Ils veulent tromper quatre bohémiennes et, comme on le pense bien, ils sont dupes de celles-ci. […] Et voici les vers « pour Jean Doucet et son frère voulant tromper les bohémiennes » : Quand un homme fait le brave Et se croit en sûreté Près d’une aimable beauté Qui tâche à le rendre esclave, Et qu’elle employe à cela Finement tout ce qu’elle a De charmes et de jeunesse ; Il est comme Jean Doucet Auprès d’une larronnesse Qui fouille dans son gousset.
Lord Byron écrivait à son éditeur Murray : « Vous dites qu’il y a une moitié du Don Juan très belle : vous vous trompez, car s’il était vrai, ce serait le plus beau poème qui existât. […] La jeunesse, qui en telle matière ne se trompe guère, l’a senti tout d’abord.
vous tromperez tout au plus l’âme indifférente et glacée qui n’a pas le secret de cette langue ; mais l’âme sensible, vous la repoussez ; elle démêle votre jeu, vos systèmes, vous voit arranger vos ressorts ; votre ton n’est pas le sien, et vos âmes ne sont pas faites pour s’entendre. […] qu’elle ait un asile dans vos ouvrages ; que chacun de vous fasse le serment de ne jamais flatter, de ne jamais tromper ; avant de louer un homme, interrogez sa vie ; avant de louer la puissance, interrogez votre cœur ; si vous espérez, si vous craignez, vous serez vils.
Elle le reconnaît maintenant : elle s’est trompée en faisant ce qu’elle croyait être son devoir. […] En d’autres termes, il se trompe ou cherche à nous tromper, non point dans la peinture de ces personnages, mais dans le jugement moral qu’il porte sur eux et qu’il voudrait nous imposer. […] Vous ai-je trompé, même ? […] Mais il s’est adressé à ma loyauté ; le tromper serait me rendre complice de votre crime. […] Grenier ne s’est pas trompé.
Ne t’y trompe pas : Bladé est un savant, mais il a le goût, il a la grâce, le charme. […] Il n’y avait point à s’y tromper. […] Si elle ne parvint point à se faire aimer du froid Octave, du moins elle sut tromper cet homme défiant. […] Cet habile homme, à qui rien n’échappe, ne pouvait négliger un rapprochement déjà signalé par divers critiques et, si je ne me trompe, par M. […] Si Julien s’est trompé (et il s’est trompé en définitive, puisqu’il n’a pas réussi), du moins s’est-il trompé comme un honnête homme.
Chargé de diriger la marche encore incertaine de tant de jeunes esprits, c’est vers l’Antiquité ou vers le xviie siècle que j’aime à les conduire, comme vers le modèle qui trompe le moins.