Le style est aussi médiocre que le fond des pensées est commun.
Il a publié en 1775 des Etudes lyriques d'après Horace, que les jeunes Poëtes liront avec fruit : c'est une Traduction en Prose, & une imitation en Vers d'une trentaine d'Odes d'Horace, où la précision & la force du style se trouvent réunies à la fidélité.
Le caractere dominant de son style, est la véhémence, sans que la chaleur qui l'anime, nuise à la vérité des mouvemens & aux couleurs touchantes de l'onction & de la sensibilité.
Ses Ouvrages en Prose, aussi en Latin, sont plus estimés, & ses deux Traités, l'un de l'Epigramme, l'autre de ludricâ dictione, c'est-à-dire, du style burlesque, ont mérité le suffrage des Gens de goût.
S'il veut s'appliquer dans la suite à mettre plus de precision dans son style, à dégager les événemens de certains détails superflus qui refroidissent la narration & affoiblissent l'intérêt principal, nous lui promettons du succès, même pour des Ouvrages d'un genre supérieur.
Habituellement elles portent sur la beauté d’un vers, d’un morceau, sur les proportions régulières d’un acte, sur l’inopportunité du récit de Théramène, sur l’inconvenance des calembours de Shakespeare, sur le charme adorable du style d’Amphitryon. […] Comment a-t-on pu élever son âme jusqu’à voir avec transport ces farces monstrueuses, écrites par un histrion barbare dans un style d’Allobroge ? […] Il réussit, et devint si original qu’« à côté de lui Sterne est un Cicéron pour la régularité de la pensée et du style 403 ». […] Puis, pour saisir par le contraste le caractère propre de cet esprit et de ce style, lisez une page de Shakespeare. […] J’aime encore mieux le comparer à un musicien : de même que l’auteur d’un opéra-comique répète sur différents tons avec des instruments divers un motif favori, Molière reproduit ses mélodies en style sérieux, en style bouffon, jusqu’à ce que l’esprit pleinement satisfait les possède tout entières dans leurs plus petits détails.
Daniel Lantrac a écrit de vrais poèmes en prose, en un style qui a juste assez d’imperfection pour faire bien augurer de l’écrivain, et une richesse d’images qui, peu à peu, appartiendra mieux à l’auteur.
Bouhier, [Jean] Président au Parlement de Dijon, sa partie, de l’Académie Françoise, né en 1673, mort en 1746, Homme Savant, fort zélé pour les Lettres, mais peu élégant dans son style.
On ne trouve pas tout-à-fait l’élégance, la noblesse & la vivacité de style convenables à l’Histoire, dans son Histoire de l’établissement du Christianisme ; mais ces qualités, qui ne dépendent peut-être pas de l’Auteur, sont remplacées par la méthode, la bonne critique & l’érudition.
Sa Cour Sainte ne mérite pas les railleries qu’en a faites le Marquis d’Argens : cet Ouvrage respire la piété, la douceur, une morale pure, & est écrit d’un style supérieur à celui de bien de Ecrivains de son temps.
Quand nous disons pleines de philosophie, nous ne prétendons pas parler de cette philosophie bizarre, qui eût peut-être accrédité cet Ouvrage chez les esprits frivoles, & en eût fait pardonner les défauts en faveur de la hardiesse des sentimens & de l’enflure du style ; nous parlons de cette philosophie qui tend à éclairer les hommes, & à les garantir de l’illusion.
On ne sauroit disconvenir qu’il ne mérite, à beaucoup d’égards, ce succès : il contient des critiques excellentes, des observations pleines de goût, mille traits d’un esprit piquant ; mais il faut avouer aussi qu’avec un style agréable, l’Auteur fatigue souvent son Lecteur, par une profusion & une monotonie de gentillesses qui ne s’accordent pas avec le ton convenable à un Journaliste.
Elle n’est ni servile, ni trop libre ; le style en est vif, clair, & correct.
Sa Nouvelle Histoire poétique n’est qu’un Recueil de morceaux traduits d’Homere, d’Ovide, & de Virgile, dont il a fait un corps, auquel il a donné la forme historique, & qu’il a revêtu de son style net & facile, à la vérité, mais souvent inégal.
