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1408. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 216-217

La versification en est douce, harmonieuse & facile, le style pur, débarrassé de ces fadeurs amoureuses qu'on prodigue si maladroitement & jusqu'à la satiété sur le Théatre de l'Opéra : la pompe & le merveilleux y sont amenés par le sujet même, & sans le secours de la Mythologie, mérite qui n'a pas été assez senti, mais qui n'en fait pas moins honneur au talent du Poëte.

1409. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Horace Vernet (suite et fin.) »

Il avait flairé ce vaste et attrayant sujet de la Smalah dès son voyage de Russie ; il avait henni à cette nouvelle comme le coursier au clairon : « Oui, oui, écrivait-il de Pétersbourg (23 juin 1843), oui, voilà un tableau à faire, mais il faudrait l’avoir vu pour représenter un tel fait d’armes ; car ça devait avoir un caractère tout particulier. […] Tu dis que tu as envoyé Thamar au Salon… Je cours les risques des observations qu’on pourra faire sur le sujet, et je me soumets d’avance aux critiques. — Fais ce que dois, advienne que pourra ! […] Horace, en une ou deux circonstances, ne craignit pas d’aborder avec lui par lettres ce sujet délicat et intime, et il le fit avec une noblesse de cœur, une élévation de sentiments qui nous le montrent sous un jour vraiment nouveau. […] Je viens d’avoir, à ce sujet, une longue conversation avec X… ; nous sommes convenus ensemble que c’était là la véritable humilité… » La suite de la correspondance entretenue avec cette même amie, et dont j’ai sous les yeux de nombreux extraits, fournirait bien des pensées semblables qu’on ne s’attendrait nullement à voir exprimées sous sa plume.

1410. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Sismondi. Fragments de son journal et correspondance. »

Ce n’est pas qu’elle portât une bien grande chaleur dans les divers sujets et dans les idées qui l’occupaient, ni aucune vue ou espérance d’avenir ; elle avait fait dès longtemps sa retraite dans la lecture et dans la pensée, n’y cherchant que le plaisir d’une réflexion solitaire. […] La place qu’ils occupent à l’Institut leur fait croire qu’ils sont au pinacle, et ils considèrent les livres qu’on leur envoie comme un hommage qu’on leur doit, et qui ne les engage à rien. » Il a souvent l’occasion de rencontrer Chateaubriand chez Mme de Duras ou chez Mme de Vintimille ; il l’entend causer, et il revient, à son sujet, de quelques-unes des préventions que lui avaient inspirées les livres brillants, mais de parti pris, de l’illustre écrivain. […] Sismondi était très-préparé sur ce sujet par le Cours qu’il avait professé à Genève sur les littératures du Midi, et qui s’imprimait à Paris dans le moment même (1813). […] Son christianisme au reste, de la manière dont il l’entendait, ne cessa de germer en lui et de croître pendant les dix dernières années de sa vie ; il y mettait tout ce qu’on peut désirer d’un homme de bonne volonté ; il voudrait surtout croire à l’efficacité de la prière et la concilier avec l’universalité et la nécessité des lois naturelles ; il y a des moments où il lui semble saisir un trait de lumière sur cet obscur et mystérieux sujet.

1411. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « La Bruyère »

L’excitation et l’irritation de la publicité les firent naître sous la plume de l’auteur, qui avait principalement songé d’abord à des réflexions et remarques morales, s’appuyant même à ce sujet du titre de Proverbes donné au livre de Salomon. […] Né chrétien et Français, il se trouva plus d’une fois, comme il dit, contraint dans la satire ; car, s’il songeait surtout à Boileau en parlant ainsi, il devait par contre-coup songer un peu à lui-même, et à ces grands sujets qui lui étaient défendus. […] A l’appui de cette opinion, qui n’est pas récente, sur le caractère de novateur entrevu chez La Bruyère, je pourrais faire usage du jugement de Vigneul-Marville et de la querelle qu’il soutint avec Coste et Brillon à ce sujet : mais, le sentiment de ces hommes en matière de style ne signifiant rien, je m’en tiens à la phrase précédemment citée de D’Olivet. […] J’hésite presque à glisser cette parole de Ménage, moins bon juge : elle concorde pourtant : « Il n’y a pas longtemps que M. de La « Bruyère m’a fait l’honneur de me venir voir, mais je ne l’ai pas vu « assez de temps pour le bien connoître. « Il m’a paru que ce n’étoit pas un grand parleur. » (Menagiana, tome III.) — On a opposé depuis à cette idée qu’on se faisait jusqu’ici de La Bruyère quelques mots tirés de lettres et billets de M. de Pontchartrain. et desquels il résulterait que La Bruyère était sujet à des accès de joie extravagante ; c’est peu probable.

