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272. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. PROSPER MÉRIMÉE (Essai sur la Guerre sociale. — Colomba.) » pp. 470-492

Ceux qui s’attendaient d’abord à trouver dans ses Notes archéologiques une seule trace d’impressions de voyages, ont été bien surpris ; c’est qu’ils le connaissaient peu. […] Les voyages sont très-beaux à faire, mais on ne les fait pas toujours, et il en est qu’on n’exécute bien que dans la jeunesse. […] » Il voyage dans ce moment en Grèce, et visite ce pays des souvenirs redevenu nouveau.

273. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Lettres inédites de l’abbé de Chaulieu, précédées d’une notice par M. le marquis de Bérenger. (1850.) » pp. 453-472

Durant ce voyage, il écrit à sa belle-sœur Mme de Chaulieu, et lui rend compte des réceptions, des régals, rasades et bombances sans nombre. […] Cette école qu’il fit en Pologne l’y aida beaucoup et acheva sa maturité : « Au moins, si je n’ai rien profité à mon voyage, écrivait-il, me trouverez-vous revenu avec une bonne opinion de moi, et une fierté qui vous paraîtra extraordinaire pour un homme dont les affaires ne sont pas en meilleur état que les miennes. » Cette fierté est décidément un des traits du caractère de Chaulieu ; lui-même il est convenu de l’avoir poussée un peu loin : Avec quelques vertus, j’eus maint et maint défaut : Glorieux, inquiet, impatient, colère, Entreprenant, hardi, très souvent téméraire, Libre dans mes discours, peut-être un peu trop haut. […] Dans une des lettres nouvelles, on le voit, après un voyage en Nivernais, qui a été des plus fatigants, arriver à une terre appelée les Bordes ; il faut entendre comme il en décrit les délices : « On y mange quatre fois par jour ; on y dort vingt heures, et il n’y a pas de lit que le Sommeil n’ait fait de ses propres mains. » Et il entre alors dans tous les détails sur les avantages du lieu, et sur certains agréments de garde-robe qu’il décrit au long à sa belle-sœur avec un enthousiasme, avec une sorte de verve lyrique que je me garderai de citer ; nous sommes devenus trop petite bouche pour cela.

274. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1853 » pp. 31-55

Cet article, paru le 15 décembre 1852, avait pour titre : Voyage du nº 43 de la rue Saint-Georges au nº 1 de la rue Laffitte 2. Un voyage de notre domicile d’alors au bureau du journal, et qui passait en revue, d’une façon fantaisiste, les industries, les officines de produits bizarres, les marchands et marchandes de tableaux et de bibelots que nous rencontrions sur notre route, et entre autres, la boutique d’une femme célèbre autrefois, comme modèle, dans les ateliers de peinture. […] J’ai vu quelqu’un qui sait tous ses voyages et qui m’a conté le dernier.

275. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » p. 325

L'Histoire de ses Voyages est peu intéressante pour le commun des Lecteurs, parce qu'il parcourut peu de pays, & que la découverte des Livres rares, soit imprimés, soit manuscrits, fut son principal objet.

276. (1788) Les entretiens du Jardin des Thuileries de Paris pp. 2-212

Le militaire n’a-t-il pas ses parades, ses appels, ses voyages, ses assauts, ses tranchées ? […] Et à Dieu ne plaise, que nous osions prétendre que les voyages n’ont pas leur utilité. […] pourquoi, reprit la comtesse, n’a-t-on jamais écrit sur les désagrémens des voyages, puisqu’ils sont si fréquens ? […] Je crois, dit-elle, d’après cette réflexion, qu’il ne faut pas qu’une Française voyage. […] On distingueroit entre voyages de nécessité & voyages de curiosité.

277. (1920) Essais de psychologie contemporaine. Tome I

Elles se rapportent au premier voyage de Renan en Italie. […] Par contraste, et pour achever de saisir en quoi le tour d’esprit cosmique se distingue du tour d’esprit psychologique, il faudrait, après ces notes de voyage de Renan, relire celles de Taine prises, au jour la journée, dans ses voyages en France. […] Elles abondent dans ce journal de voyage, et il fallait s’y attendre. […] Mais ce voyage me fait trop de plaisir ; et qui sait si le monde durera trois semaines ? […] Un passage connu de George Sand nous le montre scandalisant par sa crudité la romancière alors en voyage avec Musset.

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