Le style de cet Auteur est coulant & rapide, mais incorrect, négligé ; défaut ordinaire à ceux qui écrivent en pays étranger, où l’Ecrivain oublie son langage, & où les Lecteurs ne sont pas difficiles à contenter.
On jugera toujours par ses Vies des Solitaires d’Orient, ses Lettres spirituelles, la Comédienne convertie, la parfaite Religieuse, la Vierge chrétienne, &c. en un mot par tous ses Ouvrages, qu’il eût été capable de donner plus d’exactitude & plus de perfection à son style, s’il se fût autant occupé de sa réputation littéraire, que du désir de faire servir sa pieuse industrie à inspirer l’horreur du vice, l’amour de la Religion & de la vertu.
Malgré le style languissant de ses Traductions d’Auteurs Grecs & Latins, on les lit encore, à cause de la clarté & de l’exactitude.
De la clarté, de la simplicité, une maniere de présenter les objets qui intéressent le Lecteur, forment son principal mérite : d’un autre côté, il manque de noblesse, de correction, de précision dans le style, & quelquefois d’exactitude dans les faits.
Qu’importe, que son style soit quelquefois diffus, néologique, incorrect, peu assujetti aux regles strictes de l’élocution ?
Un style simple, clair, sans prétention ; une narration facile, impartiale, seront toujours d’un grand prix aux yeux de ceux qui savent comment on doit écrit.
Une sage Philosophie, une Jurisprudence profonde, l'énergie du style, & la vivacité de l'expression, distinguent principalement la plume de ce Magistrat, capable de traiter avec dignité, intérêt, & nouveauté, les plus importantes matieres.
Tiphaigne de la Roche, [N.ABCD] Médecin de la Faculté de Caen, de l'Académie de Rouen, né dans le Diocese de Coutances, mort en 1774, âgé de 45 ans, a fait plusieurs Ouvrages qui sont écrits d'un style élégant & facile, mais dans lesquels on voudroit plus de justesse dans les idées, & moins d'un certain enthousiasme, qui est plutôt l'effet de la singularité, que le fruit du génie.
« Plans simples, & presque toujours pris dans le cœur du sujet ; style facile, uni, coulant, assez concis, mais sans sécheresse, plus délicat que recherché, ne s’élevant qu’avec les choses qu’il traite, en n’ empruntant jamais sa force que de l’énergie même des objets ; & coloris, en général, aussi doux qu’égal : voilà, dit M. de Querlon, l’idée que nous donnerions de son genre. » Nous adoptons cette idée avec d’autant plus de confiance, qu’elle est conforme à la vérité, & que le Journaliste a prononcé ce jugement après la mort de l’Auteur.
On a de lui plusieurs Ouvrages, dont la plupart sont des Traductions qu’on lit encore avec plaisir, en faisant grace aux infidélités, en faveur de la pureté du style.
« Le discernement des faits, l’exactitude des dates, le choix des matieres, l’élégante précision du style, ont fait comparer ses Mémoires aux meilleurs Abrégés chronologiques qu’on connoisse.
En général, le style du P.
Malgré l’envie que nous aurions de les louer, ses Tragédies d’Astarbé & de Caliste, son Héroïde d’Armide à Renaud, sa Traduction ou son Imitation en vers de quelques Nuits d’Young & du Temple de Gnide, semblent être d’un autre Auteur, par la froideur & la foiblesse du style, dont les accessoires font presque toujours perdre de vue l’objet principal.
Quoique le style en soit fort négligé, ils ne laissent pas d’être fort recherchés.
Malgré la bassesse du style, cet Ouvrage a été recherché, parce que la satire est piquante pour le commun des esprits, & encore plus pour ceux qui y applaudissent sans discernement.
Ce Voyage est écrit avec un ton de liberté & de franchise qui plaît, malgré la prolixité & l’incorrection du style.
M. l’Abbé de Laporte a compilé, il est vrai ; mais il a su revêtir de son style, toujours facile & souvent agréable, la plupart des Ouvrages dont il a donné des Abrégés.
