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3475. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Les dîners littéraires »

Ce qui passe avant, c’est la fierté, c’est la pureté, c’est la hauteur morale de la vie.

3476. (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « ??? » pp. 175-182

Avant de mourir, il donne son manuscrit à lire à sa sœur, et ce manuscrit, c’est sa vie, ses amours, son séjour aux Indes, c’est le roman enfin.

3477. (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Léon Cladel »

La patrie, cette patrie qui n’a que quelques pieds d’horizon et qui a porté notre berceau, qui nous entre par les yeux dans le cœur aux premiers moments de la vie, et qui est comme le cœur concentré de l’autre et grande patrie, est entrée trop avant en lui pour que son talent puisse exister sans elle.

3478. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Journal et mémoires du marquis d’Argenson, publiés d’après les manuscrits de la Bibliothèque du Louvre pour la Société de l’histoire de France, par M. Rathery » pp. 238-259

Conseiller au Parlement à vingt et un ans, d’Argenson fut intendant du Hainaut et du Cambresis à vingt-six, et fit dans cette province l’apprentissage de la vie politique et de l’administration. […] Je ne suis pas un ambitieux comme un autre (car il se figure ne pas l’être) ; — tout cela fait de lui, à cette période de sa vie, un personnage à demi comique pour le lecteur.

3479. (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Corneille. Le Cid(suite et fin.)  »

Elle glisse un petit conseil intéressé, où elle trouverait son compte : « Ote-lui ton amour , dit-elle à Chimène, mais laisse-nous sa vie. […] Les instants sont comptés, l’heure presse : forcée dans ses derniers retranchements, Chimène aux abois n’a plus qu’à s’exécuter et à tout dire ; « Puisque, pour t’empêcher de courir au trépas, Ta vie et ton honneur sont de faibles appas.

3480. (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Réminiscences, par M. Coulmann. Ancien Maître des requêtes, ancien Député. »

Toutes ces premières impressions, celles du toit domestique, de la maison du pasteur auquel d’abord on l’avait confié, la mort d’une mère, puis la première communion, et le sentiment pénible qu’éprouva le jeune garçon en passant de son Alsace riante et champêtre aux murs froids d’un collège, ces premières descriptions ne peuvent nous toucher que médiocrement : il y a du vrai, de la sincérité ; mais ces peintures de l’enfance, recommencées sans cesse, n’ont de prix que lorsqu’elles ouvrent la vie d’un auteur original, d’un poète célèbre. « Les souvenirs de ma première enfance sont bien vagues, nous dit M.  […] Cuvier, dit-il, un des plus grands génies de notre époque, qui a participé à l’instruction publique toute sa vie, soit comme professeur, soit comme haut administrateur, soit par ses ouvrages, soit par ses voyages d’inspection, était un ennemi prononcé de la rhétorique.

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