1412. (1824) Observations sur la tragédie romantique pp. 5-40

Nos grands poètes empruntent un sujet pour le mieux disposer, des scènes, pour les lier plus étroitement ; des détails ou des expressions, pour les inventer dans notre langue. […] La seconde, intitulée les Piccolomini, offre le développement du sujet, les nœuds de l’action ; et la dernière appelée mort de Walstein, est le dénouement des précédentes. […] Ne réprouvons pourtant pas la pompe théâtrale, quand elle est une des conceptions du poète, ou l’un des développements naturels de son sujet. […] C’est là qu’est mon pays, là l’Écosse commence ; Ces nuages errants qui traversent le ciel, Peut-être hier ont vu mon palais paternel13 : voilà, quels que soient le sujet, les formes et les autres détails de l’ouvrage, voilà du classique ; car ce sont là des élans de l’âme encore plus que des images brillantes.

1413. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Mendès, Catulle (1841-1909) »

Catulle Mendès aborde un sujet moderne et accepte ainsi notre milieu contemporain, il a certainement tort de le faire sans modifier ses croyances. Dans un sujet moderne, l’idéal n’est plus le réel, et cet idéal devient un singulier embarras. […] Haraucourt, éprouve le besoin de rimer, avec moins de génie et plus de chevilles, si c’est possible, que feu M. de Banville, des odelettes sur des traits d’actualité, ou des sujets voluptueux, mais d’une sûre vacuité. […] La grandeur des dons, le nombre des notions, la finesse du rythme, la variété des sujets, la surabondance de l’esprit, la grâce alerte et piquante, la joie, la frénésie, l’éloquence, la gaîté, la bouffonnerie loquace, les profusions d’un style imagé ou sonore, et par-dessus tout la sûreté technique, font de M. 

1414. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre premier »

Mais l’étude de ces origines est un digne sujet pour nous ; car c’est là que nous reconnaissons, dans toute leur naïveté, les caractères que tire l’esprit français du sol même de la France, des mœurs locales, des diverses circonstances de la formation, de notre pays en corps de nation ; c’est là que nous entrevoyons la forme particulière que va recevoir l’esprit humain représenté par l’esprit français. […] Si l’art est l’expression des vérités générales dans un langage définitif, les vérités de cet ordre et les termes qui ont servi à les exprimer n’étant pas sujets à changer ni à périr, il suit que l’histoire d’une littérature est l’histoire de ce qui n’a pas cessé, dans les œuvres littéraires d’une nation, d’être vrai, vivant, d’agir sur les âmes, de faire partie essentielle et permanente de l’enseignement public. […] Heureux si, en cherchant à me contenter sur un sujet si vital, j’avais réussi à persuader les jeunes gens qui me liront, et à leur épargner ainsi bien des incertitudes que j’ai connues, durant lesquelles la vie s’écoule, et qui font faire quelquefois des fautes irréparables ! […] Les nations sont plus disposées à grossir la liste de leurs grands hommes qu’à la réduire ; elles sont plus soucieuses de leur renommée que ne peut l’être pour elles, et sans y être accrédité, tel écrivain qui a sujet de craindre pour lui-même la destinée de ceux qui ont été omis.

