il faut éviter, mais jusqu’aux considérations générales qui pourraient offrir à la pensée tout l’ensemble des idées vraies, toute l’énergie des sentiments honnêtes, aucun homme soumis à de telles contraintes ne peut être éloquent, et l’orateur encore estimable, qui doit parler dans de telles circonstances, choisira naturellement les phrases usées, celles sur lesquelles l’expérience des passions a été déjà faite, celles qui, reconnues inoffensives, passent à travers toutes les fureurs sans les exciter.

1343. (1861) La Fontaine et ses fables « Première partie — Chapitre II. L’homme »

La moindre tentation, un joli minois, un sourire, une parure avenante le détournent ; ce n’est pas pour longtemps et il ne choisit guère.

1344. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Première partie. Préparation générale — Chapitre V. De la lecture. — Son importance pour le développement général des facultés intellectuelles. — Comment il faut lire »

Mais il ne faut les choisir que si l’on est bien prêt à les contredire.

1345. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre VII. Induction et déduction. — Diverses causes des faux raisonnements »

Dans les premiers, de l’examen d’un cas particulier, bien choisi, de l’exposition de la vie d’un prince ou d’un saint, il tire une leçon générale, une loi pour le règlement de la vie chrétienne et le salut des auditeurs.

1346. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre II. Diderot »

C’est le naturalisme de Rabelais, celui de Panurge et de frère Jean, qui reparaît dans Diderot, dans ces êtres qu’il a choisis et faits conformes à son idéal, dans le Neveu de Rameau et dans Jacques le Fataliste.

1347. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Joséphin Soulary »

Car justement ce qui fait qu’une poésie devient populaire, est insérée dans les recueils de morceaux choisis, dans les Abeilles ou les Corbeilles de l’enfance, ce sont bien sans doute des mérites réels, mais c’est aussi une certaine banalité dans le sentiment, la composition ou le style.

1348. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « (Chroniqueurs parisiens II) Henry Fouquier »

Et voyez comme ces pseudonymes sont bien choisis : l’un, représentant le naturalisme grec ; l’autre, la tendresse coquette des marquises que Watteau embarque pour Cythère.

1349. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « « L’amour » selon Michelet » pp. 47-66

Michelet choisit un couple : une jeune fille de dix-huit ans et un jeune homme de vingt-huit ; il les suppose s’aimant d’un amour égal ; il les isole à peu près (quoi qu’il dise) du monde ambiant ; les suit année par année, jusqu’à la mort, et étudie, aux âges différents, l’action physique et morale de l’homme sur la femme, et inversement : « création de l’objet aimé (c’est-à-dire création de l’épouse par le mari) ; initiation et communion ; incarnation de l’amour (dans l’enfant) ; alanguissement de l’amour ; rajeunissement de l’amour. » Michelet propose un idéal, et qui se trouve être, sur la plupart des points, traditionaliste : il est remarquable que, ayant intitulé son livre l’Amour, Michelet n’y parle que de l’amour conjugal.

1350. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lamartine, Alphonse de (1790-1869) »

Au lieu de choisir parmi ces parures, la plus riche ou la plus modeste, selon les besoins de la fête, il essaye successivement les rubis et les topazes, il jette sur les épaules de sa pensée un collier de perles qu’il n’attache pas, une rivière de saphirs et d’émeraudes qui ont le même sort, et toute cette prodigalité reste au-dessous de l’élégance.

1351. (1766) Le bonheur des gens de lettres : discours [graphies originales] « Le Bonheur des gens de lettres. — Premiere partie. » pp. 12-34

Ouvre les yeux, examine & choisis ton fort.

1352. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58

C’était l’usage de choisir pour ces sortes de rôles les noms les plus retentissants.

1353. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre premier. La critique et la vie littéraire » pp. 1-18

L’essentiel lui est, en présence d’un livre, devant un écrivain, d’indiquer « l’humanité » dont celui-ci témoigne, la vision, qu’il veut donner et celle qu’il a réussi à communiquer ; de préciser la nouveauté du thème choisi, le mérite de la composition, l’originalité du style ; en un mot, de limiter, à sa jauge, la valeur de l’œuvre qu’il pèse : le critique doit aimer, pour la bien mener, cette besogne d’appréciateur, d’expert, de « gourmet », il doit avoir le goût du jugement.

1354. (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre V. L’antinomie esthétique » pp. 109-129

Si le monde tel qu’il est en lui-même nous échappe et si nous n’en saisissons que d’illogiques et incompréhensibles apparences, l’artiste ne peut ambitionner de donner de la réalité qu’une expression symbolique et il choisit forcément les symboles appropriés à sa propre sensibilité44.

1355. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre VIII. Jésus à Capharnahum. »

Ce fut le jour qu’il choisit pour ses enseignements.

1356. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XXI. Dernier voyage de Jésus à Jérusalem. »

Marie a choisi la meilleure part, qui ne lui sera point enlevée 960. » Le frère, Eléazar, ou Lazare, était aussi fort aimé de Jésus 961.

1357. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XIII. Dernière semaine de Jésus. »

Ce fut, dit-on, le moment que Salomé choisit pour demander en faveur de ses fils les deux sièges à droite et à gauche du Fils de l’homme 1038.

1358. (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre I : Des sens, des appétits et des instincts. »

Sans chercher à le suivre, bornons-nous à choisir dans cette étude deux points essentiels, traites avec originalité et profondeur : la nature du sens organique, la perception du monde extérieur par le toucher et la vue.

1359. (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre IV : La Volonté »

Il n’y en a plus, si une personne intervenant, je suis poussé par elle à agir d’une certaine manière, comme l’enfant que l’on mène dans une boutique acheter un vêtement, sans le laisser choisir lui-même.

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