Outre le scribe, ils ont avec eux les garnisaires, gens de la plus basse classe, mauvais ouvriers sans ouvrage, qui se sentent haïs et qui agissent en conséquence. « Quelques défenses qu’on leur fasse de rien prendre, de se faire nourrir par les habitants ou d’aller dans les cabarets avec les collecteurs », le pli est pris, « l’abus continuera toujours680 ».
J’en suis resté reconnaissant jusqu’à ce jour aussi, et cependant il faut ajouter que madame la duchesse d’Angoulême ne connaissait de moi que mes ouvrages et mon refus de servir une autre royauté que la sienne après 1830.
« Désirant donner un soutenir à tous les membres de la secrétairerie d’État, et ne pouvant disposer d’assez d’objets pour tant de personnes, je me propose de laisser à chacun d’eux quelques ouvrages de ma bibliothèque, qui leur seront remis (ainsi qu’à M. le comte Celano) par mon héritier fiduciaire, d’après les instructions que je lui en laisserai, dès que j’en aurai moi-même fait le choix.
Il y a bien des innocents et des innocentes dans le nombre ; il ne faut pas leur tendre leur morceau de pain et leur verre d’eau au bout d’une barre de fer : il est assez amer sans cela le pain des prisons ; viens, mon garçon, que je te montre ton ouvrage de tous les jours, et que je t’apprenne ton métier.
Il loua le poète, lui donna deux mille livres de pension, avec un privilège pour l’impression de ses ouvrages.
Lovenjoul, p. 351-409 et 471-96, pour les ouvrages et articles relatifs à Balzac avant 1884).
Seule, les yeux fixés sur son ouvrage, elle était d’un autre monde, se croyait sa femme dans la faible mesure du possible.
Sur toutes ces questions on se reportera au Dictionnaire encyclopédique Richard Wagner déjà cité et à l’ouvrage de Cécile Leblanc : Wagnérisme et Création en France (1883-1889), Paris, Honoré Champion, 2005.
Dans la Bibliographie de notre prochain numéro nous rendrons compte de ce volume qui est le complément du très bel et très utile ouvrage de M.
Lamoureux se propose de nous faire entendre, outre Lohengrin, deux ouvrages importants, l’un d’un maître français, l’autre d’un célèbre compositeur étranger.
V Le reste de l’ouvrage est consacré aux sens et sensations, au sommeil et aux phénomènes d’hérédité.
Van Bever et Léon Léautaud) ont pu dire véridiquement : « Tantôt louangeuse, tantôt railleuse, toute la presse Européenne s’occupa de cet ouvrage. » Cette Méthode, qui est le plan et l’essentielle substance même de l’Œuvre « une et composée » du poète, s’opposait aux éternels et amoindris recommencements Romantiques et Parnassiens, et s’élevait en même temps contre l’absence de pensée directrice et l’incomplète compréhension de rythme des diverses Écoles dites Symbolistes.
Il est vrai qu’en revanche, dans les Nouvelles de la République des lettres, de Bayle, les comptes rendus des ouvrages de mathématiques ou de physique, d’histoire naturelle ou de médecine, tiennent presque autant de place que la littérature et la philosophie.
Zola, dans La Faute de l’abbé Mouret, n’a pas plus de talent ni un autre talent que dans ses précédents ouvrages.
Il avait publié Fanny, que je m’obstine à appeler, moi, malgré les défauts que j’y signalai, le meilleur de ses ouvrages, quoiqu’il fût son petit premier.
On lisait déjà dans un des premiers ouvrages sur la théorie de la Relativité, celui de Silberstein, que M.
Nous la prendrons dans un livre récent qui fait déjà autorité, dans l’important ouvrage de M.