1415. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre septième. »

Dumoulin retrouvait les véritables sources et posait les règles fondamentales du droit français ; Bodin mêlait à des rêveries pythagoriciennes deux principes excellents, et qui sont devenus du droit public, l’inaliénabilité du domaine royal et la nécessite du consentement des sujets pour la levée des impôts. […] De là, l’illusion de quelques personnes de notre temps, auxquelles il paraît que le xviie  siècle en a moins su que le xvie sur ce grand sujet, et qu’il y a plus d’idées au temps de Montaigne qu’au temps de Bossuet ; véritable illusion d’optique, si cela peut se dire, dont la cause est une certaine disposition d’esprit propre à notre siècle, et qui lui est commune avec le xvie  siècle. […] Pascal a dit166 : « C’est le doute qui doute de soi, c’est l’ignorance qui s’ignore » ; et plus loin : « Laisser aux autres le soin de chercher le vrai et le bien ; demeurer en repos ; couler sur les sujets de peur d’enfoncer en s’appuyant ; ne pas presser le vrai et le bien, de peur qu’ils n’échappent entre les doigts ; suivre les notions communes agir comme les autres. » Voilà une image saisissante de l’esprit de Montaigne. […] et quel sujet peut l’en éloigner pour plus d’un moment, ou ne l’y ramène pas sans cesse ?

1416. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Août 1886. »

L’interprétation C’est le sujet facile aux conversations, dans Bayreuth, que la comparaison des divers artistes qui interprètent Tristan et Parsifal ; comme chaque rôle est tenu en triple ou en double, il y a beau jeu à discussions, parmi les pèlerins de Bayreuth. […] je répondrais que cela est impossible … mes idées à ce sujet ne me sont venues que comme artiste créateur… » (X, 322). Mais, dans cette même brochure de 1864, État et Religion, Wagner indique aussi la note caractéristique de l’œuvre qui l’occupait, de Parsifal ; plus tard, en 1882, il revint à ce sujet et rendit son intention indubitable. […] Appendice : étude des sources ; arrangements des sujets Wagnériens en un sens plus large ou plus étroit ; explications et commentaires ; littérature se rapportant à l’œuvre Wagnérienne ; divers.

1417. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « I »

Mais je sors de mon sujet. […] Il faudrait aussi admettre que Wagner fût allé à l’encontre de ses propres théories : « Dans le drame c’est par le sentiment que nous percevons… un sujet dramatique qui ferait appel tour à tour à l’intelligence et au sentiment serait un sujet sans cohésion, brouillé… le drame n’a qu’un seul but, agir sur le sentiment (IV, 97, 246, 253)… dorénavant deux chemins seulement s’ouvrent à la poésie ; ou bien elle peut quitter son domaine pour celui de l’abstraction, devenir philosophie, ou bien elle se confondra avec la musique… le langage de la musique ne peut être interprété selon les lois de la musique (VII, 150)… etc. » On pourrait m’objecter que dans ce cas spécial Wagner a oublié ces théories si clairement énoncées, si nous ne trouvions, dans ses propres œuvres, une preuve concluante du danger qu’il y a à vouloir voir des intentions philosophiques là où il n’y a qu’une œuvre d’art. […] Mais un seul artiste a tenté de reprendre les sujets même de Wagner et de traduire dans la langue tout originale d’un autre art les merveilleuses significations des drames wagnériens.

1418. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre troisième. La reconnaissance des souvenirs. Son rapport à l’appétit et au mouvement. »

Ces classifications résultent : 1° du caractère intrinsèque des représentations, 2° de leurs rapports mutuels, 3° de leur rapport au sujet pensant et voulant. […] Non seulement les images se distinguent entre elles et se classent spontanément selon les divers degrés de leurs forces et selon leurs relations mutuelles, mais encore elles se distinguent par leurs relations au sujet conscient. […] On peut très bien concevoir, ajoute-t-il, un être sensible qui serait « le sujet de changements perpétuels et infiniment variés », comme un miroir devant lequel passeraient les choses les plus disparates, sans qu’il se produisît pourtant rien de semblable à ce que nous nommons une conscience, à plus forte raison une mémoire. […] Ce qui prouve que la reconnaissance est bien un jeu tropique intérieure produit par des opérations appétitives et sensitives, c’est que la mémoire, dans la reconnaissance des idées comme dans les autres actes, est sujette à des illusions et à des maladies.

