Il écrivit donc, sous le titre des Précieuses du jour, une véritable traduction du petit acte de Molière. […] Ainsi, dans Le Roi Lear, la vanité donnant tout à la flatterie grossière, et ne sachant point distinguer la véritable affection qui se cache. […] Et elle leur dit cela de la meilleure foi du monde, en riant presque ; c’est une enfant véritable et une bonne enfant. […] J’ai joué ces deux pièces dans presque toutes les villes de ces pays, et partout l’on a trouvé que j’étais dans la véritable tradition de Molière. […] Jamais, sauf en sa nouveauté, Le Joueur n’a eu de succès véritable.
Les véritables prêcheurs de guerre sociale, les artisans de révolution violente, ce sont ses pareils. […] Quand il décrit les courtisans, il montre sur les âmes les effets d’un véritable métier qui consiste à conquérir, pour en vivre, les faveurs d’un souverain. […] Elle se formule à la fin en termes sévères : « Le militarisme, dit-il, constitue une véritable école du crime. » Le mot crime prend sans doute sous sa plume un sens extrêmement élargi ; il désigne « tout acte qui lèse la liberté individuelle ». […] Il y aurait économie de travail et d’argent, aussi bien qu’augmentation de résultats, si l’on se décidait à coordonner tout cela pour en former un véritable organisme, harmonieux et solidarisé. […] J’oserai réclamer pour Alceste, pour les nobles indignations, pour les généreuses colères ; j’oserai répéter après je ne sais plus qui que les passions sont nécessaires à la volonté, comme le vent aux ailes du moulin ou aux ailes du vaisseau ; j’oserai dire enfin que la véritable doctrine déterministe aboutit à ceci : — Haine éternelle au mal !
Il nous apprend à lire Plutarque et Virgile ; ses citations sont de véritables découvertes. […] L’autre, applaudissant aux découvertes du génie, montre que tous les maux viennent de notre orgueil, et que la véritable science ne peut être dangereuse, puisqu’elle est l’histoire des bienfaits de la nature.
» Surtout le reproche d’empoisonnement les mettait à la gêne ; car, bien que peut-être ils en fussent innocents, le soupçon en était si plausible, que cette accusation, toute fausse qu’elle était à leur égard, ne leur présentait pas une image de mort moins horrible que si elle eût été véritable, lorsque le prince qui succéderait à l’empire voudrait l’appuyer ; qu’au contraire, si l’on élisait le puîné, ils se maintiendraient sans peine dans le poste glorieux que leurs charges leur donnaient ; qu’ils auraient le loisir d’élever leurs familles et de faire des créatures ; qu’ils gouverneraient avec un pouvoir presque absolu, sous un enfant, un des plus grands empires de l’univers. […] Le véritable sujet qui vous y porte, si vous voulez que je vous le dise, encore que vous le sachiez aussi bien que moi, c’est le désir que vous avez de gouverner la Perse, et longtemps et à votre gré ; c’est pour cela que vous voulez élire un enfant, sous la minorité duquel tout vous sera permis, et vous pourrez exercer une puissance absolue: car ce que l’on allègue du prince aîné, que sans doute il est privé de la vie ou de la vue, ne peut passer pour autre chose que pour une pure illusion.
En même temps que l’Aphrodite Anadyomène du Corrège sort pour la seconde fois de la mer, le sentiment de la dignité humaine, véritable base de la morale antique, entre en lutte contre le principe hiératique et féodal. […] Ce sont de véritables excès que les Rayons et les Ombres, les Contemplations, la Légende des Siècles, et quels excès !
Au fond, je me demande, si ça me fait un très véritable plaisir, et je n’en sais vraiment rien. […] Je causais, ce soir, avec une femme qui a une véritable passion du linge, et qui me parlait en artiste de l’oreiller, et de sa garniture à longs plis en festons découpés, qu’elle trouvait l’oreiller de la malade, ayant quelque coquetterie.