Et le plaisir se double ici d’un peu d’étonnement : qu’on ait pu faire « de l’ouvrage si propre », voilà plus de deux mille ans, on n’en revient pas. […] L’ouvrage de M. […] Leurs facéties étaient compliquées et contournées comme des ouvrages en noix de coco, — ces noix qu’ils auraient été dignes d’abattre. […] Cet excellent ouvrage se contente d’être un exposé fidèle, clair, bien ordonné, des principales productions dramatiques du dernier siècle. […] Leur ouvrage trahit, en outre, certaines ignorances qui ne sont que trop fréquentes, hélas !
Et d’où viendrait cette abondance inépuisable qu’on ne peut s’empêcher de remarquer dans le nombre de ses ouvrages, dans l’étendue de ses périodes, dans ses strophes immenses, dans ses rimes multipliées, d’où viendrait une si remarquable richesse, si elle n’était pas un épanchement de la force ? […] C’est un flux et reflux d’ineffable puissance, Où tout emprunte et rend l’inépuisable essence, Où tout foyer remonte à ce foyer commun, Où l’œuvre et l’ouvrier sont deux et ne sont qu’un, Où la force d’en haut, vivant en toute chose, Crée, enfante, détruit, compose et décompose ; S’admirant sans repos dans tout ce qu’elle a fait, Renouvelant toujours son ouvrage parfait ; . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . […] Sur l’impossibilité de concevoir Dieu séparé du monde, Lamartine avait d’abord écrit : Mes ouvrages et moi, nous ne sommes pas deux ; Comme l’ombre du corps, je me sépare d’eux ; Mais si le corps s’en va, l’image s’évapore : Qui pourrait séparer le rayon de l’aurore ?
Lévy-Bruhl dans ses remarquables ouvrages, surtout dans les derniers. […] Lévy-Bruhl a accumulés dans ses ouvrages se groupent sous un certain nombre de rubriques. […] Van Gennep insiste dans son intéressant ouvrage sur L’État actuel du problème totémique (Paris, 1920) — a très bien pu se greffer sur la représentation que nous indiquons.
En le créant exprès pour cette révolution, la nature se fit honneur à elle-même, et, pour montrer son ouvrage, elle le plaça de manière à faire échouer chaque qualité, si elle n’eût été soutenue de toutes les autres. » Il y a dans ces Mémoires bien des endroits de cette sorte, qu’on dirait avoir été écrits par une plume historique profonde et familière avec tous les replis. […] Ce nouvel extrême, indiqué par Fox dans son ouvrage posthume, a le mérite de fournir à la philosophie de belles généralités, à la littérature des rapprochements brillants, à la médiocrité une merveilleuse consolation.
Les philosophes ont dit aux rois, aux nobles, et aux prêtres : « Vous n’êtes plus dignes de gouverner les hommes ; car vous n’êtes ni les plus aimants, ni les plus intelligents, ni les plus laborieux. » Les philosophes développèrent cette pensée sous mille formes dans tous leurs ouvrages. […] Il en est de la société comme de tous les êtres, et aussi comme de toutes les œuvres du génie de l’homme, de tous les ouvrages de l’art, de toutes les machines.
Tant d’images brillantes, de mouvements passionnés, d’anecdotes piquantes, de réflexions et de récits, sont gouvernés par une pensée maîtresse, et l’ouvrage entier, comme une armée enthousiaste se porte d’un seul mouvement vers un seul but. […] L’imagination inspirée, qui a produit ici tant de beautés, cause aussi les imperfections de l’ouvrage et inquiète les lecteurs qu’elle a charmés. […] Un ouvrage comme l’Histoire d’Angleterre de Macaulay porte avec lui sa preuve. […] Notre esprit est trop bondissant : nous courons trop par brusques saillies ; nous voyons subitement une vive lueur de vérité, et nous voilà lancés de ce côté, oubliant tout ce que nous avons fait de l’autre, rompant notre ouvrage au moment où un seul effort allait l’achever. […] Troplong et M. de Montalembert ont publié, l’un sur l’aristocratie romaine, l’autre sur l’aristocratie anglaise, deux ouvrages d’histoire qui sont deux ouvrages de politique.
