Des aventures romanesques vinrent agiter et disperser sa jeunesse. […] Poli, doué, à ce qu’il semble, des avantages extérieurs et d’un grand esprit de sociabilité, aimant à se répandre, à voir, à savoir, à observer, et se plaisant à verser chaque matin sur une idée aisément éclose un courant de versification facile, il était heureux et si bien dans son élément, que le dégoût ne lui serait point venu. Mais la mort de la vieille duchesse d’Angoulême en 1682, et celle surtout de la reine en 1683, vinrent arrêter la fortune et intercepter en quelque sorte la vocation de Sénecé. […] Pour eux Despréaux n’est jamais venu. […] Elle est toute seule dans une grande place qui est environnée de trois couvents, des jacobins, des capucins et des carmélites ; de manière que je suis là comme dans un petit ermitage, où mes amis ne laissent pas de me venir voir quelquefois, et où quand il me plaît d’en sortir, je n’ai qu’à faire deux cents pas pour me trouver dans le cœur de la ville.
Plutarque, convaincu de cette origine religieuse, allait même jusqu’à faire venir le mot de théâtre, θέατρον, du mot grec qui signifie Dieu, Θεός. […] Qu’alors vienne le Sauveur (Dieu) revêtu d’une dalmatique, et que devant lui se tiennent Adam et Ève. […] Le premier venu y prend sa part. […] Le voyant venir, Satan s’est éloigne et s’en est allé dans l’Enfer, qui est là figuré quelque part au bas de l’échafaud. […] Satan, vous aura en sa puissance ; il n’est homme qui vous vienne en aide, par qui vous soyez secourus, si, moi, je ne prends pitié de vous !
Dans un voyage qu’il fit en Alsace, en juin 1679, les magistrats de Strasbourg étaient venus à Schelestadt lui faire leurs protestations les plus humbles pour l’avenir ; il dissimula, répondit par des paroles assez polies, et noua probablement dès lors des intelligences secrètes avec quelques-uns du dedans. […] On le trouva dans une visite que fit à Strasbourg un envoyé impérial, le baron de Merci ; on parut croire qu’il était venu pour ménager une rentrée des Impériaux. Le grief trouvé, l’heure était venue, Louvois fit distribuer dans des lieux circonvoisins, et assez peu éloignés les uns des autres, des troupes en nombre considérable qui paraissaient disséminées, mais qui pouvaient se réunir et se concentrer au premier signal. […] Ils obtinrent seulement de Louvois, qui venait d’arriver sur les lieux, d’assembler une dernière fois la bourgeoisie, pour consommer du moins selon les formes de la légalité cet acte suprême de leur anéantissement politique. […] On vient d’assister au chef-d’œuvre de réunion opéré par Louvois.
Et d’abord : comment l’Homme est-il venu sur la terre, et d’où ? […] D’où l’homme, d’où la planète, d’où ce système solaire tout entier, qui est le nôtre, sort-il et vient-il, et comment les choses se sont-elles formées ? […] Pourquoi le premier noyau, qui impliquait et enfermait déjà tous les germes à venir ? […] Chaque être (et je parle des élus et des plus favorisés), dans cette série immense, innombrable, où il n’est qu’un atome de plus, a eu son jour, son heure d’éclosion brillante, son printemps sacré ; après quoi vient le déclin, et l’ombre et la nuit. […] Quand on est meublé comme mon savant et mon critique, on n’invite pas les autres à venir chez soi ; on n’y laisse monter que les rares amis et les adeptes ; on n’aura rien, de bien longtemps, à offrir aux foules, aux auditoires, aux diverses sortes de publics.
Cette masse serait animée d’une vitesse colossale et après avoir circulé de tout temps à de telles distances que son influence soit restée jusqu’ici insensible pour nous, elle viendrait tout à coup passer près de nous. […] Il est clair que si on l’adopte, la loi de Mariotte ne nous apparaîtra plus que comme contingente, puisqu’il viendra un jour où elle ne sera plus vraie. […] En vertu du principe que nous venons d’énoncer nous croyons que ces points peuvent être reliés par un trait continu. […] Seront-ils encore les mêmes pour ceux qui viendront après nous ? […] Mais après ce que nous venons d’expliquer dans la quatrième partie, nous pouvons aller plus loin.
La nuit même de ses noces, par une sorte de talion infâme, Léa se livre au premier venu. […] Voici venir M. de Terremonde qui cherche sa femme. […] » — Parce qu’il ne lui convient pas que sa femme vienne, dans sa maison, chercher son amant. […] Ce valet craint que son maître ne tombe dans le piège et il vient prévenir madame du danger qu’il court. […] C’est bien, en effet, une bête inoffensive que vient d’immoler ce hobereau furibond.