1419. (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre deuxième. Le génie, comme puissance de sociabilité et création d’un nouveau milieu social »

Diverses théories sur ce sujet. — Théorie de M.  […] Parmi celles-ci, les plus importantes ont été : l’amour de la science, une patience sans limites pour réfléchir sur un sujet quelconque, l’ingéniosité à réunir les faits et à les observer, une moyenne d’invention aussi bien que de sens commun. […] Est-on bien avancé au sujet du génie d’un Balzac, par exemple, quand on connaît la lutte qu’il a soutenue contre ses créanciers, contre la misère, les résistances du public ? […] Brodie Junes et moi, dit Darwin, avons été des amis intimes pendant trente ans, et nous ne nous sommes jamais complètement entendus que sur un seul sujet, et, cette fois, nous nous sommes regardés fixement, pensant que l’un de nous devait être fort malade. » 36.

1420. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Sainte-Beuve » pp. 43-79

Mais Sainte-Beuve n’a pas éprouvé cette défiance de son sujet. […] Homère est l’homme et Virgile est la femme… Idée bien simple, mais que, pour cette raison sans doute, tous les parallèles entre Virgile et Homère ont oubliée… Sainte-Beuve lui-même, qui darde si bien sa lancette dans la veine des sujets dont il veut nous faire voir le sang, Sainte-Beuve a omis comme les autres cette différence de sexe, dans la même nature de génie, qui pose d’un trait le rapport à établir entre Homère et Virgile et que la Critique a toujours manqué ! […] Toute cette partie du travail de Sainte-Beuve est empreinte d’une grandeur morale qu’on est moins accoutumé à rencontrer en cet écrivain que ses qualités d’un autre ordre, précieuses aussi, mais moins relevées, et elles prouvent merveilleusement à quel point cette organisation, qu’on ne croyait que fine, pourrait devenir large et forte quand elle touche à des sujets grands. […] Sainte-Beuve, l’abeille de la critique qui en eut souvent la grâce et le dard, et le vol ondoyant, Sainte-Beuve, obéissant à ses facultés mobiles d’insecte ailé, a laissé là un sujet qui eût été, s’il l’avait traité à fond, le meilleur de sa gloire.

1421. (1773) Discours sur l’origine, les progrès et le genre des romans pp. -

On peut dire qu’il a traité fort heureusement un sujet qu’il n’eût peut-être point fallu traiter. […] Le Romancier a sur l’Historien l’avantage de pouvoir conduire le sujet qu’il traite, au lieu que c’est le sujet qui conduit l’Historien. […] Combiner son sujet de maniere que l’instruction ne nuise point à l’agrément, ni l’agrément à l’instruction.

1422. (1903) Hommes et idées du XIXe siècle

Tel est le sujet qu’a traité M.  […] La foule est sujette à certaines hallucinations collectives. […] Il faut lutter contre la volonté du sujet qui se révolte et résiste plus souvent qu’il ne cède. […] Il a une fille, Calixte, sujette à des crises de catalepsie. […] Au besoin il se vante d’ignorer jusqu’au premier mot des sujets dont il disserte.

1423. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — A — Alletz, Édouard (1798-1850) »

Son début en littérature lui valut un prix extraordinaire de poésie, que lui décerna, en 1822, l’Académie française, et dont le sujet était la Peste de Barcelone.

1424. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 216

Duhamel annonce une grande connoissance de l’Histoire Naturelle & de la Chimie, & son style est constamment exact & conforme aux sujets qu’il traite.

1425. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 449-450

Ses Sermons,quoique très-estimables, quoique d’un style naturel, oratoire, & assorti aux différens sujets, ne sont pas la partie la plus frappante de son mérite.

1426. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 66

Cet Ecrivain nous a paru le même dans ses Lettres philosophiques sur divers sujets, où une loquacité, une profusion de raisonnemens qui ne disent rien, une surcharge de mots inutiles, autorisent à prononcer sur cet Ouvrage cette sentence mortelle : Sunt verba & voces, prætereaque nihil.

1427. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 213

Le Gouvernement se crut obligé d’éloigner de la Capitale un Sujet aussi turbulent.

1428. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 483-484

On a de lui la Tragédie de Pélopée, la Comédie du Nouveau Monde, l’Opéra de Jephté, qui feroient honneur aux petits Ecrivains qui prennent la liberté de rire à son sujet.