On dirait vraiment, quand on sonde bien une grande œuvre comique, Tartuffe ou Turcaret, que l’esprit qu’ils sèment à profusion dans leurs ouvrages, cet esprit qui ne nous corrige pas toujours mais du moins toujours nous console et nous venge, ne leur sert à eux de rien, pas même à adoucir le regret cuisant qu’ils éprouvent de ne pas voir les hommes meilleurs. […] Et depuis, combien d’autres ouvrages qui, représentant des mœurs trop étrangères aux nôtres, pour n’être point passés de mode au théâtre, ont cependant gardé pour le lecteur attentif leur force et leur profondeur ! […] La comédie seule, dans ce dépérissement de l’imagination et dans cette décadence de la poésie, nous donne encore, çà et là, des ouvrages d’où le grand style et l’invention forte n’ont point tout à fait disparu. […] Cet intérêt consistera dans l’étrangeté même des mœurs qui sont le fonds de leurs ouvrages.
Le corps humain est un instrument auquel nous demandons avant tout d’accomplir avec précision l’ouvrage particulier auquel le destine la division croissante du travail : s’il se déforme, peu importe ; l’industrie, les grands ateliers, le simple bureau de l’employé penché sur sa table, les salons où la femme du monde va dépenser le peu de force que lui laisse son sang appauvri, toutes ces servitudes ou ces jouissances de la vie moderne ont pour effet la décadence physique de la race et l’altération des formes. […] Herbert Spencer, il faut mentionner particulièrement un ouvrage du savant éditeur d’André Chénier, M. […] « Je vous ordonne de lire le plus qu’il vous sera possible des dictionnaires, des encyclopédies, des ouvrages techniques traitant de tous les métiers et de toutes les sciences spéciales, des catalogues de librairie et des catalogues de ventes, des livrets de musées, enfin tous les livres qui pourront augmenter le répertoire des mots que vous savez et vous renseigner sur leur acception exacte… Une fois votre tête ainsi meublée, vous serez bien armé pour trouver la rime. » Oui, mais la raison ? […] James Sully, dans son important ouvrage sur la Sensation et l’Intuition, a également appliqué aux arts la théorie de l’évolution universelle. […] , 3e année). — Voir aussi l’ouvrage de Μ.
il faut tout dire : tandis que, Régnier mourait de débauche à moins de quarante ans, Malherbe, lui, ne cessait de grandir, de mûrir, de rajeunir jusqu’à l’âge de soixante-douze ans, alors que, terminant une de ses plus belles odes, il pouvait s’écrier dans un juste orgueil : Je suis vaincu du Temps, je cède à ses outrages : Mon esprit seulement, exempt de sa rigueur, A de quoi témoigner, en ses derniers ouvrages, Sa première vigueur.
on dirait mon fils quand sa chemise ouverte laisse voir ses côtes et qu’il s’appuie au châtaignier, en s’essuyant le front, au retour de l’ouvrage.
— Allons, à l’ouvrage !
Car je suis vieux, voyez-vous, mes braves gens, il y a longtemps que ma barbe est blanche ; j’ai vu passer et repasser bien des nuages sur de beaux jours et ressortir bien de beaux jours des nuages, et j’ai appris qu’il ne fallait pas trop se presser, même dans ses bons desseins, de peur de les faire avorter en les pressant de donner leur fruit avant l’heure, car il y a des choses que Dieu veut faire tout seul et sans aide ; quand nous voulons y mêler d’avance notre main il frappe sur les doigts, comme on fait aux enfants qui gâtent l’ouvrage de leur père !
qu’une image vivante, sculptée par le ciseau dans une pierre fruste et alpestre des montagnes, survive à celui dont elle fut l’ouvrage et qui dure lui-même si peu de jours ?
Enfin, il y a, dans les romans de Tolstoï, les commencements et les approches d’une sorte de mysticisme dont ses derniers ouvrages nous ont montré l’achèvement, dont nous n’avons peut-être pas chez nous l’équivalent exact, et qu’on pourrait appeler le nihilisme évangélique.
