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635. (1763) Salon de 1763 « Sculptures et gravures — Falconet » pp. 250-251

Ne vaudrait-il pas mieux sacrifier tout d’un coup… Mais laissons cela.

636. (1868) Cours familier de littérature. XXV « CLe entretien. Molière »

Il vaut mieux laisser le rang indécis et proclamer la presque égalité de ces deux hommes. […] » Ces parents saisirent ce conseil, plus par envie de se défaire de l’enfant, pour dissiper plus aisément le reste de son bien, que dans la vue de faire valoir le talent qu’il avait apporté en naissant. […] Il était surprenant qu’un enfant de dix ou onze ans, sans avoir été conduit dans les principes de la déclamation, fît valoir une passion avec autant d’esprit qu’il le faisait. […] Elle a de l’enjouement, de l’esprit ; elle est sensible au plaisir de le faire valoir ; tout cela m’ombrage malgré moi. […] « Écoutons encore Molière parlant de sa femme : Elle a de l’enjouement et de l’esprit ; elle est sensible au plaisir de se faire valoir ; tout cela m’ombrage malgré moi.

637. (1920) Action, n° 2, mars 1920

— Il vaut mieux vous calmer, madame, croyez-moi. […] — Une botte de foin : de bon foin, du foin tendre, Rien ne vaut ça. Rien ne vaut ça. […] La pure impression, naïve et forte, délicate ou profonde, vaut d’ailleurs mille fois mieux que les plus habiles discours de l’école et la géométrie la plus savante. […] Il se valent ; ils se méconnaissent ; ils se dérobent leur chair, et jusqu’à la conscience.

638. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre IV. L’âge moderne. — Chapitre II. Lord Byron. » pp. 334-423

Les passions violentes me valaient mieux. […] qu’est-ce qu’il vaut ? […] Quelle fiction poétique vaut la sensation vraie ? […] Même cette guenon et ces singes qui font bouillir la marmite de la sorcière, avec leurs cris rauques et leur imagination détraquée, valent la peine que l’art les ranime. […] Vous venez d’en avoir une, et digne d’un peintre ; est-ce qu’elle ne vaut pas celle d’un alderman ?

639. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — N — Nodier, Charles (1780-1844) »

Fort jeune, il savait diriger le quadrige de l’ode, déployer dans l’air libre les ailes brûlantes du dithyrambe ; les strophes du Poète malheureux sont animées d’un large souffle et la Napoléone vaudrait qu’on s’en souvînt, quand bien même Napoléon n’aurait pas voulu faire connaissance à Sainte-Hélène avec toutes les œuvres de son jeune ennemi.

640. (1887) Discours et conférences « Discours à la conférence Scientia : Banquet en l’honneur de M. Berthelot »

Mieux vaut savoir peu de choses, mais les savoir effectivement, que de s’imaginer savoir beaucoup de choses et se repaître de chimères.

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