Et notez que c’est une chose méritoire d’avoir lu M. de Paulmy ; car il a employé quarante volumes à rendre compte de ses lectures ! […] Si donc tu tiens à ces grandes études, adresse-nous le volume de l’Achilléide de Stace, soigneusement transcrit. […] Il est resté de ces poëtes des recueils immenses, dont la moindre partie publiée forme déjà plusieurs volumes. […] Raynouard eût jeté la lumière sur ces origines de notre idiome, qui sont liées de si près à toute l’histoire du moyen âge, on avait à cet égard des notions si confuses, et on portait tant de négligence dans cette étude, que l’abbé Millot, qui a composé trois volumes sur les troubadours, a traduit tout de travers cette chanson de Richard, et de plus, voulant citer un couplet dans la langue originale, a mêlé les deux textes. Ce n’est pas moi qui triomphe de cela ; mais on peut apprécier le service rendu par l’écrivain qui, de nos jours, a parfaitement éclairci l’histoire de cette littérature et de cette langue, que ne savaient pas distinguer d’un autre dialecte des hommes de mérite qui faisaient trois volumes sur ce sujet.
On ferait un gros volume de très bonnes critiques contre Zaïre, et Zaïre bien jouée sera toujours une pièce intéressante. […] Pour rendre les vertus dramatiques plus imposantes, on les a d’abord exagérées ; mais le comble de l’art est de les rendre à la fois naturelles et héroïques : cette perfection ne pouvait être que le fruit du temps, de l’étude des grands modèles et surtout de l’étude de leurs fautes. » Cette note est si étrange, si extraordinaire, qu’il faudrait un volume pour relever tout ce qu’il y a de faux et d’erroné dans un si petit nombre de lignes : elle renferme le bréviaire, ou plutôt le catéchisme de l’école voltairienne sur la poésie dramatique.
Avant-propos Ce volume, comme ceux que j’ai précédemment, publiés sur le dix-septième, le dix-huitième et le dix-neuvième siècles, est particulièrement destiné aux étudiants. […] C’est pour cela qu’elle-même et ce qui en dérive est un âge littéraire incomparable dans l’histoire humaine. — Nous avons écrit ce volume pour contribuer, dans notre petite mesure, mais avec conscience et probité, à l’étude de cet âge si considérable. Comme je fais toujours, je recommande aux jeunes gens de lire les auteurs ci-dessous étudiés, ce qui leur sera plus facile pour le seizième siècle que pour tout autre, ces auteurs ayant relativement peu écrit, et les lectures de textes qui doivent accompagner celle de ce livre pour qu’il soit utile, se réduisant à une cinquantaine de volumes.
Le volume imprimé des Lettres de M. de Plassac est de 1648.
Je fis ouvrir au hasard, devant le public prévenu, le premier volume du poète Métastase, le Quinault de l’Italie, et l’on mit sous les yeux de mon petit Wolfgang les premières paroles qui se rencontrèrent.
Il fit sous leurs auspices une édition de ses poésies lyriques en trois volumes.