Il entendit aussi la voix de ceux qui, par des preuves indubitables, avaient acquis la connaissance de l’être suprême, de ceux qui possédaient la grammaire, la poésie et la logique, et étaient versés dans la chronologie ; qui avaient pénétré l’essence de la matière, du mouvement et de la qualité ; qui connaissaient les causes et les effets ; qui avaient étudié le langage des oiseaux et celui des abeilles (les bons et les mauvais présages) ; qui faisaient reposer leur croyance sur les ouvrages de Vyasa, qui offraient des modèles de l’étude des livres d’origine sacrée et des principaux personnages qui recherchent les peines et les troubles du monde 204 ». » L’Inde me représente, du reste, la forme la plus vraie et la plus objective de la vie humaine, celle ou l’homme, épris de la beauté des choses, les poursuit sans retour personnel, et par la seule fascination qu’elles exercent sur sa nature.
Baudelaire, cette poésie sinistre et violente, déchirante et meurtrière dont rien n’approche dans les plus noirs ouvrages de ce temps qui se sent mourir.
Mais je ne pouvais ni retrouver ce nom, ni me rappeler l’ouvrage où je l’avais d’abord vu cité.
. — Car de tous ses ouvrages grands ou petits, — l’homme est la principale créature. — Tout ce qu’il a fait a été fait pour l’homme, comme vous le verrez prochainement115. » C’est là un poëme, vous ne vous en doutiez guère ; appelez-le sermon, c’est son vrai nom ; il continue, bien divisé, bien allongé, limpide, et vide ; la littérature qui l’entoure et lui ressemble témoigne de son origine par son bavardage et sa netteté. […] Je cite souvent ce second ouvrage, qui est plus complet.
Maintes belles vierges étaient infatigables à l’ouvrage, car elles lui étaient favorables. […] La belle reine appela hors de leurs appartements trente jeunes filles parmi ses suivantes qui avaient un talent merveilleux pour de semblables ouvrages.
Pour voir ses autres ouvrages, nous montâmes tous dans son atelier. […] Enfin elle m’a appris que tous les ouvrages de sa fille allaient être exposés, elle m’a demandé, pour ce catalogue, quelques pages de préface, et j’aurais voulu les écrire avec des mots brûlants comme des larmes. […] Chère maman, Achetez pour moi une histoire complète de la Russie, depuis les temps les plus reculés, et en outre un ouvrage sur les costumes, l’architecture et les meubles anciens russes, les usages, etc.
Herman et Dorothée VIII Goethe ébaucha à Rome la première conception de ce poème bourgeois, de cette idylle de la petite ville allemande, dans le poème d’Herman et Dorothée, un de ses plus délicieux ouvrages.
Mais, comme ces hommes simples sont aussi les plus impressionnables et les plus séductibles de tous les hommes, et en même temps les plus incapables d’analyser en masse un ouvrage de dix volumes, accumulés d’une main de géant pour mêler le vrai et le faux, le raisonnement et le sentiment dans un mouvement d’art inextricable, je lui proposai d’en causer à loisir, et de me permettre de l’interroger en notant ses réponses.
Quelques-uns avaient déjà fini leur ouvrage du soir ; ils jouaient sur la terrasse sous quelques tilleuls.
Tous les soirs, une demi-heure devait être consacrée à la lecture d’un ouvrage ascétique ; M.
Dans un moment où ils étaient seuls, le gendarme, étendant la main vers les reliures en bois et les reliures en peau de truie des antiques manuscrits des vieux siècles, dit à Renan : « Monsieur, tous ces ouvrages, je pense, sont les livres couronnés par l’Académie ?
Les règles et conclusions qui vont suivre sont presque toutes extraites de l’admirable ouvrage de Gærtner sur l’hybridation des plantes.
— Assemblage de pièces de métal pour soutenir ou contenir un ouvrage de maçonnerie, de charpente, etc.
