Je ne parle pas de ces néologismes nécessaires, qui manifestent la vie même de la langue et lui font suivre par son incessante transformation l’évolution de la pensée : si le progrès des sciences et de l’industrie, les révolutions politiques, sociales, religieuses, économiques, ont fait éclore des idées nouvelles dans le cerveau de l’homme, ont revêtu les idées anciennes d’une forme nouvelle, il est inévitable que bien des choses ne puissent être désignées par les mots anciens, et il serait absurde de s’opposer à l’admission dans le langage de ce qu’on admet dans la pensée.
Il avait des vues sur la brièveté de la vie, sur la fragilité de nos sentiments, l’infirmité de notre raison et l’excellence de la religion chrétienne.
On disait qu’il n’avait pas été un fils tendre ; qu’il aimait la guerre pour elle-même ; que son idéal de vie ne dépassait point celui des chefs militaires du haut moyen âge, et que nous devions nous féliciter que le chancelier fût là pour le contenir.
[La Vie littéraire (1892).]
. — Aspect ordinaire de la vie italienne au seizième siècle, d’après les vignettes du temps.
A douze ans, il fit une ode sur la vie champêtre, que les Anglois comparent aux meilleures odes d’Horace.