A l’égard du style, il est conforme à la bizarrerie des faits.
Quiconque lira avec réflexion ses Mémoires historiques & critiques, sur les objets les plus importans du grand Empire des Egyptiens, sera forcé de convenir qu’il a su allier au mérite du savoir, celui d’un style simple, concis, énergique, qualités qui lui donnent un nouveau prix.
On préféroit alors la force des raisons aux graces du style.
Le style en est simple, naturel, correct ; les images en sont piquantes & variées ; mais l'invention n'en est point heureuse, la narration en est souvent froide, la morale peu intéressante & mal amenée.
Dans ses autres Poésies, c'est une douceur de style, une délicatesse de pensées, une facilité dans la versification, qui le firent surnommer l'Ovide François.
La versification en est douce, harmonieuse & facile, le style pur, débarrassé de ces fadeurs amoureuses qu'on prodigue si maladroitement & jusqu'à la satiété sur le Théatre de l'Opéra : la pompe & le merveilleux y sont amenés par le sujet même, & sans le secours de la Mythologie, mérite qui n'a pas été assez senti, mais qui n'en fait pas moins honneur au talent du Poëte.
C’est que le style de Louis XIV est une déclinaison du gothique. […] Il reste un prodigieux poète, par la splendeur du style le plus concis, le plus dense et le plus radieux : un style de diamant, au-dessus duquel il n’y a rien. […] Intérêt extrême, par la vigueur de l’idée et la verdeur du style, malgré beaucoup d’emprunts à Montaigne. […] Quittant enfin l’ironie pour le style direct, Diderot conclut : « Je le nie. […] Flaubert », dont le style même ne trouve pas grâce devant lui.
Comme écrivain il a de l’imagination ; mais son style tâtonne encore et cherche une forme. […] Il parut cent romans de mérite et qui 1 montraient tout neufs encore ces noms de jeunes écrivains d’imagination et de style qui sont aujourd’hui des noms glorieux. […] Si ce n’est à ce titre, M. de Maynard vous est connu par sa collaboration à la Revue de Paris, où il a fait des articles d’un très beau style. […] Arnaud manque de style, mais possède de l’invention et du dramatique plus que n’en avaient communément les femmes avant George Sand. […] Gustave Planche, écrivain d’un mérite inattaquable du reste, critique éminent et homme d’un beau style surtout, est individuellement un original.
Viennent ensuite la nièce même de cette princesse, la seconde Marguerite de Valois fille de Henri II et femme de Henri IV, auteur de quelques pages de Mémoires que l’Académie française, par un jugement où il entrait peut-être de la galanterie, regardait comme le modèle de la prose au xvie siècle158 ; le cardinal d’Ossat, ambassadeur de Henri IV près la cour de Rome, esprit pénétrant, simple et droit, qui expose au roi son maître, d’un style abondant et ferme, toute sa négociation relative à certains projets politiques de Henri IV, et notamment à l’affaire de l’abjuration 159 ; Brantôme, dont la curiosité ne se renferme pas dans les choses de son temps et de son pays ; qui recueille çà et là dans les livres et dans les ouï-dire les matériaux de sa chronique scandaleuse ; du reste, dans ce goût peu honorable pour les immondices de l’histoire, plein de sens, de finesse et d’excellent style, et plus à blâmer peut-être pour avoir eu la plus malhonnête curiosité dans un siècle si curieux, celle des musées secrets, que pour avoir exploité de propos délibéré la corruption de son temps160 ; le maréchal de Montluc, dont Henri IV appelait les Mémoires la Bible des soldats, jugement qui peint le livre161. […] On cherche ce qui fait que le tour d’esprit de Charron n’a pas la franchise de celui de Montaigne, quoique avec tant de solidité en général, avec plus de profondeur que le maître sur certains points, et tant de ressemblance avec lui pour le style ; c’est que l’écrivain dogmatique ne prouve pas assez, et que le sceptique de l’école de Montaigne veut trop prouver. […] Ajoutez-y toutes les grâces d’un style approprié à la matière, abondant et coloré dans tout ce qu’il emprunte d’images à la nature extérieure délicat et exquis dans de chastes peintures des passions, insinuant et suave pour rendre la piété aimable, efficace parce qu’il est affectueux.
