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18. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 août 1885. »

Le Théâtre les appelle, non ! […] Von Hülsen, les théâtres de la cour suivaient le mouvement à distance honorable, comme il convient à des théâtres officiels. […] Ainsi, le théâtre Wagnérien, avec des musiciens, des acteurs, des décors, et toute la scénerie, améliorée, des anciens théâtres ? […] Donc, ce sera le théâtre avec ses musiciens, ses acteurs, ses décors, et toutes les scéneries. — Mais, aussi, ce sera le spécial théâtre, très différent aux vulgaires et brutales salles de spectacle modernes, le théâtre que le Maître, bienfaisamment, nous a cherché et nous a trouvé, aussi libre des conventions, aussi idéalisé, aussi suggestif, et aussi parfait que possible, Bayreuth, le théâtre de bois et de briques, précédant que nous ayons gagné le théâtre spirituel du Livre, — la Jérusalem Terrestre, précurseur de l’autre. […] Le théâtre est le Livre accessible au public d’une Bible que seul Wagner a pu déchiffrer.

19. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre II. La première génération des grands classiques — Chapitre I. La tragédie de Jodelle à Corneille »

La Pléiade a fait des tragédies sans fonder un théâtre. — 2. Alexandre Hardy, fondateur du théâtre moderne. […] Le théâtre en 1636. […] Elle n’est pas davantage une œuvre de théâtre. […] Et, par là, seul il fonda le théâtre français.

20. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Francisque Sarcey »

La critique de Voltaire, c’est l’apologie du théâtre de Voltaire. […] De là, dans l’ancien théâtre et, sous une autre forme, dans le théâtre contemporain, la convention des récits, de l’exposition, des confidents, des monologues. […] Le théâtre est ce que j’ai dit : c’est à prendre ou à laisser. […] Le théâtre est un art qui, comme les autres, a sa langue spéciale. […] Pourquoi donc en demandent-ils au théâtre ?

21. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « De la question des théâtres et du Théâtre-Français en particulier. » pp. 35-48

Une loi sur les théâtres s’élabore en ce moment. […] La liberté absolue des théâtres a des inconvénients et des dangers frappants. […] Ce sont des théâtres de luxe ou des écoles de goût. […] La répétition dans la rue de ce qui s’était joué sur les théâtres. […] Où le trouver plus sûrement qu’à ce théâtre ?

22. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface du « Roi s’amuse » (1832) »

Théâtre, tome II, Paris, Imprimerie nationale, Librairie Ollendorff, 1908, p. 245-255. […] Le théâtre ne saurait donc désormais être légalement censuré. […] Mais les théâtres n’osent pas. […] Cela n’est même nouveau ni dans l’histoire ni au théâtre. […] Le théâtre grec, qui est le théâtre classique, l’a fait, Shakespeare, qui est le théâtre romantique, l’a fait ; eh bien !

23. (1833) De la littérature dramatique. Lettre à M. Victor Hugo pp. 5-47

Je vous accuse donc, Monsieur, d’avoir, par des doctrines perverses et des moyens que vous seul savez employer, perdu l’art dramatique et ruiné le théâtre français. […] Oui, vous me pardonnerez quand vous saurez que celui qui vous écrit avait placé tout le charme de sa vie sur la splendeur de ce grand théâtre. […] On regarde maintenant les théâtres comme une entreprise commerciale ; eh ! […] Qui pourrait nier que les théâtres ont de véritables droits aux encouragements, aux récompenses du gouvernement ? […] Ce sont les billets donnés ou vendus au dehors qui forment les cabales des théâtres.

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