Orthographié nud dans l’ensemble de l’ouvrage [NdE].
du Moyen Age dans nos mœurs, — la guerre, les magnificences militaires, l’impérieuse beauté du commandement, — tiennent plus de place dans les poèmes nouveaux que dans tous ses autres ouvrages : mais, qu’il nous croie !
Il en a souvent beaucoup, quand il ne se souvient pas trop du système contre lequel il le cogne et le casse ici, comme le clown de son roman se casse les jambes contre son tonneau… Je n’aurais pas même insisté sur cet ouvrage, inférieur aux autres livres de l’auteur, quoique dans le même sentiment de vacuité et de détails descriptifs odieux, minutieux, imperceptibles, mais M. de Goncourt s’est réclamé et même vanté dans sa préface de ce système. — Réalisme ou Naturalisme, comme on voudra !
La librairie allemande produisait, en 1840, 1100 nouveaux ouvrages, en 1891, 18 700. […] Elle avait pour l’homme du moyen âge la même signification que, pour nos contemporains, les illustrations dans les ouvrages d’ethnographie et de sciences physiques et naturelles. […] Le Pégase au joug de Schiller, aussi, semble tirer sur la corde de ces contempteurs du labeur quotidien réclamé par la société ; mais seulement en apparence, toutefois, car notre grand poète ne prend point parti pour le paresseux impuissant, mais pour la force débordante qui voudrait faire plus de choses, et de plus grandes, que l’ouvrage du garçon de bureau et du veilleur de nuit.
Ainsi votre factum se divise en deux points : il attaque les ouvrages d’abord, les auteurs ensuite. […] Dans le cimetière de Saint-Mandé, l’effet est le même. — Retrouver ainsi, non loin du champ où il tomba, ce jeune et glorieux écrivain, debout sur sa fosse et dans l’attitude solennelle d’un homme qui parle et qu’on écoute, le front inspiré, le regard pensif et tout noir, le visage tout animé de cette conviction puissante qui produit les belles passions et les beaux ouvrages, n’est-ce pas que cela est étrange dans ce siècle où rien ne finit, où rien ne s’achève ? […] Au plus fort des réactions sanglantes du triumvirat, Cicéron met la dernière main à son plus bel ouvrage. […] Michaud l’employa à préparer un grand ouvrage, qui était encore une façon détournée de remettre en honneur le vieux passé de la France.
La critique seule a fait cet ouvrage. […] Cantacuzène, du principal ouvrage de Schopenhauer : le Monde comme volonté et comme représentation, nous en prenions prétexte pour justifier le philosophe de quelques imputations ridicules, et pour dégager du fond de son système ce qu’il nous paraissait contenir d’essentiel, de plus original, et de vraiment durable. […] Et, en vérité, nous voyons bien paraître un ou deux ouvrages qui nous l’imposent, — tous les douze ou quinze ans. […] Je renverrai donc les curieux aux grands ouvrages de Görres sur la Mystique et de Creuzer sur les Religions de l’antiquité, j’y renverrai aussi nos symbolistes eux-mêmes, qui ne me paraissent pas les avoir assez pratiqués ; et je ferai seulement deux observations. […] Car, — je suis bien aise d’en faire en passant la remarque, — ce qui a nui le plus à l’enseignement de la langue et de la littérature du moyen âge, c’est qu’on les a traitées, c’est qu’on les traite encore, dans des ouvrages trop spéciaux, d’une manière trop « scientifique », avec trop d’appareil, et quelquefois aussi trop de prétention.
Sur ces différences de qualité, voir l’ouvrage de Duhem, L’évolution de la mécanique, Paris, 1905, p. 197 et suiv. […] On en trouvera le développement, avec des indications bibliographiques, dans l’ouvrage de Busquet, Les êtres vivants, Paris, 1899.
Une encyclopédie, qui cite beaucoup de ses ouvrages, omet son œuvre capitale, sa Philosophia Naturalis. […] Cette loi unique, par quoi Boscovich pensait qu’étaient régies toutes les forces existant dans la nature, la voici telle qu’il la formule aux §§ 7, 8, 9, 10 et 11 de la Pars prima de son ouvrage (édition de Venise, 1763) : « 7. […] Il y a dans son ouvrage, L’Eau de mer, une page admirable de M. […] Les Souvenirs de Fabre, dont le dixième volume vient de paraître, sont les seuls ouvrages qui permettent l’étude de la question capitale de l’instinct.