Sur le velours, à côté des gantelets et de l’armet, sont posées une statuette de Pallas et une grenade dont la tige porte encore sa feuille aiguë et sa fleur ardente. » À la magnificence du style, à ces phrases picturales, pleines, tombantes et retenues comme les plis d’une tenture, vous reconnaissez d’Annunzio. […] En somme, ce qu’on peut dire des deux volumes de voyages de Fromentin, c’est qu’ils sont d’une exacte vision ; modernes par le procédé de style ; qu’ils renferment quelques belles pages, mais aussi beaucoup de passages et de chapitres même où la distinction de la forme cache mal l’absence de mouvement, de vie et de large humanité. […] Je ne crois donc pas qu’on puisse tirer argument contre le roman de Fromentin, ou du paysage, ou du style, ou de l’étude psychologique, ou de ce qu’il aurait mal compris le caractère de la passion qu’il a décrite. […] Toute la sensibilité furtive de Rubens est dans ce contact imperceptible, qui dit tant de choses, les respecte toutes et attendrit. » Est-ce tout, et n’aurions-nous à admirer dans ce livre que la beauté supérieure d’un style renouvelé ?
On a lieu de penser que s’il eût commencé plutôt, il auroit pu donner à son style plus de correction, plus de noblesse, plus de chaleur, & se guérir sur-tout d’une diffusion assommante, défaut ordinaire aux vieux Ecrivains, & sur-tout à ceux qui n’ont pas travaillé de bonne heure à s’en garantir.
Cette Histoire, qu’une plume habile pourroit rendre si piquante & si instructive, n’est guere qu’une compilation érudite, dont le style lâche & plat dégoûte quiconque n’est pas assez dévoré de la manie des Anecdotes Littéraires & des dates, pour les acheter par beaucoup d’ennui.
Duhamel annonce une grande connoissance de l’Histoire Naturelle & de la Chimie, & son style est constamment exact & conforme aux sujets qu’il traite.
Si cela étoit vrai, on donneroit une bien mauvaise idée de la plume des Ecrivains de cet Ordre, parmi lesquels on en trouve un grand nombre de plus estimables du côté du style, que le P.
Depuis long-temps on ne les lit plus, parce qu’ils sont écrits, en général, d’un style diffus, incorrect, rampant, principes certains de chute sans retour.
Il faut cependant convenir qu’il abusoit de sa facilité à faire des Vers ; mais c’est à son peu de fortune qu’on doit attribuer la négligence de son style & les autres défauts qu’on lui reproche.
Son style est net, précis, rapide, toujours ajusté au caractere qui lui convient.
Quoique son style ne soit ni noble ni élégant, il ne laisse pas d’être supérieur à celui de la plupart des Histoires publiées par ses Confreres ; car il est net, coulant, précis, & toujours égal.
Le style dans lequel est écrit l’ouvrage de M. de Tocqueville est simple, sobre, mesuré avec une sorte d’harmonie régulière, séante au sujet. […] Excellent sous le rapport philosophique, incomplet seulement sous celui de l’art, le style de M. de Tocqueville, grâce à ce qu’il rejette, est plus normal et plus droit de déduction ; mais il faut, surtout dans le premier volume, se détourner souvent vers les notes qui complètent le texte ou le modifient.
Ainsi que le dit fort bien le programme allemand, le rire exige réellement, pour être connu, une dissertation de 150 pages, et encore faut-il que cette dissertation soit plutôt écrite en style de chimie, qu’en style d’académie.
A l’école de son oncle Thomas, il apprit à écrire facilement et médiocrement dans tous les genres : il fit des vers, une tragédie, des opéras, des pastorales, des lettres galantes ; il avait une sécheresse glacée et spirituelle, une pointe aiguë de style, aucun naturel, aucune spontanéité. […] Il lui arrive de mettre trop de rubans et de pompons à son style, et de tourner l’astronomie en madrigaux ; si la science en est un peu rabaissée, la conquête des salons valait bien quelques sacrifices, et ce n’était pas trop l’acheter que de quelques fadeurs.
