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14. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXVI » pp. 256-263

Monmerqué, il vient de publier dans les Débats (du 4 octobre) un petit billet italien (inédit) de madame de Sévigné et un autre de madame de Grignan. […] — On vient de publier dans le format Charpentier une traduction assez complète (bien plus complète que celle déjà donnée par Michelet) des Propos de table de Luther. […] Audin, catholique zélé, qui a déjà donné une histoire (très-partiale) de Luther et de Calvin, vient de publier celle de Léon X : ici il est plus intéressant parce qu’il apporte, au milieu de son flot de louanges, quantité de renseignements puisés aux sources italiennes, bien que sans y joindre aucun contrôle de critique. […] Paulin Limayrac vient de consacrer un article des Poetæ minores (qualification qui les fait crever dans leur peau) à deux poëtes déjà sur le retour, M. de Latouche et Jules Lefèvre.

15. (1894) La bataille littéraire. Sixième série (1891-1892) pp. 1-368

Cette originalité nous vient de M.  […] Jules Claretie vient de publier chez Dentu. […] Maurice Talmeyr vient de publier chez Plon. […] Catulle Mendès vient de nous raconter la poétique légende. […] Labouchère vient de nous donner la traduction en deux volumes.

16. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXIII » pp. 244-246

Auguste Le Prevost vient de publier une Réponse à l’écrit de M. […] Flourens vient de recueillir ses articles du Journal des savants sur Buffon : Histoire de ses travaux et de ses idées. […] — L'auteur du recueil des Chants populaires de la Grèce moderne et de l’histoire de la Gaule méridionale, Fauriel, vient de mourir.

17. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Jules Janin » pp. 159-171

L’étonnement ne me vient pas de Ninon Janin : il ne me vient pas de ce que cette Ninon est toujours Janin, le Jules Janin du meilleur temps de sa jeunesse, mais bien de ce que, dans le rajeunissement de son être, l’auteur de cette Fin d’un Monde et du Neveu de Rameau fût positivement, littéralement un autre que lui ; c’est, enfin, que fils de Diderot, — tout le monde lui connaissait cette généalogie intellectuelle, — il fût devenu si subitement semblable à son père, qu’on peut dire maintenant de Diderot « Janin Ier », comme on peut dire de M.  […] Un imitateur, c’est toujours plus ou moins un comédien qui se grime, qui se cherche, à travers ses organes, une physionomie ou un accent qui ne viennent pas de ces organes, et qui arrive à des résultats combinés, par de la volonté et de l’étude. […] Cette faculté que je tiens à signaler aujourd’hui, cette faculté qui vient de se produire en cette Fin d’un Monde et du Neveu de Rameau avec un si incroyable éclat et tant de puissance, M.  […] IV En effet, la grande réserve maintenue, en faveur de Diderot, de la conception de ce Neveu de Rameau, qui est le type deviné de l’artiste moderne tel que nos décadences l’ont fait et montré, éblouissant et sinistre, dans ce qu’il y a de plus brillant et de plus abject, comparez, de ces deux Neveux de Rameau qui n’en font qu’un, celui que Diderot nous a peint et celui que M ; Jules Janin vient de nous peindre !

18. (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre xi‌ »

Quant aux contemporains, nous venons de les entendre. […] Tous les gestes de notre passé, tous les beaux témoignages d’aujourd’hui que je viens de rassembler, ne sont que les produits d’une même conception très simplifiée de la France, champion du bien sur la terre. […] Ce qui naîtra, je ne sais, mais l’âme nationale vient de se réaliser.‌ […] La guerre vient de nous apprendre que nos cœurs parfois contractés, irrités, possédaient chacun la faculté d’aimer, de comprendre, d’aider les cœurs et les esprits qu’ils croyaient adversaires. […] Pour équilibrer ces divers chapitres, il me fallut chercher des « textes » que mes correspondants spontanés ne me donnaient pas, et ces documents qui me vinrent de « familles » avec lesquelles je suis moins parent, je dus me préoccuper de les comprendre exactement dans l’esprit ou ils avaient été écrits.

19. (1856) Cours familier de littérature. I « Ve entretien. [Le poème et drame de Sacountala] » pp. 321-398

« Ô femme mille fois heureuse, dit-il à Sacountala, le nœud que tu viens de former secrètement, et sans m’avoir consulté, n’est pas contraire à nos saintes lois. […] Le saint dit à sa fille que le temps est venu de sommer le roi d’accomplir sa promesse, et de proclamer l’enfant roi et successeur de son père. […] Oui, Preyamvada, tu viens de dire une grande vérité. […] Le voilà qui, dans un choc terrible, vient de rompre une de ses énormes défenses contre le tronc robuste d’un arbre qui s’opposait à son passage. […] Elle vient de passer dans ces lieux !

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