Une mère au regard profond et calme, au cœur qui s’ignore et s’imprègne de son enfant beau et chéri comme un dieu, victime d’une fatalité intérieure qui le prive presque du langage et laisse vivre l’intelligence sensible, une ville ancienne et sainte, la Ville, Rome aux sept collines, voilà les personnages. […] Nous parcourons une ville d’abord exaltée, brillante, païenne et philosophique, puis chrétienne et croyante et grise. […] Il n’y a ni repos, ni maison, ni jardin, ni ville. […] Certes tout le monde abandonne les campagnes pour se précipiter vers les villes. […] Je préviens ceux qui ouvriront la Ville qu’une première lecture ne suffit point.
Camille de Sainte-Croix Charles Frémine publie un recueil de poésies : Floréal, Chanson d’été, Bouquet d’automne, où son heureuse et libre nature s’épanche en vivantes confidences, exhalant une inlassable tendresse pour tous les francs esprits de nature, à la ville et aux champs.
Chapelain, [Jean] de l’Académie Françoise, né à Paris en 1595, mort dans la même ville en 1674 ; Poëte justement estimé, tant qu’il se borna au genre qui lui convenoit.
CRÉBILLON, [Claude-Prosper Jolyot de] fils du précédent, né à Paris en 1707, mort dans la même ville en 1777.
Rollin, [Charles] Recteur de l'Université, Professeur d'Eloquence au Collége Royal, de l'Académie des Inscriptions, né à Paris en 1661, mort dans la même ville en 1741 ; le plus grand Littérateur, & un des meilleurs Ecrivains qu'ait produits l'Université.
Saint-Réal, [César Vichard, Abbé de] de l’Académie de Turin, né à Chambery, mort dans la même ville en 1692.