Schwob ne dit pas cela brutalement, il demeure dans un style moins scolastique, plus imagé ; mais je ne crois pas trahir sa théorie. […] Même le style va de la simplicité grosse de Zola au tortillé de Goncourt et au bâton rompu des vaudevillistes.
Madame de Sévigné fut extrêmement frappée de cet Apologue, quand La Fontaine le lui montra, et disait à madame de Grignan : Pourquoi n’écrit-il pas toujours de ce style ? […] Quant au style, n’oublions pas ce dernier trait.
Dans l’impossibilité où nous sommes de nous plonger dans le technique et le détail de son mémoire sans rompre le faisceau étroit de nos attributions littéraires, nous parlerons du moins de l’homme, qui mérite si bien une page dans l’histoire de la littérature contemporaine, puisque, par le style, il y entre, et qu’il y confine par les arts. […] Ardemment synthétique de tendance, quand le siècle et ses misérables philosophies ne jurent que par cette Fée aux miettes de l’analyse, en avant sur toutes les idées de son temps, et, pour preuve, dès 1845 repoussant, avec un mépris mérité, cette théorie obstinée de l’art pour l’art, triomphante alors, et qui prétend encore, à l’heure qu’il est, n’être pas battue, la revue de César Daly avait, parmi les autres buts qu’elle voulait atteindre, le but plus difficile et plus spécial de dégager l’inconnue de l’art qui va naître, et de prédire, en étudiant profondément la société moderne et ses nouvelles conditions, le caractère du style architectonique de l’avenir ; car l’architecture du xixe siècle n’est pas née.
« Il y a peut-être moins de génie — dit-il — dans Macaulay que dans Carlyle, mais quand on s’est nourri pendant quelque temps de ce style exagéré et démoniaque, de cette philosophie extraordinaire et maladive, de cette histoire grimaçante et prophétique, de cette politique sinistre et forcenée, on revient volontiers à l’éloquence continue, à la raison vigoureuse, aux prévisions modérées, aux théories prouvées du généreux et solide esprit que l’Europe vient de perdre, qui honorait l’Angleterre et que personne ne remplacera. » Certes, je n’accepte nullement, pour mon compte, ce jugement sur Macaulay, qui tient probablement à une idée préconçue que M. […] Taine n’aborde pas personnellement et directement pour son compte, le brillant interprète a prouvé une fois de plus sa force et les ressources de son style.
Tête synthétique que cette tête de Celte, bien au-dessus des mièvreries d’analyse de Sainte-Beuve, qu’on a trop vanté, Fréron eut le style de ses facultés, et fut, comme écrivain, ce qu’il était comme critique. Son style, très mâle, a la clarté comme il a le muscle et la carrure, et avec — çà et là — de grandes images qui couvrent toujours quelques forts aperçus.
Oddoul continue ainsi, de ce style amphigouriquement superbe, dans toute l’étendue de sa dissertation. […] … » Franchement, l’homme qui a écrit de ce style-là, sans le changer ou le modifier jamais dans tout son livre, est trop fort dans la déclamation pour trouver qu’Héloïse puisse être jamais déclamatoire et pour juger de la sincérité de quoi que ce soit dans l’expression des idées ou des sentiments.
Il y a, en effet, dans les autres, dans toutes les autres, une éloquence, un style, une langue, une parure de mots quelconque, revêtue, cette parure, pour la gloire de l’amour et pour augmenter son bonheur. Mais dans les lettres de Mademoiselle de Condé, il n’y a ni éloquence, ni style, ni de parure de mots ni de langue presque !
Oddoul continue ainsi, de ce style amphygouriquement superbe, dans toute l’étendue de sa dissertation. […] … Franchement, l’homme qui a écrit de ce style-là, sans le changer ou le modifier jamais dans tout son livre, est trop fort dans la déclamation pour trouver qu’Héloïse puisse être jamais déclamatoire, et pour juger de la sincérité de quoi que ce soit dans l’expression des idées ou des sentiments.