1429. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 269-270

Si l'imagination est, après le génie, le premier mérite des Gens de Lettres ; Mlle de Scudery a sujet de se plaindre de l'oubli où elle est tombée.

1430. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 404-405

Il ne seroit pas glorieux, pour les mœurs de cette Princesse, d'avoir fourni à Lafontaine le sujet du Conte de la Servante justifiée.

1431. (1874) Premiers lundis. Tome I « Victor Hugo : Odes et ballades — II »

quel autre aurait pris garde à ce roi déchu, oublié par ses pairs au grand jour des restaurations légitimes, et se promenant depuis lors à travers l’Europe, avec son signe ineffaçable sur le front, sans être ni maître, ni sujet, ni citoyen ? […] On voit que l’auteur a, d’un bout à l’autre, observé géométriquement les proportions de son sujet.

1432. (1875) Premiers lundis. Tome III « Instructions sur les recherches littéraires concernant le Moyen Âge »

De telles recherches sont le complément naturel des premières ; elles importent essentiellement à la connaissance de notre histoire nationale… Les instructions que j’aurai l’honneur de vous adresser à ce sujet s’appliqueront, les unes, aux travaux à faire pour la découverte et la publication des manuscrits enfouis dans les Bibliothèques, Archives et Collections ; les autres, à un grand ensemble de recherches et d’études d’une nature différente sur les monuments d’arts en France, monuments bâtis ou monuments meubles, monuments religieux, militaires, civils, etc. […] Vous voudrez donc bien rechercher ce que vos collections manuscrites pourraient contenir en fait de longues compositions épiques et chevaleresques, chansons dites de geste, romans en vers ou en prose se rapportant aux cycles de Charlemagne, d’Arthus, d’Alexandre ou de la guerre de Troie, ou à toute autre variété de sujets.

1433. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre III. Du récit des faits. — Antécédents et conséquents. — Causes et effets »

Par ce développement des circonstances antérieures, l’invention semble momentanément se porter hors du sujet, mais elle n’y enfonce jamais plus, elle n’en touche jamais mieux le cœur, que lorsqu’elle paraît ainsi s’en distraire. […] Mais tenons-nous-en à l’usage commun de la langue : sans prétendre mesurer à la rigueur à quel point ce que nous nommons cause est vraiment cause, il suffit, pour notre sujet, que notre raison n’est pas satisfaite, tant qu’elle n’a pas expliqué bien ou mal pourquoi les choses sont comme elles sont et ce qui en résulte.

1434. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Coppée, François (1842-1908) »

Quel est le sujet de ces médaillons ? […] Moins politique que Béranger ; moins subtil et moins précieux, moins alambiqué que Sainte-Beuve ; plus sincère, comme connaissant mieux les choses dont il parlait, les ayant observées de plus près, plus attentivement, les goûtant, les aimant davantage, il a vraiment, en ce sens, étendu le champ de la poésie contemporaine ; il y a comme acclimaté des sujets qu’on en croyait indignes pour leur simplicité ; et il a surtout, en les traitant, presque toujours évité l’écueil du prosaïsme ou celui de l’insignifiance.

1435. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » pp. 326-344

L'Orateur y est toujours entraîné par la chaîne des événemens, soit qu'il manque de force ou d'adresse pour manier son sujet, soit parce qu'il ignore que les Productions oratoires doivent avoir leur machine, comme le Poëme a la sienne. […] Trop occupé du soin de paroître maîtriser son sujet, il l'oublie & s'en écarte.

1436. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre V, la Perse et la Grèce »

En dehors de la Perside et de la Médie, il possédait, à l’état de nations sujettes, la Babylone, la Lydie, la Phénicie, la Judée, la Syrie, la Cappadoce, la Thrace, la Phrygie, la Cilicie, la Paphlagonie. […] Les sujets du grand Roi lui appartenaient corps et biens ; aucune distinction dans leur esclavage.

