Il suffit de lire la Jeunesse Blanche, l’Aquarium Mental, le Voyage dans les Yeux, ou encore le Miroir du Ciel Natal, pour y distinguer la marque d’un tempérament extrêmement personnel, qui s’exprime avec des notes un peu trop maladives peut-être, mais dans un art hautain, cérébral et frémissant.
Racine avait fait la Thébaïde ; La Fontaine, le premier livre de ses Contes ; Chapelle, son Voyage ; Boileau, ses premières satires.
Notes sur son voyage en Angleterre.
Mais il s’agit d’aller plus loin, et les commodités dont on se trouve bien chez soi deviendraient des gênes, elles tourneraient au bagage encombrant, s’il fallait les emporter en voyage.
Ce « reste » ne ressemble-t-il pas plutôt à la mer, qui isole les hommes, qui paraît les séparer de l’univers, mais qui, finalement, devient pour eux une excitation au voyage et un moyen de communiquer ?
On soumettait sa vie d’autrefois, ses aventures, ses voyages, ses relations avec le P. […] Ils l’ont fait avec quelques traits fort heureusement choisis, empruntés en partie d’un journal de voyage inédit de Mme de Saussure et en partie des dépêches de M. de Béranger, chargé d’affaires de France à Naples. […] Ils convenaient, — d’assez mauvaise grâce, à la vérité, pour la plupart, — mais cependant ils convenaient qu’on ne peut pas prudemment confier la réforme du théâtre à l’auteur des Entretiens sur le Fils naturel, — et bien moins encore la réforme des mœurs à l’auteur des Bijoux indiscrets, — ou la réforme des lois à l’auteur du Supplément au Voyage de Bougainville.