Outre cela il regretta la décadence de la musique « qui autrefois enchantait les hommes, les bêtes, les oiseaux, les serpents, au point que leur nature même en était changée610. » Il voulut énumérer les plus grands écrivains modernes et oublia dans son catalogue, « parmi les Italiens611, Dante, Pétrarque, l’Arioste et le Tasse ; parmi les Français, Pascal, Bossuet, Molière, Corneille, Racine et Boileau ; parmi les Espagnols, Lope et Calderon ; parmi les Anglais, Chaucer, Spencer, Shakspeare et Milton » ; en revanche il y inséra Paolo Sarpi, Guevara, sir Philip Sidney, Selden, Voiture et Bussy-Rabutin, « auteur des Amours de Gaul. » Pour tout combler, il déclara authentiques et admirables les fables d’Ésope, cette pesante rédaction byzantine, et les lettres de Phalaris, cette méchante fabrication sophistique ; deux ouvrages, selon lui, « qui, étant les plus anciens dans leur genre, sont aussi les meilleurs dans leur genre. » Enfin, pour s’enferrer lui-même sans remède, il remarqua gravement que « sans doute quelques savants, du moins de ceux qui passent pour tels sous le nom de critiques, n’avaient point estimé ces lettres authentiques ; mais qu’il fallait être un bien médiocre peintre pour ne point y reconnaître une peinture originale. […] Ses principaux ouvrages ont été écrits entre 1646 et 1655. […] Comparez cet essai à l’ouvrage de Carlyle ; c’est le même titre et le même sujet, et il est curieux d’y voir la différence des deux siècles.
Il médite depuis longtemps un ouvrage sur « la mort au théâtre » : mort par le poison, par le fer, par les différentes sortes de maladie, par l’excès de surprise et de douleur morale, etc… Comme il a été étudiant en médecine, il tient beaucoup à ce qu’on meure, sur les planches, conformément aux règles de la pathologie. […] Vos adversaires même ont pour vous de l’estime et du respect, et l’on dit que l’Académie vous a choisi autant peut-être pour vos belles relations et pour votre réputation de galant homme et d’homme de goût que pour le mérite de vos ouvrages. […] Je ne puis analyser l’ouvrage ni en discuter le fond : la place me manque, et sans doute la compétence.
Nul ne manie mieux les machines ; il a leur régularité et leur précision ; deux ouvriers font dans une manufacture de coton l’ouvrage de trois et parfois de quatre ouvriers français.
Toujours de l’ouvrage ; de loisir, jamais !
Ce n’était plus l’homme des soirées de la duchesse de Devonshire, l’homme reposé, tranquille, laissant aller sa conversation à tous les courants du salon, ou son silence à toutes les rêveries de la distraction : c’était le génie à l’ouvrage ; le pied alerte, le jarret tendu, le bras levé pour atteindre à la tête de son marbre ; il ne causait plus, il créait.
Fantine la laisse en pleurant, s’engage à payer sa pension, s’établit seule dans sa ville natale, et y cherche de l’ouvrage.
Je puis même dire que, de mes trop nombreux ouvrages, c’est peut-être cet enfantillage qui m’a donné le plus de conscience anticipée de mes forces.
Nul ne saurait prétendre non plus que ce soit en vertu d’une loi immuable que l’Australie a produit principalement et exclusivement des Marsupiaux, ou que l’Amérique de Sud a seule produit des Édentés et quelques autres types qui lui sont propres ; car nous savons qu’anciennement l’Europe a été peuplée de nombreux Marsupiaux, et j’ai déjà montré dans d’autres ouvrages que la distribution des mammifères terrestres a été très différente de ce qu’elle est aujourd’hui.