1437. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre premier. L’idée force du monde extérieur »

Elle a beau être toujours déterminée, c’est un déterminisme dans lequel le sujet réagit sur l’objet par l’idée même qu’il a de cet objet. […] Je puis me figurer très aisément des sensations, des émotions, des appétitions comme les miennes ; l’imagination n’a pas pour unique objet des phénomènes dans l’espace : elle roule aussi sur les phénomènes dans le temps et sur les sujets conscients de ces phénomènes.

1438. (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre VIII. Suite du chapitre précédent. De la parole traditionnelle. De la parole écrite. De la lettre. Magistrature de la pensée dans ces trois âges de l’esprit humain » pp. 179-193

Pourquoi la liberté n’appartiendrait-elle pas aux gouvernements comme aux nations, et aux princes comme aux sujets ? […] N’oublions pas cependant : comme du temps de Bossuet la lice fut ouverte à toutes les opinions au sujet des points contestés.

1439. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XXIII. Henry Gréville »

Le sujet y est si mince aussi, qu’il en est transparent et qu’on voit à travers la fin, dès le début du livre. […] Et on doit applaudir à ce livre, si piquant malgré la fadeur et la fadaise du sujet : l’éducation sentimentale (pas celle de M. 

1440. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Quitard »

Cet honnête savant, c’est aujourd’hui Quitard, qui est spirituel aussi et même aimable dans son livre, — ce naïf et vieux sujet des proverbes le lui permettant. […] Si, comme je le crois, l’histoire des patois, ces langues roulantes qui ont précédé les langues assises et sont à ces dernières ce que sont les tentes et les quatre piquets des premiers âges aux palais des civilisations, si l’histoire des patois est un magnifique sujet à traiter en philologie, il en est un plus beau encore, c’est l’histoire des proverbes, car les patois ont été créés plus particulièrement par les besoins généraux des hommes, et les proverbes par l’intelligence individuelle de l’humanité !

1441. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Prévost-Paradol » pp. 155-167

Propre à tout, d’une facilité de rédaction qui ressemble à du mécanisme, il parla de l’Antiquité, ce sujet universitaire, ce pensum affreux qu’il faut faire aux Débats pour démontrer que l’Université en sait aussi long que les Jésuites en fait de grec et de latin. […] Mais, dans le cours de ces articles sur tant· de sujets, je n’ai pas senti une seule fois l’accent ému, sincère et mâle d’un homme… L’auteur, qui ne pense qu’à une chose, — à rendre au temps présent le désagrément qu’il en reçoit, — tombe sur nous tous tant que nous sommes à coups de moralistes et de moralités.

1442. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La révocation de l’Édit de Nantes »

Il ne s’y rencontre aucune de ces brûlantes empreintes qu’une main véritablement protestante aurait laissées dans un pareil sujet, aucune des éloquences passionnées qui l’eussent animé sous le souffle d’un homme convaincu, ayant au cœur la flamme d’un ressentiment séculaire contre Louis XIV, et résolu à venger par l’histoire la proscription de ses ancêtres et à faire verser aux marbres du mausolée du grand roi ces pleurs de sang qu’au dire des poètes les marbres versent quelquefois… Non ! […] Obligé, par le sujet même de son livre, de parler d’hommes qui n’eurent jamais nulle part, à l’exception de quatre ou cinq d’entre eux peut-être, ce haut pavé historique qui agit tant et tout d’abord sur l’imagination du lecteur, il n’a pas, selon nous, assez contenu son récit entre ces quelques hommes vraiment dignes du regard de l’histoire, et il est tombé dans les infiniment petits d’une longue suite de biographies.

1443. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Gustave III »

Mais il n’a point l’idée… Or, quand l’idée manque, l’idée autour de laquelle on centralise les faits et par laquelle on les explique, peu importe alors que les histoires ramassées à toutes places dans les annales des États, et qu’on enfile les unes au bout des autres, s’appellent les Reines de la main gauche, sujet galant, ou les Couronnes sanglantes, sujet sinistre.

1444. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Caro. Le Pessimisme au XIXe siècle » pp. 297-311

Il l’a presque agréablement combiné… Il nous a doré et allégé l’affreuse pilule de son sujet. […] Caro, en sa qualité de philosophe, se garde bien de rire en discutant un tel sujet, mais, français, il ne peut s’empêcher de couper sa gravité de philosophe par de petits sourires que je trouve spirituels.

