Théorie de l’épopée et de la poésie primitive. Théorie des mythologies.
Joseph Autran est la meilleure réponse vivante à la théorie dont M. […] Encore une fois, il est de salutaire exemple de le dresser aujourd’hui comme une objection devant la théorie des travailleurs, — des hommes de peine en littérature.
Plus tard, dans un article sur Béranger, il nous en a donné la théorie d’après nature. […] En un mot, il s’évertuait à concilier dans sa pensée les institutions avec les théories. […] Pasquier peuvent bien apprécier tout ce qu’on apprend à les voir et à les entendre, et que la théorie moderne ne supplée pas. […] Une commission avait été nommée ; M. de Rémusat, qui en faisait partie comme secrétaire, évoqua à lui la question et composa une espèce d’ouvrage, de traité, qui avait pour butd’éclairer et de sonder l’opinion, mais qui ne parut qu’au lendemain de la circonstance et d’un air de théorie. […] L’assassinat du duc de Berry trancha le nœud et rejeta loin la mise en œuvre des théories.
IX Que vous ayez eu toutes ces nobles illusions du royalisme, des gouvernements à une tête, des gouvernements à trois têtes, des gouvernements de parole, des dictatures ou des républiques dans votre jeunesse, sur la foi des théories toujours séduisantes comme les mirages de l’esprit humain, cela est naturel, honorable même, aux différentes phases d’une vie qui pense. Les théories sont les beaux songes des hommes de bien ; il est glorieux d’être successivement trompé par elles ; ces déceptions sont les douleurs sans doute, mais non les remords de l’esprit. […] Il n’avait rien appris en vivant, il mourait sans emporter ou sans laisser après lui sur la terre le moindre profit de la vie : théorie de l’immobilité qui fait de l’homme immuable la créature du temps perdu. Une telle théorie insulte à la fois l’homme et Dieu. […] Placé, par mon indépendance des partis, entre tous les partis, les républicains se jetèrent à moi par inquiétude de leur triomphe ; les royalistes, par peur de leur défaite ; les légitimistes, par le sentiment de leur inopportunité et de leur impuissance dans cet anéantissement du trône ; le peuple surtout, par l’intérêt de salut public et par ce besoin d’un chef qui parle plus haut que toutes les théories dans les périls extrêmes des tremblements de tous les foyers.
Cette théorie de la Providence, par laquelle Socrate conciliait les résultats de ses spéculations personnelles avec les idées religieuses de son temps, est, en quelque sorte, le sol sur lequel a germé dans son esprit la conception du signe démonique. Pour l’ordinaire, la divinité des faits de sa vie intérieure n’était qu’une théorie née dialectiquement des principes de sa philosophie ; c’était une conclusion, ce n’était pas une évidence. […] Ce phénomène spécial confirmait la théorie de la Providence, et, de même, cette théorie lui donnait un sens ; la doctrine justifiait l’apparence et l’expliquait. […] Le demonium n’a jamais explicitement révélé l’avenir ; mais c’est une conséquence des théories de Socrate sur la nature du bien et du mal que tout avertissement divin enveloppe une prédiction : ne fais pas cela équivaut à : si tu fais cela, tu t’en repentiras ; car les conséquences bonnes ou mauvaises, soit sensibles, soit supra-sensibles, font la bonté ou le mal de nos actes ; l’avenir et le devoir sont deux corrélatifs ; connaître l’avenir, c’est connaître le bien ; celui qui a la raison théorique complète, comme les dieux et par leur secours, a toute la raison pratique. […] Chaignet (Vie de Socrate, p. 118, 124-125, 147-148), la voix du demonium n’aurait aucun rapport avec ce que nous appelons la parole intérieure morale, car le demonium et, en général, les dieux auraient révélé seulement l’avenir, y compris les conséquences de nos actes, laissant à la raison humaine la tâche et l’honneur de découvrir le devoir ; « la théorie de Socrate exclut l’intervention du surnaturel dans les questions d’ordre moral ». — Nous ne voyons pas comment l’avenir et la moralité pouvaient former, selon Socrate, deux domaines distincts.
Pesselier sont des Lettres sur l’éducation, semées, par intervalles, de réflexions sensées, de vûes utiles, de morale solide & bien discutée : on désireroit seulement qu’il y eût moins sacrifié la justesse des pensées à la finesse de l’expression & du sentiment : une Idée générale des Finances, & des Doutes proposés à l’Auteur de la Théorie de l’Impôt.