Pour cela, on fera voir qu’il ne peut manquer d’entraîner à sa suite telle ou telle conséquence que l’on juge fâcheuse pour la société et, à ce titre, on le déclarera morbide.
La mémoire sensible fournit comme le premier fonds de cette construction originale, de cette œuvre homogène et distincte ; mais la parole intérieure, une fois créée, une fois mise en train à titre d’écho de la sensation sonore, semble oublier ses origines ; on la dirait vivante par elle-même ou par un autre principe que celui qui l’a fait naître.
Si Balzac, le grand Balzac du xixe siècle, — car il a pris à l’autre Balzac, à Balzac l’Ancien, le titre de grand qui ne lui sera, à lui, jamais ôté par personne, — si Balzac avait pensé à nous donner une duchesse de Longueville, comme il nous a donné une Catherine de Médicis, nous l’aurions là devant nous, animée d’une vie plus intense que la vie réelle, pénétrée du dehors au dedans et du dedans au dehors par une telle lumière, qu’elle resterait à tout jamais, — comme les grands portraits faits par les Maîtres, — rayonnante et fixe dans notre souvenir !
Titre muet que j’exècre, et je vais vous dire pourquoi.
L’âme et le corps Conférence faite à Foi et Vie,le 28 avril 1912 2 Le titre de cette conférence est « L’âme et le corps », c’est-à-dire la matière et l’esprit, c’est-à-dire tout ce qui existe et même, s’il faut en croire une philosophie dont nous parlerons tout à l’heure, quelque chose aussi qui n’existerait pas.
À combien de types dissemblables ce même titre de citoyen romain devait-il être décerné ?