1445. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Edgar Poe » pp. 339-351

Sans aucun doute, dans ce jeu bizarre où l’auteur devient de bonne foi, et, comme l’acteur, se fascine soi-même, il y a (et la Critique doit l’y voir) un naturel de poëte dramatique qui, tiré de toutes ces données, sujets habituels des contes d’Edgar Poe : le somnambulisme, le magnétisme, la métempsycose, — le déplacement et la transposition de la vie, — aurait pu être formidable. […] Il y est caché au fond du grand poëte ; et parce qu’il y est, faute de sujets moraux et grands, faute d’idées, faute de grandes croyances, faute d’imposantes certitudes, on peut dire hardiment que c’est le Bohême qui l’y a mis !

1446. (1836) Portraits littéraires. Tome II pp. 1-523

Le sujet choisi par M.  […] Quel sujet M.  […] Un jeune homme qui joue sa tête pour défendre sa maîtresse, n’est pas non plus un sujet très plaisant. […] La conversation revient naturellement sur le sujet qui préoccupe toute la famille, sur le voyage de Paolo. […] Pour des lecteurs sérieux, il y a autre chose dans un livre que le sujet pris en lui-même.

1447. (1924) Intérieurs : Baudelaire, Fromentin, Amiel

On disputera longtemps encore à ce sujet. […] On ne lit plus aujourd’hui les Salons de Diderot, bavardage éblouissant non pas même sur des tableaux, mais sur des sujets de tableaux. […] Fromentin n’a pas voulu compliquer son sujet en y introduisant le contrepoids du sentiment maternel. […] Mais lui, sujet, s’y refuse. […] Il n’est plus qu’un sujet de thèse en disponibilité.

1448. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 109-110

Au sujet des anciennes coutumes des François, on trouve dans le Livre de M.

1449. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 307

Il ajoute encore un nouveau mérite à ses remarques, celui d’en rapprocher plusieurs citations tirées des meilleurs Poëtes François, vrai moyen de répandre une agréable variété sur les sujets qu’il traite.

1450. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 234-235

Il composa, dit-on, à ce sujet, une Piece de Vers, intitulée les Promenades de mon lit, qui ne nous est point parvenue.

1451. (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Conclusion. »

On a pu remarquer quelques fables dont la morale est évidemment mauvaise ; un plus grand nombre dont la morale est vague, indéterminée, sujette à discussion ; enfin quelques autres qui sont entièrement contradictoires.

1452. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 239-240

Nous ne parlons pas des Eloges Historiques qu’il a faits de plusieurs Membres de l’Académie des Inscriptions ; nous dirons seulement que, sans avoir le mérite de ceux de M. de Fontenelle, ils sont dans le genre qui leur convient, & présentent très-sagement le caractere des Académiciens qui en font le sujet.

1453. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 439-440

On ne peut lire rien de plus frivole, soit pour le style, soit pour les sujets.

1454. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 504

Le style de son Histoire de l’Eglise est fort au dessous de la gravité du sujet ; les récits qu’il y fait entrer, la déparent entiérement.

1455. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 182

On peut dire à ce sujet, que l’accessoire l’emporte sur le fond.

1456. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 314-315

Le sujet, la marche, les caracteres, dans la Vestale, sont infiniment mieux présentés, mieux soutenus, l’intérêt plus vivement développé, le ton plus noble, plus tragique.

1457. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » p. 333

Car la parole est toujours réprimée, Quand le sujet surmonte le Disant.

1458. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 111-112

Il montre quelquefois de l’imagination dans l’invention des sujets, des traits pétillans, des pensées ingénieuses ; mais l’esprit, sans le talent, ne procura jamais de succès, & le talent ne se fit jamais sentir dans des Vers assez communément prosaïques, sans grace, & péniblement travaillés.

1459. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 211-212

Quoique la plupart des Pieces que ce jeune Poëte a publiées sous le titre trop peu modeste de Bibliotheque des Amans, ne roulent que sur des sujets d’amour ou de galanterie, elles ne laissent pas de se faire lire avec une sorte d’intérêt, par l’adresse qu’il a eue d’en varier les peintures & les cadres, & de répandre beaucoup de naturel, de grace & de délicatesse dans ses expressions.

