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1997. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « M. MIGNET. » pp. 225-256

M ignet fut le premier qui fit une histoire complète abrégée, un tableau d’ensemble vivant et rapide, un résumé frappant, théorique, commode.

1998. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Racine — I »

Sacrés palais de l’innocence, Astres vivants, chœurs glorieux, Qui faites voir de nouveaux cieux Dans ces demeures du silence, Non, ma plume n’entreprend pas De tracer ici vos combats,   Vos jeûnes et vos veilles ; Il faut, pour en bien révérer   Les augustes merveilles, Et les taire et les adorer.

1999. (1875) Premiers lundis. Tome III «  À propos, des. Bibliothèques populaires  »

Mais Michelet, homme vivant, mais Renan, de quel droit, vous, personnages publics, corps de l’État, fussiez-vous l’ancien Sénat dit conservateur, de quel droit venez-vous-leur imprimer une tache au front ?

2000. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Discours préliminaire » pp. 25-70

Qu’elles sont précieuses ces lignes toujours vivantes, qui servent encore d’ami, d’opinion publique et de patrie !

2001. (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIIe entretien. De la monarchie littéraire & artistique ou les Médicis »

L’Italie, à cette époque, était (ce qu’elle est encore aujourd’hui) une contrée en formation, un recueil vivant de municipalités tendant à se constituer en nation : républiques maritimes, comme à Venise et à Gênes ; républiques militaires, comme à Pise, Lucques, Sienne, etc. ; monarchies féodales, comme à Ferrare, Ravenne, Bologne ; théocraties, comme à Rome ; royautés ou vice-royautés, comme à Naples et en Sicile ; tyrannies, enfin, comme en Lombardie et en Piémont.

2002. (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Livre I. Littérature héroïque et chevaleresque — Chapitre II. Les romans bretons »

Un sens profond du mystère et de la vie universelle, une large sympathie qui attache l’homme à tout ce qui est, et qui fait dégager des animaux, des arbres, de toute la nature l’intime frémissement d’une sensibilité humaine, l’inquiétude irréparable de l’au-delà, l’âpre curiosité du monde inconnu, effrayant et attirant, qui reçoit les fugitifs du monde des vivants, imprègnent toute cette poésie, et lui prêtent un inoubliable accent52.

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