Telle grosse ferme de Picardie, qui vaut 3 600 livres au propriétaire, paye 1 800 livres au roi et 1 311 livres au décimateur ; telle autre, dans le Soissonnais, louée 4 500 livres, paye 2 200 livres d’impôt et plus de 1 000 écus de dîme.
Pour animer ce séjour et pour occuper ses loisirs, cet ermite avait donc pris le parti de faire valoir lui-même ses terres considérables, défrichées çà et là sur les lisières de ses grands bois.
Si c’était pour arriver à ce gouvernement de vaines paroles et d’odieuses intrigues qu’on avait traversé la mer de sang de 1793, le carnage militaire de quinze ans d’empire, la réaction armée de l’Europe contre la France en 1814, le retour du despotisme soldatesque de l’île d’Elbe en 1815, l’expulsion de trois dynasties en un jour de 1830 et les dix ans de dynastie agitatrice en 1840 ; en vérité, le résultat de tant d’efforts pour arriver à diviser la France en deux camps, comme les verts et les bleus du Bas-Empire à Constantinople, entre des ministres, racoleurs de factions, coureurs de majorité au but des portefeuilles dans le stade de la rue de Bourgogne à Paris, en vérité, me disais-je, ce résultat de tant d’événements n’en vaut ni le temps perdu, ni le sang versé, ni la grande émotion des esprits en 1789 par la pensée du dix-huitième siècle, ni la grande convulsion de la Révolution française en 1791.
Lequel vaut mieux, d’une agonie d’esprit de vingt ans ou d’un coup de hache d’une seconde ?
et, se pressant en tumulte autour de moi et du groupe formé à l’instant par Cellarius et ses amis pour me protéger contre l’enthousiasme populaire, firent retourner peu à peu de la place encombrée la foule du côté opposé à la grande revue, et la précipitèrent sur mes pas avec une pression et des clameurs d’amour que m’avaient values en ce moment ma résistance toute fraîche aux sommations armées et réitérées que m’avait adressées la démagogie à l’Hôtel-de-Ville.
Une telle science vaut-elle qu’on s’en occupe ?