1460. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 389

Quiconque écrit sur des sujets d’imagination, ne doit pas attendre que l’âge vienne en refroidir & même en tarir la source ; à plus forte raison, quand cette source n’a été qu’abondante, sans limpidité & sans saveur.

1461. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » pp. 349-350

Il est un des premiers Ecrivains qui aient débrouillé parmi nous l'Histoire des Empereurs ; & celle qu'il en a composée, est encore lue avec estime, malgré tous les Ouvrages qu'on a publiés depuis sur le même sujet.

1462. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » p. 435

Les Mémoires de l'Académie de Berlin, où il fut admis lors de son établissement, la Bibliotheque Germanique, l'Histoire critique de la République des Lettres, offrent un grand nombre de Dissertations & d'autres Ecrits de sa façon, qui ne sont pas les moins intéressans de ces Recueils, soit par les sujets, soit par la maniere dont ils sont traités.

1463. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des romans — Préfaces de « Bug-Jargal » (1826-1832) — Préface de 1832 »

Il demande pardon à ses lecteurs de les entretenir de détails si peu importants ; mais il a cru que le petit nombre de personnes qui aiment à classer par rang de taille et par ordre de naissance les œuvres d’un poëte, si obscur qu’il soit, ne lui sauraient pas mauvais gré de leur donner l’âge de Bug-Jargal ; et, quant à lui, comme ces voyageurs qui se retournent au milieu de leur chemin et cherchent à découvrir encore dans les plis brumeux de l’horizon le lieu d’où ils sont partis, il a voulu donner ici un souvenir à cette époque de sérénité, d’audace et de confiance, où il abordait de front un si immense sujet, la révolte des noirs de Saint-Domingue en 1791, lutte de géants, trois mondes intéressés dans la question, l’Europe et l’Afrique pour combattants, l’Amérique pour champ de bataille.

1464. (1882) Types littéraires et fantaisies esthétiques pp. 3-340

Peut-être la solution de cette difficulté consisterait-elle à ne pas épuiser le sujet et à ne pas trop multiplier les gravures. […] Doré a compris l’interprétation générale de son sujet ; mais nous avons à lui faire une querelle plus particulière. […] Cette préoccupation du paysage, parfaitement légitime dans des sujets tels que l’Atala, s’explique beaucoup moins dans des sujets tels que les Contes de Perrault et le Don Quichotte. […] Le choix habile du sujet y suffit, ou encore la perfection du travail. […] quel bel essai il y aurait à faire sous ce titre ; après tout ce qu’on a écrit sur le poète, le sujet est encore presque neuf.

1465. (1922) Le stupide XIXe siècle, exposé des insanités meurtrières qui se sont abattues sur la France depuis 130 ans, 1789-1919

D’excellents ouvrages ont paru sur ce sujet. […] En vérité, il est temps de fermer le vocero du cercueil qui vient et de chercher d’autres sujets d’élégie que celui de notre propre anéantissement. […] Taine est le type du bonhomme système, et l’initiale lubie avec laquelle il aborde un sujet le domine ensuite jusqu’à sa conclusion. […] Peu à peu l’on a remarqué que le divorce, considéré comme sujet de vaudeville, était plutôt un sujet de drame. […] L’instinct de la foule est aberrant, suspendu à ses réflexes, sujet à retournements brusques, inférieur à celui du plus humble animal isolé.

1466. (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section II. Des sentiments qui sont l’intermédiaire entre les passions, et les ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre premier. Explication du titre de la seconde section. »

C’est donc sous ces différents rapports que j’ai classé le sujet des trois chapitres que l’on va lire, entre les passions asservissantes, et les ressources qui dépendent de soi seul.

1467. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Calemard de Lafayette, Olivier (1877-1906) »

Sainte-Beuve J’ai parcouru jusqu’ici bien des tons, j’ai fait résonner bien des notes sur le vaste clavier de la poésie, et pourtant je n’ai pas encore abordé mon vrai sujet, celui qui m’a réellement mis cette fois en goût d’écrire, le Poème des champs, de M. 

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